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Full text of "Description des principaux parcs et jardins de l'Europe : avec des remarques sur le jardinage et les plantations : ouvrage enrichi d'estampes = Bildliche und beschreibende Darstellung der vorzüglichsten Natur und Kunstgärten in Europa : mit Bemerkungen über Gartenkunst und Anpflanzungen : aus dem Französischen"

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Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

Research  Library,  The  Getty  Research  Institute 


http://www.archive.org/details/descriptiondespr02schi 


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Description 

du 

Jardin    de    Wörlitz 

près  de  Deasau. 

Position    de  la   plaine,    sur   les  bords 
d'un  lac. 


Beschreibung 

d  e  s 

G  art 6  71  von  JVörlltz 

bey  Dessau 

welcher    in    der   Ebene    an   den     Ufern   eines 
Sees    liegt. 


JLe  parc    de  Wörlitz   mérite  d'autant  plus 

d'être  compris  au  nombre  des  jardins  les  plus 
renomm.és  de  l'Europe,  qu'il  se  distingue 
particulièrement  par  sa  vaste  etenJuç;  la 
petite  ville  même,  dont  il  porte  e  nom, 
composée  d'habitations  isolées,  entourées  de 
jolis  massifs  présente  bien  mieux  l'aipect  d'un 
tableau  champêtre,  que  celui  d'un,  cité;  la 
grande  étendue  de  ce  parc  nous  >ose  dans 
l'impossibilité  d'en  fournir  un  pUn  détaillé, 
il  faudra  borner  son  travail,  adonner  une 
description  des  objets  les  plus  pmarquables 
<ju'il  renferme;  on  ne  peut  miux  y  parve- 
nir, qu'en  traçant  d'abord  ceque  le  Prince 
de  Ligne  a  fourni  sur  ces  jardns,  et  y  ajou- 
tant une  marche  route,  rela've  aux  vastes 
plantations  de  ce  superbe  lodl,  et  à  quelques 
scènes  particulières. 


,,Pai  tort,  dit  le  'rince  de  Ligne,  tome 

9.    page    158.     d'app'ler    jardin    ce    qu'il, 

(le  Prince  de  Dessaj»  a  traité  en  Pays,  et 

ce  qui  même  s'etendiépuis  la  résidence  jus- 

11.  Cahier. 


ÂJer  Garten  von  Wôrlitz  verdient  um  so  mehr 
eine  yJuf nähme  unter  die  Zahl  der  berühmte- 
sten Gärten  Europens ,  da  er  sich  unter  dtin- 
selben  vorzüglich  durch  seinen  ungemein grojsen 
Umfang  auszeichnet  ;  selbst  das  kleine  Stadt- 
chen,  welches  ihm  den  ISahmen  gibt ,  und  wel- 
ches, grö/st.entheils  aus  ländlichen  tVohnungen 
besteht ,  die  durch  liebliche  Gebüsche  von  ein- 
ander getrennt  sind,  stellt  mehr  das  Bild  eines 
ländlichen  Gemähides,  als  einer  Stadt  dar. 
Die  ungemein  grojse  Ausdehnung  dieses  Parks 
macht  es  uns  indessen  unmöglich  einen  detail- 
lirten  Plan  von  demselben  aufzuweisen ,  und 
eine  regelmässige  Beschreibung  davon  zu  liefern; 
sondern  wir  müsren  uns  blofs  daliin  beschränken, 
die  merkwürdigsten  Gegenstände ,  welche  er 
umfafst ,  darzustellen,  und  wir  glaubten  dieses 
auf  keine  bessere  Art  bewerkstelligen  zu  kön- 
nen, als  wenn  wir  auch  hier  wieder  dasjenige 
anführen,  was  uns  der  Prinz  de  Ligne  über 
diesen  Garten  hinterlassen  hat,  und  werden 
von  unserer  Seite  blofs  einen  Wegweiser ,  der 
sich  auf  die  weitläufigen  Anlagen  dieser  herr- 
lichen Gegend,  und  auf  einige  besondere  See- 
nen  beziehet,  hinzufügen. 

,.Ich    nenne  mit    Unrecht   Anlagen  einen 

Garten,  (sagt  dieser  Prinz)  welche  er  (der  Fürst 

von  Dessau^    wie  ein    ganzes  Land  behandelt 

hat,  und  welche  sich  von  seiner  Residenz  an 

1.  Heft.  A 


qu'à  WörliU;  car  ses  canaux,  ses  superbes 
prairies  et  les  masses  de  chênes,  platanes, 
peupliers  d'Italie,  pins  etc.  joignent  les  deux 
habitations;  il  faut  trois  jours  pour  tout 
voir.  On  peut  partager  Worlitz  en  cinq 
chants,  où  il  v  a  sept  Episodes  differeos, 
ou,  si  l'on  préfère  laclion  à  l'epopeé,  eu 
cinq  actes,  où  il  y  a  sept  ou  huit  scènes  dif- 
férentes. 1.  l'Elisée  et  les  environs,  2.  la 
maison  Gothique  et  ses  alentours,  3.1e 
temple  de  Venus  et  le  Panthéon,  4.  le  Vol- 
can et  5.  le  Château."' 


„Dés  la  première  de  ces  promenades, 
on  passe  par  une  grande  bâtisse  moitié  en 
brique  moitié  en  rocaille,  sur  laquelle  il  y 
a  un  petit  sallon  rempli  de  livres:  de  là  on 
traverse  des  belles  plantations  et  des  potagers 
quiy  sont  cachés,  pour  allez  s'ambarquer; 
on  passe  sous  un  pont  garni  de  fleurs,  on  sén- 
fonce  dans  un  Canal,  sur  lequel  les  arbres 
font  berceau  ,  et  l'on  débarque  à  la  maison 
gothique;  il  n'y  a  jamais  eu  rien  de  si  par- 
fait et  de  si  bien  suivi  :  tout  y  est  si  con- 
séquent, que  l'on  croit  être  plus' jeune  de 
trois  cents  ans,  les  armures,  les  bureaux, 
les  ornemens,  et  jusqu'aux  grands  verres 
anciens  gages  de  la  franchise  de  nos  ayeux, 
tout  y  est  à  sa  place,  il  y  a  lès  petits  clo. 
chers,  les  petits  enclos  et  leur  air  misteneux 
et  méfiant.  Autour  de  ce  cba'eau,  il  y  a  un 
verger,  qui  est  tont  ce  que  les  bonnes  gens 
de  se  temps  là  avolent  de  plus  beau*" 


bis  nach  Worlitz  ausdehnen ,  denn  die  abwech- 
selnden Scenen  von  Canälen  ,  prächtigen  Wie- 
sen und  Hainen  von  Eichen ,  Platanen ,  Lon- 
bardischen  Pappeln ,  Fichten  u.  dgl.  verbinden 
die  beyden  Wohnsitze  aneinander ,  und  bilden 
zusammen  nur  ein  Ganzes.  Man  braucht  da- 
her ,  um  alle  diese  Merkwürdigkeiten  anzu- 
sehen ,  drey  Tage ,  und  kann  den  Garten  von 
Wörlitz  in  5  Felder  eint  heilen ,  in  welchen  sich 
y  voneinander  unterschiedene  JScbenscenen  oder 
Episoden  brßnden;  oder  wenn  man  denselben 
lieber  nach  Art  einer  Epopée  behandeln  wollte, 
in  5  Akte,  worinn  sich  7  bis  8  verschiedene 
Scenen  darstellen. 

In  dem  iten  Akte,  oder  Feld  präsenlirt 
sich  das  Elisium  mit  seinen  Umgebungen ,  im 
2ten  das  Gothische  Haus  und  die  umliegenden 
Gegenden,  g.  der  Tempel  der  Fenus  und  das 
Pantheon  4. der  Vulkan,  und  f^.das  Schlafs. 

Auf  dem  ersten  Spaziergange  geht  man 
durch  ein  grofses  Gebäude ,  welches  theils  aus 
Ziegeln^  theils  aus  Felsehstcinen  erbauet  ist, 
auf  diesem  Gebäude  beßndet  sich  ein  kleiner 
Saal,  welcher  mit  Büchern  angefüllt  ist.  Von  da 
geht  mar  mitten  durch  schöne  Pflanzungen  und 
Küchengcften ,  welche  von  den  ersteren  gisich- 
saiti  verdeckt  werden,  einem  Wasser  iu.  Um 
sich  einzi^chiffen  ,  hier  fährt  man  unter  einer 
mit  Blùm\fi  gesclnniickten  Brücke  durch  und 
vertieft  siè\  in  einen  Canal,  über  welchen  die 
an  dessen  Ùern  gereihten  Bäume  einen  Lnu- 
bcngang  bilan,  bis  man  endlich  bej  dem  Go- 
thischen  Ha\e  wieder  an  das  Land  steiget. 
Man  kann  sajgn,  dafs  nie' etwas  vollkomme- 
ner und  besse)  ausgeführt  und  nachgeahmt 
wurde  als  diesesGothische  Gebäude  ;  alles  ist 
an  demselben  seinem  Zeitalter  so  angemessen., 
dafs  man  sich  bef^em  Anblicke  desselben  wirk- 
lich um  300  Jahrliünger  glaubt.  Die  Waffen- 
rüstungen,  die  Oniählde ,  die  Fenster,  die 
Geräthschaften,  A?  Geschäftszimmer,  die 
Verzierungen. 

Grofse  Gläser,  lies  Beweise  von  der  Frej- 
heit  unserer  Väter.  JHes  Ding  ist  hier  an  sei- 
nem Platze,  die  kleine^  spitzigen  Thürmchen  , 
und  die  kleine  Ringmaern  mit  ihrem  geheim- 
vollen  und  Mifstrduen  engendem  Ansehen,  und 
endlich  der  Baumgarten,  weichet  sich  um  das 
Schlofs  herum  zieht ,  Und[er  die  einzige  Zierde, 
dieser    Art   ausjnacht,    lelche    unsere  guten 


,,A  la  deuxième    promenade,   un  pont 
suspeodu  sur  des  cliaines  .  .  .  conduit  au  tom- 
beau touchant  du  Père  du  jardinier  ...  il  a 
fallu    une    grande    rocaille,    pour   élever  ce 
pont   de  manière  à  faire  peur  aux  passans, 
mais   toutes    celles    qu'on  trouve   à  Wörlitz 
n'ont  point  ce  caractère  acre  qui  fait  trop  de 
contraste;  on  tire  toutes  ces  pierres  d'une  mine 
de  fer  qui  lui  donne  sa  teinte  et  fait  un  effet 
agréable,    emploie    sur  le    gazon,    ou  mêlé 
avec  la  brique,  dans  les   batimens.     Jouis- 
sant du  calme  des  prairies  et  des  forêts  dans 
un  pays  plat,  le  Prince  nà  pas  cherché  à  le 
tourmenter,  ces  rocs  ont  l'air  d'un  monceau 
de   pierres,    qu'on   a  ramassées  à  l'endroit 
même,  pour  qu'elles  ne  gênent  pas  les  trou- 
peaux, et  ne  soient  placées   que   pour  four- 
nir dés  points  de  vue.     Un  mouvement  qu'on 
a  donné  au  terrain  sur  les  bords  du  beau  lac, 
etoit  nécessaire  à  l'amphithéâtre  des  planta- 
tions, et  tiré  de  l'excavation  des  canaux  qui 
en  sortent,  pour  pouvoir  faire  parcourir  paf 
eau  commodément,  tous  les  détails  des  jar- 
dias." 


„Voici  là  troisième  promenade,  les  digues 
qui  font  le  quadre  de  ce  beau  tableau,  né- 
cessaires .  pour  empêcher  les  hostelités  du 
seul  ennemi,  que  puisse  avoir  un  Prince 
adoré  de.  tous  ses  voisins,  lui  sont  utiles, 
pourplacer  plusieurs  batimens  indispensables 
pour  la  sûreté  de  ces  digues  et  la  surveil- 
lance de  l'Elbe.  Elles  ont  toutes  un  stjle  di- 
stingué et  varié ,  et  ne  sont  point  une  imita- 


Urvâter     in     den     darnahligen       Zeiten     cg- 
no  s  son. 

Auf  dem  zwe^-ten  Spaziergange  führt  eine 
Ketten- Brücke, gleichsam  zudemGrabe  de?  Va- 
ters von  demGiirtncr Man  mufsie   eine 

grofse  Felsen  ■  Masse  empor  t härmen ,  um  diese 
Brücke  soiveit  zu    erhöhen,  dnjs  sie  fähig  war, 
durch  die  liefe  des  Abgrundes,  über  ivelciiensie 
führte  den  Vorübergehenden  Furcht  einzujagen, 
doch  sind  die   Fclfen,  ivelche  man  um  Wörlitz 
findet  von  keiner  so  rohen  Besckaffenheit  ;  daß 
sie  mit  den   übrigen    umgebenden    Gegenstän- 
den einen  zu  auffallenden  Contrast  bilden  ;  man 
Zieht  alle  diese   Steine   aus  einem   Eisenberg- 
werke, ivelches  ihnen  eine  Farbe  milthnilt  und 
defswegen    einen    angenehmen    Effect     hervor- 
bringt, ivenn  er  auf  dem  grünen  Rasen  daliegt, 
bey  Gebäuden    pflegt    man    ihn    mit     Ziegeln 
gemischt  zu  gebrauchen.     Da  der    Fürst    das 
sanfte  Grün    der  Wiesen,  und  Wälder  in  die- 
sem flachen  Lande    liebte,    so    wollte    er    es 
nicht   durch    allzurohe    Gegenstände  stöhren; 
daher  gab  man  den  Felsen  das  sanftere  anse- 
hen   eines  Steinhügels ,    welchen   man  an   die- 
sem Orte  selbst  zusammen  getragen   zu  haben 
schien,   um   den    Heerden    das    Grasen  zu   er. 
leichtern  und  welcher,  blofs  um  dem  Reobach' 
ter  hin  und  wieder  einen  Gesichtspunkt  zu  i>er- 
jchaß'en,  die   angezeigte    Gestalt  erhalten  hat- 
te.  Eben  so  mufste  man  das    Erdreich  an  dem 
Ufer  des    lachenden  Sees  etwas    erhöhen,  um 
amphitheatralisch      angebrachte     Pflanzungen 
(inlegen ,  und  das,    bey    Ausgrabung    der  Ka- 
näle erübrigte     Erdreich,    auf  eine     Zierlich' 
keit  des  Ganzen  unschädliche  '  y^rt   vertuenden 
zu  können.    Diese  Kanäle  entspringen  aus  dem 
See,    und  durchschneiden    den    ganzen    Park 
so,  dafs  man   alle    einzelne    Theile  des     Gar- 
tens auch  zu  Wasser  durchwandeln  kann. 

Auf  dem  dritten  Spaziergange  betritt  man 
die  Dämme ,  ivelche  dieses  schöne  Gemähide 
beschützen ,  und  gleichsam  die  Einfassung 
desselben  bilden  und  darum  nothwendig 
sind,  um  die  Feindseligkeiten  des  Wassers, 
dièses  einzigen  Feindes,  welchen  dieser  von  al- 
len seinen  Nachbaren  verehrte  Fürst  allenfalls 
haben  konnte,  abzuhalten.  Diese  Dämme  ge- 
währen zu  gleich  den  Vortheil,  dafs  man  bey 

A  2 


tion  des  autres  pays  :  c'est  aussi  sur  ces 
mêmes  digues  et  en  les  suivant,  qu'on  va  du 
temple  de  Venus  en  douze  Colonnes  d'un  bel 
ordre,  au  magnifique  Pantheon " 


„La  quatrième  promenade  commencé 
par  eau,  au  pied  du  Pantheon,  et  finit, 
après  une  navigation  charmante  ,  au  pied  du 
Volcan,  ici  commence  une  vraje  féerie,  où 
l'on  a  bien  observé  le  précepte  qui  va  à  tous 
les  ouvrages -il  faut  que  l'intérêt  croisse  de 
scène  en  scène.  On  traverse  en  bateau  trois 
grottes  d'une  immense  et  belle  proportion, 
dont  Neptune  avoueroit  l'une,  Amphitrite 
l'autre,  et  Thetis  la  troisième:  elles  peuvent 
servir  de  bain  ou  de  remise  pour  les  barques; 
on  saute  de  la  Sienne  et  l'on  s'enfonce  dans 
des  cavernes,  des  catacombes  et  des  scènes 
d'horreur ,  par  une  obscurité  et  dies  esca. 
liers  effrayans ,  on  en  sort  une  fois  ponr 
prendre  l'air,  et  |6n  trouve  un  beau  cirque 
romain  avec  grand  nombre  dé  gradins  et  la 
grande  loge  des  Consuls." 


„Voici  encore  des  nouvelles  allarmes^ 
on  veut  séchapper,  on  est  forcé  de  monter  un 
petit  escalier,  l'obscurité  redouble,  et  finit. 
On  tourne  à  gauche,  un  éclat  soudain  frappe 
la  vue,  une  lueur  magique  se  fait  apperce- 
voir;  on  va  voir  dôù  elle  vient;  une  porte 
sôuvre,  une  belle  statue  au  milieu  du  salon 
réfléchit  la  lumière  et  Ion  appercoit,  quand 
on  est  revenu  de  son  étonnement,  qu'elle 
vient  par  des  étoilles  en  vitre  jaune  qui 
couvrent  ce  sallon,  ou  sont  encadrées  dans 
les  pierres  noires,  qui  font  la  tapisserie 
des  eatablemens  étrusques.     Le  soleil  n'y  est 


denselben  mehrere  Fahrzeuge  aufstellen  kann, 
welche  theds  zur  Sicherheit  dieser  Dämme 
selbst,  theils  zur  Aufsicht  über  die  Elbe  noth' 
wendig  sind.  Sie  haben  alle  einen  besondern 
ausgezeichneten  und  mannigfaltigen  Stjt,  und 
sind  nichts  weniger  als  blosse  Nachahmungen, 
anderer  Länder  ;  auf  eben  diesen  Dämmen  ge- 
langt  man  vom  Tempel  der  Venus,  welcher 
aus  zwölf  Säulen  von  einer  schönen  Ordnung 
bestehen ,  zu  dem  prächtigen  Pantheon. 

Der  vierte  Spaziergang  fängt  auf  dem 
Wasser  an ,  in  welches  man  am  Fufse  des 
Pantheons  hinabsteigt ,  und  endigt  sich  nach 
einer  unterhaltenden  Lustfahrt  am  Fufse  des 
Vulcans.  Hier  beginnt  ein  wahres  Feenreich, 
hey  welchem  man  die,  für  jede  Gartenanlage 
geltende  Vorschrift  „das  Interesse  mufs  von 
Szene  zu  Szene  wachsen,  sehr  genau  beo- 
bachtet. Während  dieser  \N asserfahrt  fährt 
man  unter  drey  aus serordenl  lieh  grofsen  und 
schönen  Grotten  durch,  wovon  die  eine,  dem 
Neptun ,  die  andere  der  Amphilhtite  und  die 
dritte  der  Thetis  gewidmet  ist  ;  man  kann  sich 
derselben  sowohl  z,um  Baden,  als  auch  zum 
yitfbewahren  der  Schiffe  bedienen.  Kaum  ist 
man  aus  seiner  Barke  heraus  gesprungen,  so 
verliert  man  sich  auf  einmahl  in  düstere  Höh' 
ien,  Catacomben  und  Schreckens-  Scenen,  in 
die  man  in  schauerlichem  Dunkel  auf  Futcht' 
erregenden  Stiegen  hinab  steigt.  Wenn  der 
schüchterne  Wanderer  einige  Zeit  fortgewan- 
delt ist,  so  steigt  er  wieder  an  das  Tageslicht 
herauf  um  frische  Luft  zu  schöpfen,  und  wird 
durch  den  Anblick  eines  schönen  römischen 
Bogens  mit  einer  grofsen  Anzahl  von  Stuffen 
und  durch    die  Loge  der    Consuln    überraschte 

Bun glaubt  er  den  unterirrdischen  Wohnun- 
gen zu  entwischen,  doch  neue  Reitze  halten  den 
Flüchtling  zurück,  er  mufs  über  eine  kleine  Stie- 
ge  hinan  steigen,  die  vorige  Dunkelheit  kehrt  dop- 
pelt zurück,  und  hört  auf  einmahl  wieder  auf,  er- 
lenket zur  Linken  ein,  und  ein  plötzlicher  Licht- 
strahl blendet  sein  Auge  er  erblickt  einen  Zau- 
berglanz, und  eilt  zu  sehen^  wo  derselbe  herkom- 
me, es  öffnet  sieh  eine  Thüre ,  eine  schöne  Statue 
mitten  in  çinem  Saal«  widerstrahlt  den  blenden- 
den Lichtglanz  und  nun  erst^  nach  dem  er  sich 
von  sein/:m  Erstaunen  erhohlt  hat ,  wird' 
er  endlich  gewahr ,  daft  dieser  Glanz  von  den 


1, 


Z.r/rr//ir  ./■  <■('<///<:■ 


pour  rien,  dans  les  tems  les  plus  obscurs, 
ce  cabinet  unique  en  ce  genre,  est  tout 
aussi  éclairé.  Üa  admire  le  magicien,*  on 
bénit  le  ciel,  de  ce  qu'il  n'employé  sa  sor- 
cellerie,  qu'  à  faire  plaisir  ou  du  bien.  On 
quitte  i  regret  l' effet  sublime  de  la  ba- 
quette  ;  on  sort  a  reculons,  pour  en  jouir 
encore  le  plus  longtems  qu'on  peut,  rire  de 
sa  peur,  se  rappeller  sa  surprise,  et  re- 
chercher encore  une  issue  pour  s'en  aller 
tout- à- fait.  On  n'est  pas  encore  au  tiers 
de  son  voyage;  on  sort  mais  c'est  pour 
rentrer,  on  passe  au  pendant  de  ce  Cabinet 
de  la  nuit  pour  voir  le  Cabinet  du  jour.  .  . 
et  de  là  à  un  charmant  petit  appartement 
de  bain  pour  le  Prince,  d'où  il  a  une  vue 
variée  et  étendue." 

„On  c'est  promené  une  heure  dans  ce 
volcan  ,  sans  savoir  où  ,  comment  et  pour- 
quoi il  en  est  un,  on  n'a  vu  que  la  cime 
enfumée  du  crater  ....  on  monte  non  sans 
peur  sur  des  grosses  pierres:  on  arrive  à  un 
bassin  qui  entoure  le  premier  foyer  du  Vol- 
can   c'est   pour    le    coup    qu'on 

s'imagine  avoir  tout  vu,  point  du  tout.  Voi- 
ci une  scène  plus  douce  qui  fera  oublier  les 
peurs,  les  enchantemens  et  les  ténèbres.  Le 
Gothique  n'avoit  offert  que  des  tableaux 
austères  qui  etoient  tempérés  encore,  par 
quelques  objets  agréables  et  consolants. 
Mais  c'est  de  l'effrayant  et  tout  au  moins 
du  severe  dans  cette  masse  énorme  de  ro- 
chers noires,  d'un  ton  calciné,  on  est  éton- 
ne de  n'avoir  pas  découvert  une  habitation 
sur  une  autre  cime  du  même  rocher,  au 
bout  d'une  platte  forme,  d'un  côté  qui  tient 
au  jardin  d'Jiyver.  C'est  une  maison  du  ton 
le  plus  simple  et  le  plus  propre  au  dehors 
et  le  plus  magnifique  au  dedans.  C'est  tout 
Herculanura,  et  ce  genre  est  aussi  parfaite- 
ment coulé  à  fonds,  que  l'on  a  vu  celui  de 

Chevalerie  — J'ai  oublié  de  parler  des 

objets  intéressants  que  des  bancs  et  des 
pauses,  dans  toutes  les  parties  intérieures 
et  autour  du  Volcau,  exposent  de  toute  part: 
une  mailerie  ornée,  une  maison  italienne, 
la  synagogue,  les  maisons  gotiquns,  le  Châ- 
teau, la  ville.  —  -—  —  — 


scfiimmerndenSterncn  herko/nml , welche  aui  gel. 
bcn  Glase  gemacht  sind,  und  dengamen  Saal  be- 
decken. Sie  sind  mit  schwanen   Steinen  einge- 
fafst  und  Tapeten  in  den  Hetrurischen  Fe  dem 
bilden.  Die  Sonne  tragt  nichts  zu  dieser  Erleuch- 
tung bej,  denn  selbst   an  den  finstersten  Tagen 
ist  dieses  in  seiner  u-lrt  einzige  Kabinet  dennoch 
erleuchtet.    Man    bewundert      hier    noch  fer- 
ner einen  Zauberer  ;  und  segnet  den  Himmel  y 
dajs  er   seine    Zauberkraft    nur    zum    Guten, 
und  zur   Erregung  des  Vergnügens  anwendr.t. 
Mit    harter   Mühe  verldfst    man    endlich    die. 
sen  Ftentempfil,  und  steigt  an  das  Tageslicht  her- 
aus, indem  man  lange  noch  über  seine  turcht- 
samkeit  lacht,  wennman  an  diese  Überraschung 
zurück  denkt ,  noch  ein  Mahl  sucht  man  einen 
ylusgang.umsich  ganz  aus  diesem  zauherischen 
Labyrinthe  zu  flüchten;  allein  noch  ist  nicht  der 
dritte  Jhcil  des  Weges  zurück  gelegt    und    des 
Dunkels    Hülle  entstiegen,  so  sieht    man  sich 
schon  ivieder  gezwungen  auf  einer  andern  Seite 
in  die  finstern  Jtrme  von  dichtem   Schatten  zu 
fiiehen ;  währenddiesemWechselvon  Dunkelheit 
und  Licht  gelangt  man  zu  dem    Gegenstücke 
zum     Zimmer    des    Tages    und    von     da     zu 
einem     kleinen     lichten      Badezimmer ,     wel- 
ches für  den    Fürsten    bestimmt  ist,  von    hier 
aus     geniefst      man      eine  mannigfaltig:;  und 
weit    ausgedehnte     Aussicht.     Nun    ist     man 
bereits   eine  Stunde   in  diefem  feycrspeyenden 
Berge  herumgeirret ,  ohne  noch  ein  Mahl   die 
Ursache  aufgefunden  zu  haben  ,  warum  er  die- 
sen  JSahmen  führet,   man  hat   von  ihm    noch 
gar    nichts  als   den  rauchenden     Gipfel  seines 
Kraters    gesehen  ;   man   verfolgt    seinen   Weg 
nicht  ohne  Furcht  über  grofse  Steinmassen  hin- 
weg,   und  gelangt   endlich  zu    einem   Beken, 
welches  die   erste  Feueresse  des  Vulkans  um- 
gibt.   Auf  einen  Augenblick  ,  scheint  es  nun  , 
man  habe  alles  gesehen  ;  allein  noch  nie  tauschte 
man    sich    mehr    als    jetzt;    eine    prächtigere 
Szene  verdunkel  t  alle  vorhergehende  ;  man  ver- 
giefst  auf  all    die    gehabte    Furcht ,     Bezau- 
berungen   und     die     ägyptische     Funsternifs  ; 
das      Gothische       Haus      zeigt     neue  ,      ern- 
ste schwermuthsvolle    Gemähide ,     die     öfters 
durch    angenehme    und  liebliche    Gegenständ« 
gemildert  iverden,  allein  in  diesen   ungeheuren 


II.  Cahier. 


1.  Heft. 


„Le  château  fait  l'objet  de  la  cinquième 
promenade,  jusqu'aux  offices,  tout  a  de  la 
grâce  et  des  colonnes ,  les  plantations  qui 
sont  autour  sont  les  seules  qui  ne  sont  pas 
de  la  main  du  Prince,  le  gazon  y  est  superbe, 
et  s'étend  en  pente  douce  ,  jusqu'au  lac  im- 
mense, qui  fait  tout  plein  d'jsles,  dont  on  ne 
se  doute  pas  ,  et  dont  tous  les  contours  sont 
gracieux.  Ces  isles  procurent  des  ponts  char- 
mants et  variés,  celui  de  fer,  entrautres  est 
un  chef  d'oeuvre  de  légèreté,  etc. 


Le  jardin  de  Wörlitz  est  situé  près 
d'un  vaste  lac ,  d' oïl  sortent  des  canaux 
qui  le  parcourent,  ces  canaux  sont  bor- 
dés d'un  quai  de  brique  revêtu  d''un  grez 
blangeâtre,  formant  dans  leur  longueur  plu- 


schwarzen  kalchartigea  Felsenmassen  îterrscht 
nicht  mehr  blosser  Ernst;  es  ist  Grauen  er- 
regender Schrecken,  der  diese  Szene  um- 
haut. Endlich  entdeckt  man  auf  dem  andern 
Gipfel  derselben  Felsen  ein  IVohnaebdude , 
und  luundert  sich  nun,  es  nicht  eher  bemerkt 
zu  haben.  Dieses  Wohngebäude  sitzt  am 
Rande  einer  kleinen  hervorstehenden  Fläche 
an  der  Seite  des  Berges ,  wo  derselbe  an  den 
Wintergarten  anstoßet.  Diese  Wohnung  stellt 
ein  Haus  von  der  einfachsten  Bauart  vor ,  wel. 
dies  von  Aussen  in  Ansehung  seiner  jSiedlich- 
keit ,  und  von  Innen  in  Ansehung  seiner  Pracht 
nichts  mehr  zu  wünschen  übrig  läfst ,  kurz 
man  findet  sich  hier  ganz  im  Herculanum , 
und  dieses  Gebäude  scheint  eben  so  richtig  in 
die  Erde  versunken  zu  seyn ,  wie  jenes  Ritter- 
schlojs  —  —  doch  bald  hätte  ich  vergessen 
von  interessanteren  Gegenständen  zu  sprechen, 
als  da  sind:  zierlich  angebrachte  Sitze  und 
Ruhepunkte ,  welche  sich  sowohl  allenthalben 
in  dem  Inneren  des  Vulcans  als  von  aussen 
um  denselben  befinden  :  ferners  einzierlicher 
Mayerhof,  ein  Itulidnisches  Haus,  die  Sina- 
goge,  das  Gothische  Haus,  das  Schlafs,  die 
Stadt  u.  s.  IV. 

Das   Schlafs  kann   zum    Gegenstand ,  der 
fünften    Promenade    dienen.    Hier  findet    man 
selbst    bis   zu  den  Gesindestuben  allenthalben 
nichts    als   Annehmlichkeit   und  niedlich   an- 
gebrachtes Säulenwerk ,  die  Pflanzungen,   2vel- 
che    um    dieses     Schlafs    angelegt  sind,    sind 
die    einzigen  ,  welche  nicht  von  der  Hand  des 
Fürsten  herrühren ,    der    Rasen ,    welcher  die 
selben     schmücket,     ist     ungemein      reitzend , 
und     erstreckt     sich   von     dem    sanften     Ab- 
hang dfjs  Parks    bis   an   den    ungeheuren   See 
hin  ,    welcher  mit   kleinen  Inseln   bedeckt  ist, 
die  man  hier  gar  nicht  vermuthet  hätte,  und 
deren  üm^ebun^en  alle  äusserst  reitzend  sind; 
diese  Inseln  sind  mit   reitzenden  und  mannig' 
faltigen    kleinen     Brücken     verbunden,     von 
denen  unter  andern  eine   von  Eisen,  ein  Mei- 
sterstück von  Leichtigkeit  ist. 

Der  Garten  von   Wörlitz  liegt  an  einem 
grofsen     See ,     aus  welchem   mehrere    Kanäle 
entspringen,     die    denselben      durchschneiden; 
diese  Kanäle  sind  mit  einem   Ziegeldamm    be- 
festigt ,    welcher   mit  »inet    weifslichen    Kies- 


sieurs  arcades,  au  pied  desqu'elles  desfieurs 
annuelles  sont  grouppées  avec  élégance  ;  ime 
de  cesarcades,  plus  vaste  et  plus  remarquable, 
sert  d'entrée  principale  des  jardins  du  côté  de 
la  route    de   Dessau,   ce  mur  est  surmonté, 
vers  l'entrée,    d'une   lerasse,    couverte  d'un 
berceau  ombragé  par  un  feuillage  de  vigne, 
elle  est  soutenue  ,  par  une  voûte  suche  por- 
tée sur  des  colonnes  et  ofl're  une  promenade 
charmante  appercue   et  désirée  de  très  loin; 
cette  double  terasse  conduit  à  une  vaste  grotte, 
sous  laquelle  le  canal  a  son  cours,  la  grotte 
est  construite  en  pierres,  qu'on  trouve    dans 
les  mines  de  fer  aux  environs  de  Dessau,  on 
en  a  également  construit  les  digues  du  canal, 
sur   lequel   sont   plusieurs  autres    grottes  et 
rochers  semblables  qu'on  traverse,    et  dont 
l'un  forme  le  volcan  décrit  ci  dessus,    dans 
ce  qu'on  a  fourni,  hors  des  ouvrages  du  Prince 
de   L'gne.      La  grotte  du  milieu  est  la  plus 
ample,    elle  est   fermée  par  un   grillage  de 
fer,  qui  ne   résiste  pas  au   plus  leger  effort. 
Des  qu'on  est  dans  la  grotte  on  appcrcoit  à 
gauche  un  escalier  éclairé  par  le  iiaut,  il  con- 
duit, à  travers  des  ruines  à  une  petite  platte 
forme,  ornée  déplus  beaux  arbres j  parvenu 
sur  cet  endroit   charmant ,    la  vue   se   porte 
immédiatement  sur  un  bâtiment  d'une  con- 
struction originale,  bâti  de  la   même  pierre 
tirée  de  la  mine   de  fer,    et  qu'on   rencontre 
souvent  dans  ces  jardins,  il  est  orné  déniches 
et  de    pilastres,    l'intérieur   contient  un  su- 
perbe sallon,  dont  l'issue  est  fermée  par  deux 
portes  vitrées,  l'une  d'elles  laisse  entrevoir  à 
gauche,    une  autre  porte  aussi    vitrée,    qui 
donne  sur  la  terrasse  supérieure,  omeé  d'un 
berceau  de  vigne,  ce  qui  ne  forme  pas  toute 
sa  destination,  cette  même  porte  servant  égale- 
ment à  introduire  dans  le  sallon,  les  rayons 
dorés    du    soleil     couchant,    qui    les    darde 
alors    sur    trois   belles    statues,     ce    qui    en 
relevé    infiniment     la    beauté,     se    trouvant 
ainsi    éclairées    du     plus     beau     jour.      La 
statue    de    gauche    représente   Bachus    cou- 
ronné de  Lierre,  tenant  une  coupe  de  la  main 
gauche  et  de  la  droite  une  grappe  de  raisin, 
la  siatue   qui    se  trouve   placée  à  droite  re- 
présente   une  Bacchante   qui,    de    la    maia 
droite  un  peu  élevée,   tient   un   jeune  faune, 
et  de  la  gauche  également  une  grappe  de  rai- 


erde  bekleidet  ist,     diese  bilden  tvährend ihres 
Laufes     mehrere     Arcaden    an     deren    Fusse 
Blumen     aus      allen      Jahrszeiten      prangen, 
und  von  ungemeiner  Schönheit  sind.    Eine  von 
diesen   Arkaden  ,  welche  alle  übrige  an   Gröfse 
und  Merkivürdigkcit  übcrtriß'ty  dient  zumHaupt' 
cingang   in    den    Garten     von    der    Seite    der, 
Strasse  nach  Dessau  ;  hier  ist  die  Gartenmauer 
mit     einer     Terrasse    geschmiikt ,    ivelche  eine 
schattigte  Laube  von    Weinreben  bedeckt ,  sie 
wird  durch  ein  leichtes     Gewölb    unterstützt, 
welches   von  mehreren    Säulen  getragen  wird, 
und  eine  herrliche  Promenade  gewährt,  auch 
wird  man  dieselbe  schon  in   einer  weiten  Ent- 
Jtrnung  gewahr.  Diese  doppelle  Terrasse  führt 
zu  einer  sehr   grossen    Grotte,    unter  welcher 
ein    Kanal    durchläuft  ;    diese  Grotte  ist    von 
grauen    Eisenhart    erbauet ,    welcher    aus  den 
Eisenminen   in  der    Gegend  von  Dessau  gezo- 
gen wird.    Mit  eben  diesem  Steine  wurden  die 
Dämme  dieses  Kanals  erbauet ,  über   welchem 
mehrere  ähnliche  Grotten    oder   Felsen    ange- 
bracht  sind,    unter   welchen   man  durchfährt, 
und   wovon  eine   den    obbeschriebenen  Vulkan 
bildet ,    dessen    Beschreibung    wir     aus    dem 
Werke  des    Prinzen   de  Ligne  gezogen  haben. 
Die  mittere   Grotte  ist  die  grösfle   von    allen, 
sie  ist  mit  einem  eisernen    Gitter  verschlossen, 
die  sich  aber  bey  dem   leisesten  Drucke  öffnet  ; 
sobald  man  in  die  Grotte    hinein  getretten  ist, 
bemerkt  man  zur  Linken   eine  von  oben    her- 
ab  erleuchtete    Stiege ,    welche     mitten    durch 
Ruinen  auf  eine  Ebene  führet,  welclie  mit  den 
schönsten  Bäumen  besetzt  ist  ;  wenn  man  diese 
Ebene  betritt ,  so  führt  der  erste  Blick  auf  ein 
Gebäude    von  einer  ganz    originellen  Bauart , 
das  ebenfalls  aus   Eisenhart  erbauet   ist ,    wel- 
chen Stein  man  überhaupt  oft  in  diesem  Gar- 
ten angewendet  findet.    Dieses  Gebäude  ist  mit 
Nischen  und   Pilastern    verziert ,    und  enthält 
einen  prächtigen  Saal,  dessen  Eingang  mit  zivcy 
Glasthiiren      verschlossen      ist ,      durch     eine 
derselben      erblickt      man     zur    Linken     eine 
andere  Thüre ,  welche  gleichfalls  von  Glas  ist, 
und    auf   die   obere     Terrasse    geht,     welche 
mit  einer  Rebenlaube  geschmückt  ist  ;  indessen 
ist    der    Ausgang    nicht   ihre  einzige  Bestim- 
mung ,  denn  eben  diese   Thüre  gibt  gelegenheit- 
lich nocli  eine  Veranlassung  zu    einer  äusserst 
reitzenden  Szene;   durch  diese  Thüie  dringen 

B  2 


8 

sin:  ces  deux  statues  sont  des  copies  des  sta- 
tues originales  qui  se  voyent  à  Dessau  ,  celle 
du  milieu  représente  un  petit  faune  portrait 
un  bouc  sur  les  épaules,  une  quatrième  porte 
sert  d'antrée  à  une  bibliothèque. 

À  la  droite  du  sallon  précité  est  placé  un 
autre  pavillon  totalement  fermé,  il  contieut 
des  objets  très  remarquables,  des  meubles 
et  des  habillemens  d'Othaity,  de  l'jsle  de  la 
Société  de  l'jsle  Amsterdam,  de  la  nouvelle 
Zelande  et  de  l'Amérique  septentrionale  ce 
recueil quon  3'^  conserve  avec  grand  soin,  est 
Je  don  des  Marins  les  plus  renommés,  par 
leurs  voyages. 


ÜU  petit  sentier  à  gauche  conduit  de  se 
pavillon  sons  l'ombre  épaise  des  sapins,  de 
genévriers  et  de  ceders  dans  une  cour  ou 
place  quarrée,  où  l'on  n'arrive  pas  sans  une 
sorte  de  surprise  mêlée  d'effroi,  lorsqu'on  porte 
ses  regards  sur  les  environs:  d'un  côté  se 
présentent  des  masses  de  rochers  qui  for- 
ment le  souterain  du  premier  pavillon,  et 
qui  ne  sont  percés  que  de  deux  petites  lu- 
cernes,  de  l'autre  sélevent  des  murs  en  ruines, 
dominés  par  des  grands  poupliers,  sons  les 
quels  s'offrent  des  voûtes  obscures;  le  côté 
du  sentier  est  alors  couvert  d'un  grouppe 
d'arbres  résineux  qu'on  vient  de  traverser; 
le  bruit  des  Eaux  voisines  se  fait  entendre 
Sourdement  par  une  ouverture  que  l'ou  ap- 
perçoit  dans  le  mur  obscurci;  là  se  trouve 
un  autre  sentier  que  le  hazard  semble  avoir 
placé  au  dessus  du  canal;  si  l'ou  traverse 
cette  partie  du  rocher  qui  forme  un  arc  sur 


nuhmlich  an  schönen  Sommerabenden  die  gela- 
denen Strahlen  in  den  Saal,  welche  die  nie- 
dergehende Sonne  von  da  auf  diey  schone  Sta- 
tuen wirft ,  welche  in  diesem  Saale  aufgestellt 
sind ,  und  welches  die  Schönheit  desselben  un- 
gemein erhebt ,  indem  er  durch  das  schönste 
Licht  erleuchtet  wird.  Kon  diesen  drey  Sta- 
tuen stellt  jene  zur  Linken  den  mit  Epheu  ge- 
krönnten  Bachus  vor.,  wie  er  mit  der  Linken 
einen  runden  Becher ,  und  mit  der  Rechten 
eine  Weinrebe  hält;  die  Statue  zur  Rechten 
präsent irt  eine  Bachantinn ,  welche  mit  der  et- 
was gehobenen  rechten  einen  jungen  Hirsch 
und  in  der  linken  ebenfalls  eine  Weinrebe  hält, 
diese  zwej  Statuen  sind  Copien ,  von  den 
zwey  Originalstatucn,  die  man  zu  Dessau  zeigt; 
die  mittere  Statue  stellt  einen  kleinen  Faun 
vor,  der  einen  Bock  auf  den  Achseln  trägt. 
Eine  vierte  Thüre  in  diesem  Saal  dient  zum 
Eingang  in  eine  kleine  Bibliothek.  Nicht  fern 
von  hier  zur  Rechten  befindet  sich  ein  ande- 
rer Pavillon  ,  der  gänzlich  verschlossen  ist  , 
und  äusserst  merkwürdige  Gegenstände  enthält, 
als  da  sind:  Hausger äthe  und  Kleidungstücke 
aus  Otahaity  ,aus  den  Societäts  •  Inseln ,  aus 
der  Insel  Amsterdam,  aus  JSeuseeland  und 
Nordamerika  ;  alle  diese  Dinge  sind  Geschenke 
von  den  berühmtesten  Seefahrern ,  welche 
man  hier  mit  der  grasten  Sorgfalt  aufbc' 
wahrt. 

Kon  diesem  Pavillon  zur  Linken  führt 
ein  schmaler  Fufssteig  unter  dem  dichten  Schat- 
ten von  Tannen,  Wachholder  und  Cedern  in 
einen  vierekigten  Hof,  in  welchen  man  mit 
einer  gewissen  Art  von  Bangigkeit  hineiniritt. 
wenn  man  seinen  Blick  auf  die  Gegenstände 
richtet ,  von  welchen  man  nun  umgeben  loird. 
yiuf  einer  Seite  sieht  man  gräfsliche  Felsen- 
massen, loelche  die  unterirr dischen  Gewölbe 
des  vorgenannten  Pavillons  bilden ,  und  bey 
7velchen  blofs  zwey  kleine ,  Fensterchen  ange- 
bracht  sind;  auf  der  andern  Seite  thürmen 
sich  die  Ruinen,  halb  verfallner  Mauern  unter 
dem  Schatten  hochstämmiger  Pappeln,  unter 
ivtlchen  sich  düstere  Gewölbe  öffnen.  Die  Seite 
des  Fufswegs  endlich,  auf  welchem  man 
so  eben  hergekommen  ist,  bedeckt  eine 
Gruppe  von  Pechtannen  ;  das  Grauenvolle 
dieser  düstern  Umgebungen  wird  endlich  noch 
durch  das  dumpf«  Getöse  des  Wassers  erhöht. 


toute  la  largeur  des  Eaux  ,  on  se  trouvée  de 
nouveau  dans  la  même  grotte  formée  sur  le 
canal,  et  qu'on  avoit  vu  précédemment;  on 
peut  de  cet  endroit  se  rendre  sur  la  grande 
route. 


C'est  en  approchant  du  Palais,  dont  la  vue 
fst  ci-jointe  sub  N0.5  devant    lequel  se  pré- 
sente une  superbe  pelouse    ornée  de    tilleuls 
très,    touffus   qu'on     jouit     d'un     charmant 
aspect;   un   bâtiment  élégant  s'offre  à  nos  re- 
gards ,  construit  dans  le  goût  de  la  nouvelle 
architecture;      cet    aspect    imposant    ravit, 
et  étonne    davantage,   si  l'on   s'imagine  que 
passé  quarante  années,  il  n'y  avoit  dans  cet 
endroit  marécageux,  q'une  maison  de  peu  d'ap- 
parance,  et  que  le  tout   s'est  métamorphosé 
dans  le  séjour  de  la  joye  ,    en  présentant  un 
des   chefs    d'euvres    de    l'architecture    alle- 
mande et  de  l'art  des  jardins  modernes.     Le 
parc  visité  et  admiré  de  tous  les  amis  de  la 
Baiure  et  des  arts,  offre  également  un  exemple 
de  ce  que   ces   derniers  peuvent   opérer,    en 
convertissant  une  solitude  en  un  paradis  te- 
restre,    l'orsqu'une    main    ])abille    dirige  le 
travail. 


Le  château  est  de  forme  quarrée,  domi- 
né dans  le  milieu  par  une  coupole  elegante, 
prnée  d'une  gallerie,  d'où  l'on  plane  sur 
la  ville,  les  jardins  et  les  beaux  environs. 
L'entrée  est  formée  d'un  portique  composé 
^e  quatre  colonnes  corinthiennes  qui  conduit 
par  dix  marches  à  l'esca'ier  principal  du  pa- 
lais. Ou  lit  l'inscription  suivante  en  C9F|)C- 
teres  romains,  au  dessus  de  la  porte: 


II.   Cahier 


welches  unter  der  dunkeln  Mauer  fortrollt 
und  durch  eine  in  derselben  angebrachte  Öff- 
nung gewahr  genommen  wird,  hier  findet  man 
wieder  einen  andern  Fußsteig ,  tvelcher  von  un- 
gefähr auf  den  Kanal  hin  geleitet  zu  sejn 
scheint ,  wenn  man  durch  diesen  Theil  del  tel- 
sei  geht ,  welcher  queer  über  den.  Kanal  einen 
Bogen  bildet,  so  befindet  man  sich  auf  ein 
Mahl  wieder  in  der  nähmlichen  Grotte ,  wel- 
che man  gleich  von  Anfang  bemerkt  hatte. 
Von  dieser  Grotte  aus  kommt  man  auf  die 
Landstraf  se,  welche  auf  dieser  Seite  des  Gar- 
tens vorbey  führt. 

Wenn  man  sich    dem  fürstlichen  Schlos- 
se ,     dessen    Ansicht  hier     beygefügt  ist ,  und 
vor  welchem  sich  ein  prächtiger   von    dichten 
Linden  beschatteter  Rasenplatz  ausbreitet,  nä- 
hert,  sogeniefst  man  einen  herrlichen  Anblick  ; 
ein  zierliches  nach  dem  neuesten    Geschmacke 
der    Architektur  erbautes    Gebäude  presentirt 
sich  unsernBlicken;  dieser  reitzende  Anblick  ent- 
zückt und  setzt  um  so  mehr  in  Erstaunen,  wenn 
Tuan  bedenkt,  dafs  vor  ungefähr  40  Jahren  auf  die- 
ser Stelle  nichts  als  ein  unansehnliches  Jagd- 
haus  mitten    unter     Sümpfen    und    Morästen 
stand,  und  dafs  sich   nun  in  einem  so   kurzen 
Zeiträume   die    ganze    Gegend   in    einen   Auf- 
enthalt   der  Freude   verwandelt    hat,      ivelche 
ein  Meisterstück  der    deutschen  Baukunst  und 
der    neueren    Gartenkunst    darstellet.    Dieser 
Park,  tvelcher  von  allen  Freunden   der   JSatur 
und     Kunst,    die  in   diese     Gegend    kommen 
besucht  und  bewundert  wird,  dienet  aber  mahl 
zum  Bejspiel,  dafs  die  Kunst  Wüfstenejen  in 
ein    irdisches     Paradies       umwandeln    könr.e , 
wenn  eine    geschickte    Hund  leitet ,      und  den 
Weg  bahnet. 

Das  fürstliche  Schlofs  selbst  hat  eine 
viereckigte  Gestalt,  über  dessen  Mitte  eine 
zierliche  Kuppel  empor  steigt ,  welche  mit  einer 
Gallerie  umfangen  ist,  auf  welcher  man  mit 
seinen  Blicken  über  der  Stadt ,  dem  Garten 
und  allen  den  schönen  Umgebungen  schwebt , 
und  diese  reitzvolle  Gegend  rerherrlichen. 
Den  Eingang  bildet  eine  Halle  von  4  korin- 
thischen Säulen,  durch  welche  man  über  ze- 
hen  Stuffen  zu  der  Hauptstiege  des  Palct^ 
stet  gelanget.  Über  dem  Haupteingong  liest 
man  folgende  Inschrift  mit  Kgmischen  Buch- 
staben : 

IL  Hefe.  C 


LO 


Liebe  und  Freundschaft  haben 

es  gebaut; 

Einigkeit  und  Ruhe  mögen  es 

bewohnen 

So  werden  häusliche  Freuden  nicht 

fehlen. 


C'est  à  dire  : 

L'amour  et  l'amititié  l'on 
bâti , 
que  l'union  et  le  repos 
l'habitent 
et  la  joye  ne  manquera  pas 
d'y  régner. 
Le    portail    est   orné    de    deux    statues,    ou» 
vra^e  du  célèbre  sculpteur  de  la  cour  de  Des- 
sau ,  Ehrlich;    celle  de  droite  représente  la 
Déesse  Ceres;  celle  de  gauche  la» Déesse  de 
la  fortune.     Tout  est   ici   noble   et  ravissant 
de   quelle   part  qu'on   porte   ses  regards;    le 
cadran  de  l'horloge  de  château  est  placé  dans 
le  fronton  de  la  colonnade,  sur  un  fond  d'azur 
orné  de  feuillages  blancs  sculptés  avec  beau- 
toup  de  soin. 


Si  du  château  l'on  porte  ses  pas  vers  la 
gauche  en  prennant  l'allée  de  tilleuls,  on  se 
rend  dans  un  sallon  couvert  d'une  superbe 
voûte  de  feuillage;  elle  est  formée  par  les 
arbres,  dont  les  troncs  gris  contrastentavec 
lé  beau  verd  des  environs.  Un  sentier  très 
ombragé  conduit  à  travers  un  massif  sur  un 
grand  tapis  de  gazon  destiné  à  fournir  des 
tableaux  d'un  autre  genre.  Des  batimens 
gothiques  s'y  présentent  aux  regards  dans  le 
fond,  parmi  lesquels  ou  distingue  une  vieille 
Eglise.  Un  grand  chemin  conduit  à  la  maison 
de  la  princesse ,  elle  est  bâtie  de  pierre  grisâtre 
les  ornemens  sont  blancs  ;  le  portail  gothique 
sunporte  un  balcon  de  pierre  noirâtre.  Pour 
rendre  ce  bâtiment  isolé,  plus  sombre  en- 
core, on  a  placé  des  sapins  dans  les  environs, 
qui  de  leurs  ombres  épaisses,  couvrent  les 
toits  rembrunis  de  la  maison  ,  et  semblent 
mêelr  leurs  Cimes  à  pic   avec   les   antiques 


Liebe  und  Freundschaft  haben 
es  gebaut  ; 
Einigkeit  und  Ruhe  »lögen  es  be- 
wohnen 

So  werden  häusliche  Freuden  nicht 
fehlen. 
Dieser  Haupteingang  des  Schlosses  wird  von 
zivey  Statuen  ,  Tl^erke  aus  der  Hand  des  be- 
rühmten Hufbildhauers  Ehrlich  zu  Dessau , 
geziert ,  von  welchen  jene  zur  Rechten  die 
Göttin  der  Früchte  Ceres  und  zur  Linken 
die  Göttin  des  Glückes,  Fortunen  vorstellt', 
alles  ist  hier  edel  und  ergötzend ,  man  mag 
seinen  Blick  hinwenden  wo  man  nur  will ,  das 
Zifferblatt  der  Schlofsuhr  ist  in  der  gewölbten 
Decke  der  Säulenhalle  anf  einem  himmel- 
blauen Grunde  angebracht ,  und  mit  weissen 
Laubwerke  von  Bildhauer  arbeit  verzieret  ^ 
Welches  mit  vielen  Fleifse    bearbeitet  ist. 

Wenn  man  sich  vom  Schlosse  links  durch 
die  Lindenallee  wendet ,  so  kornmt  man  zuerst 
zu  einem  Saale ,  welchen  ein  prächtiges  Laub- 
geioölb  umschattet  y  das  von  Bäumen  gebildet 
wird,  deren  weifslicht  graue  Stämme  Diit  dem 
schönen  Grün  ihrer  Umgebungen  auf  eine  ange- 
nehme ylrt  kontrastiren ,  von  hier  fährt  ein 
schmaler  Fufssleig  unter  dichtem  Schatten 
durch  ein  dunkles  Gebüsche  zu  einen  groften 
Rasenplatz,  dessen  Bestimmung  ist  Gemähide 
l'on  einer  andern  Gattung  aufzustellen.  Statt 
dem  eben  verlassenen  3îeist0rstuck  demeueren 
Baukunst  erblickt  man  nun  im  Hintergrunde 
die  senkrechten  Spitzen  von  alten  Gothischen 
Gebäuden,  unter  welchen  sich  vorzüglich  ei- 
ne Kirche  unterscheidet  ;  Ein  breiter  IVeg 
führt  zu  dem  Hause  der  Fürstinn;  dieses 
Haus  ist  von  qraulichten  Steine  erbauet , 
auf  welchem  weisse  Verzierungen  angebracht 
sind,    der  Balcon  von    schwärzlichtem    Steine 


11 


tourelles  élevées  du  bâtiment.  A  quelque 
distance  du  chemin  est  un  reposoir  om- 
bragé de  chênes  qui  fait  plaisir  au  voya- 
geur, et  ne  sert  pas  peu  à  y  contempler  avec 
plus  de  fruit  toute  la  scène  environnante.  Une 
allée  d'arbres  fruitiers  se  présente  sur  le  côté 
et  semble  conduire  à  la  vieille  Eglise,  près 
de  la  quelle  est  un  tombeau  élevé  sur  un  mon- 
ticule; deux  autres  batimens  sont  placés  sur 
la  gauche;  ils  renferment  les  cuisines  et  l'of- 
fice-, leur  forme  gothique,  leurs  ornements, 
tout  y  retrace  l'architecture  allemande  du 
moyen  âge.  Les  deux  batimens  dont  les 
murssont  couverts  de  vigne  ,  sont  séparés 
par  une  cour;  non  loin  de  là  est  une  fon- 
taine couverte  d'un  dôme,  soutenu  par 
quatre  colonnes  canélées,  placées  sur  une  pe- 
tite hauteur;  on  voit  à  quelque  distance,  un 
petit  monument. 


Un  autre  bâtiment  aussi  de  forme  go 
thique,  baii  d'un  grez  rougeâtre,  se  présente 
près  de  l'enclos  du  jardin;  il  estdestiné  aux 
écuries  dû  Prince  ,  et  cette  destination  est 
tellement  masquée  qu'il  est  impossible  de 
la  supposer;  il  est  séparé  du  bâtiment  des 
cuisines,    par  un  gazon  assez  étendu. 


On  dira  peut  être,  que  tous  ces  ba- 
timens ne  peuvent  être  compris  dans  l'en- 
cloS  des  jardins,  mais  il  faut  observer  qu'ils 
y  sont  si  contigus,  que  leur  aspect  et  leur 
position  ont  quelque  chose  de  si  roman- 
tique,  qu'il  faut  absolument  les  considérer 
comme  faisant  partie  de  l'ensemble,  VVör- 
litz  d'ailleurs,  offre  hors  de  son  enclos  tant 
de  décorationes  naturelles  etcliampètres,  que 
si  même  elles  ne  sont   pas  comprises   dans 


ruht  auf  dein  gotkischen  haujthor ,  und  um 
diesem  einsamen  Gebäude  noch  mehr  DUiterheit 
zu  verschaffen,  pfiamte man  wn  dis  selbe ichat- 
tigte  Tannen,  welche  mit  ihren  dichten  Asten 
das  bräunliche  Dach  des  Hauses  bedecken,  und 
ihre  finstern  Gipfel  mit  den  schwanen  Ihürm- 
chen,  uelche  über  das  Haus  empor  ragen,  zu 
vermischen  scheinen.  In  einiger  Entfernung 
von  dem  Wege  ist  ein  Ruhesitz  angebracht, 
welcher  von  majestätischen  Eichen  beschattet 
wird,  und  dem  müden  Wandler  eine  ange- 
nehme Ruhe  geivdhrt,  dieser  Ruhepunkt  dienet 
vorzüglich  dazu,  die  ganze  umliegende  Gegend 
mit  Musse  zu  betrachten;  von  hier  zeigt  sich 
zur  Seite  eine  Allee  von  lauter  Obstbäumen, 
welche  zu  der  alten  Kirche  hinzuführen  scheint; 
nahe  bey  dieser  befindet  sich  auf  einem 
kleinen  Hillgel  ein  Grabmahl,  zur  Lin- 
eken sind  zwejr  andere  Gebäude ,  welche  die 
Küche  und  das  Speisegewölb  enthalten ,  ihre 
Gothische  Gestallt ,  ihre  F'erzierungen  altes 
verräth  die  deutsche  Baukunst  des  Mittelal- 
ters; diese  bey  den  Gebäude,  deren  Mauern 
mit  Reben  bedeckt  sind ,  werden  durch  çinen 
Hof  von  einander  abgesondert ,  nicht  weit  von 
hier  ist  ein  Brunn  auf  einer  kleinen  An- 
höhe, welcher  von  einer  auf  vier  canelirten 
Säulen  ruhenden  Kuppel  bedeckt  wird, 
und  in  einiger  Entfernung  von  da  sieht  man 
ein   kleines  Monument. 

Nahe  an  der  Gartenmauer  zeigt  sich  ein 
anderes  ebenfalls  gothisches  Gebäude  von  röth- 
lichem  Sandstein ,  welches  als  Marstall  des 
Fürsten  gebraucht  wird,  allein  diese  seine 
Bestimmung  ist  so  künstlich  vorborgen ,  dafs 
sie  von  Niemand  lermuthet  werden  kann;  die- 
ses Gebäude  wird  von  dem.  Küchengebäude 
durch  einen  ziemlich  grofsen  grünen  Plati 
getrennt. 

Man  könnte  hier  allerdings  die  Einwen- 
dung machen,  dajs  alle  eben  genannten  Ge- 
bäude nicht  inner  den  Ringmauern  des  Gar- 
tens begriffen  werden  und  daher  nicht  hieher 
gehören  ;  allein  dieselben  gränzen  so  nahe  an 
den  Garten  und  ihre  Lage  und  ylnblick  ha. 
ben  so  viel  Romantisches  an  sich,  dafs  man 
sie  nothwendig  als  einen  Theil  des  Ganzen 
betrachten  mufs ,  neust  dem  bietbet  Wörlitz 
auch  ausser  seinen  Ringmauren  so  viele  von  der 

C  2 


12 


l'intérieur  du  parc,  elles  meriteut ,  du  moins, 
qu'on  en  fasse  un  éloge. 


La  tour  même  de  l'ancienne  Eglise 
mérite  une  attention  particulière,  quoique 
placée  hors  de  l'eDclos;  cèst  du  haut  de 
cette  tour,  atteint  au  moyen  deöo  marches, 
qu'on  jouit  du  vaste  tableau  que  présentent 
les  environs  ;  on  plane  vers  le  nord  ,  sur  le 
sombre  Cimetière  avec  ses  tombeaux;  sur 
les  tours  du  château  qui  semblent  sortir 
des  flancs  des  tilleuls  et  des  sapit^s,  sur  les 
massifs  rembrunis  du  parc,  sur  les  batimens 
gothiques,  sur  la  vaste  surface  du  lac,  sur 
l'allée  de  peupliers  qui  conduit  à  Oranien- 
baum,  enfin  sur  un  lointain  composé  de 
riches  tableaux  champêtres  let  de  forêts- 
azurées.  Mais  la  vue  du  côté  du  midi  est  plus 
riante,  moins  compliquée  et  plus  romantique, 
l'oeil  se  porte  dabord  sur  une  partie  du  parc, 
sur  un  canton  de  la  ville,  et  sur  un  lointain 
immense;  on  oppercoit  d'un  côté  le  jardin 
contigue  à  la  maison  de  la  princesse,  etl'ha- 
bitaiion  champêtre  du  jardinier;  plus  loin 
au  de  là  du  bois  de  sapins,  est  placé  le 
temple  des  juifs  ;  le  panthéon  se  présente 
d'un  autre  côté  au  milieu  d'une  plantation 
de  peupliers;  le  cristal  des  Eaux  frappe 
également  la  vue;  tout  cet  ensemble  forme 
un  tableau  si  ravissant,  qu'on  ne  peut  se  re- 
fuser d'en  parcourir  les  détails.  Le  côté  du 
couchant  est  remarquable  par  la  vue  des 
montagnes;  on  apperçoit  la  ville  de  Dessau, 
le  cours  du  Canal,  le  pont  de  Frederic  qui  se 
pre>ente  derrière  ^es  grouppes  des  maison 
voisines,  ainsi  que  la  terrasse  bordée  de  ses 
sueltes   peupliers  et  ornée  de  ses  pavillons. 


Hatur  geschaffene,  und  ländliche  Ferzierun- 
gen,  dafs  sie  auch  ungeachtet  dessen  sie  doch 
immer  eine  rühmliche  Erwähnung  verdienen. 

Selbst  der  Thurm  von  der  alten  Kirche, 
obschon  er  ausser  den  Ringmauern  des  Gar- 
tens steht ,  darf  nicht  in  dieser  Beschreibung 
unbemerkt  übergangen  werden  ;  denn  von  sei- 
nem Gipfel  herab ,  auf  welchen  man  auf  60 
St uffen  gelangt ,  geniest  man  den  Anblick  des 
gröfsten  und  schönsten  Katurgemähldes ,  wel- 
ches die  umliegenden  Gegenden  durstellt  ;  ge- 
gen Korden  schwebt  der  Blick  über  dem  me- 
lancholischen Freit hofe  mit  seinen  düstern  Grä- 
bern über  den  Wipfeln  von  Linden  und  Tan- 
nen, aus  deren  Seiten  die  überragenden  Thurm- 
spitzen  des  Schlosses  heraus  zu  wachsen  schei- 
nen ,  über  den  dunkeln  Gebüschen  und  Dikig- 
ten  des  Parks ,  über  den  Gothischen  Gebäu- 
den ,  über  der  ungeheuren  Oberfläche  des  Sees, 
der  Pappel  ■  ^llee  nach  Oranienbaum ,  und 
endlich  weit  hinaus  in  eine  Entfernung ,  ivelche 
eine  Menge  schöner  mannigfaltiger  und  ländli- 
cher JSaturgemühlde ,  und  bläulichter  Wälder 
darstellt.  Gegen  Süden  hingegen  geniejst  man 
eine  zwar  nicht  so  mannigfaltige  und  zusam- 
mengesetzte  aber  eine  frühlichere  und  roman- 
tischere ylussicht,  hier  fällt  der  Blick  auf 
einen  Theil  des  Städtchens  und  auf  eine  uner- 
mefsliche  der  flachen  Gegenden;  auf  ei- 
ner andern  Seite  presentirt  sich  jener 
Theil  des  Gartens,  der  an  das  Haus  der  Für- 
stinn  gränzt ,  und  die  ländliche  Wohnung  des 
Gärtners;  etwas  entfernter  jenseits  des  Tan- 
nen Waldes  erblickt  man  den  Juden  -  Tempel, 
und  diesem  zur  Seite  mitten  in  einer  Plan- 
tage von  Pappeln  das  Pantheon,  wozugleich 
der  Kristalspiegel  des  Sees  das  Auge  blendet, 
alles  dieses  zusammen  bildet  ein  so  reitzendes, 
und  so  anlokendes  Gemühide,  dafs  man  sich 
nicht  enthalten  Mann ,  die  besonderen  Bestand- 
theile  desselben  zu  durclnvandeln.  Die  Abend- 
seile  zeichnet  sicli  durch  den  majestätischen 
Anblick  der  nahen  Gebirge,  der  fernen  Stadt 
Dessau,  des  Kanals,  der  Friedrichsbrücke, 
welche  hinter  einer  Gruppe  der  benachbarten 
Häuser  hervor  scheint,  und  endlich  dar  mit 
leichten  Pappeln  umkränzten  und  mit  Pavil- 
lons geschmückctcn  Ttrrasse  aus. 


Pour  parcourir  les  jardins  de  VVörlilz, 
dans  tous  les  détails  qu'il  présente,  il  faut, 
après  avoir  vu  ce  qui  se  trouve  à  la  gauche 
du  palais,  prendre  la  route  des  tilleuls  qui 
est  à  la  droite  ,  on  parvient  d'abord  à 
une  place  de  verdure  correspondante  à  celle 
de  la  gaucJie,  mais  plus  ornée;  là  sont  pla- 
cées plusieurs  statues  près  d'une  fontaine  en- 
tièrement cachée  par  les  arbres,  A  quelque 
distance  de  cet  endroit,  est  le  sallcn,  ce  bâti- 
ment semble  avoir  été  le  premier  objet  qui 
fut  construit,  lorsqu'on  traça  les  jardins,  et 
sert  à  plus  d'un  usage;  communiquant  aux 
cujsinnes,  c'est  un  sallon  à  manger,  il  sert 
pendant  l'hjver  d'orangerie;  l'entrée  de  ce 
sallon  est  formée  par  trois  arcades  soutenues 
de  quatre  colonnes  d'ordre  joniques;  les 
côtés  sont  ornés  de  deux  niches  ;  dans  celle 
de  droite  est  placée  la  statue  d'Apollon  cou- 
ronnée de  laurier;  dans  celle  de  gauche  un 
jeune  Faune  qui  se  repose  sur  un  tronc  d'arbre  ; 
l'intérieur  du  sallon  qui  est  de  forme  longue 
et  voûtée,  est  orné  de  plusieurs  statues 
et  bustes,  représentant  des  Dieux  ou  des 
héros  de  la  mythologie  ,  ce  bâtiment  com- 
munique à  une  plantation  charmante  qui 
forme  de  tout  cet  ensemble  un  tableau  élé- 
gant ;  unt  scène  d'un  autre  genre  s'offre  par 
la  suite;  on  pénétre  d'abord  dans  un  massif 
de  cèdres  toufl'us  ;  le  chemin  s'obscurcit  da- 
vantage; une  sorte  de  mélancolie  s'empare 
de  l'ame  dans  se  sentier  tranquille  et  agreste, 
quelques  platanes  superbes  qu'on  apperçoit 
entin  ,  promettent  une  décoration  plus  riante  ; 
on  se  trouve  à  la  fois  conduit  sur  les  bords 
d'un  lac;  là  s'élève  de  l'autre  côté  une  petite 
éminence,  terminée  par  le  temple  des  juifs; 
des  barques  invitent  le  voyageur  à  parcourir 
la  surface  de  ces  Eaux  bordées  de  platanes, 
de  cèdres,  de  sapins,  de  peupliers,  de  mé- 
lèses,  de  chênes  rouges,  de  tulipiers,  dont 
les  cimes  se  réfléchissent  dans  le  lac. 


II.  Cahier. 


^3 

Wenn   man  den   Garten  von   Wörlitz    in 
allen  seinen    Theilcn    durchwandeln    will,    su 
mufs  man,   nachdem  man  alles  dus,   was  sich 
zur   Linken   des-    Schlosses    befindet,    gesehen 
hat,  den  IVei^  durch  die  Linden,   zur  Hechten 
des   Sch'osses,  nehmen,  auf  welchem    man    so- 
dann auf  einen  grünen    Platz  kommt ,  der    jo 
nem ,  den  man  zur  Linien  gesehen  hat ,   gam, 
ähnlich    ist,    der    jedoch    mehr    Fei zierun^en 
enthält,  als  janer  ;  denn  man  erblickt  hier  meh' 
rcre    Statuen ,     und    einen    Brunn ,     der    aier 
durch    die  Bäume  ganz  verdeckt  wird;  in  ei- 
niger Entfernung  von  diesem   Orte  beßndet  sieh 
der    Sommer  -  Saal.     Dieses  Gebäude    scheir.t 
das  erste    gewesen    zu    sejrn ,     welches      man 
bey    Anlegung    dieses    Gartens  erbaute,    und 
wird     zu     mehr    als     einem     Gebrauche    ver^ 
wendet;     im    Sommer,    da    es    mit   dem    Kù* 
chengebäude     in     yerbindung    tteht  ,     dienet 
es  als   Orangerie:  der   Eingang  dieses  Saales 
wird  durch  drey  Bogen    gebildet ,    welche  auf 
4  Jonischen  Säulen  ruhen  ;  auf  den  Seiten  sind 
Nischen  angebracht,  von  welchen  jene  zur  Rech- 
ten die  Statue  des  Apollo ,    und  die  zur  Lin- 
ken  iene  eines  jungen  Fauns ,    der    auf  einem 
Baumstämme  ruhet,    schmücket;    das    Innere 
des  Saales ,    ivelcher  ein  länglic/ites  mit  einem 
Gewölbe  bedecktes    Viereck   bildet,    wird  von 
mehreren  Statuen ,   und  Büsten  geziert ,   wel- 
che  verschiedene    Gottheiten   oder  Heroen  aus 
der    Mithulugie    des     Alterthums     vorstellen  ; 
dieses  Gebäude  steht  mit  einer  reitzenden  An- 
lage von  Bäumen  in    Verbindung ,    welche  mit 
dem  Ganzen  zusammen  ein  liebliches  Gemähl- 
de  darstellt.    Von   hieraus  gelangt  man  zu  ei- 
ner Szene  von  ganz  anderer   Art,    indem  man 
in  einen    dichten   Hain  von   Cedern  vordririgt, 
verdunkelt  sich  der  Weg  immer  mehr  und  mehr, 
eine  sanfte   Melancholie    bemächtiget  sich  der 
Seele    des    Wandlers     auf  diesem   stillen  und 
öden  Pfade,  bis  endlich  einige  prächtige  Plata- 
nen   eine  fröhlichere    Szene  versprechen  ;    auf 
ein    Mahl   sieht  man   sich   nun  an   dem    U/er 
eines    lachenden    Sees  ;     hier    erhebt   sich   ein 
angtnenehmer    Hügel,     welchen     der    Juden- 
Tempel   krönt.     Freundliche  Nachen  laden  den 
entzückten     Wanderer    ein  ,    durch   den  glän:: 
zenden     Spiegel    des    stillen     Sees    umher    zu 
schwimmen,    dessen    Ufer    mit    Cedern,    Tan- 
nen, Lerchen,  Platanen,  Pappeln,  ruthçn  F 

'■   n^rt. 


14 


Prenant  de  cet  endroit  la  route  qui 
conduit  au  palais,  on  dévie  sur  la  gauche 
vers  un  massif  de  cèdres,  qui  sôuvre  pour 
offrir  un  réposoir  placé  avec  beaucoup  de 
succès,  d'autant  quil  domine  une  grande 
partie  de  la  surface  du  lac.  Le  chemin  pour 
suit  vers  une  scène  d'une  autre  genre,  un 
terrein  aride,  â  peine  planté  de  quelques 
arbres  résineux,  contraste  avec  tout  ce  qu'on 
vient  d'admirer,  mais  en  remontant  une 
petite  colline ,  on  apperçoit  un  massif  su. 
perbe,  nommé  la  montagne  des  cèdres;  c'est 
du  haut  de  cette  colline  qu'on  jouit  d'une  vue 
très  étendue,  sons  un  gros  platane,  oii  Ton 
trouve  un  réposoir;  la  vue  se  porte  entre 
autres  sur  la  vieille  Eglise  qui  paroit  en  face. 
Le  chemin  conduit  en  descendant  vers  le  lac, 
il  y  forme  une  petite  bave, ,  qu'on  franchit 
au  moyen  d'un  pont  volant  ;  là  se  présente 
un  autre  tableau;  on  décovre  une  partie  du 
palais,  au  moyen  d'une  percée  à  travers  des 
sombres  sapins,  qui  se  prolongent  jusqu'aux 
tilleuls,  dont  les  côtés  de  la  façade  sont  or- 
nés; là  colonade  ,  le  fronton,  le  balcon  qui 
est  au  dessus,  terminent  la  perspective,  qui, 
très  éclairée  sons  se  point  de  vue,  forme 
un  grand  contraste,  avec  le  sombre  des  fo- 
rêts que  le  spectateur  a  devant  lui. 


On  trouve  sur  le  côté,  une  grotte 
ombragée,  nommée  la  grotte  des  nymphes; 
une  partie  d'un  pont  blanchâtre  destiné  à  la 
scène  suivante,  se  laisse  également  apperce- 
Voir;  à  quelque  distance  est  un  réposoir 
placé  près  d'une  pièce  d'Eau,  nommée; 
l'étang  des  eignes,  sous  des  anncs  touffus; 
plus  loin  est  un  pavillon  ouvert ,  dont  l'entrée 


chen  und  Tulpenbäumen,  dereit  Wipfel  sich 
in  den  See  zurückbiegen,  geschmückt  sind. 

Wenn  man  von  hier  aus  den  Weg  nach  dem 
Schlosse  nimmt ,  so  kommt  man  zur  Linken  in 
Cedcrn  Hain,  welcher  in  einer  kleinen  {Vertiefung 
einen  Ruhesitz  darbietet ,  der  mit  vielem  Gc' 
schmucke  und  Wirkung  angebracht  ist ,  in- 
dem er  zugleich  dem  ruhenden  Wandler  die 
Ansicht  eines  grofsen  Theils  von  der  Oberflä- 
che des  Sees  gewährt,  l^on  da  gelangt  man 
wieder  zu  einer  ganz  entgegen  gesetzten  Szene; 
ein  sandigter  trockener  Boden ,  auf  tvelchem 
höchstens  hin  und  wieder  einige  Pech -Tannen 
stellen,  sticht  mit  den  Reitzen,  die  man  so 
eben'  bewundert  hat,  außerordentlich  ab:  al- 
tein man  darf  nur  auf  einen  kleinen  Hügel 
hinauf  steigen;  um  seinen  Blick  durch  eine  an- 
genehmere Sccne  wiederum  aufzuheitern;  hier 
umschliefst  ihn  ein  prächtiger  Hain  von  dichten 
Cedern  ,  genannt  der  Cedern  Berg,  aus  dessen 
Mitte  das  yiug  unter  Schatten  einer  mächti- 
pen  Platane ,  i:nter  welcher  ein  Ruhesitz  an- 
gebracht  ist,  die  Aussicht  weit  umher  geniefst, 
und  wo  man  unter  andern  auch  die  Vorderseite 
der  alten  gothischen  Kirche  erblickt.  Von  hier 
führt  der  IV eg  wieder  zurück  an  den  See ,  wo 
derselbe  eine  kleine  Bucht  bildet,  über  welche 
man  mittelst  einer  kleinern  fliegenden  Brücke 
gelangt,  wenn  man  über  diese  Bucht  gesetzt 
hat ,  so  presentirt  sich  wieder  ein  anderes  Gc- 
mählde ,  man  entdeckt  nähmlich  durch  eine 
Öffnung ,  welche  sich  von  dem  schattigten  Tan- 
nen Hain,  bis  an  die  Linden  des  Schlosses  er- 
strecket,  einen  Theildes  Schlosses,  dessen  Vor- 
derseiten verziert  sind.  Die  Colonade,  der 
Giebel  und  die  Altane,  welche  sich  darüber 
befindet,  gewähren  zusammen  einen  Anblick, 
welcher  ,  in  diesem  Gesichtspunkte  vorzüglich 
erleuchtet,  ungemein  mit  dem  dunkeln  Schat- 
ten des  Waldes  absticht,  der  vor  dem  uiuge 
des  Zuschauers  da  liegt. 

Von  hier  etwas  zur  Seite  entdeckt  man 
eine  sehr  schattigte  Grotte,  die  Nymphengrotte 
genannt,  eben  so  erblickt  man  einen  Theilder 
weissenBrücke,  welche  zur  nachfolgenden  Szene 
gehört,  und  in  einiger  Entfernung  abermahls 
einen  Ruhesitz,  welcher  bey  einem  Teiche,  ge~ 
nantit  der  Schwanenteich,  unter  dem  Schatten 
von  dichten  Erlen  angebracht  ist  ;  noch  etwas 


est  composée  de  quatre  colonnes  d'ordre 
jouique  ornées  d'un  appuy.  Voyez  l'estampe 
sub  No.  2.  l'intérieur  forme  un  sallon,  où  l'on 
trouve  un  contraste  singulier,  c'est  la  statue 
de  Jupiter  Ammon  ayant  à  ses  côtés,  les  bustes 
d'Apollon  et  d'une  Madonne ,  le  contour  du 
sallon  est  orné  de  bancs. 


Rien  encore  est  comparable  à  l'aspect 
dont  on  jouit,  en  se  retrouvant  peu  après 
sur  les  bords  du  vaste  lac,  on  y  découvre 
la  façade  du  palais,  des  masses  de  bois  se 
présentent  de  toutes  part  et  s'ouvrent  pour 
laisser  entrevoir  les  batimens  qui  les  déco- 
rent; ces  amas  si  bien  coniposésde  scènes  dif- 
férentes ,  la  vaste  étendue  du  lac,  la  beauté 
de  ses  Eaux,  les  isles  ombragées;  tous  ces 
tableaux  ornés  des  attributs  qui  les  di- 
stinguent entre -eux,  mais  particulièrement 
par  les  plantations  les  plus  majestueuses  et 
les  mieux  variées,  oö'rent  un  coup  d'oeil 
qu'on  ne  p«ut  se  lasser  d'admirer. 


Le  chemin  conduit  d'.  cet  endroit  lon- 
geant les  bords  du  lac,  ornés  de  végétations 
les  plus  belles,  vers  un  chêne  volumineux  qui 
se  fait  admirer  de  bien  loin,  on  y  a  placé  uo 
banc,  p^our  aider  le  voyageur  fatigué,  qui 
après  avoir  pris  quelque  repos  est  conduit 
vers  un  bâtiment  construit  en  pierres  de  taille, 
où  l'on  réfugie  les  gondoUes,  avec  lesquelles 
on  parcoure  le  lac,  et  qui  sont  à  la  disposi- 
tion d'un  chacun, plus  loin, une  plantation  de 
peupliers  d'jtalie  entoure  deux  monuments; 
à  quelques  distance,  on  trouve  un  autre  re- 
posojr,  d'où  l'on  jouit  d'un  nouvelaspecf,  une 
statue  de  marbre  blanc,  représentant  une 
Nymphe  appuiée  sur  une  tenue,  sedistingue 
dans  le  lointain  sur  les  bords  du  lac  qui 
la  réfléchit  adossée  à   un   groupe  d'une  ver- 


entfernter  befindet  sich  ein  offner  Pavillon,  dessen 
Eingang  durch  ^  jonische  Säulen  gebildet  wird, 
welche  mit  einem  Aufsatz  geziert  sind.  Alan  kann 
denselben  samt  dem  Teiche  in  dem  Kupfer  Sub 
i\  o.  3.  sehen.  Das  Innere  dieses  Pavillons  besteht 
aus  einem  Saale ,  worin  man  unter  den  auf- 
gestellten Statuen  und  Büsten  einen  sonderba- 
ren Contrast  findet ,  indem  man  neben  der  Sta- 
tue des  Jupiter  ylmon,  die  Büsten  des  Appollo, 
und  eine  Madonna  erblicket.  An  den  Seiten 
des  Salons  sind  ringsherum  Bänke  angebracht, 

allein  nichts  ist  mit  dem  Anblick  zu  ver- 
gleichen ,  den  man  geniefst ,  wenn  man  tvieder 
an  das  Ufer  des  Sees  zurückkehrt  ;  hier  erblickt 
man  die  Vorderseite  des  Schlosses,  Massen  von 
dicht  belaubten  Bäumen  stellen  sich  dem  Bli- 
cke von  allen  Seiten  entgegen ,  und  lassen  die 
Gebäude,  mit  ivelchen  sie  geziert  sind,  nur 
hin  und  wieder  durch  kleine  Zwischenräume 
durchschimmern;  diese  Menge  von  mannig- 
faltigen Szenen,  die  so  glücklich  mit  einander 
verbunden  sind,  die  unermefsliche  Fläche  des 
Sses,  der  christ  all  helle  Silberglanz  des  Wassers, 
die  von  lieblichen  Gebüschen  beschatteten  In- 
seln, welche  auf  dem  selben  zu  schwimmen  schei- 
nen, alle  diese  Gemähide,  wovon  jedes  sich 
von  dem  andern  durch  besondere  Eigenschaften 
und  Vorzüge  unterscheidet ,  unter  denen  sich 
aber  vorzüglich  die  majestätischen  ,  und  man- 
nigfaltigsten Plantagen  auszeichnen,  gewähren 
«inen  Anblick,  den  man  nicht  aufhören  kann 
zu  bewunden. 

Von  hier  aus  führt  der  Weg  längs  dem 
Ufer  des  Sees,  welches  mit  den  schönsten  Ge- 
büschen und  Pflanzen  geschmückt  ist ,  zu  einer 
ungeheuren  Eiche ,  deren  sich  weit  ausdeh- 
nende  Laubkrone  man  schon  in  der  Ferne  be- 
wundert ;  unter  dieser  Eiche  ist  eine  Bank  an' 
gebracht,  um  dem  müden  Wandler  einen  ange- 
nehmen Ruhepunkt  zu  verschaffen ,  von  da  ge- 
langt man  zu  einem  Gebäude  von  gehauenem 
Steine  erbaut ,  bey  welchem  man  sich  auf  die 
niedlichen  Gondeln,  welche  für  jeden  ,  der  sich 
ihrer  bedienen  will,  in  Bereitschaft  stehen, 
fliehtet ,  und  auf  der  einladenden  Silber- 
fläche des  stillen  Sees  umher  segelt.  Wenn 
man  nun  seine  Neugierde  auf  dem  See  geiättigt, 
wieder  an  das  Land  zurück  kehrt,  so  kommt  man 
zu  einer  Piatage ,  von   Lombardischen  Pappe! rt 

D  2 


i6 


dure  printaDicre  ;  tl'un  autre  côté,  on  apper- 
çoit  une  partie  tlu  canal  traversé  par  un  pont 
blanchâtre,  formant  un  croissant.  Un  sen- 
tier conduit  de  est  endroit  vers  des  bosquets 
charmants,  composés  d'arbustes  les  plus 
recherchés  et  de  plusieurs  plantes  exotiques; 
cette  scène  ornée,  change  alors  en  une  scène 
agrèste:des  massifs  touffus  conduisent  le  voya- 
geur à  un  tableau  vaste,  mais  tranquille, 
composé  d'un  grand  tapis  de  gazon  entouré 
de  groupes  de  différents  arbres;  un  des  cô- 
tés du  pavillon  est  orné  d'une  corbeille  de 
fleurs  ,  l'autre  de  deux  vases  ;  des  planta- 
tion Oinbragées  changent  de  nouveau  la  scène 
et  sont  terminées  par  un  petit  temple,  au  mi- 
lieu du  quel  est  une  fontaine.  On  appercoit 
sur  le  côté,  un  monticule,  sur  lequel  et  un 
monument  de  marbre  blanc,  érigé  à  la  me- 
moire delà  princesse  Dietrich:  plus  loin,  une 
allée  de  maroniers  qui  reconduit  au  lac  ,  le 
fond  est  un  vaste  tapis  de  gazon  qui  s'étend 
jusqu'aux  superbes  tilleuls  placés  près  du 
palais. 


Reprenant. le  massif  de  cèdres,  on  par- 
vient à  des  alternatives  charmantes  de  plu- 
sieurs plantations,  ou  distingue  particulière- 
ment un  massif  d'acaceas,  du  milieu  duquel 
un  énorme  grouppe  de  sapins  élevé  sa 
tige  pyramidale,  là  sont  des  platanes,  des 
tilleuls,  et  sur  les  bords  des  eaux,  touts 
les  arbres  à  branches  pendantes,  placés  avec 
le  plus  ^and  succès. 


welche    zwey  Munumente   umschlusjet ;  etwat 
entfernter  erblickt  man  wieder  eine  liu/iebank, 
auf  welcher   man  durch    einen  niuen   Anblick 
ergOtiet   wird;   man    si'iht  nähmlich  auf  einer 
Saite    in,  einiger    Entjernung   eine   Statue   von 
weissen    Marmor ,    welche   eine    Kjmphe    vor- 
stellet^  die  auf  einer  Schitdkröte  ruhet ^  diese 
Statue  stellt  an  dem  Ufer  des  Sees,  in  welchem 
sie  sich  spiegelt,  vor  einer  mit   dem  lieblichen 
Grün  des  Frühlings  geschmückten  Gruppe.  Auf 
der  andern  Seite  entdeckt  man  einen   Theil  des 
Kanals ,  über  welchen  eine   weijse  Brücke  ent- 
gegen glänzt,  die  einen  halben   Bogen  bildet,, 
von  hier  aus  führt  ein   Fujssteig    nucii    einem 
reitzendcn    Gehölze,    tvelches  aus   den  selten- 
sten Sträuchen  und  auslandischen  Pßan':en  be- 
steht;   diese    liebliche    Scene   verwandelt  sich 
nun  wieder  auf  ein  Mahl  in  eine  wilde,  indem 
der  IVanäeter  durch  dichte  Alassen  von  Bäu- 
men   und    Gesträuchen  zu  einem   Pavillon  ge- 
führt   wird  f    von   wodus  er  sodann   zu  einen 
grofsen    aber    ruhe'uollen    Gtmählde  gelanget , 
îvelches  aus  einem     grofsen    Rasenteppich   be- 
steht, der  in  seiner  Umfassung  von  angenehmen, 
Gruppen     verschiedener      Bäume      beschattet 
wird;  den   Pavillon  selbst  ziert  auf  einer  Seite 
ein  Blumenkorb ,     und  auf  der   anderen    zwey 
Vasen  ;  Iderauf  verwandeln  schattenreiche  Plan- 
tagen   aufs   neue   die     Szene,    an  deren  Ende 
hfßndet  sich  ein    Tempel,  in  dessen  Mitte  eine 
ßrunnenqueile  die  nahen  Umgebungen  erfrischet; 
nicht  ferne   von   hier  bemerkt  man  einen  klei- 
nen   Hügel ,   auf  welchem    ein  Denkmahl  von 
weissem  Marmor  ruhet;  welches  dem  binden* 
ken    der    Prinzessin    Dietrich    gewidmet    isty 
etivas  weiter  tritt  man  in  eine  wilde  Kastanien- 
ylllee ,   welche  an  das   Ufer  des   Sees  zurück- 
führt;    und  rückwärts  breitet    sich  ein  herrli. 
eher  Rasen  -  Teppich    bis     zu    den  prächtigen 
Linden  des  Schlosses  aus. 

Wenn  man  in  den  dichten  Cedernhäin 
zurück  kehrt  ,  so  gelangt  man  zu  meh- 
reren ungemein  angenehmen  Plantagen,  die 
abwechselnd  bald  diese  bald  jene  Ansicht  ge- 
währen und  unter  welchen  man  besonders  ein 
Akazien  -  Wäldchen  unterscheidet ,  aus  dessen 
Mitte  eine  mächtige  Gruppe  hoher  Tannen 
ihre  pyramidenförmigen  Stämme  empor  hebt  ; 
hier  sind  schattigte  Platanen,  dort  wohlrie- 
chende Linden,  und  «twas  ferner  am  Ufer  des 


Telle  est  la  route  qui  conduit  de  no- 
veau  le  voyaeeur  au  palais,  par  une  allée 
de  tilleuls  très  ombragée,  et  ornée  de  plusi- 
eurs reposoirs. 


Wörlitz  doit  avoir  coûté  des  sommes 
considérables,  mais  quand  on  prête  atten- 
tion à  la  manière  avec  laquelle  ce  bel  en- 
semble a  été  composé,  quand  on  s'ima2;ine 
que  cps  embelissemens  de  Dessau  à  Worliiz, 
ces  belles  routes,  ces  batimens  destinés  au 
public,  sont  l'ouvr.ige  d'un  Prince  qui  n'y 
amploya  que  ses  sujet";,  qu'il  forma  ainsi 
des  bons  artistes,  vivifia  l'industrie,  mit 
dans  ses  états  ses  propres  revenus  en  circu- 
lation, il  faut  avouer  qu'on  rencontre  ici  un 
exemple,  qui  devroit  être  suivi  par  bien  des 
grands,  et  que  les  actions  généreuses  de  ce 
Prince,  p'us  chères  â  l'humanité  que  celles 
des  héros,  lerendront  immortel  à  jamais. 


17 

Sees  Bäume ,  welche  ihre  Zweiee  gegen  den 
Spiegel  des  Wassers  neigen ,  in  einer  so  guten 
yluswahl  und  einer  so  trefflichen  Wirkung 
gepflanzt^  dajs  jedermann  davon  entzückt  wird. 

yiuf  einem  solclien  Wege  führt  sodann  der 
IVeg  den  geselligem  Wandler 'aufs  Neue  nach 
dem  Schlosse  zu ,  wvhin  er  endlicfi  durch  eine 
dichte  yillee  von  schiiltigten  Linden^  in  wel- 
cher mehrere  Ruhebänke  angebraclit  sind,  ge- 
langet, 

Wörlitz  soll  beträchtliche  Summen  geko- 
stet haben  ;  aliein  wenn  man  betrachtet ,  auf 
jvelc/ie  Art  dieses  sciiüne  Ganze  entstand , 
wenn  man  bedenkt ,  dafs  diese  VerschSn<!Tun- 
gen  von  Dessnu  nach.  Wörlitz ,  d'ese  schöne 
Wege,  diese  dem  Publikum  getvidmeten  Ge- 
lände d'is  Werk  eines  Fürs'e-t  sind,  der  blqfs 
seine  Unierthanendizu  VC  wende'  hat,  dtfs  er 
d'idurch  geschieh' e  Künstler  gebildet,,  die  Be- 
triebsamkeit belebt  und  seine  ReveniXen  in  sei- 
nen  eigenen  Staaten  wieder  in  Circulation  ge- 
setzt hat  so  mufs  man  bekennen,  dafs  dieses  Bey- 
spiel  von  rech*  vielen  Grossen  verdiente  nachge- 
ahmt zu  werden  und d'ifs  d'e grofsmüthige Hand- 
lungen diètes  Fürsten,  welche  für  die  Mensch- 
heit theiirer  und  angenehmer  sind,  als  'eie  al- 
ler Helden,  ihn  auf  immer  unsterblich  ma- 
chen  werden. 


NB.  Page  ci -devant  16.  ligne  9  apres  le  mot  voyageur,  ajoutez:  à  un  pavillon,  d'où  il  passe  d'abord. 
m.  Cahier.  7//.   jy^^.  ^ 


Description 

du 

Parc   de   Blenheim, 

position  près  d'une  Rivière. 


Beschr  eibung 


des 


Gartens  von  Blenheim 

eine  Anlage  an   einem  Babhe. 


Jjlenheim  est  situé  à  sept  milles  d'Oxford, 
vers  le  nord,  et  près  de  la  petite  ville  dé 
Woodstok,  le  château  fut  bâti  en  J 805  ,  par 
ordre  de  la  Reine  Anne,  pour  récompenser 
le  duc  de  Malborough  ,  après  ses  victoires: 
c'est  un  édifice  immense  qui,  avec  tous  les 
défauts  de  son  architecture,  passeroil  aisé- 
ment pour  une  belle  maison  Royale,  ohne 
peut  nier  qu'il  n'en  ait  toute  la  grandeur, 
mais  il  est  t'op  massif:  pour  ce  qui  regarde 
l'intérieur  et  l'ameublemenî,  il  seroit  difficile 
d'imaginer  quelque  chose  de  plus  superbe. 
La  galerie  où  est  la  bibliothèque  a  cent 
quatre  .  vingt  -  quatre  pieds  de  long  sur 
trente  .quatre  de  large:  Toutes  les  pièces 
sont  ornées  de  tableaux  des  plus  grands 
maîtres. 


Ce  château  avoit  été  posé  sur  le  bord 
d'un  précipice,  et  par  les  changemens  qu'on 
a  fait  subir  aux  envisons,  il  se  trouve  placé 
à  présent  dans  une  des  plus  belles  situations 
du  monde  ;  c'est  dans  ces  er^virons  qu'étoit 
autre  fois  le  palais  d'Henri  II.  bâti  en 
forme  de  Labyrinthe,  où  l'on  ne  pouvoit 
entrer  sans  en  avoir  appris  le  secret,  c'est 
là  que   demeuroit   la    belle  Rosamonde  ce- 


Jjlenhei/n  liegt  ungefâ/ir  sie f. en  Meilen  nord' 
lieh  Von  Oxford  bey  dsm  Stadchen  IVuodstok. 
Das  Schlafs  dieses  Parks  unir d-:  von  der  Königinn 
^nna  im  Jahre  1705  zu  dem  Entzweke  erbauet , 
um  damit  dem  Herzog  von  Malborough  nach 
seinen  glänzenden  Siegenein  Geschenk  zu  ma- 
chen, dieses  Schlofs  ist  ein  Gebäude  von  einem 
unërmejslichen  Umfang,  tuelches mit  allenseincn 
Fehlern  wider  die  Regeln  d:r  Baukunst  doch 
immer  noch  die  Würde  einer  ziemlich  hüb- 
schen königlichen  Wohnung  behauptet ,  denn 
man  kann  ihm  die  Grösse  für  einen  solchen 
Entzweck  keineswegs  absprechen ,  obschon  es 
im  Ganzen  zu  massiv  ist  ;  wenn  indessen  das 
Äussere  dieses  Gebäudes  das  Kennerauge 
nicht  bcftiediget,  so  ülerrascht  sein  Inneres 
um  so  mehr ,  denn  es  ist  wirklich ,  y^:st  un- 
möglich sich  etwas  prächtigeres  vorzustellen, 
als  die  Innere  Ferzierung  und  die  Möbeln  die- 
ses Schlosses.  Die  Gallerie,  wo  sich  die  Bi- 
bliothek befindet ,  ist  134  Fufs  lang  und  $4  Fufs 
breit,  und  alle  Zimmer  desselben  sind  mit  Ge- 
mählden  von  den  gröfisten  3Ieistern geschmäht . 

Dieses  Schlofs  ivurde  anfänglich  an  dem 
Rande  eines  Abgrundes  erbauet,  und  steht 
nun,  nachdem  man  mit  seinen  Umgebungen 
mehrere  beträchtliche  Veränderungen  vorge^ 
nommen  hatte,  in  einer  der  schönsten  Lagen., 
die  man  nur  immer  finden  kann.  Hier  in  die- 
ser Gegend  war  es ,  wo  der  berühmte  Pallast 
Heinrichs  des  IL  lag,  welcher  in  Ge  talt  ei'<as  . 
Labyrinthes  erbauet  WUT ,  in  das  Niemand  Ein- 


Il 


lebre  dans  les  auciennes  chansons  an- 
glaises. Une  petite  source  d'eau  claire 
qu'on  voit  dans  cet  endroit  et  qui  est  mar- 
quée par  un  saule,  est  encore  appeilée  par 
le  peuple  du  canton,  le  Puits  de  la  belle 
Rosamonde. 


Un  vallon  large  et  profond  séparoit  ci- 
devant ,  le  château  d'avec  la  pelouse  et  les 
bois,  ce  vallon  étoit  à  sec  ,  et  sa  déclivité 
extrêmement  difficile  à  franchir;  on  avoit 
construit  un  pont  éiiorme  pour  traverser  cette 
profondeur,  mais  cette  commur.iquation  for- 
cée étoit  un  sujet  perpétuel  de  rjiUeries,  ce 
vallon  divisoit  toujours  les  objets  compris 
sous  le  même  point  de  vue  et  en  formoit 
deux  parties  absolument  distinctes  l'une  de 
l'autre,  il  est  devenu  dépuis  le  lit  d'une  ri- 
vière, dont  les  bords,  quoique  toujours  ex- 
carpés,  ne  présentent  plus  l'idée  d'un  pré- 
cipice, mais  des  rives  imposantes  couvertes 
de  la  pins  belle  verdure;  ce  changement 
opéré,  le  même  pont  a  subsisté,  il  a  cesse 
d'être  ridicule,  l'eau  lui  a  rendu  sa  beauté 
et  l'a  mis  à  sa  place,  voyez  l'estampe  ci 
jointe  No.  3. 


Lorsque  placé  au  dessus,  du  pont  l'on  porte 
ses  regards  sur  la  rivière  ,  elle  paroit  naître  en 
serpentant  dans  le  vallon  ,  derrière  un  bois 
épais,  d'où  prenant  une  course  plus  déter- 
minée, elle  est  assez  large  pour  contenir 
une  isîe  couverte  des  plus  beaux  arbre?.  Les 
rivages  voisins  sont  ornés  de  beaux  groupes 
d'arbres  qui  ressemblent  à  ceux  de  l'isle.  Im- 
médiatement au  dessous  du  pont,  où  les  bords 
de  la  rivière  ont  environ  deux  cent  cinquante 
pieds  de  déclivité,  les  eaux  forment  une 
nappe  superbe,  dont  les  dcix  côtés  sont  des 
vasies    pelouses;    c'est    sur   celle   qui  est  la 


gang  fand,  der  nicht  von  dem  Geheimnifs  un- 
terrichtet war  ;  hier  wohnte  die  schöne  Rose- 
mundo,  die  so  vielfältig  in  den  altenglischen. 
Liedern  besungen  wurde ,  UT\d  von  der  noch 
heut  zu  tage  die  kleine  helle  Wasserquelle ,  die 
diese  Gegend  durchquillt ,  und  durch  eine 
Weide  angezeigt  wird,  von  dem  gemeinen 
JShtnne  dieser  Landschaft  der  Brunnen  der 
schönen  Rosemunde  genennet  wird. 

Einst  schied  das  Schlofs  ein  breites  tie- 
fes Thal  von  dem  gegenwärtigen  Rasenplatz, 
und  dem  Gehölze,  dieses  Thal  war  ohne 
Quelle ,  troken  ,  steil  in  seiner  Abdachung  und 
aufserordentlich  schwer  zu  übersetzen ,  man 
hatte  daher  um  den  Übergang  über  dieses 
Thal  zu  erleichtern,  eine  ungeheuer  grofse 
Brücke  angebracht,  allein  diese  gewaltsamme 
F'erbindung  der  beyden  Thalwände  war  und 
blieb  immerfort  ein  Gegenstand ,  worüber  sich, 
der  Witz  belustigte,  das  Thal  theilte  dessen 
ungeachtet  die  unier  einen  Gesichtspunkt  ge  • 
fesselten  Gegenstände  immer  in  mehrere,  und 
bildete  defswegen  stets  zwey  ganz  und  gar  von 
einander  iwrschiedene  Theiie.  Dieses  Thal  wur- 
de in  der  Folge  das  Beth  eines  Flusses ,  dessen 
Vfer,  obschon  noch  immer  schrof  und  steil, 
doch  nicht  ein  Mahl  mehr  die  Idee  von  einem 
Abgrunde  erwecken;  sondern  sie  biethen  itzt 
im  Gegentheilin  ihrem  reitzend  grünen  Schmu- 
cke einen  wirklich  höchst  interessanten  Ein- 
blick dar,  und  selbst  die  vormahls  belachungs- 
würdige  Brücke  hat  nun  nach  dieser  /Verän- 
derung aufgehört ,  ein  Gegenstand  der  Sa- 
tyre zu  seyn ,  indem  ihr  das  Wasser  einen 
wahren  Zweck,  und  zugleich  eine  Zierde  ge- 
geben hat  ;  die  Abbildung  dieser  Szer.e  ist 
hier  in  dem    Kupfer  Nro,  3  beygefügt. 

Wenn  man  oben  auf  der  eben  benannten 
Brücke  steht,  ur.d  den  Lauf  des  Flusses  be- 
trachtet,  so  scheint  er  schlängelnd  hinter  ei- 
nem dichten  Gehölze  im  Tkale  hervor  z^  schlie- 
fen, und'sodann  einen  e'was  regetmässigeren 
Lauf  zu  nehmen,  worauf  er  selbst  eine  solche 
Breite  annimmt,  das  er  eine  Insel  zu  umschlin- 
gen fähig  ist  ,  auf  welche"-  die  schönsten  und 
gröfsten  Bäume  stehen;  die  nebenliegenden 
Ufer  ce 7  Hasses  sind  mit  Gruppen  von  Bäu- 
men geschmückt ,  welche  mit  denen  von  der 
ebenbenannten  Insel  von  gleicher  Art  sind, 
gleich  unmittelbar   unter    der    Brücke     haben 

E  2 


V 


20 


plus  éloignée  du  château,  que  se  trouve  le 
puits  de  la  belle  Rosamonde,  près  de  là  est 
un  très  beau  ruisseau,  qui  conserve  sa  largeur, 
î'usqu'à  ce  qu'il  se  dérobe  à  la  vue,  derrière 
une  colline,  il  contribue  à  grossir  les  eaux 
de  la  rivière  principale,  qui,  après  avoir  fait 
un  petit  détour,  forme  un  large  canal  ter- 
miné par  une  superbe  cascade,  précisément 
dans  le  lieu,  où  l'on  perd  la  rivière  de  vue, 
elle  sort  du  parc  de  Btenheim  pour  se  jetfèr 
dans  l'Jsis  qui  passe  à  Oxford.  Les  bords 
également  excarpés  de  ce  canal  sont  diversi- 
fiés par  des  bosquets  et  des  clairières;  le 
sommet  et  couronné  d'arbres  superbes. 


Un  bois  magnifique  se  présente  en  amphii 
théâtre  del'autre  côté  dans  le  parc, ce  bcis  étoit 
beaucoup  moins  agréable  ,  quand  il  venoit  se 
perdre  dans  le  fond  du  vallon,  mais  à  pré- 
sent, c'est  un  des  plus  riches  et  des  plus 
beaux  ornemens  de  la  rivière;  continué  pat- 
une  pente  donce  j'usqu'au  bord  de  l'eau  il  est 
réfléchi  sur  sa  surface,  ce  même  bois  regne 
également  le  long  d'un  ruisseau,  dont  les 
rives  sont  très  variées,  pour  contraster  avec 
un  grand  massif  irrégulier,  qui  orne  le  pen- 
chant de  son  autre  bord  ,  cette  partie  est  k 
une  distance  considérable  de  la  reviere  prin- 
cipale, mais  le  ruisseau  les  raproche,  tous 
les  autres  objets  qui  paroissoient  dispersés 
avant  que  la  rivière  eut  pris  son  course 
dans  le  vallon,  se  trouvent  maintenant 
former  différentes  parties  d'un  même  tout, 
et  composent  par  leur  réunion  un  des  plus 
magnifiques  tableaux  de  ce  genre,  que  le 
château  domine  detoutes  parts  ;  ici,  on  plane 
sur  une  superbe  rivière,  sur  un  immense 
tapis  de  verdure  diversifié  par  des  isles  gar« 


d'e  Ufer  dieses    Flusses  eine  Abdachung   von. 
ungefähr  250  Fufs  Höhe  ;  hier  bildet  der  Fl  uf s 
einen     ungemein     prächtigen      Wasserspiegel  y 
dessen  lejde    U/er  grofse    reitzcnde   Rasenßä. 
chen  darbieten  ^  auf  einer  dieser  grofsen    Ra- 
scnfiächcn,      welche    am    weitesten    von    den 
Schlaf  se  entlegen  ist,  liegt  jene   Quelle,  wel- 
che von  der  schönen  Rosemunde  den  JSahmen 
fahret;  nicht  ferne  von  da  ist  ein  sehr  schöner 
Bach  ,     welcher  sich  in  einer  immer  gleichen 
Breite  fortschlängelt ,  bis  er  sich  hinter  einem 
Hügel  verliert  ;    dieser  Bach  trägt  vieles   zur 
Vergröfserung   des   Hauptflujses  bey ,    welcher  ' 
nach  einer  kleinen     Krümmung  einen  breiten 
Kfin.1l  bildet ,  der  sich   mit   einem  prächtigen 
IVasserfall   endigt ,     und  dieses    zwar  gerade 
auf  dem  Punkte ,  wo  man    den  Flujs  aus  dem 
Gesichte  verliert,   indem    dieser    bald  darauf 
den  Park  von  Blenheim  verläfst  ;  und  sich  in  die 
Isis  ergiefst ,    ivelche  bey  Oxford  vorbeyfiliefst. 
Die    Ufer   des   Kanals  sind  ebenfalls  steil  und 
schrof,  doch  gewähren   sie   einen  mannigfalti- 
gen   .Anblick    durch  die    abuechsclden    Gebü- 
sche   welche   dieselben  bald  bedecken ,  bald  in, 
ihrer  Blöfse  dlrstellen;    hingegen  ist  der  Rü- 
cken desselben   durchaus   mit     den     schönsten 
Bäumen  besetzt. 

AuFder  entgegengesetzten  Seite  des  Flus- 
ses presentirt  sich  in  diesem  Park  ein  prächti- 
ger  Wald  in  amphithentralischer  Gestalt ,  die- 
ser Wald  hatte  damahls ,  als  er  noch  sich  bis 
in  die  Tiefe  dis  Thaies  erstreckte ,    weit  weni- 
ger Reitz ,  als  itzt ,  wo  ihn  der  lachende  Flufs 
hegranzet;   nun  bildet   er    eine    der    schönsten 
und  prächtigsten  Verzierungen    desselben,  in- 
dem er  sich  auf  einem  sanften  Abhänge  bis  an 
den   Rand  des    Wasserspiegels  ausdehnet ,  und 
seine  hohen  Wipfel  in  dem  flüssigen   Christall 
des  dahin  schleichenden  Flufses  abbildet;  eben, 
dieser    Wald  dehnt  sich   auch  der  Länge  nach 
am   Bache   aus,   dessen     Ufer   sehr    ungleich  y 
und  höchst  abwechselnd  sind,  und  sticht  da- 
her ungemein   mit  dem  grofsen  unregelmässi- 
gen Dickigt   ab,   welches    die  Abdachung  des 
entgegengesetzten      Ufers    schmücket ,     dieser 
Theil  des    Waldes  liegt    in   einer    ziemlichen 
Entfernung   von  dem  Hauptflusse;    allein    der 
Bach  nähert  und  verbindet    alle    andere     Ge- 
genstände,   welche   ehmahls ,   bevor  der  Flufs 
seinen  Lauf  in  das    Tlial    nahm ,  isolirt    und 


21 


nies  de  grouppes  d'arbustes  toujours  verds  : 
au  milieu  de  cette  vaste  pelouse,  s'èleve 
une  colonne  canélée  à  cent  trente  pieds,  on 
y  voit  la  statue  du  fiimeux  Duc  de  Malbo- 
bough.  Entre  ce  monument  et  le  château 
est  placé  le  pont  sur  une  rivière  digne  de 
lui,  qui  forme  plusieurs  belles  pièces  d'eau, 
dont  la  plus  considérable  se  perd  insensible- 
ment dans  le  bois  touffu  qui  termine  l'hori- 
SOD.  Tout  est  grand  au  devant  de  Bleu- 
he  m,  et  dans  un  espace  aussi  vaste  ,  les  dis- 
iributions  de  chaque  objet  ont  été  si  bien 
proportionné.'S,  qu'il  ne  paroit  aucun  vuide; 
cette  immense  plaine,  ce  vallon  si  large, 
ces  bois  si  profonds  et  si  étendus  sont  ani- 
més par  la  rivière  :  tous  ces  objets,  quoique 
très  éloignés  les  uns  des  autres,  paroissent 
se  rassembler  autour  de  l'eau,  celle-ci  forme 
de  toute  part  des  nappes,  dont  les  extrémités 
paroissent  indéfermmées,  tout  enfin  y  porte 
le  caractère  de  la  grandeur  et  de  la  magnifi- 
sance. 


zerstreut  schienen ,  zu  einem  Ganzen ,  so 
zwar,  dafs  sie  itzt  verschiedene  Theile  einer 
und  derselben  Szene  bilden  ,  und  daher  durch 
ihre  Vereinigung  eines  der  schönsten  und  präch- 
tigsten Gemähide  ih'er  Art  bilden,  welches 
von  dein  Srhlojse  aus  in  allen  seinen  Iheilen 
übersehen  werden  kann ,  hier  schwebt  man  da- 
her  über  einem  prächtigen  Flujse ,  dann  über 
einem  unermefslichen  Wii:senteppich ,  welchen 
liebliche  Gruppe  von  immergrünenden  Gesträu- 
chen ,  und  Gebüschen  schmücken  :  Mitten  auf 
diesem  großen  Rasenplatte  erhebt  sich  eins 
hohlgestreifte  gegen  30  Fufs  hohe  Säule ,  wor- 
auf  die  Statue  des  berühmten  Herzogs  von 
Malborough  pranget,  zwischen  diesem  Denk- 
miihl  und  dem  Schlojse  wölbt  sich  die  Brücke 
über  den  herrlichen  tlufs ,  welcher  mehrere 
kleir.e  Teiche  bildet,  von  zvelchen  der  gröfste 
sich  unmerklich  in  dem  dichten  fValde  verlie- 
ret ,  der  den  Horizont  begrenzet  ;  Kurz  alles, 
îvas  sich  um ,  und  bey  Blenheim  befindet ,  ist 
grofs  und  erhaben  ,  und  die  Vertheilung  aller 
Gegenstände  auf  diesem  unermefslichen  Räume 
geschah  mit  so  vieler  Beurtheilung  und  Ge- 
schicklichkeit, d 'fs  nirgends  eine  Leere  sicht- 
bar wird  Diese  unermefsliche  Ebene ,  dieses 
breite  Thal,  dieser  dichte  und  grofse  Wald 
wird  durch  den  herrlichen  Fiufs  belebt;  alle 
diese  Gegenstünde ,  obschon  einer  von  dem  an- 
dern sehr  entfernt,  scheinen  sich  um  einen 
TVasserspiegel  zu  sammeln ,  dessen  ausser  st  er 
Rand  sich  unmerklich  verliert  :  mit  einem 
tVort^  alles  tragt  hier  den  Charakter  von 
Gröfse  und  Pracht  an  sich. 


III.  Cahier. 


///.  Heß. 


«22 


Description 

du 

Parc     de     Schönau, 

situé  en  Autriche, 
appartenant  à  M.  le  Baron  de  Braun. 


B  e  s  ehr  ei  bu ng 


des 


Parks   von   Sclio nau^ 

in   Oester  reich 
dem  Herrn  Baron  von  Braun  gehörig. 


C^e  parc  situé  dans  une  vaste  plaine  à  deux 
postes  devienne,  au  village  de  Ginselsdorf, 
sur  la  route  d'jtalie,  est  particulièrement  re- 
marquable, parle  grand  parii  qu'on  a  tiré  des 
eaux,  elles  s'y  présentent  sont  des  formes 
infiniment  variées  ,  et  produisent  des  con- 
trastes frappants,  les  décorations  qui  y  furent 
adaptées,  sont  d'une  création  nouvelle. 


Le  château  est  placé  vers  l'orient,  les 
eaux  qui  doivent  produire  tant  de  scènes 
différentes  ,  prennent  d'abord  leur  cours  au- 
tour de  l'habitation  ,  et  quoique  cachées  par 
les  massifs  voisins  ,  elles  attirent  l'attention 
par  un  bruit  coatinuel  qui  part  des  chutes, 
des  roulis  et  des  cascades  environnantes. 


L'aspect  principal  est  en  face  du  cha. 
teau,  dont  la  vue  est  ici  jointe  No.  4.  une 
pelouse  sépare  les  batimens  de  lapieced'eau, 
celle  si  forme  différentes  sinuosités  masquées 
par  des  massifs  qui  cachent  également  di- 
verses décorations ,  la  vue  de  ce  petit  lac 
orné  de  gondoles  élégantes  «st  terminée  par 
un  rocher  couvert  de  sapins,  de  melèses, 
d'arbustes  et  par  un  pont  formé  d'une  grande 
arcade  attachée  au  rocher,  ce  pont  traverse 
un  rouli  d'eau  motivé  pas   des  grosses  pier- 


JJiescr ,  iivey  Posten  Von  Wien ,  in  einer 
grojjen  Ebene  gelegene  Garten  ,  welcher  sich 
in  dein  Dorf  Ginselsdorf  an  der  Strasse  be- 
findet,  ivelche  nach  Italien  führte  ist  beson. 
ders  merkwürdig  durch  seine  grofsen  IVasser- 
leitungen  ,  die  sich  in  unendlich  abwechselnden 
Gestalltungen  den  Augen  darstellen ,  und  oft 
die  auffallendsten  Kontraste  hervorbringen. 
Die  hiezu  getvuhlten  Anlagen,  sind  von  einer 
ganz  eigenen  neuen  Erfindung. 

Das  Schlafs  liegt  gegen  Sonnenaufgang , 
und  das  Wasser ,  welches  so  manichfattige 
Szenen  gewährt ,  beginnt  seinen  Lauf  so  gleich 
rings  um  das  Gebäude.  Und,  obschon  es  durch 
dichte  Gehölze  verborgen  wird,  so  reizt  es 
nichts  dessen  ungeachtet  die  u4afrnerksamkeit 
durch  ein  unaufhörliches  Geplätscher,  welches 
durch  die  rings  herum  befindlichen  Fälle  durch 
den  Schwall,  und  Kaskaden  hervorgebracht 
îvird. 

Die  vornehmlichste  Aussicht  hat  man  von 
der  Vorderseite  d'is  Schlosses  welche  in  dem 
Kupfer  Nro.  4  abgebildet  ist. 

Eine  natürliche  Grasßäche  trennt  das  ge- 
häude  von  dem  Wasser,  welches  hier  verschie- 
dene Krümmungen  bildet ,  und  durch  ein  dich- 
tes Gehölz  den  Augen  entzogen  wird,  das  zu 
gleicher  Zeit  auch  die  mancherley  Anlagen 
verbirgt.  Die  Aussicht  eines  kleinen  Sees  auf 
welchen  sich  zierlich  gebaute  Gondeln  befin- 
den y  wird  durch  einen  Felsen  begrenzt  der  mit 


---.^r"     rÂrrA'fr't^    ^/c- 


r//r>,'^a/f . 


res  placées  au  milieu  du  cours  de  la  rivière, 
on  %'oit  près  de  l'arcade  précitée  un  belle 
jiappe  d'eau  qui  tombe  du  rocher  dans  le 
lac,  cette  vue  est  embelie  par  des  oiseaux 
aquatiques ,  qui  parcourent  la  surface  limpide 
des  eaux. 


Si  de  ce  charmant  aspect  vous  passez 
au  détail  des  eaux  ,  suivez  le  cours  de  la  riviè- 
re (la  Triesting)  du  moment  où  elle  entre  dans 
l'enclos,  elle  est  distribuée  d'abord  en  trois 
branches,  Tune  va  former  la  pièce  d'eau  qui 
est  près  de  la  pelouse  et  produire  une  jolie 
cascnde  à  gauche  de  la  maison,  à  l'entrée 
du  massif:  la  branche  du  milieu  se  préci- 
pite tn  forme  de  torrent,  à  travers  plusieurs 
arbres  renversés,  un  pont  rustique,  placé  a 
quelque  distance  de  cette  chute,  entre  des 
des  arbres  touffus  ,  fournit  un  local  propre 
à  la  considérer,  la  trois'eme  branche  qui 
forme  le  haut  de  la  rivière  ariive  tranquille- 
ment, elle  sert  à  l'arrosement  du  jardin  po- 
tager et  va  se  préparer  ensuite  aux  scènes 
dix  erses  qu'elle  occasionne,  conservant  d'a- 
bord son  cours  tranquille  parmi  les  ombrages 
qui  bordent  ses  rives. 

Poursuivez  la  même  direction  et  gagnez 
au  de  là  d'un  petit  massif,  les  bords  de  cette 
rivière,  quatre  mouvement  différens  et  d'une 
nuance  opposée  se  présentent  aux  regards, 
il  droite  les  eaux  furieuses  et  blanchies  se 
précipitent  sur  des  masses  de  rochers  ,  pour 
se  confondre  ensuite  parmi  celles  de  la  ri- 
vière qui  sort  de  couleur  verdâtre  d'un  mas- 
sif touffu  ,  taudis  qu'eoface,  une  nappe  trans- 
parante et  large  paroissant  rouler  d'un  ro- 
cher,  laisse  entrevoir  les  pierres  couvertes 
de  mousses  et  de  plantes  diverses  ,  parmi 
lesquelles  le  geraneum  à  feuille  de  mauve 
fait  briller  sa  fleur  d'un  beau  rouge  ponceau, 
sur  les  mousses  foncées  qui  l'environent. 


23 

Tannen,Lerchenbäumen  und  Buschwerk  bewach- 
sen^ und  durch  eine  Brücke,  die  die  gestalt  eines 
grofson  Bogens  hat,  mit  d'^.m  Felsen  verbun- 
den ist.  Sie  fährt  über  ein  Bett  des  Flusses^ 
welches  durch  ^rofse  Steine  die  in  der  Mitte  sei- 
nes Laufes  ihn  hemmen  ,  und  dadurch  eine  An- 
schwellung verursachen  veranlasset  wird.  Un- 
fern dieses  Bogens  erblickt  man  einen  präch- 
tigen IVasserfall,  der  sich  vom  Felsen  herab, 
in  den  See  stürzt.  Der  Anblick  wird  durch 
Wassergeflügel  verschönert ,  welches  auf  der 
Oberfläche  def  hellen  Scfs  herum  schwimmt. 
Geht  man  von  diesem  herrlichen  Anblicke 
■weiter,  und  verfolgt  den  Lauf  des  Flusses  der  Trie- 
sting ,  so  t heilt  sie  sich  bald  in  drty  Arme , 
deren  ein  fr  ,  zu  nächst  des  Grasplatzes  eine 
schöne  Kaskade  an  der  linken  Seite  des  Hau- 
sen bildet;  der  mittere ,  stürzt  sich  am  E'n- 
garnie  des  Gehölzes  als  Giefsbach  unter  meh- 
rere umgestürzte  Bäume  herab;  dieser,  und 
eine  ländliche  Brücke  in  einiger  Entfernung 
des  Wasserfalles  unter  dicht  belaubten  Bäumen, 
geben  eine  sehr  bemerkenswürdige  Anlage. 
Der  dritte  Arm ,  nehmlich  dar  erste  des  Flus- 
ses, oder  der  vorderste  ^  fliefst  sanft,  und  dient 
theils  zur  Bewässerung  des  Küchengartens , 
t  heil  s  zur  Vorbereitung  folgender  verschiede- 
nen Szrnen  ,  welches  die  Veranlassung  seines 
ruhigen  Laufes  ist,  mit  dem  er  unter  den  schat- 
tichtcn  Gebüschen ,  welche  bejde  Ufer  umge- 
ben ,  dahin  rieselt. 

Wandelt  man  nun  in  dieser  Richtung  weiter 
so  gelangt  man  in  einem  kleinen  dichten  Gehölze 
an  das  Ende  des  Flufses ,  wo  er  durch  seine  vier- 
fache abwechlselnäe  Bewegung  von  so  entge. 
gengesezter  Art  einen  besonderen  Anblick 
geiviihrt.  Rechts  stürzt  sich  das  Wasser 
wüthcnd  und  mit  Schaum  bedeckt  über  Fcl- 
senmassen,  um  sich  mit  jenem  eines  l'hisses 
zu  vereinen,  der  grünlicht  durch  eine  Menge 
dichtbelaubter  Bäume  fiief st ,  indnfs ,  dafs  im 
Vor  der  gründe  ein  durchsichtiger  breiter  TFas- 
serfall ,  der  aus  dem  Felsen  hervor  zu  ko/nmen 
scheint.  Steine  durch  blicken  läfst ,  die  mit 
Moos  uridverschied-nen  Pßanzen  bedeckt  sind, 
unter  welchen  das  Geraneum  mit  seinen  pap- 
pcturtigen  Blättern  und  seinen  schönen  ponceau- 
rothtn  Blumen  zivischen  dem  den  Boden  de- 
ckenden ßloose ,  prächtig  hervorschimmert. 
Diese  Anlage  ist  wirklich  einzig  in  ihre/u 
F  2 


24 


Celle  décoration  est  réellement  unique 
dans  son  genre,  l'idée  et  l'exécution  annocent 
également  ce  talent  qui  se  rencontre  dans 
plusieurs  autres  parties  du  parc,  un  joli  re- 
posoir  ménagé  sur  les  bords  de  la  rivic-re  en 
face  de  la  nappe  précitée,  procure  la  facilité 
de  jouir  de  ce  bei  aspect  et  de  distinguer  les 
ditférens  bruits  des  eaux,  en  admirant  le 
contraste  ingénieux  de  cette  charmante  scène. 

Un  sentier  conduit  à  gauche  sus  les  bords 
du  lac  qui  se  trouve  en  face  de  la  maison,  c'est 
là,  qu'on  peut  admirer  les  décorations  va- 
riées que  les  massifs  ofi'usquoient,  euire 
autres  une  habitation  de  pêcheurs,  ornée  des 
attributs  de  la  pêche,  plusieurs  barques  sont 
grouppées  devant  cetie  maison,  à  quelque  di- 
stance est  un  feilet  tendu  ,  qui  indique  l'en- 
droit, où  le  pêcheur  a  dirigé  son  travail,  le 
rocher  qui  termine  la  pièce  d'eau  ,  se  pré- 
sente ici  sons  un  poi  t  de  vue  plus  étendu, 
î'arc  du  pont  se  distingue  en  face,  et  par  sa  lar- 
geur laisse  entrevoir  un  lointain  considérable 
<qui  do-nae  sur  la  plaine. 


Placez  vous  sur  une  pierre  à  côté  de  la 
happe  d'eau  qui  tombe  du  rocher,  vous 
aurez  alors  le  château  en  face,  au  delà  du 
tapis  verd  qui  borde  la  teasse  et  le  lac;  à 
gauche  est  la  maison  des  pécheurs  ,  à  droiie 
la  voûte  du  pont  qui  traverse  la  chute  de  la 
rivière,  et  cette  chute  même  qui  se  présente 
avec  bruit  et  différentes  nuances ,  roulant 
quelque  tems   sur    des    masses    de  rocher. 


Mais  ce  qui  mérite  une  attention  parti- 
culière est  ce  rocher  même,  qui  de  loin  s'est 
annoncé  sous  une  forme  si  massive,  et  qui 
renferme  des  décorations  aussi  riches  que 
surprenantes.  Une  porte  grillée  laisse  d'abord 
entrevoir  l'entrée  d'un  souterrain,  elle  con- 
duit à  gauche  dans  une^aste  grotte,  dont  la 
gravure  est  ici  jointe  JS.  5. 

Cette  grotie  est  éclairée  par  la  cascade 
.qu'on    appercevoit    ci   devant,   tombant  du 


Geschmaçke ,  und  die  Erfindung  und  Ausfüh- 
rung verkünden  hier  das  genialische  Talent , 
IvrAches  man  in  den  meisten  andern  Theilen 
des  Parkes  bewundern  muß. 

Em  mit  dem  besten  Erfolge  hier  an  den 
ufern  des  Flufses  angebrachter  Ruhplatz  im 
/ingesicht  des  herabstürzenden  IVasserstrah'eSy 
giebt  hinlängliche  Musse,  sich  den  Entzii- 
ckungen  dieses  schönen  Anblickes  überlassen 
zu  können ,  und  das  unterschiedene  Getös  des 
Wassers  zu  bemerken ,  indtfs  man  sich  von 
Heivunderung  der  so  künstlichen  Kontraste 
dieser  Szene  hingerissen  fühlt. 

Ein  Fufsiteig  führt  an  das  Ufer  des  Sees 
der  sich  vor  den  Hause  beßndtt  ;  von  hier 
aus  erblickt  man  unter  so  vielen  anderen  be- 
wunderungswürdigen Ansichten ,  welche  die 
ßnstcrn  dunklen  und  dichten  Waldpartien  Ver- 
anlassen ,  ein  Fischer häuschet ,  mit  allen  nö- 
thigen  Fischergeräihe  versehen;  in  einiger 
Entfernung,  scheint  ein  ausgebreitetes  Netz  den 
Ort  zu  beieichnen,  wo  der  Fischer  sein  Tage- 
werk begonn.  Vor  dem  Häuschen  sind  mehrere 
Fischern-achen  zu  sehen.  Der  Felsen ,  der  die 
Aussicht  über  das  Wasser  begrenzt,  zeigt 
sich  in  grofser  Entfernung ,  in  dessen  Vor- 
dergrunde ma?i  die  Brücke  gewahrt ,  welche 
durch  ihre  Breite  eine  beträchtliche  Ausbrei- 
tung der  Ebene  bemerken  läjst, 

Läjst  man  sich  auf  einem  Steine  an  der 
Seite  des  Wasserfalles  der  vom  Felsen  herab- 
stürzt nieder ,  so  hat  man  vor  sich  das  Schlafs, 
am  Ende  des  Rasenteppiches  der  die  Terrasse 
und  das  Ufer  des  Sees  umgiebt  ;  zur  Linken  das 
Fischerhäuschen ,  zur  Rechten  aber  die  Wöl- 
bung der  Brücke ,  welche  über  den  Schwall 
des  Flufses  führt ,  und  den  Schwall  selbst  der 
sich  rauschend  und  in  verschiedenen  Rich'un- 
gen  den  Augen  darstellt ,  indem  er  sich  einige 
Zeit   zwischen   Felsenstücken  fortwälzt . 

Die  vorzüglichste  Aufmersamkeit,  ver* 
dient  aber  der  Felsen  selbst ,  der  von  der  Ent- 
fernung aus  sich  so  dicht  zeigt,  und  in  der 
Nähe  so  viele  überraschende  Gegenstände  dar- 
bietet.  Ein  Gitterthor  läfst  einen  Eingang  un- 
ter die  Erde  erblicken,  und  führet  links  in  ei- 
ne ungeheure  Grotte  deren  Zeichnung  in  dem 
Kupfer  No.  5  vorkommt. 

Dit-sc  Grotte  erhält  ihr  Licht  durch  dii"- 
Kdscade    welche  man  vorher   sah,    indem   sie 


rocher  dans  le  lac,  eue  prend  toute  la    lar- 
geur d'une  ouverture  de    la  grotte,    ce  jour 
ressemble  assez  à  celui  que  produit  le  givre, 
lorsquil    se    place   sur  les  vitres   de  nos  ap- 
partemens:  quelquefois  une  sorte  de  brouil- 
lard semble  entrer  dans  la  grotte,  c'est  léffet 
du  vent  qui  donne  sur  la  cascade;    quelque 
fois  celle-ci  paroit  argentée,  lorsque  le  soleily 
darde  ses  rayons;  les  bords  de  la  grotte  sont 
revêtus    d'une   mousse    élégante  ccntinuelle- 
ment  humeciée  par  l'eau  de  la  cascade,  on  y 
voit  des    roitelets    parcourir  ces  mousses  et 
hazarder  aussi   de    pénétrer   dans  la  grotte, 
malgré  la  force  du  fluide;    en  face  de  cette 
cascade,  une  eau  limpide  tombe  des  parrois 
dans    une    ouverture   qui  se    trouve    à    rase 
terre,  ces  deux  mouvements  occasionent  des 
bruits    et   des    sensations  différentes,    on  ne 
se  lasse  pas  de  les  admirer,  lorsque  tout  à 
coup  une  musique  se  fait  entendre,  ells  pa- 
roit sortir  des  pierres  et  ajoute  infiniment  à 
l'enchantement  que  produit  ce  local;  il  faut 
toutefois  poursuivre  sa  route,  des  conducteurs 
portant  des  flambaux  aident  à  marcher  dans 
ce  nouveau  Dédale,  ayant  fait  quelques  pas 
au  milieu  des  quartiers  de  rochers,   on  trouve 
à  gauche  une  "autre  ouverture,  elle  sert  d'en- 
trée, lorsque  partant  par  eau,    soit  de  la  pe- 
louse ,  soit  de  la  maison  des  pécheurs,  on  arrive 
en  barques  accompagne  de  la  musique,  à  ce 
noir  rocher;    là  commence  une    scène   d'un 
autre  genre,  le  bruit  du  tonnere  accompagné 
de  celui  d'une  grosse  pluye,    et  du    bruisse- 
ment des   vents  se    fait  entendre,    on  pour- 
suit son  chemin  et    l'on  remarque    sur    une 
table   de  marbre    encadrée    dans  les  pierres 
du  rocher,  l'inscription  suivante,  dont  Kot- 
zebue  est  l'auteur, 


Dunkel  wie  der  Pfad  des  Lebens. 

C'est  à  dire,  obscur  comme  le  sentier 

de  la  vie. 

Ici  la  route  devient  sinueuse,  on  ne  cesse 
de  monter  et  descendre,  jusqu'  à  ce  que  l'on 
trouve  une  nouvelle  inscription  placée  dans 
IV.  Cahier. 


25 

über  den  Felsen  herab  stürzt ,    und  die  ganze 
Breite  einer    Öffnung  derselben  einnimmt  ,  die 
Lichte   gleicht  jener  ,  die  man  oft  in  denen  Ge- 
mächern Ji'ulet ,  deren    Fensler  gefroren  sind^ 
zu  Zeilen  scheint  wohl  selbst  eine  uirt  von  i\e. 
bei  in  der    Grotte  verbreitet  zu  sejn ,  welches 
eine   Wirkung  des   Windes  ist,   der  durch   den 
Wasserfall    eindringt.     Zu  Zeiten    scheint  er 
ganz  Silbern,  welche  Täuschung  durch  die  sich 
brechenden      Sonnenstrahlen       bewirkt     luird. 
Die  äussern  Wände  der  Grotte  sind  mit  nied- 
lichem zarten  Moose   überzogen  und  wird  be- 
ständig von  dem  IViisserder  Kiskade  bespühlt. 
JMan  sieht   die    Zaunkelchen   in   diesen  Moose 
hin  und  her  hüpfen,  die  auch  wühl  gar  trotz 
der     Gewalt    des   Wasserstrahls   nicht  selten 
(^ersuche  wagen ,  in  die  Grotte  selbst  zu  kom- 
men.   Vor  dieser  Kaskade ,   stürzt  ein  zweiter 
heller   klarer   Wasserstrahl  von  den    Wänden 
in  einen      Erdschlund;    diese   zwej  Fälle,  ver- 
ursachen  ein     sehr      verschiedenartiges      Ge- 
räusch  und  Empfindung.  Man  kann  nicht  auf- 
hören   es   zu     bewundern,    wenn   man  plötz- 
lith  eine   Harmonie  ertönen   hört ,  welche  wie 
aus  den    Steinen   heraus    zu   dringen    scheint , 
und   das  Entzücken,  welches    man    an    dieser 
schönen  Stelle  geniefst ,  ins  Unendliche  erhöht. 
Wenn  man   endlich  seinen     Weg    aus    diesem 
Labyrinthe   den  mit  Fackeln  versehenen   Füh- 
rern weiter  verfolgt,  so  sieht  man  einige  Schrit. 
te  gegen  die  Mitte  des  Felsens,   zur    Linken 
eine    andere    Öffnung,   welche  zum    Eingange 
dient,  indem  man  zu  Wasser  von  der  Terrasse 
cder   von    dem  Fischerhause  her  kömmt ,   ge- 
langt  man    von    Musik   begleitet    zu    diesem 
schioarzen  Felsen.  Hier  fängt  nunein  ganz  ent- 
gegengesetztes Schauspiel  an.  Das  Rollen  des 
Donners  verbunden  mit   dem   Geräusche  eines 
ungestümer:     Staubregens    und    dem    Brausen 
des   heftigsten  Windes   verfolgt   einem    in  sei- 
nen   Weg,  auf  welchen  man  eine  in  den  Fel- 
sen eingeküttete  Marmor  -  Tafel    bemerkt ,    an 
der  folgende  Innschrift  vom  Kotzebue  ist  : 

Dunkel ,  wie  der  Pfad  des  Lebens. 

Hier  fängt  der  Weg  an,  sich  hin  und  wieder 
zu  schlängeln,  und  bald  auf  bald  wieder  abwärts 
zu  gehen,  bis  man  eine  neue  Innschrift  gewahrt, 
IV.  Heft.  G 


\ 


26 


le   mur    ninsi    que    la  premièie,    elle  dit  en 
lettres  d'or. 

Hinauf' —  hinab  —  steigen  — fallen  — 

Menschenschicksal. 
Monter  et  descendre  est  la  destinée  des 
humains. 
Ayant  lu  celte  phrase,  le  silence  s'empare  de 
nos  âmes,  pour   donner   le  tems  de    former 
quelque    rétIexioD,    sur   une   vérité    si    frap- 
pante; bientôt  le  tonnerre  nous  réveille,  en- 
lin    après  plusieurs  détours  on  arrive  à  une 
porte  de  fer,  «die  laisse  appercevoir  en  sou- 
vrant,    une  pièce  ecclaiiée  par  des    lampes 
d'albâtre,  c'est  l'entrée  de  la  grotte  du  bain, 
qui  sert  de  cabinet  de  toilette. 

Le  centre  de  celte  grotte  est  soutenu  par 
des  arcades  ,  le  bain  est  formé  par  une  cas- 
cade qui  jaillit  du  roc,  l'ensemble  est  éclairé 
parles  lampes  d'albâtre,  le  murmure  des  eaux, 
cette  lueur  pâle,  ce  lieu  silencieux  et  soli- 
laire,  causent  une  surprise  d'autant  plus 
grande,  qu'on  ne  s'aitendoit  pas  à  trouver 
dans  ce  rocher'  un  tableau  si  recherché,  et 
vraiment  unique. 

A  peine  est  on  sorti  de  la  grotte  du  bain, 
qu'une  nouvelle  route  conduit  dans  un  vaste 
vestiriule,  sous  lequel  se  trouve  une  porte  à 
deux  batians,  elle  est  en  fer  et  surmontée 
de  rinscription  suivante 


Ruhe  aih   Abend! 
Repos ,  au  soir! 
Alors  le   tonnerre   gronde    de  nouveau  avec 
fracas,   tandis  que  portant  ses  regards  vers 
une  autre  inscription,  on  y  trouve  ces  quatre 
vers  :  ' 

Ihr  tforlen  auf! 
Es  ist  vollbracht. 
Dem  Pilger  lohnt 
Die  heitre  Nacht. 
Portes,  ouvrez  vous,  la  course  est  ache- 
vée ,    le    calme  d'une    nuit    sereine  est  la 
recompcnce  du  pèlerin. 

Ici  le  tonnerre  et  les  vents  se  font  entendre 
pour  la  dernière  fois,  les  flambaux  s'éteignent. 


welche  gleich  der  vorigen  in  dem  Felsen  sich 
bejiiii'.-t ,  und  wo  mit  goldenen  Buchstaben  foU 
geride  Worte  zu  lesen  sind: 

Hinauf  —  hinab  — '.  steigen  —  fallen  — 
iVienschenschicIisaU 
Diese  Worte ,  und  das  tiefe  Schweigen  rings 
umher  bemächtigen  sich  der  Seele  jedes  H'an- 
tierers ,  und  ver/tnlasjvn  Setrachtungen  über 
die  auffallende  Wahrheit  der  gelesenen  Worte, 
aber  man  wird  bald  wieder  durch  immerernou- 
erten  Donner  aus  diesen  Betrachtungen  ge- 
tvekt  ;  kurz  nach  mehreren  UiitwcL^en  gelangt 
man  zu  einer  eisernen  Pforte  ,  welche,  wenn  sie 
geöffnet  wird,  eine  durch  Lampen  von  Ala- 
baster erleuofitete  Halle  zeigt  und  der  Ein- 
gang in  eine  Bad  -  Grotte  ist ,  die  zum  Toi- 
letten -  Kabinet  dienet.  Die  Wölbung  dieser 
Grotte  ist  durch  Bögen  gestützt  und  das  Bad 
entsteht  durch  eine  Kaskade,  die  aus  dem  stei- 
len  Felsen  hervorbricht.  Das  Ganze  ist  dur^ih 
Alabaster-  Lampen  erhellt;  das  Geplätscher 
das  Wassers,  der  matte  Schimmer,  welcher  hier 
verbleitet  ist ,  das  Einsame  des  Ortes,  und  die, 
tiefe  Stille,  veranlassen  eine  Überraschung , 
die  um  so  größer  ist ,  da  man  es  nicht  erwar- 
tete,  in  diesem  Felsen  einen  so  sorgsam  und 
vortrefflich  gewählten  ^Anblick  zu  geniefscn^ 
der ,  mit  allem  Kochte  einzig  genarmt  zu  iver- 
din  verdient.  Wenn  man  nun  mit  schwerem 
Herzen  sich  von  der  Badgrotte  getrennt,  und 
wenn  man  iceiter  fortgelit ,  gelangt  man  zu  ei- 
ner  sehr  grojsen  Vorhalle,  in  welcher  man  eine 
eiserne  Pforte  mit  2  Flügeln  erblickt,  ober  wel- 
cher folgende  Worte  zu  lesen  sind: 

Ruhe  am  yibend. 
Plötzlich ,  wenn  man  jene  Worte  gelesen ,  er- 
tönet neuerdings  das  Rollen  des  Donners ,  in 
dessen  die  Aufmerksamkeit  durch  eine  andere 
Innschrift  gefesselt  ivird,  die  man  zu  Gesicht 
bekömmt ,  und  aus  folgenden  vier  Versen 
besteht  : 


Ihr  Pforten  auf 

Es  ist  vollbracht. 

Dem  Pilger  lohnt 

Die  heitre  Nacht. 
Zum    letztenmahle    wüthen    nun    Sturm  und 
Donner ,  die  Fackeln  erlöschen ,   und  man  be- 


l'empire  de  la  nuit  commence  ,  et  les  po.tes 
du  temple  souvrant  avec  bruit  laissent  entre- 
voir le  sanctuaire  de  la  Di'esse ,  éclairé  par 
une  lumière  pâle  et  douteuse  qui  semble plîu 
tot  déceler  que  montrer  les  objets. 


L'intérieur  du    temple    est  une   rotonde 
îuperbe,  dont  seize   colonnes  Corinthiennes, 
d'un  beau  stuc  imitant  le  marbre  blanc,  dé- 
corent   la    forme    majestueuse.     Placées  en 
groupe  de   quatre,    elles    sont  interrompues 
par  des    niches    pratiquées   dans    le   mur  de 
rédifice  ;  en  face  de  la  niche    voisine   de  la 
porte:  on  voit  celle  ou  le  char  de  la  Déesse 
s'emble  s'élever  sur  dépais  nuages,    les  deux 
autres  ofl'rect  des  banquettes  de  marbre, recou- 
vertes de  velours  cramoisi  avec  des  crépines 
en  or.     Sur  le  socle  de  chaque  colonne,  ront 
placés  des   trépieds    en    bronze  qui   soutien- 
nent des   urnes   d'albâtre  de    forme  antique, 
où  sont  enlacés  des  serpents,  elles  répandent 
une  lumière  douce  qui  ressemble  à  celle  de 
le  lune  et  qui  n'éclaire  la   pompe  des  arts, 
qu'autant  qu'il  est   nécessaire   pour  la  faire 
enttevoir. 

Tandis  que  la  vue  erre  sur  tant  d'objets 
nouveaux  pour  elle  ^  l'oreille  est  frappée  des 
sDus    iiarmonieux    qu'on   croiroit    partir   du 
vague  de  l'air  et  dont  l'inexprimable  douceur 
semble  appartenir  à  un  autre  monde;  lorsque 
les  impressions  occasionnés  par  la  musique 
permettent   d'examiner  chaque  objet  en  dé- 
tail, on  remarque,  entre   les    chapitaux    des 
colonnes,  des  bas  reliefs  qui  représentent  les 
douze   signes  du   zodiaque.     Plus  haut,    on 
voit  les  génies  de  la  nuit  réunis  par  des  guir- 
landes de  pavots  et  de  fleurs  différentes,  pa- 
roissant  oft'rir  aux  mortels  les  bienfaits  de  la 
Déesse,    tandis  qu'une   Odeur  agréable  em- 
baume ce  beau  local. 


La  corniche  soutient  une  balustrade  qui 
regne  n-uour  du  temple,  il  est  terminé  par 
une  coupole,  celle  ci  imite  si  parfaitement 
je  firmament,  que  l'observateur   prévenu  j'y 


27 

tritt  das  Reich  der  Nacht.  Jllit  rauschendem 
Getöie  eröffnen  sich  die  beiden  Flügeln  der 
eisernen  Pforte  ;  und  lassen  in  das  Bcilißthum 
der  Göttinn  blicken;  Das  Innereist  durch  ein 
mattes,  dänimerndes  und  rathselhajtes  Licht 
erhellt t,  was  mehr  dazu  geeignet  ist,  die 
Gegenstände  ringsumher  zu  verhüllen ,  als 
sieden  ^ugen   deutlich  darzustellen. 

Das  Innere  des  Tempels,  ist  eine  vortreff- 
liche Hundung,  mit  sechzehn,  dem  weissen 
Marmor  äludichen,  korinthischen  Säulen ,  von 
Gyps  in  Gruppen  zu  vieren  gestellt,  zwiicnen  wel- 
chen, Nischen  Inder  Mauer  angebracht  sind ,  in 
deren  einer,  zunächst  der  eisernen  Ftüaelpfurte, 
man  den,  in  Wolken  gehüllten  Wagen  der  Nacht 
zu   Gesichte  bekömmt. 

In  den  andaren,  sind  marmorne  Bänke 
befindlich,  die  mit  kannoisinfarben  Sanimet 
bedeckt  und  mit  Gold/ranzen  geziert  s.nl, 
.Am  Schafte  jeder  Säule,  steht  ein  Drejjuß 
von  Bronze,  welcher  eine  antique  Alabaster- 
Urne  trägt ,  welche  mit  Schlangen  umwunden 
sind,  und  ein  sanftes  Licht  verbreiten,  das 
dem  Mondesschimmer  gleicht ,  und  gerade  stark 
genug  ist ,  um  in  dem  Halbdunkel  die  Pracht 
und  Kunst  der  Gegenstände  ausnehmen  zu 
können. 

Ifährend  dem  sich  die   Augen  des  Wan- 
derers an  allen  diesen  neuen   Gegenständen  er- 
götzen, wird  das  Ohr  durch  hirmonische  Töne 
von  solcher  Lieblichkeit  überrascht ,  da/s  man 
sie  aus  der  Luft    und    aus  einer  besseren  Welt 
herab  ertönen  zu  hören  ivähnt.   Während   den 
Eindrilcken,welche  diese  angenehme   Musik  ver- 
anlofst,hat  manMusse,alles  genauer  zu  letrach, 
ten  und  dann  erblickt  man  zwischen  den  Kap  tä- 
lern der  Säulen  ,  Basreliefs,  die  die  zivölf  Zei^ 
chen  des    Thier  -    Kreises     vorstellen.    Etwas 
höher     oben    gewährt    man    die     Genien    der 
Nacht  ,1^ durch  Guirlunden  von  Mohn  und  von 
verschiedenen    anderen  Blumen   vereinigt,  die 
den  Sterblichen  die    Gcu-ogenheit  der  Göttinn 
anzukünden  scheinen  ,  indefs  Balsamdüfte  den 
ganzen    schönen    Ort  angenehm  erfidlen. 

Das  Gesimms  trügt  eine Eallustrade ,  die 
rings  um  den  Tempel  geht  und  sich  in  eine  Kuppel 
endigt,  wo  das  Firmament  so  künstlich  nachge- 
ahmt ist,  dafs  selbst  der  davon  untetrichteCe  Eeo- 


28 


trompe  encore:  après  avoir  parcouru  la  cor- 
niche et  les  bas  reliefs,  les  yeux  se  reportent 
vers  la  terre,  où  le  riche  pavé  du  temple  offre 
un  nouveau  sujet  d'admiration,  il  est  en  mo- 
saïque, et  le  milieu  représente  une  tête  de 
Meduse,  l'Echo  même  se  trouve  dans  ce  lo- 
cal, si  du  haut  de  la  galerie  on  prononce 
doucement  quelquels  mots,  ils  sont  répétés 
avec  force,  et  distinctement  entendus  de  ceux 
qui  se  trouvent  au  bas. 


Deux  tables  triangulaires  sont  placées 
en  face  l'une  de  l'autre,  à  quelque  distance 
des  colonnes  ,  elles  supportent  un  candélabre 
à  douze  lampes  d  albâtre.  Sur  l'une  est  loi- 
seau  de  Minerve,  près  d'un  grand  livre,  dans 
lequel  les  curieux  inscrivent  leurs  noms;  sur 
l'autre,  l'urne  fatale  du  destin  chargée  de 
symboles  magiques,  semble  inviterlesfoibles 
humains  à  l'interroger.  Le  char  de  la  Nuit, 
placé  dans  l'enfoncement  du  mur,  guidé 
par  la  Déesse,  est  tiré  par  deux  chevaux 
bruDS  dont  les  aîles  de  cheuve- souris  sont 
argentées.  La  Déesse  entrevue  à  travers  un 
voile  de  crêpe  parsemé  d'étoiles  a  le  main- 
tien noble  et  sévère,  sa  figure  est  parfaite 
et  quoique  la  draperie  soif  diaphane,  on  ne 
peut  apercevoir  que  les  contours  de  la  tête. 


Le  vert  obscur  qui  colore  les  murs  du 
temple  fait  ressortir  avec  avantage  les  co- 
lonnes d'un  blanc  jaunâtre.  Les  socles  sont 
d'un  marbre  rouge,  les  chapitaux,  ainsi  que 
les  autres  ornemens ,  sont  d'albâtre;  en  un 
mot,  on  n'a  rien  omis  pour  remplir  le  but 
q'uon  s'est  proposé,  celui  d'étonner  le  specta- 
teur. 

A  peine  a-t-on  joui  de  l'ensemble  que 
produissent  ces  divers  objets,  que  les  lampes 
s'éteignent,  on  se  croit  en  plein  air,  et  l'on 
n'est  plus  éclairé  que  par  la  Lune  qui  vient 
de  paroitre  sur  l'horison ,  c'est  alors  que  le 
firmament  déroule  sa  draperie  d'un  bleu 
sombre,  ou  dinnombrables  étoiles  qui  scin- 
tillent on  brillent  d'un  éclat  soutenu,  se  dé- 


hachter  noch  getäuscht  loird.  Wenn  man 
nun  den  oberen  Thcil  des  Tempels  und 
die  Basreliefs  genugsam  betrachtet  hat ,  so 
loendet  man  seine  yiugen  zur  Erde ,  wo  das 
prächtige  Pßaster  ,  die  Aufmerksamkeit  )esselt, 
und  einen  neuen  Gegenstand  der  Bewunderung 
gewährt.  Es  ist  mosaisch ,  und  zeigt  in  der 
JMittc  das  Haupt  der  Medusa. 

Ein  Echo  wiederhohlt  alles  was  man  in 
der  Höhe  noch  so  leise  spricht.,  so  laut  und 
vernehmlich  ,  dafs  es,  die  sich  unten  befinden- 
den ,  deutlich  zu  verstehen  im  Stande  sind. 

In  einiger  Entfernung  von  den  Säulen 
stehen  zivei  dreieckigte  Tische  einander  gegen 
über  ^  auf  deren  jeden  ein  Leuchter  mit  12  a  la- 
basternen  Lampen  sich  befindet  ;  auf  dem  ei- 
ncn ,  ist  der  Vogel  Minervens ^  und  ein  Buch, 
in  welchem  jene,  die  dazu  belieben  tragen, 
ihre  Nahmen  einschreiben  können,  auf  dem 
anderen  die  Urne  des  Schicksals ,  von  innen , 
mit  mystischen  Zeichen  angefüllt  ,  die  den 
schwachen  Sterblichen,  sich  Roths  zu  erhohlen 
aufzumuntern  scheinen. 

Der  Triumphwagen  der  Glitt inn  der  Nacht, 
steht  in  der  Mauernische ,  und  wird  von  zwey 
braunen  Pferden  gezogen,  die  von  ihr  geleilet 
werden.  Die  Fittiche  der  Eule  sind  versilbert, 
und  die  Göttinn  selbst  in  einen  mit  Sternen 
besetzten  Flor  gehüllt ,  der  ihr  ein  ernstes  und 
edles  einsehen  giebt ,  und,  obschon  er  durch- 
sichtig ist ,  doch  nichts ,  als  die  Kontur  wahr- 
nehmen läfst. 

Das  Dunkelgrün  der  Wände  dieses  Tempels, 
dient  dazu  ,  das  ins  gelbliche  spielende  IVeifs 
der  Säulen  sehr  vort heilhaft  zu  er l  eben.  Die 
Schäfte  der  Säulen  ,  sind  von  rothem  Marmor, 
die  Kapitaler  aber,  so  wie  die  anderen  Ver- 
zierungen von  Alabaster.  Mit  einem  Worte, 
man  hat  nichts  unterlassen ,  das  vorgesetzte 
Ziel  zu  erreichen ,  nähmlich  :  den  Beobachter 
zur  Bewunderung  zum  Erstaunen  hinzure'ssen. 

Kaum  hat  man  das  Ganze  mit  Vergnügen 
besehen ,  und  angefangen ,  sich  den  Eindrü- 
cken zu  überlassen ,  welche  alle  diese  so  ver- 
schiedenen Gegenstände  hervorbringen  ,  so  er- 
löschen die  Lampen ,  man  zvähnt  sich  in  diesem 
Augenblicke  unter  freiem  Himmel,  und  hat 
kein  anderes  Licht ,  als  das,  des  aufgehenden 
Älendes,     Das  Firmamet  verändert  sich  in  ein 


.-_-  /t-  ç?\ 


y 


couvrent  successivement  à  la  vue  ,  la  lune, 
après  avoir  paru  dans  son  plein,  présente 
toutes  les  phases  l'une  après  l'autre.  On  voit 
la  grande  et  la  petite  ourse  ,  le  voye  lactée, 
enfin  le  ciel  tout  entier.  Une  imitation 
aussi  parfaite  tient  du  prodige,  tout  est  ma- 
gique dans  ce  lieu,  jusqn'au  fracas  que 
fait  la  porte  de  fer  en  s'ouvrant,  et  par  le- 
quel les  profanes  sont  disposés  à  recevoir  les 
impressions  convenables  pour  y  pénétrer. 


Enfin  on  revoit  le  jour,  un  Dédale  pra- 
tiqué sous  le  feuillage  épais  de  vieux  tilleuls 
et  de  jeunes  acacias  conduit  de  la  grotte  au 
sommet  d'une  colline  boisée,  dont  l'ombre 
in\sterieiise  enveloppe  le  temple  de  la  Nuit, 
le  sommet  dé  la  collineest  de  niveau  avec  le 
pont  d'un  seul  arche,  dont  on  a  fait  mention, 
Od  décourve  ce  pout  en  passant  sous  un 
aqueduc,  et  son  arche  paroit  former  l'en- 
cadrement du  plus  riant  paysage,  la  grande 
cascade  est  en  face,  la  nappe  d'eau  qui  part 
du  rocher  est  à  gauche,  plus  loin  est  l'étang 
couvert  de  gondoles,  la  maison  des  pécheurs 
est  sur  le  côté,  le  château  sert  de  fond  à  ce 
paysage  qui  se  termine  dans  le  lointain  par 
le  Schneeberg  et  les  montagnes  voisines. 


Ce  canton  est  varié  avec  intelligence  et 
succès,  ici  un  sallou  de  verdure  est  orné  d'une 
masse  d'eau  qui  tombe  d'un  rocher,  là  c'est 
une  coude  de  la  Triesting  qui  semble  par- 
courir les  herbes  croissantes  sur  ses  bords, 
plus  loin  ce  sont  des  prairies  embelies  de 
grouppes  d'arbres  superbes,  et  des  vignobles 
formés  de  meilleurs  seps,  cette  partie  du 
parc  n'est  pas  éloignée  de  la  grande  route 
d'Italie,  et  d'une  des  entrées  de  ce  beau  loca', 
qui  construite  avec  goût  annonce  l'élégance 
de  l'intérieur. 


29 

nuchlUchns  Dunkelblau,  andern  nach  und  nach, 
eine  unzählbare  Alenge  von  funkelnden,  leuch- 
tenden Sternen  den  Augen  sichtbar  wird.  Der 
aufgegangene  Mond,  der  eine  Weile  als  Voll- 
mond glänzte ,  zeigt  nun  nach  und  nach  allv 
seine  Viertels  •  Veränderungen ,  und  unter  den 
Sternen  unterscheidet  man  deutlich,  den  gros- 
sen und  kleinen  Buren  ,  die  Milchstrafse  ,  kurz 
das  ganze  Firmament.  Eine  so  vollkommene 
Nachahmung  zeigt  von  dem  IVunderwerk ,  al- 
les ist  Zauber  an  diesem  Ort ,  sogar  bis  auf 
den  Lärm  der  eisernen  Flügelthiiren,  die  sich 
öfnen,  um  die  Profanen  für  die  Eindrücke 
empfänglich  zu  machen ,  die  ihnen  nothwendig 
sind  alles  zu  durchdringen. 

Endlich  erblickt  man  den  Tag  und  durch 
ein,  unter  dem  dichten  Laubwerke  alter  Lin- 
den und  ylckazien  angelegtes  Labyrinth ,  ge- 
langt man  auf  den  Gipfel  eines  watdichten 
Hügels ,  dessen  misteriöser  Schatten,  den  Tem- 
pel der  Nacht  umgiebt ,  und  in  glcich-^r  Höhe 
mit  einer  Brücke^  die  nur  einen  Bogen  hat , 
von  der  oben  Meldung  geschehen  ist.  Man  be- 
merkt diese  Brücke  f  wenn  man  über  eine  JVns- 
serleitung  gehet,  deren  Bogen  die  Einfassung  ei- 
ner der  reizendstenLandschnft  zuforrjien  scheint. 
Von  vorn  erblickt  man  die  grofse  Kaskade ,  der 
breite  Wasserfall,  der  vom  Felsen  herabstürzt-, 
ist  zur  Linken;  etwas  weiter  hin  bemerkt  man 
den  Teich,  der  mit  Gondeln  bedeckt  ist ,  an  der 
Seite  stellt  das  Fischerhäuschen ,  und  das 
Schlafs  selbst ,  macht  den  Grund  dieser  mah- 
lerischen  Landschaft,  die  sich  in  weitester 
Entfernung  mit  dem  Schneelerge  und  seinen 
Nachbarn  schliffst. 

Der  ganze  Umkreis  zeigt  Abivechslun- 
gen,  die  mit  Einsicht  und  dem  besten  Erfolge 
gewählt  sind.  Hier  sieht  man  eine  Flur  von 
dem  schönsten  Grün  durch  einen  Wasserfall 
te'^schönert ,  dort  einen  Arm  der  Triesting, 
der  sich  zwischen  den  Kräutern  durch  schleicht 
welche  seine  beiden  Ufer  bekleiden,  etwas  ent- 
fernter zeigen  sich  dem  u4uge  Wiesen  mit  den 
schönsten  Bäumen ,  und  Weingärten  besserer 
ylrt  geziert,  dieser  Theil  des  Gartens,  nicht 
weit  von  d'-r  Strnfse  nach  Italien,  nie  auch 
vom  einen  Eingange  dieses  schönen  ylitfenihilts 
entfernt,  Uifst  auf  die  Zierlichkeit  des  Innern 
schliefsen. 


IV.   Cahier. 


IV.    Heft. 


30 

Un  sentier,  bordé  par  un  massif  de  sa- 
pins, conduit  près  d'une  cabane  entourée  et 
bâtie  au  bord  de  l'eau,  c'est  celle  d'un  ton- 
neliirr.  Elle  est  oinée  de  tous  les  attributs 
de  sa  profession  et  domine  agréablement  la 
contrée. 

Plus  loin  est  l'isle- d'amour,  elle  con- 
tient au  milieu,  un  amphithéâtre  de  gazon 
parsemé  d'arbustes ,  de  plantes  exotiques  et 
de  fleurs:  sur  le  rivage  opposé  en  face  de 
cet  amphithéâtre  charmant ,  on  lit  à  travers 
une  nappe  d'eau ,  ce  mot  écrit  en  lettres 
d'or 

Geniesse  1 
jouissez! 
Enfin  après  avoir  plusieurs  f  )is  traversé  les 
eaux,  tantôt  sur  un  pont  volant,  tantôt  sur  un 
puni  élastique  suspendu  par  des  cordes  et 
des  châmes,  on  arrive  à  l'isle  d'Alxinger,  où 
l'on  se  trouve  en  face  d'un  mausolée,  ce 
monument  est  de  foriüe  quarrée,  il  porte 
des  marques  ariificielles  d'une  dégradation 
parfaitement  imitée.  On  lit  en  lettres  d'or 
sur  le  vase  cinéraire  qui  le  surmonte,  Alxia- 
ger  (connu  en  alkmagne  par  ses  poésies)  le 
piédestal  d'architecture  rustique,  est  er.tou- 
ré  de  pensées  et  de  diverses  fleurs,  on  a  pla- 
cé sous  le  feuillage  épais  d'un  vieux  noyer, 
deux  troncs  d'arbres  qui  servent  de  sièges,  et 
le  gazon  ombragé  de  saules  pleureurs  et 
d'acacias,  est  en  quelque  sorte  encadré  de 
fleurs,  ce  lieu  charmant  par  sa  fraîcheur  et 
son  silence,  inviie  à  la  rêverie;  sous  l'urne 
sépulcrale,  à  demi  •  couverte  par  des  ra- 
meaux de  chèvre- feuille  se  présente  un  pa- 
pillon, plus  pas,  le  feu  du  génie,  designé 
par  un  flambeau,  semble  survivre  à  la  mort, 
en  éclairant  le  cercueil.  Près  de  là  le  bour- 
don et  le  chapeau  du  pèlerin  ,  symbole  du 
voyage  de  la  vie,  sont  déposés  au  pied  d'un 
vieil  arbre,  à  côlé  duquel  s'eleve  un  jeune 
cyprès.  Enfin  le  serpent  de  l'envie  rampe  au 
pied  du  monument  parmi  des  ronces  et  des 
chardons,  il  se  présente  la  gueule  ouverte, 
voici  l'epitaphe 

Wenn  ihn  auch  unversehens 
Sein  ungestümes  Blut 
Auf  manchen  Irrweg  trieb, 
.So  war  sein  Herz  doch  gut, 


Ein  aufbeyden  Seiten  mit  dichten  Tan- 
nen besetzter  H^eg  fülirt  zu  einer  an  dam  Ufer 
des  fVassers  erhauten  Hütte  eiies  Böttchers, 
die  mit  allen  Geräthschaften  seines  Geioerbes 
versehen  ist ,  uad  diese  amnulhige  Gegend  be. 
herrscht. 

In  einiger  Eaf  fer nuns  davon,  gelangt  man 
auf  die  Insel  der  Liebe ,  in  deren  Mitte  sich 
ein  Amphitheater  von  IVasen  befindet, 
das  mit  Gebüsch,  mit  ausläidischen  Pj'ii'rzen 
und  Blumen  umgeben  ist;  jenseits  des  U  ers , 
dem  schönen  Amphitheater  gegenüber ,  liest 
man  durch  einen  Wasserspiegel  folgendes  mit 
goldenen  Buchstaben  ; 

Geniesse! 
Nachdem  man  mehreremahle  ,  hald  mittels  ei- 
ner fliegenden,  bald  mittelst  einer  an  Stricken 
und  Ketten  schwebenden  elastischen  BriJcke , 
über  dos  ÏVasser  wanderte,  betritt  man  die 
yilxingerische  Insel,  wo  man  vor  sich  ein 
Gl  abmahl  erblickt.  Dieses  Monument  ist  vi<:r- 
eckig  und  trägt  die  Spuren  einer  der  Natur 
täuschend  nachgeahmten  künstlichen  Zer- 
störung. 

Auf  dem  hervorragenden  Aichenkruge 
liest  man  den  Nahmen  „A.'xirn^er" ,  der  als 
Dichter  in  ganz  Deutschland  bekannt  ist,  mit 
goldenen  Buchstaben.  Die  Architecktur  d  s 
I'ufs gestelies  ist  ländlich ,  und  rings  um  mit 
Sinnschriften  und  mit  Blumen  umgeben.  Unter 
der  dichten  Belaubun^  eines  alten  Nufsbaumes, 
befinden  sich  zwey  Baumstöcke,  die  zu  Sitzen, 
dienen ,  der  von  Thrdnenweiden  und  Aku' 
zien  beschattete  Rasen,  hie  und  da  mit  BlU' 
men  beßort,  die  erquickende  Kühle  an  dieser 
so  anziehenden  Gegend,  und  die  herrsehende 
Stille,  erregen  in  der  Seele  des  Besuchenden 
ernste   Überlegungen  und  Betrachtungen. 

Unter  dieser  zur  Hälfte  mit  Geifsblatt 
bedeckten  Todten  -  Urne  zeigt  sich  ein  Schmet- 
terling, tiefer  unten  das  Feuer  d-is  Genie" s 
durch  eine  Fackel  vorgestellt ,  die  den  Sarg  zu 
erhellen  scheinet,  und  dadurch  die  Fortdauer 
dus  Geistes,  den  der  Tod  abtriebt,  vorbildet. 
Gleich  neben  an  der  Stab  und  Hut  eines  Fil, 
gers,  als  Symbol  der  Lebenswanderung  i  an 
dem  Fufse  eines  alten  Baumes,  an  dessen  Seite 
eine  junge  Cypresse  sich  erhebt  ;  zuletzt  sieht 
man  di«   Schlange   des  Neides  sich  am  Fufse 


Sein  Geist  an  Bildern  grofs. 
Sein  Frohsinn  unermefshch  ; 
Wer  mit  ihm  Umgang  pflog, 
Dem  bleibt  er  unvergelshch. 

C'est  à  dire: 

„L'ardeur  de  san  imagination  l'a  poussé 
„souvent  dans  plus  d\in  sentier  glissant; 
„mais,  son  coeur, aussi  bon  que  son  esprit 
„etoit  richement  orné,  lui  inspiroit  une 
„gaité  intarrissable,  et  qui  l'a  connu  ne 
„peut  l'oublier' 


Ce  monument  est  entourrê  de  saules 
pleureurs  et  le  dessus  du  piédestal  est  orné 
d'un  rosier. 

Sortant  de  Usle  d'Alxinger,  on  rencontre  des 
bosquets  charmants,  dans  lesquels   plusieurs 
réposoirs  rustiques  sont  placés  avec  des  des 
tinâtions     particulières,    là    c'est  pour  ccn- 
lerQpler  le  bouillonement  des  eaux  qui  sem- 
blent sortir  de  la  terre,  plus  loin  pour   con- 
templer le  bâtiment  de  la  faisanderie  qu'on 
appercoit  à  une  grande  distance,  ouïe  pavil- 
lon de  chasse  qui  renferme  des  beaux  tableaux, 
et   qui  est   également   dans  le    parc,    taniôt 
c'est  pour  porter  ses  regards  sur  la  ville  de 
Baden,    sur   les    monta^^nes    de   neige,    une 
autre  fuis,  une  allée  semble  conduite  au  châ- 
teau  de    Voslau    appartenant  au  Comte    de 
Fries  ,  une   nouvidle  vue  est  celle  des  ruineâ 
de  Rauhenstein  ;  on  du  château   de  Kothing- 
brunn,    tous   cet  détails,  ouvrage    du  génie 
qui  traça  ces  jardins,  ne  pem-ent  échapper  au 
counoisseur. 


Les  pas  sont  conduits  de  se  canton  du 
parc,  vers  des  tapis  de  verdure  arrosée  de 
plusieurs  ruisseaux,  on  appercoit  à  quelque 
distance  un  arbre  desséché  qu'on  croiroit 
avoir  été  frappé  de  la  fondre,  Is  contraste 
de  cet  arbre  avec  la  j:;une  et  vigoureuse  vé- 
gétation qui  l'avoisine,  est  d'un  grand  eiîef. 
Il  indique  en  même  tems  la  sépulture  d"ua 
vieux  et  fidèle  anitnal  domestique  que  la  fa- 
mille a  perdn.    On  ne   peut  apprendre  sans 


31 

des  Monumentes  herum  schlängeln ,  uni  zwi- 
schen Disteln  und  Dornen  zeigt  sich  ein  ge- 
öffneter  Schlund. 

Hier  folgt  d.e  Grabschriß-, 


PTenn  ihn  auch  unversehens 
Sein  ungestümes  Blut 
Auf  manchen  Irrweg  trieb  , 
So   war  sein  Herz   doch  gW , 
Sein  Gleist  an  Bi.dern  grofs. 
Sein    Frohsinn   unermefslich , 
Wer  mit  ihm    Umgang  pfiog , 
Dem  bleibt  er  unvergefslich, 
Djs   I\Ionument  sieht  unter  Thränenwei- 
den,  und  das  obere  des  Piedjstals  ist  mit  ei- 
nen Rjsenstock  geziert. 

M^enn   man    diese    Insel    verläfst ,  findet 
man  mehrere  teitzcnde  Lustgebiuchc ,  in  deni^n 
länd'iche   Ruheplätze    zu  vcrsch'ed.nen    Eid- 
zwechen,  angebracht  wurden.     Der   eine  dient, 
um    dis    .Aufsprudeln  des  Wassfirs  zu  betrach- 
ten., welches  aus  der   E  d:  hervor   zu  quellen 
scheint;  ein  ardsrer ,  um  sich   an  der  Anlage 
des   Fasangartcr.s  zu  ergötzen ,  den  man  in  der 
E  it fer nung  sieht ,  ivieder  ein  anderer ,  um  das 
Jagdhaus       zu      bemerken,      welches      schone 
Gemühide  enthält,    und  sich  e'enfalls  in  dein 
Pirk  befindet.     Bald    wirft  man  seine  Blicke 
auf  dii    Stadt   Baden,     bald    iideder   auf  die 
Seh  leegebirge  ,    und  eine  Allee  scheint  auf  das 
Schlafs  Vöstau  zufahren ,  welches  dem  Grafen 
Fries      gehört.        Eine  andere     Aussicht     er- 
öffnet   sich     auf    die     Ruinen    von     Rahhew 
stein    und      das   Kothingbruner     Sch'ofs     alle 
dese     sich      theilweis     darstellenden     Schön- 
heit 61  sind  das  Werk  des  erfinderischen    Gei- 
stes desjenigei,  der  diese    Gärten  verband  und 
anlegte ,    und  können    den    Bemerkungen    des 
Kenners  nicht  entschlüpfen. 

Min  gelangt  aus  dieser  Abtheilung  des 
Parks  nach  einet  Wasenteppiche,  der  durch 
mehrere  Bächelchen bewUsser t  tvird,  in  einiger 
Entfernung  steht  ein  verdorrter  Bium,  df-r 
das  Ansehen  hat ,  als  trenn  ein  Blitzstrahl 
ihn  gespulten  hätte,  der  Kontrast  dieses  BiU' 
mes  mit  dem  jungenrllichen ,  kraftvollen  Be- 
lebt seyn  der  Natur  rings  um  ihn,  ist  von  sehr 
grofser  Wirkung.  Dieser  Baum,  dient  zu  glei- 
cher Zeit  zur  Grubstätte  eines  alten,  treuen 
H  2 


^2 


intérêf,  que  ce  cliien ,  du  même  âge  que  le 
fils  de  la  maison  ,  a  succombé  sous  le  poids 
des  ans  ,  à  l'instant  où  son  jeune  maître 
vojoit  devant  lui,  toutes  les  jouissances  du  bel 
âge,  mais  quel-que  soit  le  bonheur  que  ce 
dernier  ait  le  droit  de  se  promeltre,  jamais 
il  ne  passera  près  de  cet  arbre  funèbre,  sans 
se  rappeler  le  fidèle  compagnon  des  jeux  de 
son  enfance. 

On  arrive,  de  cet  endroit,  près  d'un 
immense  tonneau,  c'est  celui  de  Diogène,  il 
s'ouvre  pour  recevoir  les  curieux.  L'artiste  a 
mis  tant  de  vérité  dans  la  figure  du  cynique, 
quil  semble  étaler  ses  haillons  avec  orgueil, 
de  ce  tonneau  on  peut  distinguer  par  un  jour 
serein  la  tour  majestueuse  de  Saint-Etienne. 

Plus   loin  ub  torrent  impétueux  attire 
l'attention,  il  brise  et  rejette    en  écume  son 
onde  irritée  avec  un  art  si  bien  caché,  qu'on 
croiroit  être    dans  ces  lieux  sauvages,   où, 
ne    connoissant    d'autres    ioix  que   les  sien- 
nes,    la  nature  libre  et   fiére,  mais   toujours 
charmante,  parle  seule  à  nôtre  imagination; 
ce  torrent  qui  se  jette  dans  un  canal,  marque 
l'entrée  du  bois,  dont  les  éclair  eis  adroitement 
ménagés  découvrent  des  points  de  vue  inat- 
tendus sur  les  montagnes  azurées  ,  ce  chemin 
conduit  à  la  place  (fu  carousel,  où  se  trouve  un 
pavillon, dans  lequelestun  sallon  ciiarmant:  le 
vastehorizoD  que  l'oeil  parcourt  des  croisées 
est  terminé  par  le  Schneeberg  (montagne  de 
neige),   l'on  aperçoit  épars  dans  un  élégant 
paysage,  des  champs,  des  prairies,  des  fo- 
rets  et    les  ruines    pittoresques    des    anciens 
châteaux  de  Rauheneck  et  Kauhenstein. 


A  quelque  distance  du  Carousel  sont 
placés  des  faisans  dorés  et  argentés,  ils  ont 
pour  voisins  des  laborieux  et  sobres  castors  : 
plus  loin  est  la  vacherie,  c'est  un  bâtiment 
dont  l'inierieur  est  élégamment  orné,  cin- 
quante belles  vaches  tyroliennes  avec  leurs 
superbes  taureaux  sont  parquées  au  milieu 
d'une  prairie,  dont  la  vcdure  est  entreieune 
par  un  ruisseau,  ce  coup  d'oeil  donne  l'idée 


Ihiusthieres  das  die  Familie  verlohr.  Hicht  ohne 
^ntheil   wird  man    verstundigt ,     dnfs  dieser 
Hund  mit  dem   Suhii  vom   Hjus  vun  gltichrni 
Alter.,  in  eben    dem   Zeitpunkte  der   Lnjt  der 
Jahre    unterlag ,    wo   sein  junger    Herr    alle 
Vergnügungender  Ju-^endzu gemessen  anfing.  Er 
wird  nie  an.  diesem  Grabe-  Baum  vorüber  gehen., 
ohne  sich  an  den  Treuen  Spielgefährten  seiner 
Kindheit  zu  erinnern.     Von  hier    aus,    kömmt 
man    zu  einer   ungeheuren    Tonne ,    es  ist  die 
Tonne   des  Diogenes,    und  wird  für  die  Lieb- 
h'jler  geöjfnet.     Der  Künstler  hat  so  viel  Le- 
ben in  die  Figur  des  Cynikers  zu  legen  gcrcufst, 
dnfs  man  glauben  sollte ,    er  prunke  mit  den 
Lumpen  die  ihn  bedecken.    An  heitren   Tagen, 
kann   man   von  dieser    Tonne  aus ,    den  maje- 
stätischen Stephans  Thurm  erblicket. 

Unfern  davon ,  zie/it  ein  ungestümer 
Giefsbach  die  Aufmerksamkeit  auf  sich  ;  er 
bricht  und  spritzt  schäumend  mit  seinen  Tf^o- 
gen  auf  eine  so  künstlich  verborgene  Weise, 
d'ifs  man  vermuthen  sollte,  er  erkenne  in  dieser 
7viiden  romantischen  Gegend  keine  Ordnung 
und  verfolge  seinen  Lauf  mit  unbezähmbarer 
Gewalt.  Das  Erhabene  ;  Grofse  der  ISatur , 
bemächtigt  sich  unbezwingbar  der  Einbildungs- 
kraft. Dort,  wo  der  Bach  sich  schäumend  und 
brausend  in  den  Kanal  stürzt,  ist  der  Ein- 
gangin ein  Geliölz,  wo  die  ausgehauenen  Plätze , 
die  mit  vieler  Geschicklichkeit  hieher  auf  ge- 
sparet wurden  ,  überraschende  Aussichten  auf 
die  blau  scheinenden  Berge  zé'gen. 

Dieser  Weg  führt  auf  den  Kiroussil-PlatZy 
%vo  man  einen  Pavillon,  mit  einem  niedlichen 
Saal  findet-  Die  unermefsliche  Fläche  des 
Horizonts  welchen  das  Aug  rings  herum  durch- 
schweift, ivird  durch  den  Schneeberg  begränzt 
und  auf  der  ungeheuren  Ebene  sind  Felder , 
IFiesen  und  Wälder  zerstreut  zu  erblicken , 
so ,  wie  die  mahlerischen  Ruinen  von  dem  al- 
ten Sc/ilofse  Rauheneck ,  und  Rauhenstein. 

JS'icht  weit  vom  Karoussel  -  Pftatz  trifft 
man  Gold  -  und  Silberfasane  und  in  der 
Nachbarschaft  arbeitsame  fieissige  Biber  an. 
Etwas  weiter  ist  die  Mcierey ,  ein  Gebäude , 
dessen  Inneres ,  niedlich  verziert  ist,  50  schöne 
Tyroler  Kühe,  mit  ihrem  prächtigen  Stiere  ,  be- 
finden sich  in  der  Mitte  einer  Wiesenfläche , 
deren  Grüne  durch  die  Befeuchtung  eines  Baches 
belebt  wird.     Dieser  Anblick  giebt  so  gleich 


toujours  agréable  de  l'opulence  rustique,  et 
l'on  ne  peut  assez  admirer  ce  troupeau» 

Là  vacherie  est  peu  éloignée  du  châ- 
teau, celui  ci  est  bâti  dans  une  isle  formée 
par  la  rivière,  l'intérieur  est  superbe  et 
digne  d'être  vu  ;  mais  un  objet  bien  digne, 
d'attention  encore  est  la  vaste  économie  at- 
tachée à  celte  possession  cliarinante,  les 
étables  des  vaches  tyroliennes  sont  particu- 
lièrement remarquables,  vastes  etsinguliere- 
ment  propes  elles  frappent  les  regards  en  y 
entrant,  composées  de  deux  rangs  de  ço. 
lonnes,  elles  offrent  un  lointain  qui  a  du 
rapport  à  la  nef  d'une  ample  galerie, 

Schönau  est  sans  cordredit  le  parc  le  plus 
élégant  de  la  basse  autriche,  sans  êire  infini- 
ment étendu,  il  est  si  varié  et  si  bien  distri- 
bué, qu'il  faut  employer  beaucoup  de  tems 
pour  le  parcourir  et  admirer  les  beautés 
qu'il  renferme  :  le  possesseur  de  ce  charmant 
local  M.  le  Baron  de  Braun  en  a  tracé  les 
plans,  et  a  du  surmonter  bien  des  obstacles 
pour  empêcher  la  rivière  (la  Triesting)  d'y 
occasionner  des  dégâts,  l'entretien  en  est 
également  frayeux,  par  rapport  a  la  distribu- 
tion des  aux,  mais  cet  entretien  fut  confié  à 
un  jardinier  expert,  qui  n'a  pas  peu  contri- 
bué à  l'embellissement  du  parc,  par  la  ma- 
nière adroite  avec  laqiieÜe  il  a  ménagé  les 
plantations  qui  gagnent  tour  les  jours  en  élé- 
gance. 


33 

die  angenehme  Überzengung  des  ländlichen 
Reichthums ,  und  man  kann  diese  herrliche 
Heerde  nicht  geiiung  bewundern.  Die  JMeycrey 
ist  etwas  vom  Schlojse  entfernt,  doit  steht  das 
Gebäude  auf  einer  Insel,  die  der  Flufs  bildet. 
Das  Innere  ist  vortrefflich,  und  sehenswür- 
dig ,  aber  unter  so  vielen  anderen  verdient  die 
ungeheure  Wirlhschuft  bemerkt  zu  wurden  ^ 
die  zur  Meyerey  gehört ,  besonders  sind  die 
Ställe  der  Tiroler  Kühe  merkwürdig ,  die  durch 
ihre  Gröjse,  und  besondere  Reinliclü<eit  die 
Aufmerksamkeit  jedes  Eintretenden  fesseln. 
Mit  zwey  Reihen  Säulen  besetzt  zeigen 
sie  eine  Entfernung ,  die  mit  dem  Alitteltheile 
einer   breiten  Galerie  verbunden  ist. 

Ohne  Zweifel  ist  dieser  Park  der  nied- 
lichste in  ganz  Niederoesterreich  ,  denn ,  ohne 
unmässig  grofs  zu  seyn,  ist  er  so  gut  einge- 
t heilt ,  enthält  so  vielerley  Abwechslungen , 
dufs  man  viele  Zeit  dazu  nothwendig  hat^ 
um  alle  sich  darbietenden  Schönheiten  zu  be- 
sichtigen  und  zu.  bewundern ,  die  er  enthält. 

Der  Besitzer  dieses  reizenr.en  Parks 
der  Herr  Baron  von  Braun ,  hat  nicht  we- 
nig Hindernisse  aus  dem  Wege  zu  räumen 
gehabt,  bey  dem  Entwürfe  des  Planes  um  den 
Verwiistungen  d'^s  tlufses  Triesting  'Einhalt 
zu  thun  ;  Die  Unterhaltung  ist  ebenfalls  sehr 
kostspielig  der  vielen  Wasserwerke  wgeu  ;  aber 
sie  wurde  zum  Glücke  einem  bewährten  Gärt- 
ner anvertraut ,  der  nicht  wenig  zur  Verschö- 
nerung des  ganzen  Parkes  beitrug,  da  er  auf 
so  schickliche  ylrt  seine  Einlagen  einzutheilen 
wujste ,  welche  täglich  an  Zierde  und  Schön- 
heit zu  nehmen. 


V.  Cahier. 


V.  Heft. 


34 


■tiu  nombre  des  positions  si  agréables  de  la 
mi-côte,  on  peut  citer  celle  du  jardin  de 
Clints  appartenant  à  Mjlord  Stapleton ,  la 
gravure  en  est  ci  jointe  No.  6.  Clints  est 
situé  à  cinq  milles  de  Richemond,  à  48  milles 
d'York  et  -J^ô  milles  de  Londres,  dans  la 
contrée  septentrionale  du  Duché  d'York,  la 
maison  placée  sur  une  petite  éminence  jouit 
d'une  vue  très  étendue,  des  sombres  bois  la 
domine,  cette  situation  est  embelie  par  la 
Swale  rivière  qui  traverse  ce  beau  local. 


Unter  die  Zahl  der  so  angenehmen  Lagen 
auf  der  Mitte  eines  Berges,  kann  man 
auch  den  Garten  zu  Clints  rechnen, 
der  den  Mylord  Stapleton  zum  Besitzer  hat , 
und  dessen  Abbildung  hier  Nro.  6.  beigefügt 
ist.  Clints  liegt  im  mitternächtlichen  Theile 
des  Hcrzogthums  York,  5  Meilen  von  Riche- 
?nond,  48  Aleilen  von  York ,  und  d^^Mcllen  von 
London  entfernt.  Das  Gebäude  steht  auf  einer 
kleinen  Lrhöhung,  von  der  man  eine  aus- 
gebreitete Aussicht  geniefst ,  ein  dichter  ïVald 
umgiebt  die  Lage ,  und  der  Flafs  S-iv aie 
ziert  diese  schöne  Gegend. 


Description 


du 


Parc   de   Mr.   le   Comte  de 
Cobenzl, 

situé  près  de  Vienne  en  Autriche. 


Beschreibung 


des 


Patchs  des  Herrn  Grafen  von 
Cohenzl, 

unfern  Wien  in  Oesterreich 


Une  position  semblable  à  la  précédente, 
adossée  à  une  montagne,  couronnée  de  vastes 
forêts  est  celle  de  la  maison  de  campagne  de 
S.  E.  Mr.  le  Comte  Philippe  de  Cobenzl,  elle 
mérite  une  description  détaillée,  le  parc  qui 
l'envirorine,  offre,  par  ses  vues  uniques  et 
immenses  ,  une  situation  des  plus  pitto- 
resques, et  une  des  plus  belles  compositions 
dans  le  genre  moderne.  Léstampe  ci  jointe 
No.  7.  en  représente  la  vue  générale. 


JtLine  Anlage  gleich  der  vorher  beschriebenen, 
an  einem  Berge,  dessen  Rücken  mit  unge- 
heuren IValdungen  bedeckt  îvird  ist  das 
dermahlige  Landhaus  Seiner  Exzellenz  des 
Herrn  Grafen  Philipp  Cobenzl  und  daher 
eine  umständliche  Beschreibung  verdient.  Der 
Park,  ivelcher  es  umgiebt,  gewährt  durch  seine 
vortrefflichen  und  heinahe  unermesstichen  Aus- 
sichten die  mahlerischeste  Lage  von  der  Welt, 
und  eine  der  schönsten  yinlagen  nach  dermahli- 
genGeschmacke,  Der  beygefügteKupferstichNro. 
j.  zeigt  die  allgemeine  Ansicht  dieses  Gartens 


^^r 


Ces  jardins  situés  à  qnelque  distance  de 
Vienne  capitale  de  l'Autriche,  sont  dominés 
du  côté  du  couchant,  par  une  montagne  éle- 
vée en  forme  convexe,  généralement  cou  verte 
de  bois,  c'est  une  masse  d'arbres  de  haute 
f'utaye  ,  composée  principalement  de  hêtre  et 
de  chêne. 

La  maison  simple,  mais  bien  distiibuée, 
est  située  vers  le  soleil  levant,  elle  a  les 
montagnes  ,  qui  sont  au  bord  du  Danube,  à 
sa  gauche,  les  plaines  voisines  de  la  Mora- 
vie se  distinguent  dans  le  fond  ,  le  lleuve 
coule  en  face,  dans  une  vaste  étendue  de  Pays, 
où  il  forme  plusieurs  isles  ,  on  appercoit  les 
grands  ponts  qui  le  traversent,  on  distingue  son 
cours,  just]u'aux  frontie.es  de  la  Hongrie, 
la  capitale  de  l'Autriche,  avec  ses  fauxbougs 
et  ses  neaux  environs  parsemés  de  villages 
et  de  maisons  de  plaisance,  tc'mplit  une  grande 
étendue  vers  la  droite,  l'horison  est  borné 
en  partie  de  ce  côté,  par  les  plaines  de  la 
basse  Autriche,  qui  confinent  à  la  Hongrie  et 
par  des  Briontagoes  la  plus  part  boisées,  dont 
quelques  unes  vers  la  Stjiie  sont  continuelle- 
ment couvertes  déneige;  cette  vue  immense, 
forme  un  lointain  si  vasle,  si  varié,  qu'il  se 
présente  sans  doute  très  peu  en  Europe. 


35 

^n  diesem  Garten,  tvelcher  sich  in  einiger 
Entfernung  von  Wien,  der  Hauptstadt  in  Oester- 
reich  befindet ,  erhebt  sieh  auf  der  u^oend  Seite 
ein  Berg  in  halbrunder  Gejtalt ,  der  gänzlich 
mit  iValdbdumen  bewachsen  ist,  es  sind  durch- 
gchends  hochstämmige  Bäume,  die  vorzüglich 
aus  Buchen  und  Eichen    bestehen. 

Das  Gebäude  selbst  ist  einfach ,  aber 
geschmackvoll  und  bequem  gegen  Honnenaitf. 
gang  liegend,  die  Berge  am  Ufer  der  Jjvnau 
sind  zur  Linken ,  den  Hiniergrunä  bilden  die 
benachbarten  Flächen  von  Mähren,  der  flufs 
selbst  durchströmt  vorne  eine  ausgei>reitcte 
Ebne  des  L'indes  und  bildet  mehrere  Inseln.  iMan 
sieht  mehrere grofse  Brücken  welche  über  diesen 
Hufs  geschlagen  sind.  Man  kann  seinen  Lauf  bei- 
nahe  bis  an  die  Grämen  von  Hungarn  verfola,en. 
Zur  Rechten  erblickt  man  die  Hauptstadt  mit  ih- 
ren schönen  Umgebungen  mit  zerstreutenIJörfern 
und  Landhäusern,  welches  alles  eine  ungemein 
grofse  Fläche  einnimmt,  den  Horizont  schliessen 
von  dieser  Seite  die  Ebnen  von  Niederöster- 
reich, welche  an  Hungarn  gränzen  und  zum 
theil  mit  Wäldern  bewachsene  Berge,  von 
denen  einige  gegen  Steyermark  zu  ,  beständig 
mit  Schnee  bedeckt  sind.  Diese  ungeheuren 
.Aussichten  bilden  ein  so  entferntes  abwech- 
selndes Perspecktiv ,  welches  man  üufserst  sel- 
ten in  Europa  finden  wird. 


Si  l'on  se  rapproche  du  Parc,  on  trouve 
d'abord  une  belle  lernie  qui  fait  partie  de 
l'ensemble  des  possessions  de  Mr.  le  Comte, 
il  y  a  des  etables  superbes,  les  terres  voisines 
et  qui  appartiennent  à  la  ferme  ornent  di- 
verses petites  collines  dedroite  et  de  gauche, 
qui  présentent  à  leurs  pieds  les  meilleurs 
vignobles  de  l'Autriche. 


L'Entrée  du  parc  se  distingue  par  un 
chemin  soigné  qui  traverse  une  grande  pièce 
de  gazon  en  pente  douce,  .«ur  laquelle  des 
arbres  de  difperente  espèce  sont  grouppés  sur 
l'élévation  qui  se  présente  à  gauche,  on  y 
remarque  plusieurs  châtaigniers  laissés  à  la 


Wenn  man  sich  dem  Parke  nähert ,  fällt 
einem  so  gleich  eine  schöne  JMeyerey  in  die 
yiugen ,  welche  einen  Iheil  der  Besitzungen 
des  Herrn  Grafens  ausmacht;  und  in  der  man 
vortreffliche  Stallungen  erblickt.  Die  benach- 
barten ,  zur  Meycrey  gehörigen  Grande  wer- 
den zur  Rechten  und  Linken  Hund  von  ver- 
schiedenen kleinen  Hügeln  geziert,  an  deren 
Fufse  die  besten  Weingärten  Oesterreichs  sich 
zeigen. 

Der  Eingang  in  den  Park  ,  zeichnet  sich 
durch  einen  Weg  aus ,  der  sorgfältig  erhalten 
ist ,  und  einen  grofsen  Theil  des  sanften  Rasen- 
Abhanges  durchschneidet ,  auf  welchem  man 
verschiedene  Sorten  gruppirter  Bäume  er- 
blickt ,   auf  der  uinhöhe  zur    linken    Hand  be- 

I  z 


36 

nature,  ces  grouppes  placés  il  y  a  vingtcinq 
à  trente  ans,  ont  pour  contraste,  dans  le 
fond  à  droite,  des  grouppes  d'arbres  de  fut- 
ave,  qu'on  a  soignentement  conservés,  lors 
de  la  jettée  du  plan  et  qui  sont  d'un  âge  très 
avancé. 


Si  l'on  poursuit  vers  la  maison,  on  trouve 
à  gauche  plusieurs  tarasses  exposées  au  midi 
formant  uti  jardin  à  fleurs,  guaraaii  des  veuts 
du  nord,  par  les  forets  voisines,  ce  jardin 
est  remarquable  par  ses  variétés  et  ses  plantes 
rares,  on  nesoupçonueroit  pas  quil  se  trouve 
dans  ce  local,  une  chose  si  recherchée,  si 
l'air  des  environs  n'etoit  constamment  embau- 
mé par  les  tleurs  voisines,  et  si  le  bruit  des 
Eaux  jaillissantes  d'un  bassin  n'attiroit 
l'attention  du  voyageur:  les  potagers  et  les 
jardins  fruitiers  sont  placés  à  droite  en  face 
des  terraces  précitées  ,  mais  rien  de  tout  cela 
est  appercu,  des  jolies  décorations  d'arbres 
et  d'arbustes  masquent  ces  jardins,  et  laissent 
à  l'ensemble  un  air  si  naturel  et  si  correspon- 
dant à  la  scène  précédente  ,  que  parvenant  à  la 
maison,  on  la  croit  placée  au  milieu  des 
bois-. 


A  quelque  distance  au  delà  des  bali- 
iriens,  plusieurs  sentiers  laissent  le  choix  de 
monter  la  colline,  pour  s'enfoncer  dans  la 
forêt,  on  de  se  rendre  dans  un  vallon,  qu'on 
apperccit  à  travers  un  massif  obscur  de 
hêtres,  dont  les  troncs  droits  et  argentés 
couvrent  la  mi  côté,  au  bas  de  laquelle  on 
distingue  ce.  vallon  ecclairé  des  rayons    du 

soleil. 

Cet  endroit  charmant  est  le  plus  re- 
marquable du  parc,  d'un  côié  une  colline 
sombre  couverte  de  hêtres  s'eleveà  une  grand 
hauteur,  tandis  que  de  l'autre,  une  mon- 
tagne également  boisée  est  ecclairée  des 
rayons  du  soleil,  un  ruisseau  sortant  du  pied 
des  montagnes  parcoure  la  vallée,  il  se  perd 
d'abord  sous  terre,  à  quelque  distance,  mais 
c  est  pour  former  une  scène  charmante,  dans 
laquelle  l'art  à  rivalisé  avec  la  nature,  une 


merkt  man  mehrere  Kastariienbäumc  nach  ihrem 
natürlichen  Wachithume,  sie  wurden  ungefähr 
vor  fünfundzwanzig  oder  d'eifsig  Jahren  ge- 
setzt, iindals  Gegenstuck  findet  man  auf  der  i  ech- 
ten Seite  eine  Gruppe  hochstämmiger  Waldbäu- 
me, welche  tnan  sorgsam  seit  den  ersten  Gar- 
tenanlagen erhielt ,  und  die  ein  hohes  ^Iter 
haben. 

JVtnn  man  sich  dem  Hause  nähert ,  trifft 
man  linker  Hand  mehrere  Terrassen  gegen  Mit' 
tag  liegend  j  welche  einen  Blumengarten  ma- 
chen ,  der  durch  die  benachbarten  IVälder  von 
den  Nordwinden  geschüzt  wird;  dieser  Garten 
ist  merkwürdig  durch  seine  yibivechselungen^ 
und  seine  so  seltnen  Pflanzen  ,  von  denen  mari 
niclit  df.nken  sollte ,  dafs  sie  hier  zu  finden 
seyn  dürften ,  die  man  also  auch  geivifs  dort 
nicht  aufsuchen  würde ,  wenn  nicht  der  Bai- 
samduft  der  Blumen ,  und  das  Geräusch  des 
Springwassers  die  Aufmerksamkeit  des  Besu- 
chenden auf  sich  zöge. 

Die  Küchen  -  und  Obstgürten  haben  ihren 
Platz  ganz  vorn  an  den  obenbemeldetcn  Ter- 
rassen.  Ungeachtet  dessen  bemerkt  man  die- 
se schönen  Anlagen  nicht,  die  von  Bäumen 
und  Gesträuchen  gleichsam  verborgen  werden, 
und  neben  dem  Ganzen  ein  so  natürliches  „ 
mit  den  Vorhergehenden  zusammenhängendes 
Aussehen  geben  ,  dafs  man  ,  wenn  man  zum 
Hause  kömmt,  glauben  sollte;  es  sey  mitten 
in  einem  Walde  erbaut. 

In  einiger  Entfernung  vom  Gebäude  führen 
mehrere  Fufssteige  auf  den  Hügel  und  lassen, 
die  Wahl,  sich  entweder  im  IV aide  zu  vertie- 
fen  ,  oder  sich  in  ein  Thal  zu  begehen ,  in  wel- 
ches man  durch  ein  dichtes  Dunkel  von  Buchen' 
bäumen  gelangt ,  deren  gerade  und  silbvrf ar- 
tiste Stämme  den  halben  Abhang  des  Hügels 
decken  ;  am  Fufse  desselben ,  bemerkt  man  erst 
dieses   Thal  von  den  Sonnenstrahlen  erhellet. 

Diese  schöne  Gegend  ist  die  merkwür- 
digste im  ganzen  Park  ;  auf  einer  Seite  erhebt 
sich  ein  mit  schattichten  Buchen  bedeckter  Hü- 
gel auf  eine  beträchtliche  Höhe,  indefs  auf 
der  anderen  Seite  sich  ebenfalls  ein  gleicher 
Hüqel  zeigt ,  der  mit  Bäumen  bewachsen,  aber 
doch  für  die  Sonnenstrahlen  nicht  undurch- 
dringlich ist.  Am  Fufs  dieses  Berges  entspringt 
ein  Bach,  der  mitten  durch  dieses  Thalfliejst, 
und  sich  dann  iogleich  in  einiger  Ferne  davon 


/> 


J'fAm^â^tat^cj- 


/- 


'    C//t:'/#'  ^fw  (ppe??^'Kc/. 


niasse  de  rocher  adossé  à  la  montagne  obs- 
cure, couvert  de  lierre  et  d'autres  plantes 
rampantes  ,  laisse  entrevoir  une  sombre  ou- 
verture, qui  cause  le  plus  grand  intérêt  sur 
la  se  ne,  tandis  qu'à  la  gauche  du  rocher,  le 
vallon  forme  un  coude  orné  de  la  plus  belle 
verdure  qui  va  se  prolonger  jusqu'aux  limi- 
tes du  parc. 


Cette  sombre  ouverture  qui  fait  partie 
du  rocher  forrhe  l'entrée  d'une  vaste  grotte 
imitant  parfaitement  la  nature,  c'est  là  qu' 
ne  partie  du  même  ruisseau  ,  dont  la  scène 
voisine  est  ornée ,  vient  former  une  nappe 
d'eau,  et  tombant  dans  un  bassin  de  pierres 
bruttes  mêlées  de  rocailles,  présente  un  bain 
d'une  grande  fraîcheur,  l'obscurité  de  la 
grotte,  dont  le  petit  jour  est  ménagé  avec 
beaucoup  d'art ,  la  sinuosité  de  son  entrée, 
sa  pente  qui  paroit  si  naturelle,  le  bruit  de 
l'eau  qui  tombe  tranquillement  dans  ce  bas- 
sin rustique,  la  vue  du  vallon  ecclairé,  qu'on 
distingue  étant  dans  la  grotte  ,  la  hauteur  de 
la  voûte,  son  ceintiage  étonnant,  la  tr'an- 
quillité  du  lieu,  tout  y  pénètre  l'ame  d'un 
sentiment  d'admiration,  que  l'amant  de  la 
nature  peut  seul  apprécier.  La  gravure  de 
cette  grotte  est  ici  jointe  No.  S- 


C'est  dans  la  partie  au  de  là  de  la  grotte 
qu'on  rencontre  à  chaque  pas  des  scènes  dif- 
férentes, ménagées  par  des  grouppes  de  plus 
beaux  arbres,  ce  vallon  conduit  à  un  pont 
de  pierre  construit  en  forme  d'arcade  ruinée, 
ce  pont  est  en  partie  înasqué  par  des  buis- 
sons, sous  lesquels  le  ruisseau  venant  delà 
grotte,  aprèsavoirsilloné  la  vallée,  forme  un 
roulis  au  milieu  des  débris  de  rochers:  là,  après 
avoir  traversé  un  canton  des  jardins,  qu'on 
peut  comparaitrea  une  décoration  des  champs 
elisées,  décrits  par  Milton  ,  avec  un  pinceau 
si  varié  ,  on  passe  subitement  dans  une  so- 
litude d'un  aspect  tout  a  fait  sauvage,  con- 
transtant  d'autant  plus  avec  la  scène  préce- 
V.  Cahier. 


37 

unter  die  Erde  verliert ,  ivelc/ies  einen  tre/fii' 
chen  ylnblick  gewährt ,  ivo  die  Kunst  mit  der 
Natur  wettzueijern  scheint. 

Eine  Masse  von  Felsen ,  weiche  sich  an 
dem  Berge  mit  dem  dickten  Walde  befindet, 
und  mit  Epheu  und  anderen  an  der  Erde  wach- 
senden Pflanzen  bedeckt  ist ,  läjst  eine  dunkle 
Öffnung  erblick.en ,  welche  dem  Ganzen  einen 
neuen  Reitz  giebt,  indefs  auf  der  linken  Seite 
dieses  Felsens ,  das  Thal  eine  Krümmung  lü- 
det ,  die  mit  dem  schönsten  Ransenteppiche 
geziert  ist,  und  bis  ans  Ende  des  Parks  sich 
ausdehnt. 

Diese  dunkle  Öffnung,  welche  einen  Theil 
des  Felsens  ausmacht,  dient  zum  Eingang  in 
eine  sehr  grofse  der  Natur  täuschend  nachgebil- 
dete Grotte;  hier  bildet  der  Fiujs ,  welcher 
zuvor  das  Thal  zierte,  einen  Wasserfall ,  der 
sich  in  ein,  mit  rohen  Steirren  und  untermisch, 
ten  Muscheln  besetztes  Bassin  stürzt ,  uni 
so    zu    einem    Bade    wird,    das  sehr  kühl  ist. 

Die  Dunkelheit  der  Grotte ,  in  der  das 
wenige  Tageslicht  mit  vieler  Kunst  aufgespart 
ist ,  die  sehlangenförmige  Krümmung  des  Ein. 
ganges  ,  sein  Abhang,  der  so  natürlich  scheint, 
das  Geräusch  des,  in  sein  Becken  herabstürzen- 
den Wasserfalles ,  die  Aussicht  des  hellen 
Thaies  aus  der  Dunkelheit  der  Grotte,  die 
bewundernsivürdige  Höhe  der  Wölbung ,  die 
Stille  des  Ortes,  alles  zusammen  erfüllt  die 
See.'e  jedes  Liebhabers  der  Natur  und  Kunst 
mit  einer  seltnen  Bewunderung  und  Erstau- 
nen. Der  Kupfer  dieser  Grotte  ist.  Nro.  g. 
beigelegt. 

In  dem  Theile  jenseits  der  Grotte  gewahrt 
man  bey  jedem  Tritte  neue  Gegenstände ,  7vel- 
che  durch  Gruppen  der  schönsten  Bäume  nur 
Theilweise  nach  und  nach  sich  den  Augen  dar. 
stellen.  Dieses  Thal  führt  zu  einer  steiiernen 
Brücke,  die  die  Ruinen  eines  Bogens  vorstellet, 
diese  Brücke  wird  zum  Theil  durch  Gesträu- 
che bedeckt ,  unter  welchem  dar  Bach,  cc  aus 
der  Grotte  hervorkömmt,  in  der  Mitt^s  der 
aufgehäuften  Felsenstücke  sich  ein  Becken  formt  ^ 
Nachdem  man  einen  Theil  dieses  Gartens  durch- 
wandelte ,  den  man  mit  Recht  für  eine  For- 
Stellung  der  Eli  äischen  Filder,  welche  Jllil- 
ton  uns  so  unnachahmlich  tnahlerisch  beschreibt, 
hatten  kann,  kömmt  min  sogleich  in  eine  Art 
r.    Heft.  K 


38 


dente,  que  le  passage,  de  la  première  à  la 
seconde  n'est  nullement  prévu  ;  ce  contraste 
diminue  peu  à  peu,  un  chemin  conduit  à 
travers  un  massif  de  bois  de  hêtre,  dans 
une  prairie  entrourée  d'arbres,  au  milieu  de 
laquelle  est  une  pièce  d'eau  animée  par 
des  canards  et  des  ojes  de  différente  es 
pece,  dent  la  retraite  est  une  petite  isle  pla- 
cée  à  quelque  distance  des  bords,  à  laquelle 
ou  parvient  au  moyen  d'un  pont  volant. 


La  partie  du  parc  située  entre  cette 
prairie  et  l'entrée  ,  présente  une  variété  conti- 
nuelle de  massils,  de  grouppes  d'arbres 
choisis,  de  clarieres,  de  tapis  de  verdure 
bien  tenue,  ornés  de  petites  chûtes  d'eau,  et 
parsemés  d'arbres  isolés,  dont  la  masse  de 
branches  naturellement  divergentes  sur  le 
gazon,  forme  le  plus  bel  aspect. 


La  montagne  adossée  à  la  maison  ren- 
ferme des  décorations  d'un  genre  tout  oppo- 
sé, ce  sont  des  chemins  qui  longent  des  pré- 
cipices, qui  les  tournent  ouïes  traversent,  au 
moyen  de  ponts  construits  rustiquement  en 
branches  d'arbres;  tous  ces  ponts  différent 
entre-eux,  de  forme  et  de  grandeur,  quelque 
fois  ils  font  vacillants  et  soutenus  par  des 
fouches,  comme  pour  donner  un  leger  soup- 
çon de  danger,  ici  ils  sont  construits  en  mon- 
tant, là  en  forme  de  dos  d'ane,  en  forme 
de  demi  cercle,  ou  en  serpentant:  ces  che- 
mins conduisent  tantôt  à  des  massifs  impé- 
nétrables aux  rayons  du  soleil,  tantôt  à 
travers  des  abbatis,  qui  n'offrent  qu'une  pre- 
mière récroissance ,  tantôt  à  travers  des 
masses  d'arbres  dont  les  troncs  attestent  la 
vétusté,  ils  se  prolongent  dans  une  grande 
étendue  de  terrain,  là  ils  semblent  se  préci- 
piter dans  des  abymes,  quelquefois  gagner 
rapidement  le  sommet  d'une  colline  opposée, 
mais  ces  chemins  sont  toujours  artistement 
ménagés,  afin  de  soulager  le  voyageur;  on 
rencontre  souvent  des  reposoirs  on  des  abris 
également  pittoresques,  ces  reposoirs  choisis 
avec  succès ,  laissent  le  loisir  d'admirer  les 


von  Einnöde  oder  förmlicher  Wildnijs ,  die  um 
so  mehr  gegen  das  Vorhergesehene  absticht . 
je  weniger  man  auf  diesem  Wege  eine  solche 
plötzliche  Überraschung  vermuthet.  Diese 
Überraschung  vermindert  sieh  nach  und  nach, 
ein  Weg  führt  durch  ein  dichtes  Gehölz 
von  Buchen  Bäumen  auf  eine  Wiesenfläche , 
die  mit  Bäumen  umrungen  ist.  In  der  Mitte 
befindet  sich  ein  Teich  der  mit  allen  ylrten 
von  Enten  und  Gänsen  besezt  ist;  gegen  den 
Ablauf  zu,,  in  einiger  Entfernung  vom  Ufer, 
liegt  eine  kleine  Insel,  auf  die  man  mittelst 
einer  fliegenden  Brücke  gelangt. 

Dieser  Theil  des  Gartens ,  der  zwischen 
der  Wiesenfläche  und  dem  Eintritte  sich  be- 
findet, zeigt  eine  unaußiörliche  Abwechslung 
von  dicht  gruppirten,  ausgesuchten  Bäumen , 
von  erhellten  Plätzen  mit  sanften  Abhängen 
und  auserlesenen  Grasplätzen,  mit  kleinen  Kas- 
kaden geziert ,  und  hie  und  da  einzelne 
Bäume ,  deren  natürliche  dichte  und  über 
den  Rasen  ausgebreitete  Aste  den  schön- 
sten Anblick  gewähren. 

Der  rückwärts  am  Hause  befindliche  Berg 
Ziigt  Anlagen  von  ganz  entgegen  geseztem  Ge- 
schmacke:  Wege,  die  längst  tiefer  Abgründe 
Jorilaufen^um  welche  sich  Brücken  schlängeln, 
oder  die  von  selben  durchschnitten  werden. 
Diese  Brücken  sind  nach  ländlicher  Art  aus 
Baumästen  gemacht ,  von  sehr  verschie- 
dener Form  und  Gröfse.  Einige  derselben  schei- 
nen zu  wanken  und  sind  durch  Gabelstüzen 
befestigt,  als  wenn  sie  den  Wanderer  auf  die 
Gefahr  aufmerksam  machen  sollten  ,  wenn  sie 
betreten  werden ,  hier  sind  sie  aufsteigend  an- 
gf.br acht ,  dort  sattelförmig  ;  im  halb  Zir- 
kel, oder  sie  schlängeln  sich  in  verschie- 
dener Richtung.  Diese  Wege  nun  führen 
bald  in  ein  Gehölz,  dessen  Dichte  für  die 
Sonnenstralen  undurchdringlich  ist ,  bald 
queer  über,  zu  einem  so  dicht  verwachsenen,  Ge- 
büsch ,  aus  dem  man  kaum  einen  Ausgang 
findet ,  bald  wieder  an  eine  Masse  von  Bäu- 
men ,  deren  Stämme  ihr  hohes  Alter  heiuäh- 
ren,  Sie  ziehen  sich  durch  eine  grofse  Strecke 
hindurch,  scheinen  sich  bald  in  einen  Abgrund 
zu  verlieren ,  bald  schlängeln  sie  sich  wieder 
bis  an  Gipfel  eines  entgegen  stehenden  Hügels 
ws'.chc   all*,  auf   das      künstlichstt.      bcnüzt^ 


vues  singulières,  qu'offre  la  forêt  dans  l'in- 
térieur, quelque  fois  de  plonger  sur  des  loin- 
tains, dont  l'aspect  etoit  d'autant  plus  in- 
attendu ,  que  le  bois  est  presque  toujours 
sombre  el  massif. 


Au  nombre  des  décorations  du  parc  de 
Cobenzl,  est  un  pavillon  ou  petit  temple 
construit  de  troncs  d'arbres,  qu'on  pouroit 
nommer  le  temple  des  Hamadryades;  il  est 
placé  sur  le  sommet  de  la  montagne,  caché 
par  le  sombre  feuillage,  dont  il  est  environ- 
né de  toute  part:  cette  composition  a  d'au- 
tant mieux  réussi,  à  l'aide  d'un  arbre  qui 
traverse  le  dôme  et  qui  confond  ses  bran- 
ches avec  celles  des  arbres  voisins  ;  on  ap- 
percoit  souvent  ce  petit  temple  en  parcou- 
rant les  bois,  il  est  alors  chaque  fois  dési- 
ré, dans  lespoir  d'y  jouir  d'une  vue  plus 
étendue,  on  le  remarque  entre -autres,  en 
entrant  dans  un  vallon,  il  semble  tellement 
rapproché,  par  sa  position  qui  domine  les 
arbres  dont  il  est  environné ,  qu'on  s'ima- 
gine en  être  très  près,  tandis  que  son  éloi- 
gnement  est  encore  considérable,  il  faut 
franchir  des  ravins,  traverser  des  ponts, 
percer  des  massifs,  mais  parvenu  au  site 
désiré,  c'est  alors  que  l'attende  est  ample- 
ment réalisée,  on  y  plane  sur  le  cours  du 
majestueux  Danube,  sur  les  vastes  plaines 
qu'il  parcoure,  sur  les  collines  delà  Hongrie, 
sur  les  routes  de  la  Moravie  et  de  la  Bo- 
hême, sur  la  Capitale  qui  semble  placée  au 
pied  d'un  grand  tapis  de  veidure  ondoyante, 
qu'offre  au  spectateur  ravi,  la  cime  des 
arbres  de  la  forêt  qui  se  prolonge  en  pente 
douce:  cette  vue  immense  est  contrastée  du 
côté  opposé  par  celle  de  la  forêt  même, 
elle  n'est  pas  moins  interessante  ,  on  y  voit 
ces  ravins  qu'on  vient  de  parcourir,  ces 
ponts  qui  causèrent  tant  de  frayeur,  ces  re- 
posoirs  champêtres  qui  servirent  à  con- 
templer la    forêt,    ou   de    soulagement    au 


39 

Itnd  berechnet  sind.  Um  aber  auch  den  Wanderer 
zu  erfreuen,  findet  man  häufige  Ruheplätze  oder 
schattichte  Stellen,  die  zugleich  sehr  mahlerisch 
sind.  Die  Ruheplätze  sind  mit  dem  besten  Er- 
folge gewählt;  undlassen  die  Übersicht  zur  Be- 
wunderung einzelner  Schönheiten ,  welche  der 
Wald  in  seinem  Innern  birgt;  hie  und  da 
können  auch  die  Augen  in  der  gröjsten  Ent- 
fernung herumschweifen ,  und  die  Wirkung 
dieser  Aussichten  ist  um  so  gröfser ,  da  das 
Gehölz  selbst  beinahe  immer  dicht  und  dun- 
kel ist. 

Unter  die  Sehenswürdigkeiten  im  Park 
des  Herrn  Grafen  von  Cobenzl,  gehört  auch 
ein  Pavillon  oder  kleiner  Tempel  der  aus 
Baumstämmen  erbaut  ist,  daher  man  ihn 
wohl  den  Tempel  der  Hamadryaden  nen- 
nen könnte;  er  steht  auf  dem  Gipfel  des 
Berges ,  und  ist  gleichsam  unter  dem  dichte- 
sten Laubwerke ,  das  ihn  von  allen  Seiten 
umgiebt ,  verborgen.  Diese  Anlage  hat  durch 
einen  Baum  unendlich  gewonnen ,  dessen 
Stamm  durch  die  Wölbung  geführt  ist , 
und  seine  Äste  mit  den  benachbarten  Bäu- 
men verbindet.  Man  erblickt  im  Durchwandeln 
des  Gehölzes  diesen  Tempel  oft,  wünscht  hinzu 
zu  kommen ,  in  der  Hofnung ,  von  dort  aus 
eine  ausgebreitete  Aussicht  zu  geniefsen^ 
man  glaubt  auch  nicht  selten  ihm  schon 
sehr  nahe  zu  seyn  ,  und  ßndet  sich  immer  wie- 
der getäuscht ,  und  noch  weit  von  ihm  entfernt. 
Man  mufs  Gräben  übersteigen,  über  Brücken 
gehen,  dichte  Gehölze  durchdringen,  man  wird 
aber  hinlänglich  entschädigt ,  wenn  man  den 
so  sehnlichst  gewünschten  Platz  erreicht,  weil 
man  alle  Erwartungen  im  höchsten  Grade  er- 
füllt sieht.  Von  hier  aus  verfolgt  man  dert 
Lauf  der  majestätischen  Donau  durch  unge- 
heure Ebenen  ,  gegen  die  Berge  von  !  Hun- 
garn  hin,  gegen  die  böhmisch-  und  mähri- 
sche Strafse ,  und  gegen  die  Häuptstadt, 
welche  am  Ende  dieses  grofsen  unermefsli- 
chen  Rasenteppiches  zu  liegen  scheint.  Der 
Beobachter  erblickt  in  der  Entfernung  die 
Wipfeln  der  Bäume,  die  auf  dem  sanften  Ab- 
hänge stehen.  Diese  grofse  Aussicht  hat  auf 
der  anderen  Seite  als  Gegenstück  jene  Gräben, 
welche  man  übersteigen  mufste,  jene  Brücken 
die    mit     Schauder   erfüllten ,    jene  ländlichen^ 


4o 


voyageur  fatigué,  ces  différentes  niasses 
d'arbres,  anciennes,  renaissantes,  ou  de 
moyen  âge,  et  ces  petits  aqueducs  qui  ra- 
massent les  eaux  de  la  forêt,  gour  com- 
poser dans  le  parc  orné ,  ces  variétés  qui 
fixèrent  l'admiration  du  connoisseur. 


Ruheplätze,  dieGeîegenheit darbotfienden  IVald 
zu  betrachten  oder  zur  Erhohluiig  des  ermü. 
deten  Wandlers  dienten,  die  verschiedenen 
Massen  von  älteren  und  neueren  Bäumen ,  und 
jene  kleinen  Wasserfälle ,  welche  das  Wald- 
wasser sammeln ,  um  in  den  Ziergärten  jene 
ylbwechlungen  hervorzubringen,  die  die  Be- 
wunderung  des  Kenners  erregen. 


-'  / 


n  : 


arf/r^r^r  : 


41 


.Suitte  du  Chapitre  second. 


Fortsetzung    des    Abschnittes   die  über 
Holzarten. 


Von  den  verschiedenen 

Des    bois,     sous     leur     Holzarten, 


dénomination   principale. 


unter   ihrer    Hauptbenennung. 


\Jx\  comprend  communemenl  par  un  bois, 
une  masse  d'arbres  réunis  dans  une  grande 
étendue,  cette  masse  forme  une  futaje ,  si 
les  arbres  qui  la  composent  sont  exploités  à 
des  époques  très  réculées.  Elle  forme  un  taillis, 
si  des  arbres  forestiers  sont  exploités  sur 
leur  souche,  à  des  termes  peu  éloignés.  Un 
bois  mêle,  ou  demi -futaye,  est  un  taillis  par- 
semé d'arbres  monîaas.  Ces  d'enomin:»tions 
rie  sont  pas  tout  à  fait  forestières,  mais  elles 
sont  adaptées  à  l'idée  de  procurer  dans  c  -t 
ouvrage  ,  ries  notions  aussi  simples  quil  est 
possible  ,  sur  l'objet  que  l'on  traite. 


liest  des  positions  qui  sont  pres-qu'encla- 
vées  de  f>:rêts  montueuses,  dont  la  cime 
semble  tenir  au  firmament,  tantôt  le  bois  se 
prolonge  sur  la  plaine,  là  il  est  traversé  par 
une  rivière,  il  entoure  quelquefois  une  vallée, 
ou  il  s'eleve  en  amphithéâtre  sur  une  colline, 
lorsque  cette  diverse  position  existe  naiurelle- 
ment,  elle  est  du  plus  grand  mente  pour  l'a- 
mateur du  jardinage,  il  ne  doit  que  l'étudier 


Unter  dem  Ausdruck  Gehölze  versieht  man 
gemeiniglich  eine  Masse  von  Bäumet ,  welche 
auf  einer  grofsen  Oberßdche  mit  einander  ver- 
einigt stehen.  Eine  solche  Masse  von  Bäumen 
heist  ein  Hochwald^wenn  sie  aus  solchen  Bäu- 
men besteht ,  welche  erst  nach  mehreren  Jah- 
ren schlagbar  sind;  ein  Gehaue  aber  heist  sie 
dann,  wenn  die  Waldbäume  in  kurzen  Zeit- 
räumen nacheinander  schlagbar  sind;  ein  Ge- 
mischter Wald  heist  sie  endlich  ,  wenn  die 
Waldbäume  mit  Gebirgsbuumen  untermischt 
stehen.  Diese  Benennungen  sind  zwar  nicht 
vollkommen  waidmännisch  ;  altein  sie  sind  dem 
Zwecke  angetnessen ,  den  man  sich  in  diesem 
Werke  vorgejetzt  /tat  ;  näiimlich  über  den  Ge- 
genstand., den  wir  bthandeln,  die  möglichst 
einfache'i  Begriffe  zu  verschaffen. 

Es  gibt  Gebenden,  welche  Jast  ganz  von 
Bergwaldungen  umschlossen  sind,  d-ren  Gip. 
fei  bis  an  das  Firmament  zu  reichen  scheint, 
während  dem  sich  auf  einer  andern  Seite  der 
Wald  auf  einer  langen  Ebene  hinverbreitet ^ 
und  allda  von  irgend  einem  Bach  durchicnnit- 
ten  wird;  ein  arwer  Mahl  beschattet  er  ein 
angenehmes  Thal ,  oder  er  bekränzt  umphilhe  i- 
tr  all  seh  einen  sanften  Hügel;  wenn  diese  ver- 
VI.  Hefl,  ^ 


42 


et  se  servir  prudemment  de  la  coignée, 
pour  ne  pas  occasionner  des  regrets  par  le 
suitte. 


L'éloignement  d'un  bois  peut  être  proloh- 
gé  idéalement  par  les  des  feuillages  nuances, 
ainsi  une  plantation  de  frênes  qui  termine 
la  lisière  d'un  bois  etqniest  d'un  verd  foncé, 
peut  être  prolongée  par  le  s'orbier  des  oise- 
leurs,  dont  le  feuillage  est  terne,  puis  vient 
l'érable  de  Montpellier  qui  aie  feuillage  clair, 
le  spiraea  de  Sjberie  pourra  terminer  cette 
plantation:  cette  diminution  progressive 
d'arbres  et  d'arbustes  dont  les  feuillages  sy- 
matisent,  est  nécessaire,  pour  ne  point  for- 
mer des  lignes  de  séparation  distinctes,  qui 
détruisent  l'agrément  de  l'illusion  ,  rien,  par 
exemple  est  plus  frappant  à  la  vue,  qu'une 
plantation  de  peupliers  d'Italie  formant  la 
lisière  d'un  bois  ,  loin  d'en  prolonger  l'éten- 
due, elle  la  diminue  même,  et  oteà  la  forêt 
toute,  sa  grâce  naturelle,  ce  défaut  est  ren- 
contré dans  plusieurs  jardins  mcdtrnes. 


Quand  on  n'a  pas  la  quantité  d'arbres  et 
d'arbustes,  dont  le  feuillage  harmonise  suf- 
fissante,  pour  composer  la  diminution  pro- 
gressive d'une  forêt,  on  peut  également  en 
prolonger  l'étendue  imaginaire,  par  la  seule 
dimention  d'arbres  et  d'arbustes  quelconques, 
observant  alors,  de  terminer  par  les  ar- 
bustes, dont  les  feuillages  sont  les  plus  clairs 
et  les  plus  petits. 


ichUdene  Lagen  schon  von  jVu!ur  vorhanden 
sind  ,  so  können  sie  dem  Gartenfreund  zum 
^rö/sten  Vortlieil  gereichen  ;  er  braucht  als- 
dann weiter  nichts  als  diese  mannigfaltige  La- 
gen aufmerksam  zu  untersuchen ,  und  die  fli- 
ckehiebe  mit  Klugheit  und  Forsicht  anzu- 
wenden, um  sich  in  der  Fo'gc  keinen  Feidrufs 
zu  verursachen. 

Die  Entfernung  eines  Waldes  kann  dem 
Scheine  nach  blofs  durch  gesc/iinkl  angebrachte 
Schattirungen  vergrufsert  werden  ;  so  kann  man 
Z,  B.  eine  Lage  von  Eschen ,  welche  den  Raum 
eines  Walo'es  Legremet ,  und  ein  dunkelgrü- 
nes Laub  trügt ,  durch  die  ^rlesbeere ,  die  Vo- 
gelkirschen,  deren  Laub  etwas  matt  ist,  dann 
durch  den  französischen  Ahorn  ,  dessen  Laub- 
werk licht  und  hell  ist ,  und  endlich  durch  die 
Siberischen  Spierstauden  welche  letztere  die 
ganze  ylnlage  schlicsscn  kann ,  in  einem  ver' 
längertcn  Perspectiv  darstellen.  Eine  solche 
stußanweise  Aufeinanderfolge  von  Bäumen 
und  Gesträuchen ,  deren  Laubwerk  mit  ein- 
ander sympathisirt,  ist  nothivcndig,  wenn  man 
keine  auffallende  Scheidungs  -  Linien  entste- 
hen lassen  will,  welche  das  ganze  Vergnügen 
der  beabsichtigten  Täuschung  zerstühren;  denn 
nichts  ist  z.  B,  jür  das  Aug  tvidrigerf  als  eine 
Anlage  Italiänischer  -  Pappeln,  welche  das 
Ende  eines  Waldes  begränzet ,  weit  entfernt 
dafs  eine  solche  Pflanzung  die  Ausdehnung 
des  Waldes  vergrüfsere ,  vermindert  sie  die- 
selbe vielmehr ,  und  benimmt  ihm  seine  ganze 
von  der  Katar  empfangene  Annehmlichkeit , 
und  doch  findet  man  diesen  Fehler  in  mehre- 
Ten  neueren   Gärten, 

Sollte  es  sich  aber  ereignen,  dafs  man 
nicht  die  erforderliche  Jllenge  von  Bäumen 
und  gesträuchen ,  deren  Laubwerk  mit  ein- 
ander harmonirt,  vorfinden  sollte ,  um  die  all- 
mählige  Abnahme  eines  Waldes  vorzustellen, 
so  li'ifst  sich  dessen  ungeachtet  eine  scheinbare 
Vergröfserung  desselben  ,  und  zwar  blofs  durch 
eine  geschickte  Zusammenstellung  der  Bäume 
und  Gesträuche,  die  sich  loirklich  vorfinden,  an- 
bringen; indem  man  sich  in  diesem  Falle  bc 
müht,  den  Wald  vorzüglich  mit  solchen  Ge. 
strächen  zu  sch'iessen ,  deren  Laub  die  hellste 
Farbe  hat,  und  deren  Blatter  am  kleinsten 
sind. 


'"  Un  bois  qui  se  présente  sur  une  seule 
Jigne  n'est  pas  aussi  agréable  que  celui  qui 
offre  sur  la  lisière  des  sinusites  dittérenles, 
l'oeil  semble  voyager  alors,  tcindis  quil  se 
précipite  sur  rextrêmité  de  tout  ce  qui  est 
uniforme,  il  se  plait  à  tracer  une  ligne  va- 
riée, à  Iravers  cet  enchainement  d'obstacles, 
à  se  reposer  de  distance  en  distance,  à  pro- 
longer sa  marche  autant  que  possible,  c'est 
dans  pai fille  distributien  que  consiste  l'agré- 
ment principal  d'un  parc,  le  premier  aspect 
de  la  distribution  qui  se  présente  aux  regards? 
donne  à  juger  de  celle  de  l'ouvrage  en  entier, 
l'oeil  con  meoce  à  chercJier  les  vues  et  les 
combinaisons,  il  hazarde  riiênie  de  les  devi- 
ner, le  connoisseur  ne  se  trompe  pas,  il 
marche  alors,  dans  un  ouvrage  qui  paroit 
être  de  sa  créatioD ,  tant  elle  a  du  rappoit 
avec  ses  idées;  mais  si  le  premier  aspect  a 
des  deffanls;  il  est  rare  que  des  détails 
mieux  soignés  puissent  faire  oublier  Tim- 
pression  désagréable,  causée  de  prime  abord. 


Tout  bois  quelconque  est  susceptible 
d'embelissement ,  soit  dans  l'intérieur,  soit 
à  l'extérieur,  si  dans  ce  dernier  cas,  il  longe 
une  promenade,  c'est  alcrs  qu'il  faut  d'avan- 
tage en  diversifier  les  bords  ,  il  est  facile  d'y 
parvenir,  en  se  servant  dt-s  principes  dej.i 
indiques,  enformant  des  sinuosités  les  plus 
irregulifres,  les  plus  profondes,  dont  cha 
cune  peut  servir,  soit  a  quelque  décoration,  soit 


43 

Ein   Walà,  der   sich  mit   einer    einzigen 
geraden  Linie  sc.'iiiesset ,  fällt  nicht  so    ange- 
nehm    ins    yiuge,  als  jener ,     dessen    äussersle 
Umfassung  in   verschiedenen  Einbiegwi'^  n  be- 
steht,  denn  im  htiteren   Eutin  tvird  das  Aui^e 
giZU'ungen  auf  mehreren  Punkten  zu  ve  weilen' 
wahre/id  dem  es  im  Ersthien,mit  einem  lir.zigea 
Blicke  die  ganze  Li  ni-  oujpistet ,  und  sich  durch 
das  p.'ötzlirlie  yiufjdssen  dieser    Einjö. miglieit 
nuj  ein    Mahl  sättigt.   Buy  krummen    abio'.ch- 
jelnden  Linien  gleitet  das   -j^uge  gefällig  durch 
die    Verkettung    der    mannichf  all  igen    Gegen- 
stünde  hindurch,    welche    dasselbe    aufhalten, 
und  findet  von    einer    Entfernung    zur   andern 
einen    angenehmen   Ruhepunkt,    wudun k    S'-.in 
Forschen  so  viel  als  möglich    verlängert   wird 
und  sein  Blick  bald  di  bald    dort     verweilet. 
Das   besondere    Vergnügen ,    welches   «in   Park 
gewähren  kann ,  hängt    daher    vorzüglich  vnn 
einer  solchen  geschickten  Einth^ilang  der,  dem 
Blicke  zuerst  aufj'allenden  Verweilungs  ■  Punk- 
tan      seiner     Conturen    ab ,     und    aus    diesem 
Grunde  gibt  schon  der  erste  Anblick  einer  sol- 
chen      Eintheilung    eine    vorläufige   Idee    von 
dem  ganzen  Werke,  indem  das  Auge  des  Ken- 
ners gewöhnlich    damit   anfängt ,    dafs   es  so- 
gleich   beym  ersten   Anblick  die  verschiedenen 
Einsichten  und  Verbindungen  aufsucht  ;  ja  selbst 
es  tvagt  sie  zu  erraihen;    der  Kennet    täuscht 
sich      selten ,    er    wandelt    daher    so   zu   sagen 
sleiclisam  in  seinem   eigenen  IVerke ,  wenn   er 
einen  solchen  Park  betritt ,    so  sehr   steht  des- 
sen Construction  mit  seinen  Ideen  in  Verwand- 
schitft  ;  wenn  nun  dci  selbe  schun  bejm   ersten 
äusseren  Anblick  Fehler  entdekt ,  so  mufs  die- 
ses nothivendig  einen  unangenehmen   Eindruck 
hervorbringen     und    daher    sogleich   über    das 
Ganze    ein     nachtheiliges      Vrtheil    erwecken^ 
welche  die  innere  Einrichtung ,  wenn  sie  auch 
noch  so  sorgsam    behandelt  wurde ,    doch  nur 
selten  mehr  ganz  vergessen  machen  kann. 

Jeder  Wald,  jedes  Gehölz  ist  seiner  Na- 
tur nach  elfter  Verschönerung  fähig  ,  und  die- 
ses sowohl  von  Innen  als  von  Aussen  ;  wenn 
er  im  letzteren  Falle  sich  in  einer  Promenade 
ausdehnet ,  so  tritt  vorzüglich  der  Fr.ll  ein , 
ivo  die  Ränder  desselben  mannigfaltig  abwch- 
seln  müssen  ;  dieien  Zwck  wird  man  a'sdann 
leicht  erreichen,  wein  man  diejenigen  Grund- 
sätze anwenden  will, welche  wir  eben  vorher  iin^c 

L  2 


44 


au  tableau  naturel  que  la  forêt  nous    pré- 
sente. 


L'intérieur  d'une  forêt  est  susceptible 
de  grandes  variétés  ,  on  y  rencontre  souvent 
des  grandes  parties  qui  ne  sont  pas  boisées, 
des  vallons,  des  rochers,  souvent  même  des 
prairies  ;  quand  tout  cela  est  produit  par  la 
nature,  l'imagination  la  mois  ornée  y  trouve 
matière  d'Embelissement,  ces  décorations 
doivent  alors  être  ménagées  de  manière 
qu'on  y  parvienne  par  surprise,  il  faut  que 
le  voyageur  se  doute  le  moins  que  possible, 
de  rencontrer  des  décorations  élégantes,  dans 
l'épaisseur  des  forêts  anciennes  et  touf- 
fues. 


Les  châteaux  de  chevalerie  etoient  sou- 
vent placés  dans  les  bois,  bâtis  sur  quelque 
TOC, mais  toujours  ayant  quelque  belle  vue, 
sur  laquelle  le  propriétaire  pouvoit  planer, 
telles  sont  les  positions  de  la  plus  part  des 
châteaux  que  letems  semble  avoir  conservés, 
pour  engnger  leurs  possesseurs  actuels  à  ne 
pas  les  laisser  tomber  en  ruine,  telle  est 
aussi  la  situation  du  château  de  chevalerie 
bail  dans  le  beau  parc  de  U'eissenstein,  près 
de  Hesse- Cassel,  le  local,  la  décoration  ex- 
térieure, rameublement,  tout  y  fait  naître 
une  juste  idée  des  haiiitudes  domestiques  et 
de  la  vie  des  anciens  chevaliers. 

Cette  idée  peut  en  fournir  bien  d'autres, 
im  bois  de  sapin  toufl'u  peut  servir  à  uae  dé- 
coration permanante,  elle  offriroit  le  temple 
de  Jupiter  Amnion  placé  dans  une  solitude, 
les  environs  de  ce  temple  seroient  décorés 
d'arbustes  toujours  verds,  au  nombre  des- 
quels les  panachés  brilleroient  au  lieu  de 
fleurs  ,  les  pelouses  seroient  formées  de  lierre 
et  de  pervanche. 


zeigt  haben-,  indem  man  die  unregelmässig- 
sten  ,  und  die  eingreiffensten  Vertiefungen  an- 
bringt,die  nur  möglick  sind.  Jede  dieser  Ein- 
biegungen kann  sodann  zu  einer  besonderen 
Verzierung  benutzet  werden,  indem  man  als- 
dann eine  solche  Auswahl  der  Bäume  und 
Sträuche  tri/t ,  welche  jeder  Verzierung  ange- 
messen ist ,  und  mit  dem  Gemähide ,  das 
uns  die  natürliche  Anlage  des  Waldes  darstellt  ^ 
am  meisten  übereinstimmt. 

Vorzüglich  aber  ist  das  Innere  eines  Wal- 
des einer  grofsen  Mannigfaltigkeit  fähig ,  man 
findet  hier  öfters  grojse  Plätze,  welche  ganz 
von  Bäumen  ent bläst  sind,  Ihäler ,  Felsen , 
ja  selbst  manchmahl  weitläufige  Wiesen. 
In  diesem  Falle,  wo  die  ^atur  selbst  schon 
einen  so  reichhaltigen  Stoff  dargeboten  hat  y 
mufs  auch  die  ärmste  Einbildungskraft  einen 
Stoff  zur  Verschönerung  finden;  solche  Ver- 
zierungen müssen  sodann  unfeine  ^rt  behan- 
delt werden ,  dafs  man  auf  eine  ^rt  von  Über- 
raschung zu  ihnen  gelanget  ;  so  zwar ,  dafs 
der  Wandler  so  wonig  als  möglich  auf  den. 
Gedanken  gerathe,  in  dem  dichten  Inneren  ei- 
nes grofsen  alten  Waldes  niedliche  Verzierun- 
gen  anzutreffen. 

Geivöhnlich  wurden  die  Ritlerschlöfser 
in  den  Wäldern  irgend  auf  einen  Felsen  ge- 
bauet  ;  allein  man  war  doch  immer  dabey 
bedacht ,  dem  Gebäude  irgend  eine  schöne 
u4ussicht  zu  verschiffen,  welche  dem  Blicke 
des  Eigenthümers  eine  angenehme  Augeniveide 
gewährte,  alle  alten  Schlöfser,  dis  der 
Zahn  der  Zeit  bisher  nur  darum  nicht 
gänzlich  zu  zerstöhren  schien,  um  ihr 
gegenwärtige  Besitzer  aufzufordern,  sie  nicht 
ganz  verfallen  zu  lassen,  haben  fast  durch- 
gehends  eine  solche  Lage;  eine  gleiche  Lage 
iiat  auch  das  Ritterscblofs ,  luelches  in  dem 
Park  von  IVcisscnstein  bcy  Cassel  in  Hessen 
erbauet  ist;  die  Gegend,  die  äussere  Verzier 
Tung,  die  innere  Zimmereinrichtung ,  mit  ei- 
nem Worte  alles,  was  man  ansieht,  erzeugt 
der  erneuert  den  vollkommensten  Begriff 
von  dem  häuslichen  Leben  unserer  alten  Rit- 
ter. Übrigens  kann  der  Anblick  einer  solchen 
Scene  bey  einem  denkenden  Beobachter  den 
Stoß'  zu  vielen  andern  enth  ilten.  Ein  dichter 
Tari'iemvnld  kann  leicht  auf  die  Idee  einer 
dauerhaften    Verzierung   führen,    welche   den 


Un  bois  de  chêne  peut  offrir  un  tableau 
d'un  autre  genre,  ce  seroient  des  autels  à  la 
manière  dont  les  Druides  honnoroient  leurs 
divinités  ,  s'etoit  de  même  que  nos  premiers 
Peres  formoient  leurs  retraites  destinées  aux 
prières  et  aux  sacrifices,  l'Ecriture  nous  ap- 
prend, qu'  Abraham  planta  un  boisa  Bertza- 
bée,  et  qui!' y  invoqua  le  nom  de  rEternel. 
Abraham  piantavit  nemus  in  Bertsabée  et 
inyocavit  ibi  nomen  Domini  Dei  nostri.  Ge^ 
nese  chap.  ai.  vers  33  et  34. 


Une  prairie  enclavée  dans  une  forêt 
seroit  le  local  convenable  pour  y  placer 
quelques  huttes  de  sauvages,  à  la  maniéré 
dont  Mungo  Park  nous  en  donne  l'idée,  et 
représenter  par  des  plantations  annalogues, 
une  scène  ameriqttaine  ou  affiiquaiiie:  aux 
-grouppes  de  maroniers,  d'accacias,  de  pins 
de  Virginie,  de  peup'ier  du  Canada,  de  sor- 
bie<du  Canada,  de  magnolia  grandi  fiora  etc. 
ou  ajouternit  des  fleurs  de  c'es  CTnirées, 
parmi  lesqu'elles  on  vernit  la  Capucine ,  et 
leSolanum  même  à  côté  de  l'Héliotrope.  Un 
bois  peut  également  servir  à  quelque  distri- 
bution de  Ménagerie. 


Lorequil  est  question  de  planter  un  bois 
en  entier,  pour  servir  de  décoration,  il  est 
facile  de  distribuer  les  scènes,  à  volonté, 
l'ouvrage  doil  alors  charnierpar  son  Elégance, 
il  faut  avouer  qu'un  bois  récenment  planté 
u'imprime  pas  les  idées  que  nous  offrent  les 
-forets,  celles  si  nous  en  imposent  par  leur 
vaste  feuillage,  le  volume  de  leur  arbres, 
pareil  tableau  n'est  pas  susceptible  d'imi:a- 
VI.  Cahier. 


45 

Tempel  des  Jupiter  yimmons  in  ihrtm  einsa- 
men Schatten  umhüllte  ;  die  Umgebungen  eines 
solchen  Tempels  wurden  immer  grünende  Ge. 
büsche  und  Sträuche  schmücken ,  unter  wel- 
chen die,  mit  buntem  Laube  anstatt  der  Blii- 
then  und  Blumen  glänzten;  die  grünen  Ra- 
senplätze würden  von  Epheu  und  Sinngrün 
gebildet  werden. 

Ein  Eichemoald  hingegen  kann  die  Idee 
zu  einem  Gemühide  anderer  y4rt  erweken 
Dergleichen  Ideen  wären  die  Nachahmungen 
der  Altäre  unserer  alten  Druiden,  auf  wel- 
chen sie  ihre  Götter  verehrten,  ja  selbst  die 
geheiligten  Haine,  welche  unseie  frömmeren 
ürurvüter  zum  Gebethe  urid  zum  Opfer  für 
den  wjhrenGott  bestimmten,  können  uns  Stoff 
zur  Ausfuhrung  glücklicher  Gedanken  geben^ 
7oir  lesen  in  der  heiligen  Schrift ,  dafs  Abra- 
ham einen  IVald  zu  Bertzabee  pfiantze  und 
dirinn  den  JS'ahrren  des  Herrn  anrufte.  Abra. 
harn  piantavit  nemus  in  Bertsabe'e  et  invocavit 
ibi  nomen  Domini  Dei  nostri.  Genes.  Cap.  21 
J^ers  /?;2  et  34, 

Eine  in  einem  Walde  eingeschlossene 
Wiese  würde  der  tauglichste  Platz  seyn ,  um 
darauf  die  Hütten  von  einigen  Wilden  aufzu- 
stellen ,  so  wie  uns  der  bekannte  Alungo  .  Park 
von  ihnen  einen  Begriff  gegeben  hat ,  wodurch 
man  durch  Anlegung  von  dieser  Menschen - 
gattun^  eigenthü milchen  Pflanzungen  eine  Arne, 
rikanisehe  oder  Afrikanische  Szene  bilden 
würde.  Unter  die  Gruppen  von  Rnfs  -  Kasta- 
nien, .Akazien,  Firginischen  Fichten,  Cana- 
dischen  Pappeln  ,  und  Ehereschen  ,  von  Grofs- 
blütigen  Magnolien  u.  dgl.  würde  man  Blu- 
men nus  diesem  Lande  mengen  ,  worunter  man 
die  Kapuzinerkresse  und  selbst  die  Kartof. 
fein  an  der  Seite  des  Scorpionskraut  -  Sihwan- 
zes  erblicken  würde.  Auf  gleiche  Art  kann 
ein  Wald  zur  Anlegung  und  Eintheilung  einer 
Menagerie  verwendet   werden. 

Da  gegenwärtig  gerade  die  Bede  von  der 
Anpflanzung  eines  Waides  im  Ganzen  ist ,  um 
ihn  als  Verzierung  zu  benützen ,  so  müssen 
wir  hier  noch  bemerken ,  dafs  es  ganz  leicht 
ist  die  Szenen  nach  Willkühr  einzutheilen; 
eine  solche  Anlache  mufs  sodann  durch  ihre 
Niedlichkeit  und  Zierlichkeit  ergötztn  ;  übri- 
gens mufs  man  eingestehen ,  dafs  ein  neu  an- 
gelegter Wald  freylich  nie  solche  Ideen  er- 
VI.    Heft.  M 


46 


tion,  il  faut  donc  y  supplier  par  des  décora- 
tions recherchées ,  par  le  choix  des  arbres, 
leur  harmonie,  et  leur  belle  tenue. 


Des  B  o  squets. 

Les  bosquets  sont  modelés  sur  les  bois, 
le  nom  indique  d'avantage  une  création  de 
l'art,  on  place  communément  les  bosquets  à 
peu  de  distance  des  habitations,  aux  côtés 
des  pelouses,  près  des  aux,  ils  paroissent 
souvent  isolée  sur  des  vastes  tapis  de  verdure  ; 
quelque  soit  leur  destination,  la  manière  de 
les  former  est  toujours  la  même,  ils  doivent 
s'élever  par  étage;  ainsi  à  des  grouppes  de 
buis,  de  houx,  de  rosiers  ,  de  sabines,  de 
hlas  de  Perse,  de  buisson  ardent,  de  syrin- 
ga,  succèdent  les  genévriers,  les  thuyas,  les 
lilas,  les  fusains,  les  cornouilliers ,  les  ba- 
gueuaudiers,  les  citises  ,  puis  viennent  les 
grouppes  des  Epines  ,  de  sorbier  et  cormier, 
d'amandiers,  d'acacias  roses,  de  tulipiers, 
l'intérieur  est  destiné  aux  arbres  de  première 
grandeur,  tels  que  les  frênes,  les  saules,  les 
peupliers,  en  observant  de  faire  continuelle- 
ment succéder  les  grouppes  de  manière  que 
les  feuillages  harmonisent  entre  eux,  il  faut 
aussi  mêler  beaucoup  du  taillis  dans  ces 
compositions,  pour  l'intérieur  des  bosquets, 
à  l'effet  d'y  procurer  plus  tôt  des  masses  de 
verdure:  si  l'intérieur  du  bosquet  est  destiné 
à  quelque  décoration  particulière,  il  faut 
aux  masses  d'arbres  de  première  gran- 
deur, faire  succéder  de  nouveau  les  arbres 
et  arbustes  de  la  manière  précédemment  in- 
diquée ce,  c'est  dans  l'intérieur  des  bosquets 
qu'on  place  les  objets  de  végétation  les  plus 
élégants  qui  peuvent  y  être  abrités  contre  les 
injures  des  vents  et  des  petites  gelées. 


wechen  kann ,  als  ein  bereits  mit  großen  Bäu- 
men bewachsener ,  denn  der  letztere  fällt  durch 
seine  grofse  und  dichte  Laubmasse  und  durch 
den  gewaltigen  Umfang  seiner  Stämme  auf, 
welches  bey  jungen  Wäldern  durch  keine  Nach- 
ahmung möglich  ist  ;  und  daher  diese  zu  ei- 
nem ähnlichen  Gemähide  ganz  unempfänglich 
macht;  man  mufs  also,  um  diesen  Mangel 
einiger  Jllassen  zu  ersetzen;  besondere  Verzie- 
rungen auffinden ,  und  denselben  durch  die 
sorgfältige  Auswahl  der  Bäume  ^  durch  ihre 
■wechselseitige  Zusammenstimmung  und  schöne 
Haltung  einen  auffallenden  Reitz  verschaffen. 

Von  den    Lustwäldchen 

Die  Lustwäldchen  oder  Lusthaine  sind 
nichts  anderes  als  Nachgebilde  der  wirklichen 
Wälder,  oder  in  einem  kleineren  Umfange 
nachgeahmte  Bilder  derselben,  und  ihr  Nah- 
men bezeichnet  dahir  b lofs  die  Kunst ,  welche 
zur  Nachahmung  der  Natur  zu  Hülfe  geruf- 
fen  wurde. 

Die  Lustiväldchen  werden  gewöhnlich  in 
geringer    Entfernung    von     Wohnungen ,      um 
grünende  Rasenplätze  bey    gröfseren    Wasser- 
stücken oder  Bächen  angelegte;  doch  erschei- 
nen   sie    auch    öfters   ganz    isolirt   auf  einem 
grofsen    weit  umfassenden  Rasenteppich  ,   übri- 
gens   mögen    sie   was   immerfür  eine  Bestimm 
mung  haben ,  so    bleibt    und  ist    ihre   Gestalt 
und    Bildung  immer   dieselbe,    immer  müssen 
sie  sich  so   zu    sagen     stockiveis  erheben ,    sie 
müssen  daher    mit    Gruppen    von    Buxbaum, 
von      Stechpalmen  ;    von     Rosen  -   Gebüschen , 
von  Sevenbäumen  und  von  Persischem  Flieder 
anfangen  ;     auf  diese    W arme  liebende   Gebü- 
sche,  auf  die  Flieder  folgen  sodann  Wachhol- 
derbäume,  Lebensbäume ,  Fliederarten,  Spin- 
deltäume,  Kornelkirschbäume ,   Geisblattarten, 
Schaflinsenbäume    und    Bohnenbäume ,     nach 
diesen,  kommen  die   Gruppen  von  Dorngebüsch- 
arten, von  yirlesbeerbaum^  von  Hartriegel,  von 
3Irindelf'äumenvonrothblühenden  Akazien,  und 
von    Tulpenhäume,  das   Innere  des  Lusthayns 
endlich    wird  für  die    Bäume  von    der  ersten 
Gröfse  aufbehalten,  als  da  sind  :  die   Eschen, 
die   Weiden,  die  Pappeln  und  dgl.  wohey  man 
übrigens    immer  bedacht  seyn  mufs  dnjs   man 
die  Gruppen  auf  eine  solche  yirt  auf  einan- 


La  «îestinalion  des  bosquets  est  ordi- 
nairement de  donner  plus  de  marque  au  cours 
d'une  rivière,  d'embellir  les  bor.is  d'un  lac, 
d'orner  le  cours  d'une  ruisseau,  de  décorer  une 
cascade,  une  grotte,  un  rocher. 


Les  bosquets  peuvent  marquer  aussi  les 
quatre  parties  du  jour,  le  matin  est  pour  la 
journée  ce  qu'est  le  printems  pour  le  cours 
de  l'année,  la  verdure  de  cette  belle  saison 
est  dun  vert  clair,  les  bosquets  du  matin_ 
doivent  donc  être  composés  intérieurement, 
d'arbres  et  arbustes  qui  renuissentce  qui  peut 
rappeller  et  conserver  l'idée  de  cette  belle 
partie  rie  l'année ,  le  verd  pomme  et  leverd 
clair  serviront  pour  le  composer. 


Les  bosquets  du  midi  sont  ordinaire- 
ment destinés  au  repos,  ils  servent  ày  trou- 
ver une  retraite  contre  les  ardeurs  du  soleil, 
tout  ce  qui  occasionne  des  grandes  sensations, 
doit  alors  être  éloigné  de  la  scène,  tout  ce 
qui  prodint  le  plus  d'ombre  doit  être  recher- 
ché, les  arbres  ,  les  arbustes  les  plus  touffus 
et  d'une  teinte  obscure  seront  choisis  de  pré- 
férence, on  pourra  y  ajouter  le  peuplier 
tremble,  qui  par  son  leger  mouvement  sem- 
blera correspondre  au  murmure  d'un  ruisseau 
qui  parcoure  tranquillement  ces  ombres 
épaisses;   si  l'on   y  monade    des     clairières. 


47 

der  folgen  lasse;  dafs  ihr  Laubwerk  wechsel- 
seitig mit  einander  zusammen  stimme,  auch 
mufs  man  diese  Gruppen  vorzüglich  von  Innen 
mit  mancherlcy  Gehauen  untermischen ,  um 
den  Lustwälächenbald  eine  hinlängliche  Masse 
von  Grünen  zu  verschaffen.  Wenn,  das  Innere 
des  Lusliväldchens  zu  irgend  einer  beson- 
deren Verzierung  bestimmt  ist,  so  mufs 
man  auf  die  Masse  von  Bäumen  der  er- 
sten Gröfse  aufs  neue  loiederum  jene  Bäw 
me  und  Gesträuche  folgen  lassen ,  so  wit 
■wir  sie  so  eben  vorher  angezeigt  haben ,  in 
die  Mitte  solcher  Lusthayne  setzt  man  sodann 
die  niedlichsten  und  zierlichsten  Produkte  des 
Pflanzenreichs  y  welche  alldort  vor  der  Ge- 
walt  des  Windes,  und  der  Kälte  des  Reifes 
geschützt  werden  können. 

Die  Bestimmung  dieser  Lustwäldchen 
ist  gewöhnlich  den  Lauf  irgend  eines  Flufses 
genauer  zu  bezeichnen ,  oder  die  Ufer  eines  Sees 
zu  verschönern,  oder  die  Quellen  eines  Ba- 
ches zu  beschatten ,  oder  auch  einen  Wasser- 
fall, eine  Grotte,  oder  einen  Felsen  zu  um- 
schliessen. 

Ebenso  können  die  Lusthayne  zur  Be- 
zeichnung der  vier  Tagszeiten  verwendet 
werden  ;  in  welchem  Falle  die  JMorgenszeit 
für  dan  Tag  das  ist,  was  der  Frühling  in 
Hinsicht  des  Jahres  vorstellt ,  die  Farbe  die- 
ser schönen  Jahrszeit  ist  hellgrün;  diejenigen 
Lustwäldchen  also ,  welche  den  Morgen  an- 
deuten sollen ,  müssen  daher  von  Innen  aus 
Bäumen  und  Gesträuchen  bestehen ,  welche 
die  Idee  von  dieser  schönen  Jahrszeit  tvieder 
aufwecken  und  erhalten ,  zu  welchem  Ende 
die  apfelgrüne  und  hellgrüne  Farbe  am  schik- 
lichsten  seyn  tvird. 

Die  Lustwäldehen  für  die  Mittagszeit 
sind  gewöhnlich  zur  Ruhe  und  zum  Schlum- 
mern bestimmt ,  sie  müssen  duher  eine  schü- 
tzende Zuflucht  ivider  die  glühenden  Sonnen- 
strahlen gewähren ,  und  alles  ,  w:is  irgend  ein 
grofses  Geräusch ,  einen  starken,  Eindruck 
machen  kann ,  mufs  sorgfältig  von  dieser  Szene 
entfernt  werden,  hingegen  mufs  man  alles, 
iras  den  kühlen  Schatten  befördert,  hier  zu 
rereinigen  suchen  ;  man  wird  daher  ley  der 
yiusroxhl  der  Bäume  und  Gesträuche  im- 
mer jenen  d'^t  Vorzug  gebet ,  welche  die  dich- 
teste Laubkrone    und  die  dunkelste  Farbe  lia- 

JII    2 


48 


ce  ne  sera  que  pour  donner  un  cours  à  l'air 
qui  peur  rafraichircet  bosquets,  lesbatimens 
feront  placés  dans  les  massifs  touft'us,  pour 
empêcher  la  reflexion  d'une  lumière  trop  vive, 
leur  teinte  même  sera  rembrunie,  les  grottes, 
les  cavernes,  les  hermitages  sont  les  objets 
les  plus  recherchés  d^ns  pareilles  composi^ 
tions. 


Le  soir,  les  nuances  du  soleil  sont  plus 
foncées,  un  bosquetdominé  parle  hêtrebrun 
de  Transylvanie  seroit  d'un  charmant  effet 
pour  cette  partie  du  jour,  on  y  mêlrroit  lès 
arbustes  les  plus  odoriférants  ,  c'est  l'instant 
où  les  fleurs  exhalent  leur  parfum  avec  plus 
de  force,  les  bosquets  du  soir  doivent  con- 
tenir sous  les  ombrages  des  arbres  dont  le 
feuillage  est  le  plus  foncé,  les  plantes  et  les 
fleurs  les  plus  agréables  à  l'odorat  et  dont  îe 
■mélange  est  propre  à  embaumer  les  environs. 


Une  composition  Elegante  seroit  le 
temple  de  flore,  voyez,  la  planche  No.  9. 
le  bâtiment  quil  représente  seroit  assez  vas'e 
pour  servir  de  petite  habitation',  ce  temple 
seroit  entouré  degrouppes  d'arbres  panachés, 
mêlés  aux  arbres  et  arbustes  décorés  déplus 
belles  fleurs, de  petitsbufFets  de  plantes  fleuries 
embelii oient  les  gazons,  des  plantes  ram- 
pantes enioureroient  les  troncs  des  arbres, 
des  vases  remplis  de  fleurs  seroient  placés 
sur  le  contour  du  baiment,  l'intérieur  même 


ben;  unter  andern  wird  hieley  die  Zitter- 
pappel^ welche,  über  den  sanft  unter  diesen 
dichten  Schalten  dahin  rieselnden  Silberbach 
Jiingepflanzt ,  ihr  fluchtiges  Lüspeln  mit  dem 
angenehmen  Murmeln  desselben  vereinigen , 
und  zum  süssen  Schlummer  reitzen  wird  ^ 
mit  einem  vorzüglich  guten  Erfolg  verwendet 
werden  ,  jede  Lichtung ,  die  man  in  diesem 
Hayne  anzubi  Ingen  für  nothwendig  erachten 
sollte,  darf  keinen  andern  Zweck  haben,  ali 
der  Luft  einen  Zug  zu  verschaffen,  welche 
blofs  zur  Erfrischung  und  Auskühlung  des- 
selben beytragen  kann  ;  jedes  hier  aufgeführte 
Gebäude  mufs  unter  eine  dichtbelaubte  Baum- 
masse  gestellt  werden ,  um  die  Zuriichprnl- 
lung  eines  allenfalls  zu  stark  einfallenden 
Lichtstrahls  zu  verhindern ,  und  selbst  dii 
färbe  des  Gebäudes  mufs  von  einer  dunkelt 
Tinktur  seyn ,  die  gesuchtesten.  Gegenstands 
in  solchen  Szenen  sind  aber  Grotten ,  Höhlet 
tind  Eremitagen,  indem  diese  mit  ihrem  Zwecke 
am  vorzüglichsten  übereinstimmen. 

So  wie  die  Schatten  der  scheidenden  Abend- 
sonne gröfser  sind,  so  müssen  auch  die  Far- 
ben in  den  Lust haynen  für  die  Abendzeit  dunk- 
ler seyn ,  ein  solches  Wäldchen  beschattet  vom 
der  dunkelgrünen  Transsylvanischen  Buche 
müjsle  daher  eine  herrliche  Wirkung  zu  die- 
ser Tagszeit  hervorbringen,  wenn  man  die 
wohlriechendste  Gesträuche  und  Staudi:n  zu- 
gleich untermischte  ;  indem  die  Blumen  und 
Blüihen  zu  dieser  Tagszeit  ihre  balsamischen 
Gerüche  mit  dfir  gröslen  Kraft  ausdüften.  Die 
yiliend-  Lustwäldchen  müfstn  daher  nebst  den 
schattenreichsten  Bäumen  von  dunkeln  Laub- 
kronen auch  noch  die  am  angenehmsten  duf- 
t ernten  Kräuter  und  Blumen  enthalten ,  welche 
zusammen  die  nahen  Umgebungen  mit  bal- 
samischen Düften  anzufüllen  im  Stande  sind. 

Eine  niedliche  Szene  würde  den  Tempel 
der  Flora  vorstellen ,  welcher  in  dem  neben- 
stehenden Kupfer  Nro.  9.  angezeigt  ist.  Das 
Gebäude,  welches  diesen  Tempel  vorstellt ^ 
würde  grojs  genug  seyn ,  um  eine  kleine  Woh- 
nung zu  umfassen ,  liebliche  Gruppen  von 
bunt  belaubten  Bäumtn,  untermischt  mit  an- 
genehmen Gebüschvoll  prächtiger  Blüthen.wür- 
den  ihn  umlagern ,  kleine  Gefässe  voll  blü- 
hender Pflanzen  rvürdi'n  den  grünen  Rasen 
schmücken  ,  rankende  Staudengewächse  würden 


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f  f^^v/      '^^/■r/^/'     r^^    ^y?<Ä^^?^ 


seroit  orné  de  fleurs,  tandis  que  la  statue  de 
Flore,  qu'on  trouveroit  dans  le  vestibule 
sembieroit  sourire  à  ceux  qui  viendroient  la 
visiter. 

Quant  aux  bosquets  des  quatre  saisons, 
voyez  les  listes  d'arbres  et  arbustes  destinés 
à  les  composer,  qui  feont  fournies  à  la  finde  ce 
volume. 


L'n  bosquet  composé  d'arbres  toujours 
verds  mêlés  d'arbustes  qui  fleurissent  des  pre- 
miers, ornés  d'arbustes  d'une  verdure  per- 
manente et  panachée,  peut  servir  de  bosquet 
d'hyver  et  d'avancoureur  du  printems, 


Des  bocages. 

Plus  élégant  que  le  bosquet,  le  bocage 
doit  être  composé  de  grouppes  d'arbres  par- 
semés au  milieu  d'une  belle  verdure,  ces 
grouppes  doivent  vaiier  de  forme  et  de  gran- 
deur, les  espaces  qwi  se  trouvent  ertre  eux 
seront  embe.'lis  de  buffets  de  fleurs,  ainsi  que 
les  lisières,  d'autres  seront  entièrement  de- 
couverts  et  présenteront  des  tapis  de  verdure 
difFerrement  nuancée  ,  le  bocage  est  destiné 
à  la  promenade,  et  sous  ce  rapport,  il  ne 
peut  être  trop  orné. 


Des  Massifs  etd es  grouppes. 

Un  massif  compose  un  ensemble  de, 
moindre  étendue  qu'un  bosquet,  il  sert  à 
masquer  quelque  point  de  vue,  quelque  ba- 
timent,  à  causer  des  surprises,  à  orner 
quelque  partie  de  jardin,  dont  les  tapis  de 
veraure  seroient  trop  vastes  et  trop  mono- 
tones. 

VII.  Cahier. 


49 

sich  an  den  stärkeren  Baumstämmen  hinauf 
winden  ;  den  ganzen  äußeren  Umfang  des  Ge- 
bäudes würden  Blumentöpfe  von  allen  Farben 
krönen,  ja  selbst  im  Inneren  des  Gebäudes 
wurden  die  prachtvollsten  Blumen  prangen  , 
Während  dem  die  Statue  der  Flora  in  dem  "kiel 
nen  Vorsaale  alle  Ankömmlinge  mil  O'nem  lä- 
chelnden Antlitz  freundlich  zu  bewillkommen 
schiene.  Übrigens  kann  man  die  Bäumein  Hin- 
sicht der  Lustwäldchen  der  vier  Jahrsz>^iten 
in  den  Verzeichnissen  der  Bäume  und  Gnfträu- 
che  nachsehen  ,  welche  zu  ihrer  Zusammenstel- 
lung bestimmt  sind ,  und  welche  sich  am  Ende 
dieses  Bandes  vorfmden  werden. 

Ein  Lusthajn,  welcher  aus  immergrü. 
nen  Bäumen  besteht ,  mit  Gesträuchen  unter- 
mischt ist,  die  am  ersten  blühen,  und  im- 
mergrüne  und  buntbelaubte  Gebüsche  schmü- 
cken, ein  solches  Wäldchen  kann  als  ein  Win- 
terhajn  und  Vorläufer  des  Frühlings  betrach^ 
tet  Werden. 

Von  den  Gebüschen. 
Die  Gebüsche  sind  noch  zierlicher  als  die 
Lustwäldchen ,  und  fordern  daher  vorzüglich 
in  Rücksicht  der  Lokalität  fast  noch  mehr 
Delikatesse  als  diese.  Ein  Gebüsch  mufs  aus 
Baumgruppen  aufgestellt  werden ,  welche  auf 
einem  schönen  grünen  Rasenplatz  umher  zer- 
streut liegen,  diese  Gruppen  müssen  in  Ge- 
stalt und  Gröfse  ai  wechseln;  die  verschiede- 
nen leeren  Zwischenräume,  welche  sich  zwi- 
schen denselben  vorfinden,  mnfsen  durch  Blu- 
menkörbe ausgeschmückt  werden,  eben  dieses 
mufs  mit  ihrem  äusseren  umfang  geschehen  ; 
ande-e  hingegen  müssen  von  aller  Verzierung 
frei  dastf  hen ,  und  blofs  eine  grüne  Flur  von 
mannigfaltigen  Schittirungen  darstellen.  Das 
Gebüsch  ist  blofs  für  die  Promenade  bestimmt, 
und  kann  daher  in  dieser  Hinsicht  nicht  gar 
viel  Verzierungen  enthalten. 

Von  Dickichten  und  Gruppen. 

Ein  Dickicht  enthält  eine  gedrängte  Alasse 
von  Bäumen  in  einem  kleineren  Umfange  als 
ein  L  ustwäldchen ,  und  ist  vorzügli^  h  dazu  be- 
stimmt irgend  einen  reitzenden  Gesichtspunkt, 
oder  ein  Gebäude  zu  bezeichnen ,  um  eine  Über- 
raschmung hervorzubringen,  oder  irgend  einen  ■ 
Jheit  des  Gartens  zu  schmücken,  dessen 
grüne  Huren  ohno  diese  Verzierung  zu  grofs 

VII.  Heft:  N 


5^ 


un  massif  ne  fait  jamais  un  bon  effet, 
si'l  est  composé  d'arbres  qui  ne  peuvent  har- 
moniser, il  est  parfait  quand  il  est  formé 
d'arbres  d'une  même  espèce,  et  pour  appro- 
cher delà  perfectiop,  il  doit  reunir  les  arbres 
qui  peuvent  se  combiner  sans  une  opposition 
marquée,  ceci  peu;,  se  comprendre  plus  fa- 
cilement, par  le  projet  de  la  composition  des 
grouppes,  dont  on  a  donné  des  iJeéstomei. 
page  i6i.  et  dont  voici  encore  un  exemple 
supposons  des  accacias  rassemblés,  on.  peut 
augmenter  ce  grouppe  par  diminution,  avec 
le  gleditsia  spinosa  ,  laccacia,  rose,  l'amor- 
pha,  le  baguenaudier  et  finir  par  le  saule  des 
sables. 


Des  arbres  isolés. 

La  nature  n'accorde  jamais  à  un  arbre 
toule  l'elegance  dont  il  est  susceptible,  s'il 
n'est  isolé,  cette  vérité  s'entend  particulière- 
ment  des  arbres  et  arbrisseaux  de  la  pre- 
miere  et  seconde  grandeurs ,  ceux  -  ci  figurent 
seuls  avec  le  plus  grand  succès,  un  arbre  isole, 
placé  avec  discernement,  s'attire  souvent  les 
regards  mieux  que  le  plus  beau  grouppe. 

Les  grouppes  et  les  arbres  isolés  sont 
d'un  grand  secours,  pour  prolonger  les  per- 
spectives  et  former  illusion,  c'est  dans  leur 
position ,  leur  grandeur,  leur  forme,  que 
l'oeil  du  compositeur  doit  étudier  ses  com- 
binaisons et  prouver  qu'il  connoit  autant  la 
pratique  que  la  théorie  du  jardinage. 


und  daher  zu  cinfärmlg  icjn  wurden^.  JEin 
Dickicht  wird  nie  eine  gute  WirJiuitß  imt- 
chen,  wenn  es  nicht  aus  Bäumen  .l/.estehr , 
ivelche  mit  eintmdcr  härinoniren  ;  rollkuimtien 
aber  wird  die  IVirKung.  seyr^,  wenn.es /durch 
lauter  Bäume  von  der  nähmlichen  Gattung  ge- 
bildet wird;  um  sich  dieser  VuUkommeiJicit 
noch  mehr  zu  nähern ,  mujs  man  vorzSfglich 
diejenigen  Bäutne  zusammen  zustellen  suchen, 
die  mit  einander  vereinigt  werden  kön- 
nen ,  ohne  loechselseitig  einen  auffallenden 
Gegensatz  zu  bilden ,  dieses  alles  wird 
durch  den  Aufsatz  über  die  Bildung  der 
Gruppen  im  ersten  Bande  Seite  i6i  fojslicher 
dargestellt  ;  ivohin  zvir  demnach  den  Leser  ver- 
wtiisen  und  uns  hier  blojs  mit  Bcysetzung  ei- 
nes einzigen  F.eyspiels  begnügen  wollen.  Ge- 
setzt es  befänden  sich  mehrere  yikazien  auf 
einem  Platze  versammelt,  so  könnte d'.esf.  Gruppe 
durch  eine  stufenweise  Abnahme  der  Höhe  'der 
Bäume  dadurch  zu  einer  dichteren  Masse  von 
mannigfaltiger  Schattirung.  erhoben  werden^ 
Wt;nn  man  die  stachlichte  Gleditschie ,  die 
rothblühende  Akazie,  die  Amorphen,  den 
Schaflinsenbaum  untermengte  und  ihre  Um- 
gebung mit  der  Sandiveide  schliessen  uärdr. 

Von  den  einzeln  stthenden  Müume/i, 

Kle  gewährt  die  Satur  einem  Baume  die 
g-anze  Schönheit,  deren  er  fähig  ist,  ivcnn  er 
nicht  allein  steht-;  diese  Wahrheit  erstreckt 
sich  vorzüglich  auf  die  Bäume  und  Stauden- 
geifächse  der  ersten  undzwejten  Grüfse^  diese 
figuriren  nur  allein  stehend  in  ihrer  ganzen 
Pracht;  oft  zieht  ein  einzeln  stehender  mit 
Geschmack  und  Beurtheilungskraft  aufgestell- 
ter Baum  mehr  die  Blicke  des  Kenners  auf 
sich,  als  die  schönste  Gruppe,  einen  besonde- 
ren Vortheil  aber  gewähren  die  Gruppen  und 
einzeln  stehenden  Bäume,  ivenn man  eine  Al- 
lee oder  eine  reitiende  Ansicht  verlängern 
und  eine  Täuschung  hervorbringen  will  ;  in  die- 
sem Falle  mufs  der  Kunst gärtner  ihre  Lage  ^ 
ihre  Gröfse  und  ihre  Gestalt  vorzüglich  in  Er- 
wä'rung  liehen,  und  durch  die  geschickte  Ver- 
bindung dieser  Theile  zum  beabsichtigten  Ent- 
zwecke  beweisen,  dafs  er  das  Praktische  , des 
Gartenwesens  eben  so  gut  als  die  Theorie 
versteht. 


51 


Alphabetisches 

Désignation  alphabétique      V  e  r  z   e  i  c  h  n   ifs 

des  arbres  et  arbustes. 


der  Bäume    und  Sträucher, 


Les  principes  suivants  que  nous  donnerons 

rélati\'.-ment  à  chaque  arbre,  regardent  leur 
état  naturel;  les  nuances  des  feuillages  va- 
rient'par  le  sol,  le  clim.it,  le  changement 
de  température,  on  par  quelque  maladie, 
mais  oi  n'a  pu  prêter  a  te.uion  à  ces  effets, 
le  principal  but  qu'on  se  propose,  est  de  fa- 
ciliter lé  mélange  des  plantations;  pour  pro- 
longer l'etfet  d'un  bois-ou  d'un  massif;  pour 
ne  pas  dévier  de  la  sensation  qu'offre  leur 
premier  aspect;  pourdécider  du  chüix  con- 
venable à  chaque  scène;  pour  atteindre  le 
but  désiré,  celui  de  jouir  plutôt  de  son  tra- 
vail; pour  évi  erdes  lignés  ■ds  séparation  trop 
distinctes;  former  des  tableaux  relatifs  au 
locald'unPays  étranger;  etc.  caren  général, 
toute  scène  quelconque  n'est -belle  que  par 
Je  rapport  exacte  des  plantations  au  sujet. 
Toute  fois,  les  détails  qu'on  se  propose  de 
fourûir,  n'offrent  point  une  suite  complette 
des  arbres  et  arbustes  connus,  ils  n'ont  trait 
qu'a  ceux  qui  souffrent  mieux  différentes 
températures,  et  qui' peuvent  convenir  à  la 
décoration  des  jardins,  on  se  servira  des 
noms  génériques  pour  passer  ensuite  aux  dif- 
férentes espèces. 


JDie  nachstehenden  Grundsätze,  welche  wir 
in  Ansehung  eines  jeden  Baumes  aufstellen 
werden,  beziehen  sich  vorzüglich  auf  seinen  na- 
tür liehet  Zustand  ;  die  mannigfaltigen  Nuancen 
des  Laubes  sind  nach,  der  Verschiedenheit  des 
Bodint,  d'.s  C.imi  und  der  Veränderungen  der 
Temperatur  oder  auch  des  kranken  Zustandes 
verschieden  ;  allein  wir  konnten  auf  alla  diese 
Dinge  keine  RiXck  sie  lit  nehmen;  indem  wir  uns 
als  Hauptzweck  vorgesetzt  haben,  die  mannigfaU 
tige  Mischung  in  den  Plantagen  zu  erleichtern, 
um  die  hervorgebrachte  Wirkung  eines  Gehöl- 
zes oder  eines  Waldes  fortzusetzen  und  die 
Idee,  loelche  ihr  erster  Anblick  erregt  hat,  fest 
zu  halten;  um  auf  eins  jede  Szene  angernes- 
seneri  Auswahl  zu  leiten ,  und  endlich  den  ge- 
wünschten Ziveck  zu  erreichen;  nähmlich  die 
Früchte  seiner  Arbeit  bald  zu  geniefsen;  fer- 
ner die  zu  auffallenden  Scheidungslinien  zu 
vermeiden,  Naturgemähide  aufzustellen ,  wel- 
che djn  Ch  irakter  [eines  fremden  Landes  an 
sich  tragen  u,  dgl.  Denn  im  Allgemeinen  wird 
und  ist  jede  Szene  nur  dann  schön ,  wenn  ihre 
Anlage  ihrem  Sujet  genau  entspricht.  Übrigens 
werden  wir  in  der  einzelnen  Darstellung  der 
bekannten  Bäume  und  Gcsti  äuche ,  ■  die  wir 
hier  aufzuführen  uns  vorgenommen  haben, 
keine  vollständige  Sammlung  vorbringen;  son- 
dern wir  werden  blofs  von  solchen  handeln  y 
welche  die  verschlndenen  Temperaturen  am 
leichtesten    ertragen ,     zur     Verzierung     der 

N  3 


S'^ 


Gärten  dienen  hönnen  ;  daher  wir  uns  hiehef 
zuerst  der  Gattungsnahmen  bedienen  und  to^ 
dann  ihre  verschiedene  ylrten   ankleben. 


A. 


Abies  —  Sapin  —  die  Tanne.  —  Ce 
g-'nre  d'arbres  forestiers  comprend  plusieurs 
espèces,  dont  on  ne  peut  toute  fois  ici  four- 
nir généralement  rénumeration. 


Les  sapins  préfèrent  les  pays  froids  aux 
contrées  du  midi,  ils  viennent  bien  dans  le 
sable,  le  tuf,  et  sur  les  rochers;  leur  végé- 
tation est  assez  active,  ile  souffrent  peu  d'être 
réplantés,  et  dans  ce  cas  il  faut  leur  extirper 
le  pivot,  pour  les  forcer  à  jelter  des  racines 
late  aies;  la  semence  de  cet  arbre  levé  lente- 
ment et  souvent  la  seconde  anné«;  il  con- 
vient de  leur  joindre  les  bouleaux  qui  les 
garantissent  du  soleil,  dans  leur  première 
croi  sance.  Les  sapins  souffrent  difficilement 
l'elaguagè,  et  lorsqu'il  a  lieu,  il  ne  faut  leur 
retrôn(hér  qu'un  rang  de  branches  à  la  fois, 
opéra'ion  qui  se  fait  au  mois  de  Septembre, 
ttiiis  où  la  sève  est  le  moins  en  action.  Ou 
connoit  la  beauté  de  cet  arbre  lorsqu'il  est 
isolé  et  laissé  totalement   à  la  nature. 


Le  plus  commun  des  sapins  est  celui 
^it  abies  taxi  folia,  puis  vient  le  sa- 
pin pece,  abies  epicea,  dont  il-y -  a  une 
belle  variété  que  nous  a  fourni  le  Canada, 
c'est  la  sapinette  blanche,  on  en  voit  des  su- 
perbes àW'itton  près  de  Hounton  en  Angle- 
terre ,  le  petit  epicea  de  Virginie  a  le  feuilles 
disposées  en  peigne. 

Le  sapin  dit  baumier  de  Gillead  est 
une  espèce  de  pistachier  qui  nous  vient  de 
l'Arabie,  ce  sapin  se  greffe  en  Ecusson  à  la 
fin  de  juin  sur  celui  à  feuilles  d'if. 

Le  sapin  de  Norwege  est  très  répandu 
en  Angleltere,  surtout  dans  le  Devonshire 
c'est  le  sapin  à  feuilles  d'épicéa,  i  réussit 
dans  les  sols  humides. 


^bies,  die  Tanne.  Diese  Gattung  von 
Waldbaumen  begreift  mehrere  ^rten  unter 
sich,  die  wir  hier  alle  anzuführen  nicht  für 
nolhwendig  erachten;  indessen  wirden  loir 
keine  übergehen,  tvetche  zu  unserem  Entzwccke 
nothw  -ndig  ist. 

Die  Tanne  zieht  die  kälteren  Gegenden 
des  Nordens  dem  warmen  Süd.n  vor,  sie  kommt 
in  Sand  und  Steingründtn  ,  j-i  sogar  auf  felsi- 
gen Boden  gut  fort  ^  ist  aber  hart  zuverjetzen; 
im  letzeren  Falle  mufs  man  ihre  Pfahlwurzel 
abstutzen ,  damit  sie  sich  mehr  in  den  Seiten- 
Wurzeln  ausbreite  ;  der  Sarnfn  dieses  Bau- 
merts ktimt  langsam,  und  monchmahl  erst  im 
zweyten  Jahre.  Um  sie  in  ihrem  ersten  Wachs- 
thum  vor  den  Sonnenstrahlen  zu  schützen  mufs 
mansie  zugleich  mit  der  Birke  untermengen;  die 
Tanne  läfst  sich  nicht  gerne  beschneiden ,  und 
wenn  dieses  doch  geschehen  soll  ;  so  darf  man 
dieses  auf  ein  Mahl  nur  mit  einer  Reihe  von 
besten  vornehmen.  Diese  Operation  geschieht 
am  schicklichsten  im  Monath  September ,  zu. 
welcher  Zeit  ihr  Saft  am  wenigsten  in  Thätig- 
keit  ist.  Die  Schönheit  dieses  Baumes  ist  Je- 
dermann bekannt ,  wenn  er  isolirt  steht  j  und 
bloft  der  JSatur  überlassen  iviid 

Die  gemeinste  Tannenart  ist  der  Taxhaunt^ 
dbies  taxi  folia ,  dann  kommt  abies  epicea , 
die  Peehtanne  wovon  es  eine  schone  Abart 
gibt ,  die  uns  Canada  geliefert  hat  ndhmlick 
die  kleine  Wefstanne ,  von  difser  sieht  man 
zu  IVitton  in  der  Gegend  von  Huunton  in  En- 
gland vortreffliche  Bäume,  darm  die  kleine 
virginische  Tanne,  welche  ihre  Nadeln  kämm- 
artigt  trägt. 

Die  Tannen^  genannt  der  Balsambaum 
aus  Gilead,  ist  eine  Art  von  Pistazie,  wel- 
che aus  Arabien  zu  uns  geko?nmen  ist;  diese 
Tanne  7vird  gegen  Ende  Juny  auj  den  Taxbaum 
gepelzt. 

Die  Norwegische  Tanne.  Dii-sc  wird  sehr 
zahlreich  in  England,  am  meisten  aber  in 
der  Grafschaft  Devonshire  gefunden,  dieses 
ist  die  sogenannte  Rothtanne  und  gedeiht  vor- 
züglich auf  feuchtem  Boden, 


Le  sapia  à  longues  feuilles  ou  l'Epicéa 
d'orient,  est  originaire  de  la  Chine,  dont  11- 
y-a  deux  espèces,  l'une  à  feuilles  quarrées, 
l'autre  à  feuille  épineuses,  .  Il  faut  observer 
que  les  sapins  d'Amérique  préfèrent  un  terrein 
sec,  et  une  terre  legere. 

Pinus  ab  les  mariana.  —  Sapi- 
nette  noire.  —  Cette  espèce  s'élève  moins 
que  la  précédente,  et  ne  lui  cède  point  en 
beauté. 

Tous  les  sapins  se  produissent  de 
semences;  si  on  les  semme  pour  être  réplan- 
tés, il  faut  les  mettre  en  pépinière  lorsqu'ils 
sont  levés,  pour  les  détourner  de  pivoter. 


Les  sapins  décorent  les  cimes  des  ro- 
chers, les  environs  des  catarractes,  les  her- 
mitages,  les  batimens  gothiques,  le  scènes 
tristes,  les  solitudes,  mais  il  faut  les  éloigner 
autant  que  possible  des  cantons  marécageux, 
à  cause  de  la  grande  quantité  de  mouche- 
rons qui  s'amassent  sur  leur  feuillage  et  qui 
s'augmentant  encore  par  l'humidité  du  local, 
rendent  les  promenades  du  soir  très  pé- 
nibles. 

Acer  —  érable.  —  Ce  genre 
d'arbres  forestiers  offre  des  variétés  très  agré- 
ables pour  les  décorations  des  parcs  ;  le  com- 
mun a  l'avantage  de  pousser  ses  feuilles  au 
commencement  du  prinlems  et  de  réussir  dans 
toute  sotte  de  terrain  ;  il  s'accommode  de 
toutes  expositions,  il  a  le  mérite  de  croître 
à  l'ombre  et  même  sous  les  autres  arbres  ,  ce 
qui  le  rend  recommandable  pour  boiser  les 
taillis  des  plantations  d'eja  élevées.  Il  par. 
vient  à  une  belle  hauteur,  et  sa  croissance 
est  assez  active,  principalement  dans  les  terres 
profondes  et  légères. 


L'Erable  vient  de  semence  qu'on  receuille 

en  automne  pour  les  conserver  dans  le  sable 

pendant  l'hyver   et  les   semer  au  printemps 

pèle  et  mêle  avec  le  sable,  observant  de  ne 

VII,  Cahier. 


53 

Die  langnadelige  Tanne  ^  oder  die  orien~ 
talische  Epicéa  diese  hommt  urspriin^iLcJi  aus 
Qhina,  es  gibt  davon  ziveyerlty  ylrlen  ,  wovon 
die  eine  viereckige  und  die  andere  dornartige 
JSadeln  trügt.  Von  der  yirnerikanischen  Tinne 
ist  zu  bemerken ,  dajs  sie  ein  trockenes  und 
leichtes  Erdreich  liebt. 

Pinus  abies  mariana.  Die  Schwarz- 
tanne,  nordamerikanische  Eichte ,  diese  ^rt 
wächst  nicht  so  hock  als  die  vorhergehende , 
gibt  ihr  aber  dessen  ungeachtet  an  Schönheit 
nichts  nach, 

Alle  Tannen  müssen  durch  den  Sam^n  fort- 
gepflanzt werden,  man  mufs  sie ,  wenn  man  sie 
späterhin  verpflanzen  will,  in  eine  Baum- 
schule versetzen,  sobald  sie  aufgeschossen  sind, 
um  zu  verhüten,  daJs  sie  keine  Pfahlwurzeln 
treiben. 

Die  Tannen  dienen  vorzüglich  dazu ,  die 
Gipfel  der  Eelsen,  die  Umgebungen  der  Was- 
serfälle ,  die  Eremitagen ,  die  gothischen 
Geiaude,  düstere  Szenen  und  einsanime 
Gegenden  zu  zieren  ;  allein  man  mufs  sie  so- 
viel als  möglich  von  Sümpfen  und  Morästen 
entfernen;  indem  sich  in  solchen  eine  ungnhcure 
Menge  von  Mucken  und  Schnacken  auf  ihren 
.Aesten  sammelt,  welche  sieh  in  de  feuchten 
Luft  immer  vermehren  ^  und  zur  Abendzeit  den 
Spaziergehenden    sehr    beschwerlich  fallen. 

Acer,  der  Ahorn  diese  Gattung  von 
TValdbäumen  biethet  die  angenehmsten  Varie- 
täten  dir ,  welche  zur  Verzierung  der  Parks 
und  Lustgärten  dienen  können.  Besonders  aber 
hit  der  gemeine  Ahorn  diesen  Vortheil  ei- 
gen, dafs  er  fein  Laub  sogleich  7nit  Anfang 
des  Frühlings  zum  Vorschein  bringt,  und  in 
jedem  Boden  fortkommt  ;  jede  Lageist  ihm  an- 
gemessen ,  ja  er  wächst  sogar  im  ScJiatten  und 
unter  andern  Bäumen .,  welcher  Umstand  ihn 
allein  schon  defswegen  empfehlungswürdig 
macht,  weil  er  dem  neben  ihm  empor  ge- 
schossenen jungen  Anfing  vor  den  r.achth':ii- 
gen  Einßüfsen  der  Witterung  schützt,  er  ge- 
langt zu  einer  ansehnlichen  Gröfse,  und  wächst 
sehr  geschwind ,  hesonders  wenn  er  sich  in  ei- 
nem tiefen   leichten   Boden  befindet. 

Der  Ahorn  ivird  aus  dem  Samen  erzenst, 

welchen    man   im    H:rhste  sammelt ,  während 

dis   Winters  im  Sande  aufbewahret ,    und  im 

Frühling  mit  dem  Sande    zugieich  ansäet,    in 

yil.   Heft.  O 


.54 

pas  les  enfoncer  trop  en  terre,  lorsqu'on  les 
couvre  ;  il  levé  promptement  et  forme  des 
beaux  taillis. 

Acermontanum  —  Erable  blanc, 
faussement  nommé  Sycomore.  — 
Cei  arbre  croit  naturellement  en  Allemagne 
et  principalement  sur  les  montagnes  de  l'Au. 
triche,  il  renssit  dans  toutes  sortes  de  ter- 
rains. Les  semis  qu'on  en  fait  s'clevent  à 
deux  pieds  en  trois  ans  de  tems  ;  il  se  mul- 
tipi  e  aussi  de  plan  enraciné  qu'on  trouve 
sons  les  vieux  arbres. 

Il  en  est  une  espèce  panachée  qui  se 
multiplie  par  la  g'-aine,  ce  qui  .est  particu- 
lièrement à  observer,  d'autant  que  dans  la 
plus  part  des  autres  arbres ,  cette  variété  de 
couleur  ne  se  soutient  que  par  la  greffe  ou 
par  les  marcotte?. 

Acer  platanoides  —  l'Erable 
plane  —  Cette  espèce  d'erâble  est  un  arbre 
forestier  d'une  belle  grandeur,  il  pousse 
vitte,  et  vient  très  bien  dans  toutes  sorte  de 
terrain  ;  son  feuillage  est  rarementattaqué  par 
les  insectes,  et  se  conserve  longlems;  on  le 
mullijî  le  par  semences  et  par  boutures;  les 
unes  se  sèment  dès  qu'elles  sont  mures  en  au- 
tome,  les  autres  se  plantent  dès  que  les 
feuilles  tombent.  On  ne  peut  trop  recom- 
mander cet  arbre  pour  sa  belle  tenue» 

Acer  ne,g  undo  —  érable  de  Virgi- 
nie à  feuilles  de  frêne.  —  Cet  arbre  ori- 
ginaire d'Amérique,  est  très  cultivé  en  Europe, 
principalement  en  Angleterre;  sa  croissance 
est  aciive,  sur  tout  dans  les  terres  humides, 
il  s'j  élevé  en  dix  ans  de  tems  à  la  hauteur 
de  cinquante  à  soixante  pieds.  Cet  arbre  est 
d'un  grand  mérite  dans  les  parcs  modernes. 
Il  grouppe  avec  les  frênes,  les  cormiers,  les 
sorb  ers,  le  bignoniaradicans  ,  le  faux  pista- 
chier, le  sumac,  mais  son  bois  jeune  encore 
est  très  tendre,  il  se  gèle  facilement,  il  est 
pruJent  des  les  placer  dans  des  endroits  abri- 
tés par  des  plantations  plus  ancienne"!,  cepen- 
dant dès  qu'il  vieillit,  il  acquiert  bientôt 
de  la  consistance,  il  résiste  alors  aux  plus 
forts  des   Jiyvers. 


dessen  mufs  man  sich  wohl  in  Acht  nehmen , 
wenn  man  ihn  unter  die  Erde  dringt ,  da/s  er 
nicht  zu  tief  zu  Hegen  komme  y^r  keimet  bald 
und  bildet  einen  schönen   Anflug, 

Acer  montanum.  Der  Bergahorn, 
dieser  Baum  wächst  wild  in  Deutschland,  und 
vorzüglich  in  den  Gebirgsgegenden  von  Öfter- 
reich.  Er  kommt  in  jedem  Boden  fort ,  und  er- 
reicht in  einem  Zeitraum  von  3  Jahren  eine 
Hohe  von  1 2  Fufs.  Er  wird  nebst  dem  Samen 
auch  durch  Schöfslinge  fortgepflanzt ,  welche 
man  an  den  Wurzeln  der  altern  Räutne findet. 
Von  dieser  Gattung  Ahorn  gibt  es  auch 
eine  Abart  mit  buntfarbigem  Laube ,  welche 
sich  durch  den  Samen  fortpflanzen,  läfst ,  ein 
Umstand,  der  um  so  mehr  zu  terücksichtigen 
ist,  da  man  bey  dem  gröfslen  Jhell  der  übri- 
gen  Bäume,  diese  Verschiedenheit  der  Farben 
blof s  durch  Pfropfen  und  Ableger  erhaltenkann. 
Acer  Pia  t onides y  der  Spitzahorn 
Diese  Ahorn  •  Gattung  ist  ein  grofser  schö- 
ner Waldbaum  ,  welcher  gefehwind  empor 
schiefst,  und    auf  jedem    Boden  fort  kommt; 

fein  Laub  wird  selten  von  Insekten  angegriffen, 
und  erhalt  sich  lange  Zeit.  Man  vermehrt 
ihn  entweder  durch  den  Samen ,  oder  durch 
Ableger  ;  der  erjtere  wird  sogleich  nach  seiner 
Zeitigung  im  Herbste  ausgesäet;  Ableger  aber 

finden  erst  nach  dem  Abfall  des  Laubes  statt. 
Dieser  Baum  kann  wegen  seiner  schönen  Hai-- 
tung  nicht  genug  anempfohlen  tverden, 

Acer  negundo.  Der  Eschenblättrig« 
Ahorn,  Dieser  Baum  ist  amerikanischer  Her- 
kunft ,  und  wird  in  ganz  Europa ,  vorzüglich 
aber  in  Engelland  stark  gepflanzet,  er  wächst  ge  • 
schwind,  vorzüglich  auf  feuchten  Boden,  und  er- 
reicht in  Zeit  Zehen  Jahren  eine  Höhe  vonfünfzig 
bis  sechzig  Fufs.  Diese  Ahorn  Art  wird  in  den 
neueren  Kunstgärten  sehr  geschätzt,  u.gruppirt 
sich  vortrefflich  mit  der  Esche,  der  Ulme, dem 
Ariesbeerbaum,  der  Trompetenblume,  dem  un» 
ächten  Terpentinbaum  und  mit  dem  Sunach; 
allein  während  seiner  Jugend  ist  sein  Holz 
sehr  weich  und  zärtlich ,  und  daher  dem    er- 

frieren  sehr  ausgesetzt;  aus  diesem  Grunde  ist 
es  sehr  rathsam,  ihn  in  solche  Orte  zu  verse- 
tzen, ivelche  schon  durch  alt  ei  e  Bäume  ge- 
schütz  werden  ;  im.  hohem  Alter  hingegen  er- 
hält er  auch  mehr  Festigkeit ,  so  dafs  er  als- 
dann  auch  dem  stärksten    Winter  trotzt. 


L'a  c  er,  neguudo.  —  Se  roultiplic 
par  semences,  par  marcottes  et  par  bouture, 
ses  semences  meurissent  six  semaioes  après  la 
floraison,  qui  a  lieu  au  commencement  d'à» 
vril,  il  faut  s'en  servir  d'abord  ,  sans  quoi 
elles  ne  seroient  bonnes  à  rien. 


Acer  rubrum,  —  Erable  à  fleurs 
r  ou  g  es. — Dont  il  y  a  deux  Espèces.  Cet  érable 
vient  du  Canada,  où  ils'cleve  à  p.'u  s  de  soixante 
pieds  de  hauteur,  il  réussit  mieux  dans  les 
terres  séciies  que  dans  les  terres  humides,  il 
aime  celles  qui  sont  élevées,  cela  n'empêche 
pas  qu'il  puisse  être  employé  dans  les  terreins 
marécageux. 

Acer  Saccharin  um,  —  Erable  à 
sucre.  —  Cet  arbre  s'élève  dans  l'Amérique 
Septentrionale  à  la  hauteur  de  quatr<t  vingt 
pieds  ,  son  accroissement  est  plus  beau  dans 
les  terres  legeres,  sabloneuses  et  élevées, 
que  dans  celles  de  toute  autre  quaùté,  il 
préfère  l'exposition  du  nord,  les  montagnes; 
il  croitîcependant  bien  sur  les  bords  des  Eaux. 
On  le  multiplie  par  semences,  par  boutures, 
par  marcottes;  sa  graine  est  mure  dans  les 
premieis  jours  d'octo-bre. 

Monsieur  du  Tour  de  Montreux,  dans 
Ife  Canton  de  Vaud  a  envoie  .récenment  à  la 
société  d'émulation  de  ce  canton,  des  Echan- 
tillons de  suc  d'Erable,  il  faut  opérer  au 
moins  sur  trente,  pour  que  les  résultats  dé- 
dommagent du  travail.  On  tire  le  suc  des 
arbres  à  L\  fin  de  l'iiyver,  par  des  incisions, 
avant  que  les  bourgeons  se  sont  ouverts,  aux 
jours  favorables,  c'est  à  d^re,  lorsque  le  so» 
leilluit,  on  tire  de  chaque  arbre  trente  on 
quarante  inesures  de  liqueur  qui  produisent 
deux,  deux  et  demie,  à  trois  livres  de  sucre. 


Acer  montanum  americanum, 
ou  Cana  dense  ou  s  t  ri  a  tum — Erable  à 
bois  jas  pé.  — La  végétation  de  cet  arbre  est 
lente  ,  il  marque  bien  étant  isolé,  par  la  lar- 
geur de  ses  fcuiLes  et  par  son  écorce  niian- 


55 

Der  Eschenblättrige  Ahorn  wird  durch 
dun  Samen,  durch  Ablegr  und  Schüß.'inge 
vermehrt;  sein  Samen  reijjet  sechs  Wochen 
mich  seiner  Blüthe ,  weiche  im  Anfang  des 
yJprils  statt  hat;  wenn  man  von  ihm  einen 
Gabrauch  machen  will,  so  muß  dieses  sogleich 
nach  seiner  Rôiffe  geschelun,  indem  er  bcy 
einem   längeren  Zuwarten  untaugluh    wird. 

Acer  rubrum,  der  rot  he  Ahorn. 
Von  dieser  Gattung  gibt  es  zwej  Arten  Die- 
ser Ahorn  kömmt  ursprünglich  aus  Kinuda,  all- 
wo  er  eine  Höhe  von  mehr  als  sechzig  Fuß  er-^ 
reicht,  er  gedeiht  besser  im  trockenen  alsnas- 
sen  Erdreich,  und  liebt  vorzüglich  e-hibene 
Gegenden ,  jedoch  läfst  er  sich  auch  in  einem, 
sumpfigen  Boden  fortpflanzen. 

A c e  r  S ac c  h  a r  i n  um  ,der  Zucherahorn. 
Dieser  Baum  erreicht  in  Nordamerika  eine 
Hohe  von  achzig  Fufs ,  sein  IVuchs  gedeiht 
schöner  in  einem  leichten,  sandigten  ander- 
habenen  Erdreich  ,  als  in  jedem  andern  ,  auch 
ist  ihm  eine  nördliche  Lage  und  eine  gebirgige^ 
Gegend  zuträglicher  als  eine  andere.  Indessen 
kommt  er  doch  auch  atn  Ufer  des  Wassers  gut 
fort.  Seine  Fortpflanzung  geschieht  sowohl 
durch  den  Samen  als  durch  Ableger  und  Sohôfs. 
linge;  sein  Sameen  reiffet  gewöhnlich  im  An^ 
fang   des    Oktobers. 

Herr  Dufour  von  Montreux  aus  dem 
Kanton  Waadt  in  der  Schweiz  hat  der  Nach- 
eiferungs -Gesellschaft  dieses  Landes,  Muster 
von  Zucker  geschickt,  die  er  aus  dem  Safte 
d<!s  Ahorn  bereitet  hat.  Man  muß  wenigstens 
30  Bäume  haben  ,  wenn  man  einen,  der  darauf 
verwendeten  Arbeit  angemessenen  Nutzen  dar- 
aus  ziehen  will.  Man  gewinnt  den  Saft  aus 
den  Bäumen  zu  diesem  Entzwecke  gegen  Ende 
des  Winters,  mittelst  Einschnitten ,  bevor  sich 
noch  die  Knospen  öffnen  ,  diese  Operation  ge- 
schieht bey  einer  günstigen  Witterung  ,  wenn 
nähmlich  die  Sonne  scheinet.  Auf  diese  Art 
zieht  man  aus  jedem  Baume  ungefähr  10  bis 
40  Maß  Saft ,  welche  2  —  2  iß  bis  3  Pfund 
Zucker  geben. 

Acer  montanum  americanum 
s  eu  Canadense ,  seu  striata  m.  Der 
Amerikanische  Bergahorn,  oder  der  gestreifte 
Ahorn ,  dieser  Baum  wächst  langsam,  al'ein 
er  macht  tvegen  seiner  großen  schönen  Blät' 


56 

cée  de  verd,  sa  graine  doit  être  semée  en 
octobre  dans  une  bonne  terre  légère,  elle 
levé  en  avril.  l'Acer  striatum  croit  naturelle, 
ment  sur  les  Montagnes  de  l'Amérique,  on 
peut  le  multipliera  oeild'ormant  sur  le  plane 
pour  hâter  sa  croissance  ;  il  ne  parvient  pas 
à  une  grande  hauteur,  il  peut  groupper  par 
la  forme  de  son  feuillage,  avec  l'érable  de 
Tartarie,  le  Noisetier,  letilleuil,  l'aune  noir, 
la  Bourdaine  etc. 


Acer  m  o  ns  pes  ulanum —  érable 
trilobé  ou  de  montpélier.  —  Une 
croit  bien  que  dans  les  contrées  du  midi  de 
l'Europe,  et  ne  parvient  pas  à  une  grande 
hauteur,  il  peut  groupper  avec  le  city  sus  la» 
burnum,  le  citjsuscapitatus  le  citjsus  nigri- 
cans, le  citjsussupinus.  Il  se  multiplie  plus 
parricuiiérementde  semences,  et  réussit  dans 
chaque  terrain. 

Acer  creticum.  —  l'Erable  de 
C  r  et  e.  —  Cet  arbre  de  moyene  grandeur  est 
connu  dans  les  jsles  de  l'Archipel,  il  peut 
décorer  les  bosquets  d'hyver,  parce  qui! 
quitte  difficilement  ses  feuilles ,  il  se  multi- 
plie de  semences  et  réussit  dans  chaque  ter- 
rain. 


Acer  taftaricum.  —  Erable  de  tar- 
tarie.— Cette  arbre  d'une  croissance  lente, 
qui  n'est  que  d'environ  quinze  à  vingt  pieds 
en  d  X  ans  de  temps,  s'cleve  toute  fois  très 
haut;  on  le  gagne  de  semences  et  de  dra- 
geo  )S  Fnracinés,  il  grouppe  bien  avec  le 
noiseiier,  l'érable  jaspé,  le  tilleul,  l'orme 
tilkuil  etc.  — 


Acer  laciniatum.  —  Érable  à 
feuilles  découpées, ou  de  persil.— 
Est  une  variété  qui  grouppe  élégalement  étant 
isolée.     Ou  le  multiplie   par  la  greffe  seule- 


1er,  und  wegen  seiner  grünlich  schnttirten 
Rinde  einen  angenehmen  Eindruck  ;  sein  Sa- 
men miifs  im  Oktober  in  ein  gutes  Erdreich 
gesäet  werden ,  und  keimmt  sodann  im  April, 
die  gestreifte  Ahornart  wächst  auf  den  Ame- 
rikanischen Gebirgen  wild,  wenn  man  ihr 
Wachsthum  beschleinigen  will,  so  kann  man 
sie  auch  durch  Okulation  mit  dem  Platanus 
fortpflanze  a ,  jedoch  erreicht  sie  nie  eine  be- 
trächliche  Höhe;  hingegen,  macht  \,  dieser 
Baum  die  Größe  und  Gestalt  seines  Laubes 
sehr  geschickt  zu  Gruppirungen  mit  dem  rus- 
sischen Ahorn,  der  Haselnufsstaiide  ,  der  Lin- 
de ,  der  schwarzen  Erle  ,  und  der  Beinweide. 
Acer  mo  ns  pe  s  ulanu  m,  der  franzö. 
sische  Ahorn.  Dieser  Baum  kommt  nur  im 
sündlichen  Europa  fort ,  und  erreicht  keine 
beträchtliche  Hihe  ;  indessen  gruppirt  er  sich 
gut  mit  dem  gemeinen  kopftörmigen,  schwäch- 
lichen ,  und  niedrigen  Bohnenbaum  ,  er  tvird 
gewähnlich  durch  den  Samen  vermehrt ,  und 
kommt  in  jedem    Boden  fort. 

Acer  Creticum,  der  griechische  A- 
hörn.  Dieser  Baum  ist  von  mitter  er  Gröfse , 
und  vorzüglich  auf  den  Inseln  des  Archipela- 
gus  zu  Hiuse;  seine  besondere  Brauchbarkeit 
iesteht  dirinn,  dfs  er  zur  Verzierung  der 
Lustwäldchen  ,  für  den  Winter  verwendet  wer- 
den kann,  indem  er  sein  Laub  nicht  leicht 
verliert;  er  vermehrt  sich  durch  den  Samen 
und  durch  Ableger,  Dieser  Baum  wächst  in 
jedem  Erdreiche ,  jedoch  liebt  er  den  Schatten 
vorzüglich. 

Acer  tataricum,  der  Russische  A- 
horn.  Diese  Ahornart  wächst  langsam ,  und 
erreicht  in  einem  Zeitraum  von  zehen  Jahren 
höchstens  eine  Höhe  von  fünfzehn  bis  zwanzig 
Fufs,  dessen  ungeachtet  gelangt  er  doch  zu  ei- 
ner  ansehnlichen  Gröjse,  er  wird  durch  den 
Samen,  und  eingesenkte  Schößlinge  forige. 
pflanzt,  und  gruppirt  sich  mit  der  Haselnuß- 
staude ,  dem  buntfarbigen  Ahorn  ,  der  Linde, 
der  Ulme ,   dem  Jaspisfärbigen  Ahorn  u.    dgl. 

sehr  gut. 

Acer  laciniatum,  der  krausblättri- 
ge Ahorn.  Dieser  Baum  ist  eine  Abart ,  die 
eine  zierliche  Gruppe  bildet,  wenn  sie  allein 
stehet;  «r   läßt  sich  bloß  durch  Pfropfen  ver- 


51 


ment,  et  particulièrement  sur  le  p'ane  dont 
il  est  une  Espèce.  ') 

Aesculus  hippocastanum.  —  Rla- 
ronnier  d'Inde.  —  Cet  arbre  ainsi  nommé 
en  latin  et  en  Allemagne,  d'autantque  son  fruit 
réduit  en  poudre  guérit  les  chevaux  de  la 
pousse,  est  originaire  d'Asie,  il  parut  à 
Vienne  pour  la  première  fois  en  15_58  —  en 
France  en  1615  —  en  Angleterre  en  1550. 

On  a  supposé  et  principalement  Mr. 
du  Hamel,  que  le  maronoier  ne  croit  pas  en 
grouppe ,  ce  qui  la  fait  négliger  dans  les 
plantations  des  parcs  modernes,  mais  en 
Amérique  etparticuliérenient chez  les  jUinois 
où  il  vient  naturellement  en  masse;  on  a  pu 
réconnoître  que  rendu  à  la  nature,  sa  crois- 
sance en  est  plus  belle,  on  doit  avouer  que 
la  beauté  de  cet  arbre  est  vraiment  remar- 
quable, il  forme  le  plus  beau  grouppe  étant 
isolé,  sa  croissance  est  rapide,  en  douze  ans 
de  tems ,  il  se  garnit  de  fleurs  ,  mais  ces 
agrémens  sont  accompagnés  de  grands  dé- 
fauts, celui  d'être  dévoré  de  hannetons; 
d'être  dépouillé  des  feuilles  par  la  chaleur, 
et  de  rendre  penibles  les  promenades  qu'il 
ombrage,  par  la  chute  coatinuelle  de  ses 
feuilles  ou  de  ses  fruits.  *) 


mchren ,  und  dieses  vorzüglich  auf  dem  Pia- 
tanus ,  von  dem  er  zugleich  eine  Abart  ist.*) 
^  esc  util  s  h  yp  ocastanutn,  der  wil- 
d';  -  oder  Rufskastanienbaum.  Diese  Baum 
wird  sowohl  in  der  lateinischen  als  deutschen 
Sprache  also  genennt  ^  weil  seine  Frucht  pulve- 
risirt  die  Pferde  von  der  Engbrüstigkeit  heilt  ; 
er  ist  ursprünglich  in  uisien  zu  Hause ,  und 
erschien  zu  Wien  das  erste  Mahl  im  Jahr  1588» 
in  Frankreich  im  Jahr  1Ö13,  und  in  England 
im  Jahr  1550.  Man  glaubte  vormuhls  fast  all- 
gemein ,  und  vorzüglich  war  Herr  d u  Ha mel 
dieser  Meinung,  dafs  der  Rofskustanienbaum 
mit  andern  gruppirt  nicht  fortkomme ,  und  ver- 
nachlässigte ihn  daher  in  den  neueren  Anlagen 
fast  ganz;  allein  er  hat  in  Amerika  und  vor- 
züglich bey  den  lllinvis ,  wo  er  in  grojser  Men- 
ge wild  wächst,  hinlänglich  gezeigt,  dafs  er, 
blofs  der  Natur  überlassen ,  einen  weit  schöne- 
ren Wuchs  hat ,  als  durch  die  Kunst  er- 
zeugt ;  dieser  schöne  Baum  verdient  daher  al- 
lerdings unsere  Aufmerksamkeit.  Er  bildet  al- 
lein gestellt ,  die  schönste  Gruppe,  sein  Wachs- 
thum  ist  sehr  geschwind,  und  fordert  blofs  ei- 
nen Zeitraum  von  zwölf  Jahren  ,  auch  wird 
er  von  der  schSnsten  Blüthe  geschmückt  ;  in- 
dessen sind  doch  diese  forzüge  auch  mit  gro- 
fsen  Fehlern  verbunden  ,  als  da  sind  :  leicht  von 
Mayküfern  angegriffen  zu  werden,  das  früh- 
zeitige Abfallen  seines  Laubes ,  welches  durch 
eine  starke  Hitze  verursachet  wird ,  und  end- 
lich die  Unbequemlichkeit  an  den  Spaziergän- 
gen, welche  er  beschattet ,  indem  Spaziergän- 
ger beständig  durch  seine  herabfallenden  Früch- 
ten beunruhiget  werden.  *) 


*)  Le  Sycomore  d'Egypte  ou  figurier  de  Salomooj 
est  un  arbre  considérable,  dont  les  feuilles  res- 
semblent à  celles  du  mûrier;  il  croit  de  lui- 
même  à  Rhodes,  en  Syrie  et  en  Egypte.  Le 
Sycomore  d'Espagne  et  d'Italie,  ou  l'azedarac, 
monte  A  une  belle  hauteur  dans  les  Pays 
chauds. 


*')  Le  fruit  de  cet  arbre  que  la  nature  a  paru  con- 
server avec  tant  de  soin  en  le  couvrant  de  plu- 
sieurs moyens  pour  le  guaranlir  des  injures  du 
tems  et  des  jnsectes  ,  sembleavoir  une  destina- 
tion précieuse    que    le    naturaliste  ne  connoit 

VIII.  Cahier. 


*)  Die  Egyptische  Waldesche,  oder  der  wilde  Fei- 
genbaum ist  ein  Baum  von  beträchtlicher  Grös- 
se ,  dessen  Laub  jenem  des  weissen  Maulbeer- 
baums gleichet.  Er  wächst  wild  auf  der  Insel 
Rhodus ,  in  Syrien  und  F.gypten. 

Auch  die  Spanische  und  Italittnische 
Waldesche  gelangt  in  warmen  Gegenden  zu 
einer   schiinen    Gröfse. 

*")  nie  ^Natur  seheint  für  die  Frucht  dieses  Bau- 
mes, welche  sie  mit  so  vieler  Sorgfalt  erhält, 
und  sie  mit  mehreren  Hüllen  bedecket ,  um  sie 
vor  den  zerstörenden  Anfällen  der  IVitterung- 
und  der  Insekten  zu  schützen ,  eine  höhere  Be- 
VIII,  Heft.  P 


'58 

Le  maroniiier  se  plait  dans  toutes 
espèces  de  terrain,  principalement  dans  les 
iols  humides  ;  une  chose  à  observer  quand 
il  doit  figurer  isulc  ou  dans  une  allée,  est  de 
lui  ôter  le  pivot  avant  la  plantation  à 
demeure,  pour  l'obliger  à  fournir  des  racines 
latérales,  saus  quoi  il  periroit  bientôt,  s'il 
Tçncontroil  un  sol  contraire,  il  s'élève  fort 
aisément  de  semence. 


Le  maromjier  a  deux  variétés  remar- 
quables: L'Aesculus  flore  flavo  — pa- 
via  à  fleurs  jaunes.  —  Qui  se  multiplie 
par  semences,  par  maicottes  ou  par  la  greife 
en  écusson  et  par  approche,  et  le  suivant: 
Aesculus  -pavia  —  pavia  à  fleurs 
rouges.  —  Cet  arbre  croit  habituellemeut 
dans  la  Caroline  et  au  Brésil.  U  se  piait 
dans  les  terres  un  peu  sèches.  Il  ne  par- 
vient  en  Europe  qu'  à  la  hauteur  d'un  bel 
arbrisseau.  On  le  grelle  sur  le  maronnier 
djnde  ordinaire,  il  se  réproduit  aussi  de 
semences  et  par  les  moyens  indiqués  pour 
l'espèce  précédente. 

Alesia  tetraptera.  —  Cet  arbre 
auquel  tout  terrain  est  propre,  se  multiplie 
de  graines,  il  ne  donne  des  fleurs  que  par- 
venu à  une  certaine  grandeur.  Sa  crois- 
sance est  lente. 

Alnus.  —  Aune.  —  L'aune  est  un 
arbre  aquatique  qui  réussit  dans  les  ma- 
rais, dans  les  lieux  qui  tiennent  de  la  tourbe, 
sur  les  bords  des  rivières,  des  Lacs,  des 
Etangs;  il  s'élève  à  quarante  pieds  sans 
branches,  dans  des  massifs;  mais  quand  il 
est  isolé  il  pousse  des  branches  comme  le 
s^pin  et  s'élève  en  forme  pyramidale. 

L'aune  se  multiplie  par  les  semences, 
et  par  les  marcottes  qu'on  trempe  premiere- 
meat  dans   l'eau.      Sa  croissance  n'est  pas 


Der  Roftkastanienbaum  kömmt  in  jedem 
Boden  fort  ;  besonders  gut  aber  gedeiht  er  in 
einem  feuchten  Erdreiche  ;  wenn  er  sich  sau- 
wohl isolirt ,  als  in  einer  ^Itee  gut  ausneh' 
inen  soll  ;  so  rnujs  man  ihm  vor  seiner  Verset- 
zung die  Pfahlwurzel  himveg  nehmen^  um  ihn 
zu  zwingen  mehr  Seitenwurzeln  zu  iieiben; 
denn  ohne  diese  Vorsicht  ivürde  er  sogleich  ab- 
sterben, sobald  er  auf  einen  widrigen  Boden 
s'-ossen  sollte  ;  er  kann  auch  leicht  durch  den. 
Samen  gezogen  iverden. 

Der  Rofskastanienbaum  hat  zwey  merk- 
würdige Abar'.cn;  Die  gelbblüthige  Rostka- 
stanie,  aesculus  fl  o  r  e  fi  a  v  o  ,  welche  sich 
durch  den  Samen  durch  yîbUger  und  durchs 
Pfropfen  vermehren  läfst ,  und  die  rothblühen- 
de Uofikastanie  ,  aesculus  Pavia  e,  dieser 
Baum  wächst  am  gewöhnlichsten  in  Carolin« 
und  in  Brasilien  ;  er  liebt  einen  etwas  trocke- 
nen Boden  ;  in  Europa  erreicht  er  blofs  dis 
GrOfse  eines  schönen  Strauches.  Er  wird  auf 
die  gemeine  Rofskastanie  gepfropft ,  und  auch. 
durch  alle  andere  Mittel,  welche  bey  den  vor- 
hergehenden angezeigt  wurden,  vermehrt. 

Ali  si  a  tetraptera.  Die  dreyfittige 
Alisie ,  dieser  Baum  ,  der  in  jedem  Erdreich 
gedeiht,  vermehrt  sich  durch  den  Fruchtkern; 
erträgt  erst  dann  Blüthen,  wenn  er  eine  gewis- 
se Gröfse  erreicht  hat;  sein  Wachsthum  ist 
langsam, 

ytlnus.  Die  Erle.  Dieser  Baum  liebt  das 
Wasser ,  und  gedeiht  daher  vorzüglich  in  Süm- 
pfen, Morästen,  im  Torf  gründe ,  und  an  dem 
Ufer  der  Flüsse,  Seen  und  Teiche,  wenn  sie 
in  Menge  beysammen,  waldartig  und  ohne  Ae- 
ste  wächst ,  so  erreicht  sie  eine  Höhe  von  vier- 
zig Fufs;  wenn  sie  aber  allein  steht,  so  treibt 
sie  eben  so  gut  Seitenäste ,  wie  die  Tanne , 
und  nimmt  eine  pyramidenförmige   Gestalt  an. 

Die  Erle  pflanzt  sich  sowohl  durch  den 
Samen  als  durch  Ableger  fort,  nur  mufs  man 
diese   letztere   vor  dem  Absenken  ins  Wasser 


peut  être  pas  encore,  et  qai   leioit  bien  digne 
(te  recherches. 


Stimmung  als  das  bisherige  aufbehalten  lu  ha- 
ben ,  welche  die  Naturforscher  vielleicht  noch 
nicht  kennen  .  und  welche  allerdings  eine  wei- 
tere Untersuhung   verdiente. 


^       i 


lente,  il  ferme  des   jolis  massifs  à  l'âge  de 
sept ,  de  neuf  de  douze  ans. 


Parmi  les  variétés  d'aunes,  une  espèce 
bien  remarquabli?  est  l'aune  de  montagne,  à 
feuilles  blanches  par  dessouj,  mais  qui  croit 
plus  lentement.  *) 

Althea  frutex  ou  Hibiscus  S  y. 
riacus.  —  Guimauve  rojale.  — .C'est 
un  arbrisseau  de  plaine  terre  qui  s'élève  à 
dis  et  douze  pieds,  quand  il  est  exposé  au 
soleil  et  dans  un  terrain  gras.  Sa  croissance 
nest  pas  lente ,  il  réussit  assez  dans  tout 
espèce  de  terrain,  ce  bel  arbiisseau  se  mul- 
tiplie de  semences  ou  par  le  marcottage. 

L'althea  à  feuil'es  panachées,  et  l'al- 
thea  h  fleurs  doubks,  se  multiplient  parles 
grefl'es  et  par  les  marcottes. 

Amorph  a.  —  C'est  un  arbrisseau  qui 
s'élève  jusqu'  à  huit  ou  dix  et  quinze  pieds, 
il  nous  vient  de  l'Amérique.  Le  verd  blond 
qui  le  décore,  ses  formes  pitoiesques,  la 
disposition  et  la  durée  de  sa  fleurs,  tojtlui 
fait  mériter  une  place  dans  les  bosquets.  On 
le  multiplie  par  drageons  et  par  boutures. 


59 

tunken;  ihr  Wachsthum  ist  sehr  geschwind  so 
zwar,  dafs  sie  im  siebenten  achten  und  neun- 
ten  Jahr  schon  ein  ansehnliches  Gehölz  dar- 
biethet. 

Unter  den  verschiedinen  Abarten  verdient 
besonders  eine  bemerkt  zu  werden,  r.ähinlich 
die  iveißblättrioe  Berg  -  Erle,  welche  aber  etwas 
langsamer,  als  die  vorhergehende  wächst.  *) 

Alihea  frutex  seu  hibiscus  Sy- 
riacus,  der  lyrische  Eihischbaum.  Dieses  ist 
ein  strauchartiges  Gewächs,  das  blofs  auf  der 
Eide  ranket  i  indessen  en  eicht  er  doch  eine 
Länge  von  zehn  bis  zwölf  Fufs ,  wenn  er  in 
ein  festes  Erdreich  kommt,  und  den  Sonnen- 
strahlen ausgesetzt  wird.  Er  wächst  geschwind, 
und  kommt  auf  jedem  Boden  fort.  Dieser  schö- 
ne Strauch  wird  durch  den  Samen  oder  durch 
yl bieger  vermehrt.  Der  buntblättrige  und  dop- 
pelbläthige  Eibisch  aber  vermehren  sich  durch 
Pfropfen  und  Ableger. 

A  m  o  rp  h  a.  Der  ünform.  Dieser  Strauch 
der  eine  Höhe  von  acht  bis  fünfzehn  Fufs  er- 
reicht, ist  aus  Amerika  zu  uns  gekommen. 
Seine  schöne  blafsgrüne  Farbe,  seine  pittoreske 
Gestalt,  seine  leichte  und  mannigjaliige  An- 
wendung, nebst  der  Dauerhaftigkeit  seiner 
Bluthe  verdienen  ihm  mit  Recht  in  jedem  Lust- 
wäldchen einen  Platz.  Er  wird  durch  Schöfs- 
linge  und  Ableger  vermehrt. 


*)  Le  bois  d'aune  est  excellent  pour  tous  les  ou- 
vrages qui  restent  dans  l'eau,  pour  les  tu^iaux 
sur  tout,  mais  il  faut  observer  alors  d'en  ori- 
enter les  billes  comme  elles  éloient  hors  de 
l'eau,  pour  quelles  pourissent  également.  Un 
autre  usage  de  cet  arbre  est  d'en  prendre  les 
branches,  d'en  former  des  fascines  pour  saigner 
les  terrains  aquatiques:  on  pose  ces  fascines 
sur  dfs  pierres  ou  des  briques  ,  et  on  recouvre 
le  tout  de  terre.  Ces  fascines  se  conservent 
ainsi  pendant  un  très  grand  nombre  d'années. 
—  Le  bois  de  l'aune  est  aussi  recherché  pour 
les  vignerons ,  le  houblonniéres,  et  les  jardi- 
niers l'estiment  particulièrement,  à  cause  qu'il 
leur  procure  des  petites  perches  bien  droites 
seivant  à  plusieurs  usages. 


*J  Das  Erlenholi  ist  für  aile  Arbeiten,  die  bestän- 
dig im  IVasser  bleiben  ,  vorzüglich  brauchbar , 
besonders  fur  Brunnenrù'hren  ;  allein  man 
mufs  sich  dabey  wohl  in  Acht  nehmen,  dafs 
man  ihre  Zweige  in  die  nähmliche  Lage  brin- 
ge, zvelche  sie  ausser  dem  Wasser  hatten ,  da- 
mit sie  zu  gleicher  Zeit  in  die  Fäulung  über- 
gehen. Einen  noch  gröfseren  (^ortheil  ver  Schaft 
dieser  Baum  durch  seine  Aeste ,  welche  als 
Faschinen  zum  Wasserbau  an  den  Ufern  der 
Flüsse  gebraucht  werden.  Rey  einer  solchen 
Verwendung  legt  man  sie  auf  Steine  oder  Zie- 
gel und  bedeckt  sie  sodann  ganz  mit  Erde. 
Solche  Faschinen  erhalten  sich  durch  sehr  viele 
Jahre  hindurch. 

Das  Holz  von  der  Erle  wird auchvon  den  Wein- 
gärtnern, Hopfenbauern,  und  Gärtnern  vor- 
züglich gesucht  ;  diese  letztem  schützen  diesen 
Baum  besonders  darum ,  weil  er  ihm  Pflöcke 
und  kleine  sehr  gerade  Stangen  liefert ,  die  sie 
zu  verschiedenen  Dingen  gebrauchen  kSnntn. 
P  t 


6o 


Amygdalus.  —  Amandier.  —  Cet 
arbre  qui  s'élève  peu  et  lentement  dans  les 
pays  tempérés,  parvient  à  une  grande  hau- 
teur dans  les  pa^-s  méridionaux  inconnu 
encore  en  Italie  du  tems  de  Caton  l'an- 
cien, l'Amandier  passa  de  l'Asie,  dans  la 
Çrèceet  se  répandit  ensuite  dans  les  contrées 
tempérées  de  l'Europe.  Il  se  plait  dans  les 
terres  legeres.  Les  variétés  de  l'amandier, 
sont  : 

L'atî'andier  à  feuilles  panachées. 

—     —     —    .-i  feuilles  satinées,  ou  argentées, 

ou  du  Levant. 
,^     —     —    nain  à  feuilles  rouges  ou  de  Perse. 
—^    ;_     —    nain  à  feuilles  veinées,  d'Alfrique. 

,\ Ççs  deux  dernières  espèces    fournissent 

beaucoup  de  racines  qui  jettent  des  Bour- 
geons autour  de  l'arbre ,  ce  qui  le  rend  très 
utiles  dans  des  petits  massifs. 

L,'amandier  se  multiplie  de  semences 
et  par  la  greffe.  Les  deux  dernières  espèces 
se  multiplient  aussi  par  marcottes  et  par 
boutures. 

Àndromeda  arbore  a,  —  Parmi 
les  andromedes  qui  sont  des  arbrisseaux  et 
dessous  arbrisseaux,  il  n'y  a  que  celui  à 
feuiUes  de  peupUerqui  parvient  à  la  hauteur 
la  plus  élevée  de  douze  à  quinze  pieds,  tous 
les  autres  s'élèvent  tout  au  plus  à  trois? 
quatre  ou  cinq  pieds.  Leur  culture  est  ditîi- 
cile,  parce  quil  leur  faut  composer  un  sol  res- 
semblant  à  celui  des  marais  et  des  lieux  in- 
Cniies.ou  il  croit  naturellement.  Il  se  mul- 
tipiie  de  sémentes. 

•V),ir,  ;\  il  ;. 
An  ofiîa  frll^ct■ic  osa.  —  Arbrisseau 
qui  n'est  que  d'une  hauteur  très  médiocre, 
rtiâis  qui  s'étend  beaucoup.  Il  est  d'un  aspect 
très  rustique.  Il  mérite  une  place  dans  les 
jardins,  ou  le  multiplie  de  semences  et  de 
marcottes. 


■  . A  q  u  i  f o  1  i  u  m.  : —  Houx.  —  Le  houx 
qui  forme  quelque  fois  en  Angletterre  de 
arbres  de  soixante  dix  pieds  de  haut,  comme 
on  peut  le  voir  dans  la  belle  allée  de  Frens- 
ham  au  Comté   de  Surrey,  n'est   considéré 


^my g  da  lui.  Der  JMandelbaum.  Dieser 
Baum,  der  sich  in  den  gemässigtere/i  Erdstri- 
chen nur  langsam,  und  zu  einer  geringen 
Größe  erhebt ,  erreicht  in  den  südlicheren 
Gegenden  eine  ansehnliche  Griijsa.  Ditser 
Baum  war  zu  den  Zeiten  des  Cato  in  Italien 
noch  unbekannt  ;  er  kam  aus  Asien  nach 
Griechenland,  und  verbreitete  sich  von  da  aus  in 
der  Folge  nach  allen  gemässigteren  Ländern  in 
Europa.  Er  liebt  vorzüglich  einen  leichten 
Boden.   Seine  Varietäten  sind -. 

Der  buntblättrige  Mandelbaum , 

Der  silberhlättrige  Mandelbaum 

L\r    Fersische    Mandelbaum    mit    rät  h  li- 
ehen Blättern 
und  der  afrikanische  Ziuerg.  Mandelbaum. 

Die  zwej  letzteren  treiben  viele  IVurzeln, 
aus  welchen  eine  Menge  junger  Sprüjslinge  her- 
vor schicssen ,  welches  sie  zur  ylnlage  kleiner 
Gebüsche  sehr  nützlich  macht. 

Der  Mandelbaum  wird  durch  den  Samen 
und  durch  Pfropfreiser  fortgepflanzt  ;  jedoch 
lassen  sich  die  zwey  letzteren  u4barten  auch 
durch  Ableger  und  Schlifslinge  vermehren. 

Andromeda  ar  b  o  r  e  ai  Die  Baumar- 
tige Andromède.  Dieser  Baum  gehört  zu  den 
Sträuchen  und  kleineren  Gebüschern.  unter  al- 
len Andromeden  erreicht  blofs  die  Pappelblät- 
trige eine  Höhe  von  zwölf  bis  fünfzehn  Fufs , 
und  die  übrigen  erheben  sich  kaum  vier  bis 
fünf  Fufs  über  die  Erde;  die  Fortpflanzung  dersel- 
ben ist  mit  mancherley  Schwierigkeiten  verbun' 
den  indem  man  ihnen  auf  ihrem  Standpunkte 
eine  solche  Temperatur  verschaffen  mufs ,  die 
den  morastigen  und  unangebauten  Gegenden, 
wo  sie  sonst  wild  wachsen,  eigen  ist.  Ihre  Ver. 
mehrung  geschieht  durch  den   Samen. 

Anonia  fr  ucticosa.  Der  straucharti- 
tige  Flaschenbaum.  Dieser  strauchartige  Baum 
ist  nur  von  mittlerer  Gröfse ,  breitet  sich  aber 
sehr  auseinander ,  er  hat  zwar  ein  etwas  plum- 
pes Ansehen ,  rierdient  indessen  doch  immer 
einen  Platz  in  einem  Lustgarten.  Seine  Fort- 
pflanzung geschieht  durch  den  Samen  und 
durch  Ableger. 

Aq uifolium.  Die  Stechpalme.  Dieser 
Baum  erreicht  in  England  bisweilen  ein* 
Höhe  von  sechzig  Fufs,  wie  man  dergleichen 
in  der  schönen  Allee  zu  Frensham  in  der  Graf- 
schaft Surrej  ersehen    kann,  jedoch  wird  sie 


6ï 


que  comme  mi  arbrisseau  forestier  de  Ja 
première  grandeur.  Son  feuillage  d'une  ver- 
dure pernianaute,  sonécorce  cgalement  d'un 
beau  verd  un  peu  grisâtre  veis  le  pied,  le 
rendent  un  des  plus  beaux  ornemens  des 
parcs.  Ses  variétés  sont  très  nombreuses, 
et  l'Europe  le  doit  au  goût  particulirr  que 
les  anglois  ont  pour  cet  arbrisseau.  Tous 
les  houx  peuvent  se  réproduire  par  les  bou« 
lures  et  par  greffe  en  éciisson  ou  en  fente, 
les  plus  beaux  sont  le  houx  doré,  le  houx 
argenté,  le  houx  hérisson,  le  houx  hérison 
doré,  le  houx  hérisson  bordé  d'or,  le  houx 
hérisson  bordé  d'argent. 


Le  houx  se  réproduit  aussi  de  semences 
qu'il  faut  écraser  un  peu  pour  ouvrir  la 
pulpe.  Elle  levé  bien  à  l'ombre  dans  toute 
sorte  de  terrain.  Il  faut  alors  transplanter 
les  jeunes  pieds  en  pépinière,  après  leur  avoir 
été  le  pivot,  pour  forcer  ies  plantes  à  donner 
du  chevelu.  Si  l'éducation  du  houx  est 
lougue,  elle  n'est  pas  pénible.  Il  réussit  dans 
tous  les  terrains,  maisii  est  d'une  transplan- 
tation diliicile,  si  l'on  néglige  de  lui  extirper 
le  pivot.  C'est  par  cette  raison  qu'il  est 
essentiel  ,  de  les  prendre  d'une  pépinière, 
quand  ou  les  destine  à  une  belle  décoration. 


Aralia  spinosa.  —  Angélique 
épineuse.  —  Grand  arbrisseau  rare  encore  en 
Europe,  originaire  du  Canada  et  de  la  Vir- 
ginie, qui  mérite  une  place  distinguée  dans 
les  scènes  ameriquaines,  par  l'élégance  et 
la  presision  de  sa  stature,  l'étendu,  et  la 
majesté  de  son  feuillage.  Il  se  plait  dans  une 
situation  ombragée,  dans  un  sol  léger,  sub, 
stantiel  et  frais,  à  l'abris  des  vents  du  nord 
ei  des  rayons  brûlants  du  soleil.  Ou  1g  mul- 
tiplie de  graines  et  par  le  moyen  de  ses  ra- 
cines, celles-ci  circulent  horisontalement, 
voisinesdu  sol,  ilestai-é  de  lesdécouvrir,  ce 
qui  doit  se  faire  avec  dextérité,  pour  ne  point 
les  blesser,  laissant  alors  la  pointe  de  la  ra- 
VUI.  Cfthier. 


dessen  ungeachtet  bloß  unter  die  Sträuche  von 
der  ersten  Größe  gezählt ,  ihr  Laub  bleibt  im- 
incigriin ,  und  auch  ihre  Rinde  hat  eine  grün- 
lieble  Farbe,  welche  gegen  den  •Stock  des  Bau- 
mes hin  grau  wird.  Diese  Eigenschnjt  stellt 
sie  unter  die  vorzüglichsten  Zierden  eines  Parks-; 
ihre  Abarten  sind  sehr  zahlreich,  urd  Euro- 
pa  verdankt  sie  vorzüglich  den  Engländern, 
welche  ein  besonderes  IVohlgcfallen  daran  fin- 
den, yllle  Stechpalmen  können  sowohl  durch 
.Ableger  als  auch  durch  PJ'ropßeiser  und  durchs 
Okuliren  fortgepflanzt  werden.  Die  vorzüg- 
lichsten unter  den  Farietäten  sind;  die  gold- 
blättrige, die  silherblättrige  Stechpalme ,  die 
stachelige  Stechpalme ,  die  mit  goldfarbig  dann 
die  mit  silberjarbig  geränderten   Blättern. 

Die  Stechpalme  pflanzt  sich  auch  durch 
den  Samen  fort ,  den  man  aber  vor  dem  Ge- 
brauche ein  wenig  zerquetschen  muß ,  um  das 
Fleisch  desselben  aufzusprengen  ,  er  geht  gern 
auf,  wenn  er  im  Schatten  ist,  und  kommt  in  je- 
der Erdart  fort;  nur  muß  man  sie  vorher,  be- 
vor man  sie  an  ihren  Bestimmungsort  bringt  , 
in  eine  Baumschule  versetzen,  und  ihr  die 
Pfahhvurzel  hinweg  nehmen,  um  sie  zu  zwingen 
viele  Seitenwurzeln  zutreiLen,  Obschon  die  Cul. 
tur  der  Stechpalme  etwas  langwierig  ist  ;  so  ist 
sie  doch  nicht  mühsam  ;  sie  gedeiht  auf  jedem 
•Boden;  allein  ihre  Versetzung  ist  etwas  schwie- 
rig,  wenn  man  dabey  unterläßt ,  ihr  die  Pfahl- 
wurzel hinweg  zu  nehmen ,  wenn  man  sie  da- 
her zu  irgend  einer  besonderen  Verzierung  be- 
stimmen will,  so  ist  es  fast  nothwendig  sie  aus 
einer  Baumschule  zu  nehmen  ,  um  in  Hinsicht 
ihres    Gedeihens  sicherer  zu   gehen. 

uir alla  spinosa,  die  stachligle  .Ara, - 
lie.  Dieser  ist  ein  großser  in  Europa  noch  we- 
nig bekannter  staudenartiger  Baum,  der  ur- 
sprünglich in  Canada  und  Virginien  zu  Hause 
ist  ;  er  verdient  in  den  Lustgärten  und  Parks 
einen  ausgezeichneten  Platz ,  vorzüglich  in  je- 
nen ,  wo  Amerikanische  Szenen  vorkommen  ; 
denn  er  hat  einen  äußerst  zierlichen ,  reinen 
und  geraden  Wuchs,  eine  schöne  Krone ,■  tvel- 
che  durch  ihr  dichtes  Laubwerk  ein  maj-stäti- 
sches  Ansehen  um  sich  her  verbreitet  ;  er  liebt 
vorzüglich  eine  schattige  Lage,  und  einen 
leichten,  wahrhaften  und  frischen  Boden,  der 
sowohl  vor  dem  kalten  Nordwind,  als  vor  den 
brennenden  Sonnenstrahlen  des  Südens  ge- 
VIll.  Heft.  Q 


62 


eine  munie  de  chevelus  suffissants  pour  nou- 
rir  le  nouveau  sujet.  On  coupe  adroite- 
ment cette  racine  vers  la  souche;  et  sans  la 
détacher  delà  terre,  on  soulevé  un  peu  la 
partie  la  plus  grosse,  pour  la  diriger  hors  du 
sol,  cette  racine  produira  une  plante  nouvelle. 
Les  aralias  craignent  l'hy ver,  il  faut  les 
abriter  avec  des  Paillassons,  et  dans  les  con- 
trées méridionales,  où  cette  saison  n'est  pas 
dépourvue  de  jours  temp<trés  et  de  pluies 
douces,  il  est  conséquent  de  leur  procurer 
de  l'air  autant  que  possible. 


Arborvitae  —  Thuya  du  Cana- 
da et  de  la  Chine.  —  Ce  sont  deux  va» 
riétés  d'un  arbre  toujours  verd,  qu'on  mul- 
tiplie de  semences  et  de  marcottes.  Le  pré- 
mi'^r  réussit  dans  un  endroit  humide,  le  se- 
cond dans  les  mauvais  terrains.  Le  thuya 
de  la  Chine  s'élève  en  Europe  à  la  hauteur 
de  20  à  30  pieds,  et  celui  de  Virginie  qui 
croit  en  Syberie  et  au  Canada,  s'élève  à  plus 
de  quarante  pieds,  sa  croissance  est  assez 
active. 


Arbutus.  —  Arboussier.  ^  C'est 
un  arbrisseau  toujous  verd  qui  décore  bien 
les  bosquets,  sur  tout  ceux  d'une  décoration 
permanante.  Il  n'obtient  guère  plus  de  sept 
huit  pieds  dans  les  climats  où  l'hyver  est 
rude,  mais  dans  les  pays  méridionaux  il 
s'élève  quelque  fois  au  niveau  des  moyens 
arbres.  L'arbousier  grouppe  avec  le  laurier- 
Parmi  les  variétés  sont,  l'arbousier  à  feuilles 


chiilit  scyn  will.  Er  wird  sow  ohl  durch  den 
Samen,  als  auch  durch  seine  Wurz-.ln  fort'^f. 
pflanzt;  diese  iKtzteren  winden  sich  horizontal 
unter  der  Oberfläche  der  Erde  fort  ,  und  sind 
also  leicht  zu  entdecken  ;  indessen  tnujs  man 
doch  bey  ihrem  aufsuchen  mit  einiger  Sorg. 
fait  und  Geschicklichkeit  zu  Werke  gehen;  urn 
sie  nicht  zu  verletzen  bey  dem  Gebrauche  liijst 
man  eine  hinreichende  Menge  von  den  Fasern 
und  Haarröhrchen  an  den  Wurzeln  hängen 
damit  'sie  der  Pflanze  sogleich  den  Kahrungs- 
saft  zuführen  können;  die  Wurzel  selbst  mufs 
man  auf  eine  geschickte  ylrt  gegen  den  Stock 
des  Baumes  hin  abschneiden  ,  hierauf  hebt  man 
ihren  dickeren  Theil .  ohne  ihn  von  der  an  ihm 
sich  festhaltenden  Erdelos  zureissen ,  behut- 
sam ein  wenig  empor ,  fährt  ihr  sodann  immer 
wsiter  nach  ,  und  bringt  sie  endlich  auf  diete 
Art  nach  und  nach  aus  der  Erde  heraus  :  eine 
solche  Wui  zel  wird  sodann  eine  neue  Pßanze 
hervorbringen.  Die  ^ralie  kann  die  Kälte  nicht 
ertragen,  und  daher  ist  ihr  der  Winter  gejähr • 
lieh  :  man  mufs  sie  daher  in  den  kältern  Ge- 
genden zu  dieser  Jahrszeit  mit  Strohmatten  be- 
decken ,  um  sie  vor  dem  Erfrierei  zu  schützen; 
in  den  südlichen  aber,  wo  das  Clirra  sanfter 
ist,  sorgt  man  für  sie  sehr  vortheilha/t,  wenn 
man  ihr  so  viel  als  möglich  früsche  Luft  verschafft 

Arbor  vitae.  Der  Lebensbaum.  So 
wohl  dôr  Chinesische  als  auch  der  Canadische 
Lebensbaum  sind  Abarten  von  einem  immer' 
grünenden  Baum  ,  der  sich  durch  den  Samen 
und  durch  Ableger  fortpflanzt.  Der  Canadi' 
sehe  gedeiht  in  einem  feuchten  und  der  Chine- 
sieche  auch  in  einem  schlechten  Erdreich.  Der 
letztere  erreicht  in  Europa  nur  eine  Hohe  von 
zwanzig  bis  dreyssig  Fufs ,  der  Firginische 
Lebensbaum  aber ,  welcher  in  Canada  und  Si- 
bérien wächst ,  gelangt  auch  zu  einer  Höhe 
von  mehr  als  vierzig  Fufs.  Sein  Wachsthum 
ist  sehr  geschwind. 

Arbutus,  der  Sandbeerbaum.  Dieser 
ist  eiâ  grofser  immergrünnender  staudenartig 
ger  Baum ,  der  sich  in  einem  Lustgarten  sehr 
gut  ansehen  läfst ,  besonders  in  einem  solchen  , 
dem  man  eine  bleihetide  Verzierung  verschaffen 
will.  In  einem  rauhen  Klima  erhebt  sich  die- 
ser Baum  selten  über  eine  Höhe  von  siehen  bis 
acht  Fufs;  allein  in  den  südlicheren  Lärdem 
erreicht  er    100hl   biiweilen   die    CrOfsc  eines 


«è 


blanches —  arbiistus  unedo —  l'arbusiec 
à  fleurs  rouges,  à  fleurs  doubles,  ou  plutôt 
serai,  doubles  —  l'arbousier  à  panicules  ou 
arbutus  aaJrachné.  — l'arbousier  trainaut  ou 
busserolle,  uva  ursi  —  Cet  arbrisseau  qui 
aime  les  forêts  Jiumides  et  sablonneuses  ne 
prospère  qu'  à  l'ombre  des  grands  arbres  et 
sur  la  mousse  fraîche  des  marais  couverts 
d'ombrage.  Le  mojen  de  multiplier  l'arbou- 
sier est  le  séniis  de  ses  graines  qui  sont  une 
année  entière  a  mûrir.  Il  peut  aussi  se  mul- 
tiplier par  marcottes.  L'arbousier  busserole, 
nva  ursi ,  soutient  difFicüement  le  climat 
froid,  il  est  de  deux  Espèces,  celui  à  grande 
et  celui  à  petite  feuilles.  Le  plus  beau  des 
arboussiers  est  celui  à  panicules,  il  nous 
vient  du  Levant,  on  le  greffe  en  fente  et  à 
oeil  dormant  sur  Tarboussier  commun.  — 
Arbutus  unedo,  il  est  fort  sensible  aux  froids, 
et  doit  même  être  abrité  des  neiges  et  des 
givres.    , 


Aristolochia  macrophila.  Aristo- 
loche de  Virginie. 
Plante  sarmenteuse  qui  élevé  ses  tiges 
jusqu'à  30  pieds,  quand  on  lui  donne  un 
soutien ,  sa  feuille  est  d'une  ampleur  consi- 
dérable ,  la  fleur  en  forme  de  pipe  orientale 
paroit  en  mai,  ou  la  multiplie  par  marcotte 
et  par  les  plans  enracinés. 


Aristolochia  betic a.     Aristoloche 
d'Espagne. 
Elle    s'eleve   moins  que   la    précédente 
tout  au  plus  à  9  pieds  de  hauteur,  son  feuil- 
lage est  moins  volumineux. 

Aristolochia    clematisis.      Aristo- 
loche des  vignes. 
Elle  ne  s'eleve  qu'  à  3  pieds,    safeuille 
iîst  un  peu  plus  grande  quec'elle  d'Kspagne, 


mitlelnulsslgen  baumes:  er  gruppirt  sehr  gut 
mit  dem  Lorbeerbaum.  Unter  seinn  Abarten 
gehören  Arbutus  unedo.  Der  Erdbeerar- 
tige Sandbeerbaum ,  der  Sandbeerbaum  mit 
doppelten  ßlüthon. 

Arbutus  Andrachne  der  Rüspp.n- 
hläitrige  odor  Canadische  Sandbeerbaum  ,  uva 
ursi,  der  krir.clwnde  Sandbeerbtxum.  Dieses 
Staudengeivächs ,  das  die  feuchten  und  san- 
digten Wälder  vorzüglich  liebt,  gedeiht  nur 
im  Schatten  grofser  Bäume,  und  im  kühlen 
Miose  von  Morästen  und  Sümpjen  die  mit 
Schatten  bedeckt  sind. 

Die  Vermehrung  desselben  geschieht  durch 
seinen  Samenkern,  welcher  ein  ganzes  Jahr  zur 
vollen  Zeitigung  brauchet ,  und  auch  durch 
Ableger;  der  kriechende  oder  rankende  Sand- 
beerbaum kommt  übrigens  in  den  kälteren  Ge- 
genden nur  mit  vieler  Mühe  fort  ;  es  gibt  von 
ihm  zivejerlej  Arten ,  einen  mit  grofsen  Blät- 
tern und  einen  mit  kleinen.  Der  schönste  aber 
von  allen  ist  der  rüspenblättrige  odur  Canadi- 
sehe  Sandbeerbaum  ;  er  kam  aus  der  Levante 
zu  uns.  Um  ihn  fortzupflanzen  ivird  er  ent^ve. 
der  gebeizt ,  oder  man  okulirt  ihn  auf  den  g«~ 
meinen  Sandbeerbaum.  Der  Erdbeerartise 
Sandeerbaum  ist  vor  Kälte  sehr  empfindlich 
undmufsvor  Schnee  und  Reif  ge schützet  werden. 

Aristoloc hia  macrophila.  Der  Arne- 
rikanische  Osterluzej: 
Dieser  gehört  unter  die  rankende  Pßan- 
zenarten,  und  erhebt  seine  Reben  bis  auf  ^o 
Schuh  in  die  Höhe,  wenn  er  gehörig  unter- 
stützt wird;  seine  Blätter  sind  ziemlich  breit, 
und  seine  Blüthe  erscheint  im  Monath  May 
in  Gestalt  einer  morgenländischen  Ta- 
bakspfeife. Er  wird  durch  Ableger  und 
Setzlinge  vermehrt, 

Aristolochia  betica.  Der  Spanische 
O s  t  er  l  uz ey. 
Diese  Gattung  gelangt  zu  keiner  so  gros  • 
sen  Höhe ,  wie  die  vorhergehende ,  und  erreicht 
höchstens  9  Fufs ,  auch  sind  seine  Blätter  nicht 
so  grofs. 

Ari  st  o  Lochia  clematisis.  Der  ge- 
meine  Osterluz ey. 
Diese  Gattung  wächst  nur  3  Fufs  hoch  ^ 
hat  jedoch  etivits  gröfsere  Blätter ,  als  die  vor- 


64 


elle   se  multiplie  de  graine  et  pai  les  mar- 
cottes. 

Aristolochia  sypho.  Aristoloclie 
à  grandes  feuilles. 
Cet  arbrisseau,  également  sarinenteux 
est  ori:;inairc  de  l'Amérique  Septentrionale, 
sa  feuille  ressemble  à  celle  du  Catalpa  et 
grouppe  bien  à  ses  côtes,  conduit  à  l'iade 
d'i  n  tuteur,  il  forme  ainsi  des  touffes  très 
interessantes  d'une  verdure  épaisse. 


Aza  lia.  —  C'est  un  petit  arbuste  de 
pleine  terre  qui  ne  s'élève,  qu'  à  quatre  ou 
cinq  pieds.  Il  croit  difficilement,  il  en  est 
de  fieux  Espèces,  l'une  a  feurs  blanches, 
l'autre  à  fleurs  roses;  il  exige  une  bon^e 
terre  et  ne  souffre  pas  l'ombie.  Le  parfum  de 
ses  fleurs  est  très  agréable. 


ß. 


hergehende.    Er  wird  sowohl  durch  den  Kern, 
als  auch  durch  Ableger  vermehrt. 

aristolochia     sypho      Der     Heber- 
O st e r lu  z ey. 

Diese  Gattung;  gehört  gleichfalls  zu  den  ran- 
hendenSträuchen,undist  ursprünglich  in  Nord' 
Amerika  zu  Hause  ;  sein  Laub  hat  viele  Ähn- 
lichkeit mit  jenem  der  Catalpen  ,  und  gruppirt 
sich  daher  sehr  gut  mit  denselben  ;  wenn  er 
mittelst  guter  Stützen  in  die  Höhe  geführt  wird; 
so  bildet  er  angenehme  Büschel  von  dichtem 
Grün. 

yîzalia.  Die  Azalie.  Dieses  ist  ein  klei' 
ner  Strauch,  der  auf  der  Erde  ranket,  und 
nicht  über  vier  bis  fünf  l'iijs  Höhe  erreichet,  er 
weichst  langsam;  es  gibt  davon  zwey  ylrten; 
die  eine  trägt  weisse  und  die  andere  rosenrothe 
Blü'hen  ;  er  fordert  ein  gutes  Erdreich  M-nd 
leidet  keiinn  Schutt  en ,  seine  Blüthen  duften 
einen  sehr  angenehmen  Wohlgeruch  um  sich  her. 


B. 


Bacciiaris  halimifoHa.  —  Bac- 
chante de  Virginie.  —  Cet  arbrisseau 
s'élève  à  lO  ou  12  pieds  de  hauteur,  il  veut 
une  terre  legere,  fraiche  et  substantielle.  11 
supporte  très  bien  la  température  des  pro- 
vinces septen'triona'es,  lorsque  l'hy  ver  est  sec, 
mais  il  redoute  les  neiges,  les  brouillards  et 
le  givre.  II  faut  le  couvrir  de  paillasson,  de 
natte,  ou  d'une  quantité  sufTissante  de  litière 
sèche. 

Berberis.  —  Epine  vinette.  —  Ar- 
brisseau épineux  de  la  petite  grandeur  qui 
vient  facilement  et  forme  un  joli  buisson.  Ses 
variétés  sont  ,  l'épine  vinette  sans  pépins, 
l'épine  vinette  de  Canada  l'épine  vinette  de 
Crête,  l'pp-ne  vinet'e  à  fruit  noir,  l'épine 
vinette  à  fruit  blanc  en  arbrisseaux. 

L'épine  vinette  se  multiplie  par  les  se- 
mences, les  pieds  éclatés  et  les  réjets. 

Betula.  — Bouleau.  —  C'est  un  arbre 
forestier  im  peu  au  dessus  de  la  moyenne 
grandeur,  mais  qui  égale  quelque  fois  en 
hauteur  les  arbres  les  plus  élevés,  lorsque 
res&eré  dans  un  massif,   il  n'a  pas  eu  la  li' 


B  achari  s  halimifolia,  die  Melden- 
blättrige  Bacharis.  Dieses  Staudengewächs  er- 
hebt sich  zu  einer  Höhe  von  zehn  bis  zwölf 
Fufs,  und  verlangt  ein  leichtes ,  frisches  und 
nahrhaftes  Erdreich.  Die  Bacharis  erträgt  auch 
das  nördliche  Klima  sehr  gut,  wenn  der  Win- 
ter troken  ist  ;  indessen  will  sie  doch  vor  Ne- 
bel,  Reif  und  Schnee  geschätzet  seyn ,  man 
mufs  sie  daher  in  einem  solchen  Falle  mit  Stroh- 
matten oder  mit  trockenem  Müstc  soviel  bede- 
cken ,  als  zu  ihrem  Schutze  erforderlich  ist. 

Berberis.  Berberitze  oder  Sauerdorn. 
Dieses  kleine  dornichta  Staudengewächs  kommt 
allenthalben  gut  fort ,  und  bildet  ein  schönes 
Buschwerk.  Ihre  Abarten  sind  -.  die  beerlose 
Berberitze ,  die  Canadische  Berberitze ,  die 
Kretische  Berberitze ,  die  schwarzbeerige  Ber- 
beritze ,  und  die  iceifsbeerige  Berberitze, 

Die  Berberitze  wird  durch  den  Samen^ 
durch  das  Spalten  der  Wurzeln ,  und  durch 
SchöfsUnge  fortgepflanzt. 

Betula,  die  Birke ,  diese  ist  ein  Wald- 
baum von  etu'as  mehr  als  mittelmässie;er  Größe, 
der  aber  doch  zuwtilendie  Gröfse  der  höchsten 
Waldhäume  erreicht ,  wenn  er  nähmlich  wnld- 
artig  in  der  Masse  von  vielen  Bäumen  aufwächst. 


6,5 


berlé  île  d'evelopper  ses  branches.  Isolé  en 
massif,  il  ne  parvient  jamais  à  une  grosseur 
proportionnée  à  son  élévation.  Son  écorce 
blanche,  saiinée,  sa  lige  souvent  piramidale, 
ses  menues  branches  pendantes,  lui  donnent 
un  air  étranger.  Cet  arbre  se  plait  dans  les 
terrains  secs  et  stériles,  mais  il  réussit  égale- 
mentdans  les  terres  humides,  sèches,  sablon- 
neuses, gravelleuses,  sur  les  rochers  et  dans 
les  frondiéres  et  les  landes,  dans  les  climats 
les  plus  froids  de  la  Norwege  et  de  l'Islande, 
où  il  ne  croit  d'autre  arbre  que  celui-ci  et 
le  genévrier. 


Le  Bouleau  se  sème  de  lui-même,  ses 
graines  menues  emportées  par  le  vent,  se 
glissent  entre  les  mousses  et  les  bruyères,  et 
lèvent  naturellement  dans  les  plaines  les  plus 
mauvaises,  les  plus  recouvertes  <ies  plantes 
destructives  de  toute  au're  gernùuation  ,  et 
reussisseut  mie.ix  que  quand  l'industrie  y 
prîte  même  ttiutc  l'ottenlion  possible.  Cet 
-arbre  pris  hors  des  massifs,  où  il  croit  na- 
turellement sous  les  autres  arbres,  soutfre 
peu  d'éhe  transplanté,  il  est  préférable  dans 
ce  cas  de  prendre  ceux  qui  sont  élevés  dans 
des  pépinières.  La  vitesse  de  sa  croissance  le 
fait  préférer  à  d'autres  arbres  pour  ombrer 
les  sémis  de  chênes,  de  pins,  et  de  sapins, 
il  les  protège  contre  la  chaf..-ur  brûlante  du 
midi,  sans  leur  faire  aucun  toit  dans  la  nou- 
riture  des  sucs  qui  leur  conviennent.  Le 
bouleau  placé  alternativement  dans  une  ave- 
nue avet  un  peuplier  d'Italie  forme  un  coup 
d'oeil    très    pitorcsque.     Ses    variétés    sont: 


Le  bouleau  noir.  —  Betula  ni- 
gra, qui  dans  le  Canada  s'élève  à  une 
grande  hauteur,  son  écorce  y  sert  aux  ha- 
bitans  du  pajs  à  faire  des  canots,  on  la 
dit  incorrupiinle.  On  le  multiplie  par  mar- 
cotte, sa  croissance  est  active,  il  vient 
IX,  Cahier, 


und  seine  Aeste  nicht  nach  seiner  IVillkiihr  auf 
allen  Seiten  ausbreiten  kann.  Allein  er  mag 
nun  allein  stehen,  oder  waldartig  zwischen  der 
Masse  anderer  Bäume  aufwachsen  ,  so  gelangt 
er  doch  nie  zu  einer  seiner  Höhe  angemesse- 
nen Dick  e ,  seine  weisse  atlasartige  Rinde  sein 
nicht  selten  piramidenförmiger  Stamm,  und 
sein  iveifsliches  luiclit  beivegliches  Laub  geben 
ihm  ein  sonderbares  Ansehen.  Die  Birke  liebt 
zwar  einen  trockenen  sonst  unfruchtbaren  Bo- 
den ;  allein  sie  kommt  auch  im  nassen ,  dür- 
ren,  sandigen  und  steirägen  Boden,  auf  Felsen., 
Klüften  und  Heiden ,  und  selbst  in  den  kälte- 
sten Gegenden  des  JSordens,  nähmlich  in  Nor- 
wegen und  Island,  wo  aufser  ihr  und  dem 
Wachholderstrauche  kein  anderer  Baum 
wächst ,   gut  fort. 

Die  Birke  pflanzt  siih  durch  ihren  An- 
flug selbst  fort ,  und  ihr  fâcher  leichter  Samen, 
der  von  dem  IVinde  w-'it  umher  getragen  ivird, 
schlüpft  unter  das  AIo(fs  und  die  Heidenkräu- 
ter,  und  geht  von  selbst  in  dem  schlechtesten 
Grunde  auf,auchwenn  er  mit  hindernden  Pßan- 
zen  von  einem  ganz  andern  Wachsthiim  be- 
denkt ist  ;  ja  sie  gedeiht  sogar  in  einem  solchen 
Zustande  besser ,  als  wenn  sie  von  der  fleissig- 
sten  Hand  mit  aller  Sorgfalt  gepflogen  wird. 
Dieser  Baum  läfst  sich  nifht  gerne  verset- 
zen, wenn  er  aus  der  Mitte  seines  natürlichen 
Anflugs  heraus  genommen  wird  ;  man  thut  da- 
her besser  wenn  man  ihn  zu  diesem  Entzwecks 
aus  einer  Baumschule  nimmt.  Die  Geschwin- 
digkeit seines  Wachsthums  gibt  ihm  vor  an- 
dern einen  grofsen  Vorzug,  wenn  man  dem 
jungen  Anflug  von  Buchen  und  Tannen  einen 
natürlichen  Schatten  verschaffen  will;  welchen 
er  als  einen  wohlthätigen  Schutz  vor  den  bren- 
nenden Sonnenstrahlen  gewährt  ohne  ihnen  in 
Hinsicht  ihrer  Nahrung  den  mindesten  Nach- 
theil  zu  verursachen.  Die  Birke  wechselweis 
mit  der  Italiäriischen  Pappel  in  eine  Allee  ge- 
pflanzt gewahrt  einen  sehr  mahlerischen  An- 
blick,  ihre  A  harten  sind: 

Betula  nigra.  Die  schwarze  Birke, 
Dieser  Baum  erreicht  in  Cnnndn  eine  beträcht- 
liche Gröfse,  aliwo  die  Ehuoohner  sich  seiner 
Rinde  zur  Verfertigung  ihrer  Canots  bedienen , 
Welche  man  beynahne  als  unzer  st  uhrbar  an- 
rühmt; man  pflanzt  ihn  durch  Ahleger  fort;  er 
IX.  Heft.  R 


66 


également  dans   tous    les  terrains,   il   croit 
plus  ville   que  celui  d'Europe. 

Le  bouleau  merisier.  —  Betula 
lenta.  —  Est  originüire  de  Virginie,  il  est 
remarquable  par  l'odeur  aromatique  de  son 
écorce. 

Le  bouleau  nain  des  a  1  p  e  s.  — 
Betula  uan a.  —  A  feuilles  arondies,  ne 
s'élève  guère  au  de  là  de  4  pieds.  Il  est 
très  rameux,  offre  la  forme  d'un  buisson,  il 
s'en  trouve  en  Laponie. 

Le     bouleau    nain    d'Amérique. 

—  B  et  u  l  a  p  u  m  i  la.  — S'élève  un  peu  plus 
haut  que  le  précédent. 

Le  bouleau   àfeuilles  laciniées. 

—  Betula  lac  i  niât  a.  —  Est  un  arbre 
charmant  qui  mérite  d'être  placé  isolement 
dans  toutes  sortes  de  terrain  ,  ces  arbres  se 
reproduissent  mieux  par  marcottes  et  par 
des  jets  enracinés,  que  par  leurs  semences 
qui  mûrissent  avec  difficulté.  ") 

Bignonia  Catalpa-^OuBignone 
d'Amérique.  —  Ce  bel  arbre  nous  a  été 
apporté  de  la  Carolirte' méridionale  par  iVIr. 
marc  Catesby  ,  a'u  commencement  du  siècle 
dernier.  Il -y  parvient  à  une  hauteur  de 
cinquante  pieds.  îl  réussit  très  bien  en  Eu- 
rope,  vient  très  vitte  sur  tout  danj  une  terre 
legere,  et  fleurit  en  peu  d'années.  Ses  graines 
mûrissent  en  France  et  en  Italie,  ce  qui  peut 
dispenser  de  recourir  à  la  Caroline  meredio- 
nale.  Le  nom  de  Bignonia  lui  fut  donné 
par  Tournefort,  comme  aux  autres  bignones 


wächst  sehr  geschwind  ja  geschwinder  noch-, 
als  die  Europäische  Birke,  und  kommt,  wie 
diese,  in  jedem  Boden  fort. 

Betula  lenta.  Die  Nordamerikanische. 
Dieser  Baum  ist  ursprünglich  in  Virginien  zu 
Hause,  und  blofs  wegen  des  aromatischen  Ge- 
ruchs  seiner  Rinde  merkwürdig. 

Betula  nana.  Die  Zwerg  .  Erle.  Die- 
ses Bäumchen  hat  rundlichte  Blätter,  und  er- 
hebt sich  selten  zu  einer  Gröfse  über  vier  Fufs  ; 
er  treibt  sehr  viele  Zweige ,  und  bildet  daher 
eine  Art  von  Buschwerke;  dieser  Baum  wird 
auch  in   Lappland  gefunden. 

Betula  pu  mil  a.  Die  niedrige  Birke. 
Divse  wird  ettvas  gröjser  als  die  vorhergehende. 

Betula  lac  iniata.  Die  schlitzblättri- 
ge Erle.  Dieses  ist  ein  sehr  schöner  Baum , 
der  bey  einer  Verzierung  eine  besondere  Stelle 
verdient.  Diese  drei  itzt  genannten  Varietä- 
teri  kommen  auf  jedem  Boden  Jort ,  und  iver. 
den  leichter  durch  Ableger  und  Schöfslinge 
als  durch  den  Samen ,  welcher  schwer  zur  Rei- 
fe gebracht    wird,  fortgepflanzt.  *) 

Bignonia  catalpa.  Die  Glizinie  oder 
Trompetenblume.  Dieser  schöne  Baum  wurde 
zu  Anfang  des  vorigen  Jahrhunderts  von 
Hrn.  Marx  Catesby  aus  Südamerika  zu  uns 
gebracht ,  allwo  er  zu  einer  Höhe  von  fünfzig 
Fufs  gelanget  ;  er  kommt  in  Europa  sehr  gut 
fort,  wächst  sehr  geschwind,  besonders  in  ei- 
nem leichten  Boden,  und  blühet  in  wenigen 
Jahren;  sein  Kern  erlangt  in  Frankreich  und 
Italien  eine  vollkommene  Reife,  und  enthebt 
uns  also  der  Mühe  ihn  aus  Carolina  kommen 
zu  lassen.     Der  Nähme    Bignonie   wurde  ihm 


'*)  Quoioiie  le  bois  du  bouleau  seil  ibTerieur  à  tous 
les  autres,  ou  ne  néglige  par  de  l'employer 
dans  plusieurs  occasions.  11  est  très  dur  dans 
les  Pays  du  Nord  el  y  sert  au  cbaronage.  Les 
Busses  se  servent  également  de  son  Ecorce  pour 
couvrir  leur  maison  ,  ils  en  font  des  lasses  et 
des  Kcuelles,  des  cuillières,  des  cerceaux  ,  des 
vis,  des  liens,  des  baquets,  des  boites,  des  sa- 
bots etc.  Le  bouleau  est  d'un  bon  chauffage  et 
procure  beaucoup  de  charbons,  quelques  uns 
prétendent  que  son  écorce  est  meilleure  qur 
celle  du  ebene  pour  tanner  le  cuir. 


"J  Obschon  das  Birkenholz  jedem  andern  nachsteht, 
so  bedient  man  sich  desselben  doch  bey  mehre- 
ren Gelegenheilen.  Es  ist  in  den  nördlichen  Ge- 
genden sehr  hart ,  und  wird  alldort  zu  IVug- 
nerarbeiten  gebraucht  ;  die  Russen  gebrauchen 
zugleich  auch  ihre  Rinde  um  ihre  Häuser  da- 
mit zu  bedecken ,  auch  verfertigen  sie  Tassen, 
Schalen,  Schusseln,  Lvffel,  Reife,  Schrauben, 
hölzerne  Bänder  ,  Zuber  ,  Schachteln  ,  Holz- 
schuhe  u.  dgl.  daraus.  Die  Birke  ist  ein  Brenn- 
holz und  gibt  viel  Kohlen  ;  einige  wollen  be- 
haupten ihre  Rinde  seye  zur  Gerbung  des  Le- 
ders besser  als  die  Eichenrinde. 


en  l'honneur  de  l'Abbé  Bignon.      Le  célèbre 
Linné  a  placé  cet  atbre   dans   la    casse  de 


Bicrnones  No.  i. 


Le  Catalpa  est  assez  semblable  à  un 
^ros  lilas  par  ses  feuilles,  mais  plus  grandes 
et  également  opposées  sur  ses  branches.  Ses 
fleurs  forment  une  belle  grappe  comme  celles 
du  Maronnier  d'Inde,  mais  elles  sont  plus 
colorées,  et  rependent  une  odeur  agréable 
au  mois  de  Ju  llet  et  Août,  tems  de  leur  fleu- 
raisoD.  Cet  arbre  leus-it  dans  une  bonne 
terre  un  peu  humide,  e;  une  moyenne  ex- 
position du  soleil.  Ouïe  multiplie  se  graines, 
de  marcoties  et  de  bou'ures.  Il  forme  un 
des  plus  pompeux  ornemens  des  jardins  mo- 
dernes, par  la  noblesse  de  son  port,  la  frai« 
cheur  de  ses  feuilles  et  l'élegance  des  fleurs 
dont  il  se  décore.  Le  Catalpa  croit  aussi 
au  Japon  suivant  Mr.  Koempfer.  Quoique 
très  moelleux  et  originaire  de  résions  assez 
chaudes,  il  supporte  les  grand  hjvers,  mais 
le  bout  des  branches  en  souffre  ordinaire- 
ment. Il  sympatise  avec  les  jasmins,  l'arbre 
de  St.  Lucie,  l'assiminier,  l'aristolachia  sy- 
pho,  le  cerisier  mahalep  etc. 


Bigrionia  radicans.  —  grand 
Bignon é.  —  Fleur  à  trompette.  Jas- 
min de  Virginie.  —  C'est  un  arbrisseau 
sarmanteux  qui  peut  s'élever  à  plus  de  trente 
jJieds,  lorsqu'il  rencontre  des  soutiens  con- 
venables. Il  fleurit  en  commencement  du 
mois  d'aovit ,  il  n'a  point  d'odeur,  il  aime 
l'eau  et  l'exposition  du  midi:  Il  se  multi- 
plie pas  semences  et  par  boutures  qui  doi- 
vent être  faites  d'un  bois  de  deux  ans,  mais 
qui  prennent  difficilement  racine  ,  si  on  ne 
les  entretient  pas  dans  une  humidité  conti- 
nuelle. Ou  multiplie  mieux  cet  arbrisseau 
par  ses  racines,  et  en  couchant  quelques 
branches  en  terre. 


67 

ivic  àen  übrigen  dieser  Art  von  Tournifort 
zur  Ehre  des  Abbe  Bignon  gegeben.  Der  be- 
Tühmle  Naturforscher  Ritter  von  Linnée ,  hat 
diesen  Baum  in  die  Klasse  der  Bignonien 
sub  No.  1  gesetzt. 

Die  Trompetenblume  oder  Glizinie  hat 
sehr  viel  Aehnlichheit  mit  dum  grofsen 
Spanischen  Flieder,  in  Hinsicht  Vires  Laubes; 
nur  ist  dieses  etwas  grOfser,  und  die  Blätter 
stehen  einander  auf  den  Zweigen  gerade  gegen_ 
über  ;  die  Blüthen  derselben  bilden  einen  schö- 
nen Büschel;  so  wie  jene  des  Hofskastanien- 
baums ;  nur  haben  sie  mehr  Farbe ,  und  ver- 
breiten in  den  Monathen  July  und  August  ih- 
rer gewöhnlichen  Blüthczeit ,  einen  sehr  ange- 
mehmen  Geruch  um  sich  her.  Dieser  Baum 
verlangt  einen  guten,  etwas  feuchten  Boden , 
der  den  Sonnenstrahlennicht  zu  viel  ausgesetzt 
ist;  er  wird  durch  seinen  Samenkern ,  durch 
Ableger  und  Schöfslinge  fortgepflanzt.  Dieser 
Baum  macht  seines  schönen  Laubes ,  seines  ed- 
len Wuchses  und  seiner  schönen  Blüthe  wegen  , 
eine  der  ersten  Zierden  in  unseren  neueren 
Lustgärten.  Die  Amerikanische  Bignonié 
wächst  nach  Herrn  Kampfer  auch  in  Japan. 
Obschon  übrigens  dieser  Baum  sehr  markig, 
und  ursprünglich  in  sehr  heissen  Gegenden  zu, 
Hause  ist,  so  erträgt  er  doch  die  gröfsten  Win- 
ter,  jedoch  leiden  die  äufsersten  Theile  der  Ae- 
ste  und  Zweige  dabey  immer  etwas.  Er  sym- 
pathesirt  mit  dem  Jasmin,  dem.  St.  Luden 
Baum ,  der  Heberosterluzey. 

Bignon  ia  radia  ans.  Die  scharlachfar- 
bige Bignonie.  Diese  ist  ein  rankendes  Stau- 
den°ewächs ,  das  jedoch  auch  eine  Länge  von 
mehr  als  dreyfsig  Fufs  erreichen  kann ,  wenn  es 
eine  hinlängliche  Unterstützung  findet ,  an  der 
es  sich  hinwinden  kann  ;  sie  blüht  im  Anfang 
des  Monat hs  August ,  ihre  Blüthe  ist  aber  oh. 
ne  allen  Geruch  ;  sie  wächst  am  liebsten  am 
Wasser  und  hat  gern  Sonnenschein,  Ihre  Fort- 
pflanzung geschieht  durch  den  Samen  und  durch 
Schöfslinge ,  welche  man  von  zweyjährigen 
Sträuchen  nehmen  mufs ,  jedoch  schlagen  die 
Schöfslinge  nicht  leicht  Wurzeln ,  wenn  man 
sie  nicht  in  beständiger  Feuchtigkeit  erhält  ;  ' 
7nan  wird  daher  allzeit  besser  thun ,  wenn  man 
dieses  Staudengewächs  durch  seine  Wurzeln 
fortzupflanzei  sucht,  oder  wenn  man  einige 
Zweige  von  ihm  in  die  Erdn  senkt, 

R  % 


6s 


Bignonia  radicans  minor.  — 
Eignone  de  Caroline  — c'est  une  varie- 
té  du  bignotaia  radicans  major.  Il  s'élève 
moins  que  le  précident,  la  pousse  de  ses 
feuilles  est  violette,  sa  Heur  à  moins  d'éclat; 
mais  elles  paroissent  à  la  même  époque. 
Leurs  sarmauts  grimpent  également  comme 
les  lierres,  s'attachent  aux,  murailles  et  dans 
les  Cavités  des  pierres.  Ces  arbrisseaux  sont 
très  propres  à  garnir  les  ruines,  les  grottes, 
les  rochers.  Placés  au  pied  des  arbres  secs 
ou  dégarnis,  ils  les  voileront  de  leurs  cir- 
convolutions brillantes ,  et  par  la  suavité  de 
leur  feuillage  et  la  pompe  de  leurs  fleurs 
nombreuses,  ils  leur  prêteront  des  charmes 
qu'acucune  autre  plante  grimpante  ne  sau- 
roit  leur  donner. 

B  u  p  1  e  V  r  u  m  f  r  u  c  t  i  c  o  s  u  m.  —  B  u- 
plevre  ou  Seseti  d'Ethiopie  à  feuil- 
les de  saule.  —  Cet  arbrisseau  domicilié 
dans  un  terrain  qui  lui  couvient  s'élève  à 
la  hauteur  de  six  pieds,  les  fleurs  se  mon- 
trent en  Juillet  à  l'extrémité,  des  branches. 
Peu  d'arbres  à  feuillage  perenne  brille  comme 
le  buplevre  dans  les  bosquets  d'hjver,  tant 
par  le  beau  verd  de  ses  feuilles,  que  par  les 
bayes  sombres  qui  le  d'écorent.  Isolé  en 
massif,  ou  parmi  les  buissonslqu'il  remplit 
avec  élégance,  il  fait  disparoître  par  tout 
le  monotonie  et.  sert  très  bien  dans  toutes  les 
décorations.  U  se  multiplie  par  ses  graines 
ou  par  ses  marcottes.  Le  sol  qui  lui  cou- 
vient le  mieux ,  est  celui  qui  est  à  la  fois 
substantiel,  frais,  léger;  mais  il  souffre  peu 
la  grande  exposition  du  micüv    _ 


B  u  t  n  e  r  i  a  o  u  c  a  1  i  c  h  a  n  t  h  u  s  f  1  o- 
r  i  d  u  s.  —  Cet  arbre  croit  à  la  Caroline. 
Il  s'cleve  tout  au  plus  à  la  heuleur  de  cinq 
ou  six  pieds.  Ses  feuilles  sont  d'un  beau  verd, 
Et  ses  fleurs  d'un  brun  tantôt  foncé,  tantôt  rou- 
geâtre,  paroissent  au  mois  de  May.  On  doit 
Je  laisser  croître  à  volonté,  sans  le  gêner  ni 
le  tailler.  Son  bois  à  une  odeur  aromatique 
et  ses  fleurs  ont  une  odeur  vineuse;  11  aime 
un  terrain  un  peu  humitîe  et  l'exposition  du 
Äolei!  levant,  il  se  multiplie    par  marcottes 


Big  no  nia  radicans  minor.  Die 
kleine  scharlachfarbige  Bignonie  Diese  ist 
eine  ^bart  von  der  vorhergthenden  ;  sie  wird 
nicht  so  grojs  als  jene  ^  aiich  ist  ihre  Bluthe 
nicht  so  schön ,  und  der  Stiel  ihres  Laubes 
violetfärbig  ,  hingegen  erscheinen  alle  ihre  Elu- 
7?ien  auf  ein  Mahl,  ihre  Rebenartige  Zweige 
kriechen  eben  so  >  7cie  der  Epheu ,  an  den  iMau-, 
ern  und  zwischen  den  Öffnungen  der  Steine  Itin- 
auf,  ivenn  sie  an  dem  Fufse  eines  ausgetrock- 
neten oder  entlaubten  Baumes  angebracht 
ïvird;  so  umschlingt  und  bekleidet  sie  ihn  gleich, 
sam  mit  ilirem  lierrlichen  Laube  und  ihren 
zahlreichen  Blüthen ,  und  verleihet  ihm  Keit- 
ze  y  die  ihm  kein  anderes  rankendes  Gewächs 
iferschajfen  könnte. 

huplevTumfructicosum,  Das  stau. 
digeHasenöhrlein.  DieseStaude  gelangt  zu  einer 
Höhe  von  sechs  Vufs,  wenn  sie  in  ein,  ihr  zu- 
trägliches Erdreich  versetzt  wird.  Seine  Blu- 
the zeigt  sich  im  Juny  am  äujsersten  Ende  sei* 
ner  Zweige.  Nur  wenige  immer  grüne  Laub' 
hötzer  machen  in  einem  Lusthain  des  Winters 
ein  so  vortrefßiches  Anseilen  ,  wie  dieses  Stau- 
dengewächs ,  sowohl  in  Hinsicht  des  schönen 
Grün  seines  Laubes,  als  auch  seiner  Beere ^ 
welche  ihn  zieren.  Sowohl  isolirt ,  als  gemisclit 
mit  andern  Bûumen  im  Walde  ^  und  im  Ge- 
büsche, welches  er  immer  auf  eine  zierliche 
^rt  ausfüllt,  verbannt  er  allenthalben  Einför- 
migkeit ,  und  ist  zu  allen  Verzierungen  vorzüg- 
lich geschickt;  seine  Vermehr ung geschieht  ént' 
weder  durch  seinen  Samenkern  oder  durch  Ab- 
leger. Ein  frischer  leichter  und  nahrhafter 
Boden  ist  für  dieses  Staudengewächs  am  zu- 
träglichsten ;  hingegen  ist  ihm  eine  heisse  süd- 
liche Lage  nicht  günstig. 

But  ner  i  a  ou  Calichanthusflori- 
dus.  Der  Carolinische  Gewürzbaum.  Dieser 
Baum  ivdchst  in  der  Provinz  Carolina;  er  er- 
reicht höchstens  eine  Höhe  von  fünf  bis  sechs 
Fufs,  sein  Laub  hat  eine  schöne  grünliche  Far- 
be, und  seine  Bluthe  ist  bald  dunkel  bald  roth. 
braun  ;  sie  kommt  im  Monath  May  zum  Vor- 
schein. Der  Wuchs  dieses  Baumes  mufs  einen 
freyen  Spielraum  haben ,  kein  Hindernifs  d'irf 
ihm  im  Wege  liegen,  sein  Holz  hat  einen 
aromatischen   und  seine  Bluthe  einen  weinar- 


'-^-^i^''' 


'    4v-/z/??/^/*y^    C^y^Jy^---^.  -i-    Lyj€^^/o^'^^e^?^SlJ^ 


et  par  boutures.     C'est  à  marc  Catesbj  que 
l'Europe  doit  ce  joli  arbrisseau. 


B  11  X  11  s.  —  I>  u  i  s.  —  Le  granJ  buis  en 
arbre,  est  un  arbrisseau  forestier  toujours 
vert,  de  la  moyenae  grandeur,  qui  s'élève  à 
la  hauteur  de  douze  ou  seize  pieds  ;  il  affe- 
ctionne les  terrains  pierreux ,  secs  et  grave- 
leux, les  coteaux  et  les  coiinnes  du  nord. 
Il  CD  croit  beaucoup  dans  les  rochers  qui  bor- 
dent la  Meuse,  et  dans  la  province  de  Surrey 
près  de  Darking.  L'endroit  se  nomme  Box- 
hill  colline  de  buis,  il  y  a  trois  espèces  de 
buis  distinctes  entre  -  elles. 


I4  Le  buis  à  feuilles  ovales, 
s.  Le  buis  en  arbre  à  feuilles  en  formö 
de  lance,  , 

3.  Le  buis  nain, 

La  première  a  deux  on  trois  variétés: 
l'une  à  feuilles  ■  panachées  en  jaune  ,  l'autre 
en  blanc,  et  la  troisième  nommée  buis  poin- 
tu, n'a  que  le  sommet  de  ses  feuilles  mar- 
qué de  jaune.  Le  buis  se  multiplie  de  se- 
mences ,  ce  qui  en  procure  bien  de  variétés* 
Pour  conserver  les  Espèces  rares,  on  en  fait 
des  mercottes  ou  des  boutures  qui  prennent 
facilement  racines  à  l'ombre,  dans  un  terrain' 
humide.  Les  marcottes  doivent  se  faire  en 
Septembre.  On  peut  les  sevrer  au  mois  d'Oc- 
obre  de  l'année  suivante. 


4  le  buis  à  feuilles  de  myrte  —  Biixus 
myrtifolio  —  n'est  qu'un  arbuste  comme  le 
buis  nain. 

Tous  les  buis  doivent  être  plantes  en 
Octobre,  pour  leur  laisser  le  tems  de  refaire 
leurs  chevelus  jusqu'  à  la  bonne  saison,  ils 
aiment  tous  l'ombre,  et  les  terres  plus  sèches 
qu'  humides. 

IX.  Cahier. 


69 

tigen  Geruch,  er  liebt  einen  elwas  feuchten  Bo" 
den ,  und  eine  Lage ,  wo  er  die  3Iorgensonne 
geniessen  kann.  Seine  Fortpflanzung  gescliielit 
durch  Ableger  und  Spriifslinge.  Dieses  schöne 
Bäumchen  verdankt  Europa  der  Sorgfalt  des 
Herrn  Maxmilian  Cotesby. 

Bux US.  Der  Buxbaum.  Der  grofsa 
baumartige  Buxbaum  ist  ein  immergrünes 
Waldgeslräuch  von  mittelmässiqer  Gröfje, 
das  eine  Höhe  von  zwölf  bis  sechzehn  Fufs  er- 
reicht ;  er  liebt  vorzuglich  einen  steinigen^ 
trockenen.,  Grund,  Hügel  und  Bergseiten  ge- 
gen Norden;  er  wächst  in  Menge  auf  den  Fel- 
sen welche  das  Beth  der  Maas  einschliessen^ 
und  in  der  Provinz  Surrey  bey  Darking;  da- 
her hat  auch  der  Ort  den  JSahmen  B o x hill, 
das  ist ,  Buxberg, 

Es  gi'/t  dreyerley  unter  einander  ganz 
verschiedene  Buxarten. 

1.  Der  ovalblättriga  Buxbaum. 

2.  Der   baumartige   Buxbaum   mit   Lan^ 

zenförmigen  Blättern. 

3.  Der  Zwergbuxbaurn. 

Die  erste  Art  von  Buxbaum  hat  wieder 
twey  oder  drey  Abarten,  wovon  die  eine  gelb - 
gestreif  tes  f  die  andere  weijsgestreiftes ,  und 
die  dritte,  der  Spitzbuxbaum  genannt,  blofs 
àm  äufsersten  Ende  ein  etwas  gelbgefärbtes 
Laub  hat.  Der  Buxbaum  von  Mahon  ist  je- 
ner,  welcher  Balearischer  Buxbaum  genennet 
wird.  Dieser  Baum  wird  durch  den  Samen 
vermehrt  woduch  viele  Varietäten  entstehen. 
Um  die  seltenere  Abarten  derselben  zu  erhal- 
ten sucht  man  sie  auch  durch  Ableger  und 
SchöfsUnge ,  welche  letztere  in  einem  feuchten 
Erdreiche  und  im  Schatten  sehr  leicht  Wur- 
zeln fassen  ,  fortzupflanzen.  Die  Ableger  müs- 
sen im  September  eingesenkt  werden ,  welche 
man  sodann  im  Oktober  des  folgenden  Jahres 
von  ihrem  Alutterstarnrne  trennen  kann. 

Noch  eine  vierte  Buxusart  ist  der  Mfr- 
thenblättrige  Buxbaum ,  Buxus  my r t ifo- 
l  i  a.  Dieser  ist  nur  ein  kleiner  Strauch  ,  wie 
der  Zwerg-  Buxbaum, 

Alle  Buxbaumarten  müssen  im  Monath 
Oktober  gepflanzt  werden.,  damit  sie  bis  zum 
Eintritt  der  guten  Jahrszeit  ihre  Haarwurzeln 
noch  herstellen  können.  Alle  lieben  den  Schat- 
ten ,  und  einen  mehr  trockenen  als  nassen  Bo- 
den. 

IX.  Heß.  S 


70 


c. 


C  a  p  a  i  î  s.  —  Câprier.  —  Le  Câprier 
ordinaire  —  Caparis  spinosà  —  est  la  seule 
espèce  qui  puisse  être  cultivée  dans  les  con* 
trces  tempérées  de  l'Europe,  c'est  un  arbuste 
lè'armenteux ,  dont  les  ramaux  jettes,  çà  et 
là,  sans  aucun  ordre,  forment  une  touffe  dif- 
fuse, longue  de  deux  ou  trois  pieds.  Ses  feuilles 
d'un  beau  verd  prennent  quelque  fois  une 
teinte  rougeâtre  qui  [contraste  agréablement 
avec  l'écorce  blanchâtre,  dont  les  sarments 
sont  revêtus.  Le  câprier  aime  un  terrain  sec, 
sablonneux,  gravelleux ,  il  n'exige  ni  beau- 
coup de  soin  ni  beaucoup  de  culture,  mais 
il  doit  être  exposé  au  midi  et  guaranti  des  ge- 
lées qui  nuiroient  à  la  racine:  cet  arbris- 
seau se  multiplie  de  marcottes,  et  de  se- 
mences, mais  mieux  de  marcottes,  quil faut 
placer  dans  du  terreau.  •! 


C  a  r  p  i  n  u  s —  Charme  ')'—  Le  Charme 
.est  un  des  beaux  afbres  forestiers  de  la  mo- 
j'enne  grandeur,  l'écorce  en  est  unie,  blan- 
châtre et  marbrée,  ses  feuilles  vJ'un  très  beau 
verd  sèchent  sur  l'arbre  au  a'utônne  et  ne 
tombent  souvent  qu'au  printems.  Cet  arbre 
Éubsiste  sur  les  Coteaux  et  dans  les  glaises 
où  d'autres  periroient,  et  vient  dans  toutes 
sorte  déterre,  pourvu  qu'elles  ayent  un  peu 
de  fond.  Il  se  multiplie  de  graines,  levé 
facilement,  a  l'avantage  de  pou  voit  être 
transplanté  à  l'âge  de  deux  ans,  jusqu'  à  six, 
sans  être  étetés  ,  parvit  qu'il  soit  révetu  de 
bonnes  racines  , 'et  forme  un  des  agréiHens 
des  bosquets ,  parceque  sa  tige  se  charge  de 
feuilles  dans  ioutë  '  sä  hauteur.  Ses  Vâtie- 
téfts,  remarquables  sonti 


Le  charme  à  fruit  de  houblon,  carpinus 
ostrya   —  cette   Espèce  quitte   ses    feuilles 


Caparis.  Die  Kapper.  Die  gemeine 
Kapper  (Caparis  spinosn)  ist  der  einzige 
von  diesen  Sträuchern ,  welcher  in  den  gernäs- 
iigten  Gegenden  von  Europa  fortkommt.  Er  ist 
ein  rankender  Strauch ,  dessen  Zweige  unor' 
dentiich  durcheinander  auf  der  Erde  umher* 
kriechen ,  itnd  ein  aufgelöstes  Büschel  von  ei' 
ner  Länge  zu  zwey  bis  drey  Fujs  vorstellen  ; 
sein  schönes  grünes  Laub  nimmt  zuweilen  eine 
Töthliclie  Farbe  an  ,  welches  auf  eine  angeneh- 
me Weise  mit  der  toeifsiic/iten  Rinde,  womit 
die  Ranken  umgeben  sind ,  abstickt  ■  Die  Kap' 
per  liebt  ein  trockenes ,  sandiges  Erdreich  ;  for- 
dert weder  eine  grofsé  Sorgfalt  noch  viele  Mü' 
he  bey  der  Cultur  nitr  eine  sudliche  Lage ,  und 
Schutz  vor  dem  Frost ,  weleher  den  Wurzeln 
schadet.  Man  kann  sie  sowohl  durch  yibleger^ 
als  durch  den  Samen  vermehren,  jedoch  ge- 
schiebt  die  Vermehrung  leichter  durch,  Able- 
ger,  weiche  man  aber  in  Mistbeete  pflanzen 
mufs.  .     • 

Carpinus.  Die  Hainbuche.  *)  Die  Hain- 
buche ist-  ein  schöner  Waldbaum  von  niitterer 
Gröfse;  seine  Rinde  ist  glatt,  weif  s  lieh  und 
marmorartig  gezeichnet.  Sein  schönes  grünes 
Laub  wird  im  Herbste  auf  dem  Baume  dürr  y 
und  fallt  oft  erst  im  Frühjahr  ab.  .  Dieser 
Baum  wächst  auf  Hügeln  und  Bergen ,  und 
selbst  im  Baum  Grunde,  wo  andere  Bäume  zu, 
Grunde  gehen  ivürden ,  und  kommt  in  jedem 
Bodenfort ,  wenn  er  nur  ein  ivenig  Grund  hat. 
Er  itermehr  sich  durch  den  Samenkern ,  geht 
gerne  auf;  und  gewährt  den  Vorthcil^  das  er 
sicli  vom  zweyten  bis  zum  sechsten  Jahre  ver- 
setzen läfst , ohne  difs  er  allein  stehen  darf  wenn 
er  nur  mit  guten  Wurzeln  versehen  ist.  Er  ge- 
reicht jedem  Lustgarten  zur  Zierde;  indem 
sein  Stamm  um  und  um  in  seiner  ganzen  Hö- 
he mit  Laub  bewachsen  wird.  Seine  merkwür- 
digsten ./Abarten  sind. 

Carpinus  ostrya.  Die  Hopfen  Hain- 
buche; diese  Gattung  läfst  ihr  Laub  vor  dem 


'^'*)  Le  boii  du  cbartne  est  tort  dur  ,   il  est   peu  de 
■\\.i     bois  de  chauffage   aussi    boa ,   il  est  lechetcbé 
psui  le  cbareoilAge  «t  la  ménuiseiie. 


*)  Das  Höh  von  der  Hainbuche  ist  sehr'  hart, 
und  als  Brennholz  betrachtet ,  gibt  es  wenig»  , 
die  ihm  gleich  kommer:  ;  auch  wird  dieses 
Höh  sehr  von  den  Wagnern  uiid  Tischlern  ga^ 
sucht. 


avant  l'hyver,  il  croit  plus  vitle  que  le  pré- 
cédent. 

Le  charme  de  Virginie  dont  les  feuilles 
sont  en  forme  de  lance.  Celui-ci  vient  bien 
de  boutuics  de  même  que  le  suivant. 

Le  charme  du  Levant  qui  ne  s'élève 
guère  au  dessus  de  dix  à  douze  pieds.  Son 
tronc  très  noueux  est  d'une  écorce  brune  ou 
grisâtre.  Il  peut  se  réproduire  également  par 
la  greffe  en  écusson  à  oeil  dormant,  à  la  mi- 
juillet,  on  par  marcottes  qui  ne  rénssissent 
bien  que  sur  ramaux  delà  pousse  de  l'année, 
et  q.i'il  faut  tenir  dans  une  fraîcheur  con- 
étante  à  l'abris  du  soleil. 


Castanea  sylvestris  —  Châtai- 
gnier*) —  C'est  un  des  plus  grands  arbres 
des  forêts  et  de  plus  utiles  ,  il  fut  nommé  Ca- 
stanea, parcequ' on  le  cullivoit  particulière- 
ment dans  les  territoires  sablonneux  de  Car 
stauum  ville  de  Thésalie.  Son  tronc  susce- 
'ptébie  d'acquérir    une    vaste    circonférence 


72 

Usinier  fallen  ,  wuchst  aber  geschwinder  als 
die  vor/iergehendr. 

Die  Virginische  Hainbuche ,  ihr  Laub  ist 
Lanzenförmig.  Diese  so  ivie  die  folgende 
pßariit  sich  gern  durch  Schüfslinge  fort. 

Die  Levantische  Hairrburhe.  Diese  er- 
hebt sich  nie  über  eine  Hüfie  von  zwölf  bis  fünf- 
zehn Fufs.  Jhr  Stamm  ist  sehr  knotig  und  hat 
eine  braunlichte  oder  grauliche  Rinde;  kann 
sowohl  durch  Pfropfen  als  Okuliren  gegen  die 
JMitte  des  Monnths  Juny ,  oder  auch  durch  Ab' 
leger  vermehrt  werden  ,  welches  letztere  jedoch 
nur  mit  den  Zweigen  gescheiten  kann ,  welche 
im  laufenden  Jahre  getrieben  wurden,  und  wel- 
che man  in  einer  beständigen  Kuhle  vor  den 
Sonnenstrahlen  geschützt  erhalten  mufs, 

Castanea  sylvestris.  Der  Kastani- 
enbaum. *)  Dieser  ist  einer  der  gröfsten  und 
nützlichsten  IValdbäume.  Er  wurde  defswe- 
gen  Kastanienbaum  genannt,  7veil  er  Vorzug' 
lieh  in  der  sandigten  Gegend  von  Kistanum  ^ 
einer  Stadt  in  Thessalien,  angepflanzt  war. 
Sein    Stamm    erreicht    eine    ausserordentliche 


*)  Plusieurs  foiesliers  prélendent  que  le  cbaUignier 
plus  cüüiuiuu  jadis  q'j'  à  piésent,  élôit  d'une 
grande  utilité  pour  !a  construction  des  cha'. 
pentes,  ils  dirent  q-.ie  s'éioit  une  espère  rem. 
mune  qui  est  presque  totalement  épuisée, 
■  D'autres  soutiennent  que  ces  chapenles  ne  sont 
point  dues  au  bois  du  châtaignier,  mais  au 
ebene  blanc  qui  dans  le  teins  où  les  bons  1er- 
lains  etoieat  encore  couverts  de  forcis  éioit 
également  plus  commun  ,  toute  fois,  si  même  le 
chataigaiti  n'es!  pas  cunsideié  comme  tics  utile 
pour  la  charpente,  il  l'est  à  bien  des  égards 
lous  d'autres  rapports:  on  fait  des  cercles 
de  ses  taillis,  des  echalats  ,  drs  treillages  d* 
»on  bois  qui  est  aussi  tiès  réi;herché  dans  la 
menuiserie.  On  ne  dira  rien  de  son  fruit , 
chaque  Pays  où  cet  arbre  croit  a  sa  châtaigne 
particulière. 

Mi.  Fugas  de  Si  Fond,  dit  que  le  cbatai> 
gniet  est  un  aibie  qui  attire  la  foudre  ,  dont  il 
«  fourni  plus  d'ua  exemple,  eiilre  autres  dans 
leVivarais. 


*J  Mehrere  Forstmänner  wollen  behaupten,  tiafs 
der  Kast.inienbaum ,  der,  wie  gesagt,  ehmals 
viel  häufiger  war  ,  als  it~t ,  als  Zimmer  -  und 
Sauhoh  von  grofsem  Nutzen  gewesen  seye , 
sie  sagen,  es  habe  sich  eine  ganz  gemeine  Art 
von  Kastanienbäumeit  vorgefunden  ,  ivelche  nun 
fast  ganf  verschwunden  seye.  Andere  geben 
vor ,  dieses  Bauholz  seye  gar  nicht  von  irgend 
einet  Kastanienbautn  hergekommen  ;  sondern 
es  haie  der  weissen  Aesche  zu  gehört ,  xuelche 
zu  der  Zeit ,  wo  auch  der  beste  Grund  und 
Boden  noch  mit  Wäldern  bedecket  war ,  eben- 
falls viel  gemeiner  gewesen  sey ,  Indessen  rnag 
nun  immer  der  Kastanienbaum  gegenwärtig 
nicht  mehr  als  ein  so  nützliches  Bauholz  be- 
trachtet werden  ;  so  ist  er  doch  gewifs  in  vic 
len  andern  Rücksichten  nlltzliph,  so  macht  z.  B, 
man  aus  dem  Abfalle  bey  dessen  Ausschneiden, 
Reif.-,  Pfähle  u.  dgl,  aus  seinem  Hohe;  auch 
wird  dasselbe  von  den  Tischlern  sehr  gesucht. 
Von  seiner  Frucht  ivollen  wir  hier  nichts  sa- 
g/in ;  indem  'jedes  Land ,  wo  dieser  Baum 
wächst,  seine  eigenen  Kastanien  hat.  Herr  Fu- 
gas von  St.  Tond  behauptet,  der  Kastanien- 
baum gehöre  unter  jene  Bäume,  die  den  Blitz 
anziehen ,  wovon  er  mehrere  Beyspiele  anfüh- 
ret, 

S  a 


7« 

lorsqu'on  les  laisse  vieillir,  soutient  une 
cime  ample  étalée  qui  forme  un  bel  ombrage. 
Cet  arbre  doit  avoir  été  plus  commua  autre 
fois  dans  les  Montagnes  et  le  forêts  de  l'Eu« 
TÔpe,  il  est  peu  d'essence  d'arbre  qui  vive  si 
long-tams  et  qui  parvient  à  même  gros- 
seur. On  en  voit  un  dans  la  province  de 
Gloces'eren  Angleterre,  chez  Lord  Duris,  qui 
a  plus  de  cinquante  pieds  de  circonférence^ 
et  son  existance  est  estimée  de  plus  de  mille 
ans. 

Un  célébra  Cultivateur  moderne  a  ob- 
servé, que  dans  les  Cantons  où  le  Châtaignier 
est  réclierclié  pour  la  charpente  on  a  soin  de 
le  laisser  en  massif,  d'en  faire  des  bois  ou 
forêts  au  mo^'en  des  semis  à  demeure,  qu'on 
commence  à  ecclaircir  après  latroisiéme  ou 
la  quatrième  année,  l'arrachis  ou  ierecepage 
de  la -sixième  année,  donne  des  cerçaux, 
des  Perches,  desechalas:  Et  continuant  à 
supprimer  à  mesure  que  les  arbres  se  nui» 
ront,  on  parvient  au  tems  de  ne  devoir  les 
espacer  qu'a  quarante  huit  pieds;  alors  la 
forêt  est  formée,  et  les  arbres  acquirrent leur 
plus  grande  sève. 


Le  Châtaignier  qu'on  élève  pour  réceuil« 
iir  du  beau  fruit    doit  être  isolé. 
Voici  les  variétés. 
Le  Châtaignier  sauvage  ou  de  bois. 
Le  Châtaignier  commun. 
Le  Châtaignier  à  feuilles  panachées. 
Le  Châtaignier  à  grappes. 
Le   Châtaignier    à    feuilles    ovales     en 

forme  de  lance. 
Le  Châtaignier  à  feuilles  ovales  oblon- 

gues. 
Le  Châtaignier  de  Virginie. 
Le    Chataigniör     d'Amérique    à   large 

feuille  et  à  gros  fruit. 

Le  Châtaignier  cultivé. 

Si   l'on    vent  former  une   pépinière   de 

Châtaigniers,  il  faut  faire  germer  le  fruit  dans 

le  sable,  pour  ne  les  mettre  en  terre   qu'  au 

printems,  après  en  avoir  extirpé  la  radicule. 


Dicke ,  wenn  man  ihn  alt  werden  iafst ,  und 
trügt  einen  Gipfel,  welcher  eine  große  Krone 
bildet ,  die  einen  angenehmen  Schatten  gewährt» 
Dieser  Baum  soll  ehmahls  auf  den  Bergen  und 
in  den  Wäldern  von  Europa  viel  gemeiner  ge^ 
Wesen  seyn  als  itzt.  Man  findet  nicht  bald  ei' 
nen  Baum  der  so  lange  lebt  und  zu  einer  sol- 
chen Dicke  gelangt.  In  England  in  der  Pro* 
vinz  Glocseter  befindet  sich  bey  dem  Lord  De- 
vus  ein  Kastanienbaum ,  welcher  mehr  als  fünf- 
zig Fujs  im  Umfange  hat ,  und  dessen  Exi- 
stenz über  tausend  Jahre  geschätzet  wird. 

Ein  berühititer  neuerer  Forstmann  will 
beobachtet  haben,  dafs  in  jenen  Gegenden,  wo 
der  K'istanienbaum  als  Bauholz  gesucht  wird, 
man  seine  Sorgfalt  dahin  richtet,  ihn  in  gan» 
zen  Gehauen  zu  erhalten ,  und  ihn  mittelst 
des  Samens  zu  einem  bleibenden  Gehölze ,  oder 
JValde  aufzuziehen,  welchen  man  nach' dem 
dritten  oder  vierten  Jahre  zu  lichten  anfängt. 
Wenn  man  die  Bäume  in  ihrem  achten  Jahre 
aushebt  oder  abschneidet  ;  so  geben  sie,  Stan- 
gen, Pjähle  u.  dgl.  und  wenn  man  so  fort 
fährt  die  über  flüssigen  Bäumchen ,  so  7vie  sie 
gröfser  werden ,  und  einander  schaden ,  auszu^ 
rotten,  so  gelangt  man  endlich  zu  dem  Zeit- 
punkte, wo  ihnen  nur  ein  Zwischen.raum 
von  acht  und  vierzig  Fufs  verschaft  tverden 
darf;  als  dann  ist  der  Wald  vollendet,  und 
die  Bäume  erhallen  reichlich  ihren  Saft. 

Jene     Kastanienbäume,    die    man    ihrer 
schönen  Früchte  wegen   erziehen  ivill ,  müssen 
isolirt  stehen.  Folgende  sind  Abarten  davon  • 
Der  wilde  oder  Waldkastanienbaum, 
Der  gemeine  Kaslanienbaum. 
Der  Kastanienbaum  mit  gestreiften  Blät- 
tern. 
Der  trauben  blättrige  Kastanienbaum. 
Der  oval'  oder  lanzenfärmig  geblätterte. 

Käst  anienbaum. 
Der  rautenblättrige  Kastanienbaum. 
Der  Virgini^che  Kastanienbaum. 
Der    breitblättrige     Kastanienbaum   mit 

grofsen  Früchten. 

Und  der  Kultivirte  Kastanienbaum. 

Wenn  man  eine  Baur?ischule  von  jungen 

Kastanienbäumchen    anlegen    will;    so    mufs 

man  die  Frucht  im  Sande  keimen    lassen ,  und 

tie,  erst  im  Frühjahr  in  die  Erde  legen ,  nach- 


en  ïcmDadt  les  semences,  ce  qui  les  empêche 
de  pivoter. 


On  en  fait  des  taillis  qui  peuvent  être 
récepés  tous  les  sept  ans,  tant  sa  croissance 
est  active;  il  est  vrai  qu'il  atiectionoe  des  ter- 
rains particuliers  ,  il  ne  croit  point  ou  vient 
mai  dans  toutes  les  terres  dont  le  fond  est 
de  matière  calcaire;  les  Châtaigniers  aiment 
les  croupes  des  Montagnes  fraiches,  mais  ils 
craignent  une  humidité  habituelle ,  et  autant 
ils  prospèrent  dans  nn  sol  sablonneux  ,  pfo- 
fond  et  fertile,  autant  ils  languissent  dans 
une  autre  terre  froide,  marécageuse,  et  com- 
pacte. Ils  ne  sont  jamais  plus  fructueux  que 
lorsqiiils  peuvent  s'insinuer  dans  les  crevasses 
des  rochers,  quoiquils  viennent  daos  des  si- 
tuations froides,  ils  ne  donnent  du  bon  fruit 
que  quand  ils  éprouvent  une  chaleur  assez 
forte. 


Ceanotus  americanus  —  Cea- 
note  d'Amérique — The  du  nouveauJer- 
sey,  ce  charmant  arbuste  fait  pour  embellir 
les  bosquets  d'été  et  d'automne  et  qui  peut 
briller  seul,  ne  s'élève  guère  à  plus  de  trois 
ou  quatre  pieds.  Il  forme  un  buisson  très  irré. 
gulier,  ses  tiges  couvertes  de  feuilles  d'un 
verd  tendre  au  dessus  blanchâtres  au  df  ssous, 
sont  termioées  d'une  touffe  de  fleurs  plus 
blanche  que  la  neige.  Il  se  multiplie  par  ses 
graines,  par  marcottes  et  par  drageons  enra- 
cinés. 


Celastrus  bullatus.  —  Fusain 
b'âtard  de  Virginie.  —  Cet  arbrisseau 
qui  s'eleve  d'avantage  en  Amérique,  n'obtient 
gueres  que  cinq  ou  six  pied  en  Europe ,  les 
fleurs  se  montrent  en  Juillet  aiix  extrémités 
des  ramaux.  On  le  multiplie  par  graines  et 
par  marcottes.  Le  Celastre  se  plait  dans  les 
lieux  frais  et  humides.  Il  brille  le  long  des 
ruisseaux,  sur  les  bords  des  étangs,  dans  le 
voisinage  des  sources.  Sa  fleur  est  blan- 
châtre. 

Celastrus  Scandens.  —  Celastre 
grimpant,  Evominoï de   du  Canada. 
X.  Cabier. 


73 

dem  man  zuvor  das  kleine  hervorgehäumte 
Würzelchen  vertilgt  hat;  wodurch  der  Samen 
sodann  gehindert  wird,  eine  Pfahlwurzel  zu  trei- 
ben. 

Man     macht  von    den   Kastanienbäumen 
Gehaue,  welche  alle  sieben  Jahre   beschnitten 
werden  können  ;  so  geschwind  sind  sie  in  ihrem 
Wachst  hume ,  indessen  verlangt    der  Kistani- 
enbaum  ein  ganz  eignss  Erdreich  ,  und  wächst 
in    einem    kalchartigen    Boden    entiveder    gar 
nicht,    oder    doch    nur   mit    vieler    JMühe;    er 
liebt  besonders  die   oberen    Gegmiden  der    Ge- 
birge,  allein  er  kann   keine  anhaltende  Nässe 
ertragen;  und  so  gut  er   in  e>nem    sündigten , 
tiefen    und  fruchtbaren.     Bodjn    gedeiht ,     so 
schlecht  kommt  er  in  einem  kalten,    sumfj/igen 
und  festen  Erdreich  fort ,    nirgends  aber   zeigt 
er  sich  fruchtbarer ,    als  wenn  er  sich  in   die 
Spalte  irgend  eines   Felsens  eindringt n   kann; 
wenn  er  indfsse'i  auch  hin  und  wieder  in  einer 
kälteren  Gegend  fortkommt ,  so  bringt  er  dock 
nur  d'i  eine  gute  Frucht    he-vor  ,   wo  er  eine 
hinlängliche  Wärme  geniejst. 

Ceanotus  Americanus.  Der  Ameri- 
kanische Ceanothus.  Dieser  kommt  aus  Svu- 
Jersey ,  es  ist  ein  schöner  Strauch  ,  der  vor- 
züglich dazu  dienet,  die  Lusthaine  im  Som- 
mer und  Herbste  zu  verschönern;  er  stehtauch 
für  sich  allein  als  eine  ansehnliche  Zierde  da , 
erhebt  sich  nicht  über  eine  Höhe  von  d'-ey  bis 
vier  Schuh  und  bildet  ein  sehr  unregelmässi' 
ges  Buschwerk  ;  seine  Spindeln  sind  mit  einem 
von  oben  hellgrünen  und  unten  weissen  Laube 
bedeckt  und  endigen  sich  mit  einem  Blumenbü- 
schel ,  weisser  als  der  Schnee.  Er  wird  durch 
den  Samenkern ,  durch  Senkreiser  und  durch 
eingewurzelte  Scfiöfslinge  fortgepflanzt. 

Celastrus  bullatus.  Der  Vir  ginische 
Gelöster.  Dieser  Strauch  ,  welcher  in  Amerika 
eine  beträchtliche  Höhe  erreicht,  gelangt  in 
Europa  höchstens  zu  einer  Höhe  Von  5  bis  6 
Fufs  ;  seine  Blüthen  kommen  im  Juny  an  den 
äujsersten  Enden  der  Zweige  zum  Vorschein  ; 
seine  Vermehrung  geschieht  durch  den  Kern^ 
und  durch  Ableger  ;  er  liebt  einen  frischen  und 
feuchten  Boden  ,  und  gedeiht  daher  vorzüglich 
gut  an  den  Ufern  der  Bäche ,  Teuche  und  in 
der  Nähe  von  Quellen.  Seine  Blüthe  ist  weift, 
Celastrus  scandens.  Der  winden- 
de Celaster.  Dieser  rebenartige  Strauch  ist 
X.  Heft.  T 


—  Bourreau  des  arbres.  Sa  fleur  est  d'un 
verd  blanchâtre.  Cet  arbrisseau  sartnanteux 
qui  pousse  plusieurs  tiges,  s'élence  sur  les 
arbres  qui  les  avoisinent,  les  couvrent  de 
liasses  qui  pénétrent  dans  leurs  écorces. 

Lorsque  le  celastre  grimpant  est  laissé 
à  lui  même,  il  forme  des  touffes  considé- 
rables de  quinze  à  vingt  pieds  de  hauteur, 
dont  la  forme  est  des  plus  pittoresques.  Il 
prospère  dans  les  lieux  marécageux,  sur  les 
t'roties  humides.  On  le  multiplie  de  semence 
et  de  marcottes  qui  se  font  en  Septembre. 

Cephalanthus  oc  ci  d  entai  is-  — 
Cephalante  d'Amérique,  boisabou- 

tons.  C'est  un  arbrisseau    qui  ne  s'élève 

guère  plus  de  sept  pieds  de  hauteur,  ses 
feuilles  environnent  les  ramaux  qui  vers  la 
mi -Juillet  se  chargent  à  leur  extrémité  de 
de  fleurs  colorées  d'un  jaune  blanchâtre.  II 
ficure  bien  isolé,  mais  il  décore  particulière- 
ment les  massifs  d'été,  sur  tout  lorsquil  est 
placé  sur  un  sol  humide  et  léger  qui  est  le 
seul  qui  lui  couvient.  On  le  multiplie  mieux 
de  semences  qui  nous  viennent  fraîchement 
de  l'Amérique,  que  de  celles  réceuillies  en 
Europe.  Elles  sont  un  au  sans  germer.  Il 
couvient  donc  de  les  placer  dès  l'automne 
dans  des  pots  enfoncés  dans  une  couche  tiède. 
On  peut  encore  propager  cet  arbrisseau  par 
les  marcottes,  mais  ce  moyen  est  lent,  et  exige 
des  soins  continus,  le  marcotage  se  fait  en 
Septembre.  Ou  doit  observer  de  ne  point 
placer  les  jeunes  plantes  à  démeure  avant  la 
ini- Avril.  — 


Cerasus.  —  Cerisier.  —  Lucullus 
apporta  le  Cerisier  à  Rome,  victorieux  de 
Mjtridate  Roi  de  Pont;  Sont  char  étoit  orné 
de  cerises  lorsqu  il  fit  son  entrée  triomphale 
dans  la  Capitale  du  monde.  On  planta  par- 
ticulièrement cette  nouvelle  production  aux 
environs  de  Cerasonte  ville  maritime  de  la 
Capadoce,  d'où  cet  arbre  prit  son  nom  de 
cerasus. 


eine  Geisel  für  alle  Bäume ,  er  treibt  zugleich 
mehrere  Reben ,  welche  sich  an  den  benachbur 
ten  Bäumen  hinauf  winden ,  sie  gleichsam  wie 
Bänder  umschlingen  und  sogar  bis  in  ihre  Bin  • 
de  eindringen.     Seine  Blüthe  ist  blafsgrün. 

Wenn  man  den  windenden  Celaster  ganz 
seiner  iXatur  überläjst ,  so  treibt  er  Büschel 
von  fünfzehn  bis  zwanzig  Fufs  hoch,  deren 
Anblick  ungemein  mahlerisch  ist  ;  er  gedeiht  vor- 
zuglich gut  in  Sümpfen,  und  feuchten  Grotten  ; 
seine  Vermehrung  geschieht  sowohl  durch  den 
Samen  als  durch  Ableger  und  letzteres  gewöhn- 
lich im  Monath  September. 

Cephalanthus  occ  idsnt alis.  Die 
u4merikanische  Kopfblume.  Diese  ist  ein  Stau- 
dengeivächs ,  das  sich  nie  über  eine  Hohe  von 
sieben  Fufs  erhebt  ;  ihr  Laub  wächst  rund  um 
die  Zweige  herum ,  welche  gegen  die  Mitte  des 
July  an  ihrer  äufsersten  Spitze  iveifslich  gelb« 
Blüthen  tragen.  Obschon  dieselbe  auch  im 
isolirten  Zustande  schön  ßgurirt ,  so  bildet  s  ig 
doch  die  vorzüglichste  Zierde  in  einem  Sommer- 
Wäldchen  ;  besonders  wenn  sie  in  einen  Icicii- 
ten  und  feuchten  Boden  gepflanzt  wird,  in 
7velchem  sie  auch  einzig  gedeiht.  Altin  ter- 
mehrt  sie  leichter  durch  den  Samen,  welcher 
f lisch  aus  u4merika  kommt,  als  durch  Jenen ^ 
welcher  in  Europa  gesammelt  wird.  Da  der 
Samen  ein  Jahr  lang  in  der  Erde  liegt  ohne  zu 
keimen;  so  mufs  man  ihn  im  Herbste  mittelst 
eingesenkter  Töpfe  in  eine  etivas  warme  Lage 
bringen.  Sie  kann  auch  durch  Ableger  ver- 
mehrt werden  ;  allein  dieser  Weg  ist  langsam  , 
und  erfordert  eine  ununterbrochene  Sorgfalt, 
das  jiblegen  selbst  geschieht  im  September. 
Übrigens  ist  nur  noch  zu  bemerken ,  dafs  man 
die  junge  Pflanze  nicht  vor  der  Mitte  des  Aprils 
in  ihren  bleibenden  Standort  versetzen  mufs. 

Cerasus.  Der  Kirschbaum.  Diesen 
Baum  verdankt  Europa  den  Siegen  des  römi- 
mischen  Feldherrn  Lukull,  welcher  ihn  aus 
Pontus  mit  sich  nach  Rom  brachte,  als  er 
als  Sieger  über  Mlthtidat  den  König  von  Pon^ 
tus  dahin  zurück  kehrte  ;  sein  Siegeswagen  war 
mit  Kirschen  geschmückt ,  als  er  im  Triumphe 
in  die  Hauptstadt  der  Welt  einzog.  Diese  neu 
entdekte  Frucht  wurde  vorzüglich  in  den  Ge- 
genden von  Casont e,  einer  Seestadt  von  Ca- 
padezien  angebaut^  sie  erhielt  daher  auch  von 


7.5 


Le  Cerisier  s'ele\'e  ;:  quinze  ou  vingt 
pieds,  sa  forme  de  dôme  a  beaucoup  de 
;jrnce  ,  ses. fleurs,  ses  fruits,  tout  enfin  le 
leml  recommandable  dans  les  plus  belles  dé- 
corations. On  ne  parlera  pas  ici  des  varié- 
tés du  fruit,  il  en  sera  traité  dans  le  chapitre 
des  jardins  fruitiers.  Les  variétés  d'ornement 
sont  : 


Le  merisier  à  Reurs  d'oubles. 

Le  cerisier  à  fleurs  d'oubles. 

Le  cerisier  à  feurs  semi  -  d'oubles. 

Le  cerisierde  Sainte  Lucie.    Prunus  Ma- 
lialep. 

Le  chamae- cerisier.  —  Cliamae  .  Cera- 
sus  —  Chèvre  feuille  à  tige  droite. 
Cercis  Siliquastrum.  —  Arbre  de 
Judas.     Gainier.  —  Cet  arbre,  qui   crait 
à  une  très  grande  Jiauteur  dans  les  environs 
iie  Montpellier,  souffre  beaucoup  par  les  ge- 
lées d'autres  climats,  il  est  d'un  effet  superbe 
dans  les  bosquets  ,    principalement    lorsqu'il 
y  figure  en   massif.     On  peut  en   former  des 
taillis,  comme  on  peut  le  voir  à  la   terre  de 
Malesherbes    en   France  ,  il  vient   de  semen- 
ces et  végète   mieux,  lorsqu'il   est  placé  en 
masse,  ses  feuilles  sont  rarement   attaquées 
par  les  inrectes  ;  sa  fleur   est  purpurine.     11 
en  est  une  variété  à  fleurs  blanches    qu'ont 
peut  perpétuer  par  la  greffe  :  les  deux  espèces 
préfèrent   l'exposition  du  Levant. 

L'arbre  de  Judée  du  Canada  s'elevepeu, 
et  ne  forme  qu'un  arbuste. 


ff léser   Stadt  ihren  lateinischen   JS ahmen   C em 
ra  s  u  s. 

Der  Kirschbaum  erreicht   eine  Höhe  von 
15  bis  'ÀO  Fufs,  seine  kiippelfürmige  Krone  gibt 
ihm  eine  sehr    angenehme  Gestalt,    und  seine 
reizende     BliXthe  ,      seine     lieblichen    Früchte 
und  überhaupt   sein  ganzes  ansehen  machen 
Um  für  die  schönsten    Verzierungen  in  einem 
Garten    empfehlungswürdig.     Übrigens  wollen 
■wir  hier  die  Verschiedenheiten  seiner  Früchte 
nicht  berühren  ,  sondern  dieselbe  in  dem  Haupt- 
stück  von  den  Obstgärten  behandeln.   Was  hin- 
gegen  die   Varietäten   dieses  Baumes   in    Hin- 
sicht der  Verzierung  betrifft  ;  so  sind  diese  fol- 
gende. 

Der  Vogelkirschbaum  mit  doppelten  Blä- 

then. 
Der    Kirschbaum    mit    halb   gedoppelter 

Blüthe. 
Prunus     M  a  ha  leb.       Die    Mahaleb. 

pflaume. 
Der  gemeine  Lonic er o,  chamae  Ge- 
ras us. 
Cercis    siliquastrum.     Der    Euro, 
päische     Judasbaum.         Dieser  Baum,     weU 
eher  in  der    Gegend  von  Montpellier  zu  einer 
ungemeinen   Gröfse  gelanget ,  leidet  in  andern 
Himmelsstrichen  sehr  viel  von  dem  Frost.  ÜOri- 
gemmachter  einevortrefßiche  Wirkung  inklei. 
nen  Lustwäldchen  ;  besonders,  wenn  er  unter 
dichten  Massen   angebracht    wird,  man    kann 
ihn  aber  auch    vortheilhaft  zu    Verhauen    an- 
wenden, ivie  man  dieses  auf  dem  Landsitz  M  a- 
les  herbes  in  Frankreich  mit  vieler  Wirkung 
gethaa  hat  ;  seine  Vermehrung  geschieht  durch 
den  Samen  jedoch  gedeiht  er  besser ,  wenn  man 
ihn  in  ganzen  Massen,  als  wenn  man  ihn  ein- 
zeln anpflanzt ,  dieser  Baum  hat  noch  die  be. 
sonders   rücksichtwürdige     E'.gensch'ift ,     d iß 
sein  Laub  selten  von  den  Insekten    angegriffen 
wird  ;   seine  Blüthe   ist  purpurrot  h  ;   allein  es 
gibt  auch  eine  Abart  von  ihm ,    welche  weisse 
Blüthen    trägt,     und    welche    auch   durch  das 
PJropfen  fortgepflanzt     werden     kann;     diae 
zwey  Gattungen  von  Judasbaum  lieben  Vorzug, 
lieh  eine  südliche  Lage. 

Cercis  Canadensis.  Der  Canndi- 
sehe  Judasbaum.  Dieser  Baum  erreicht  nia 
eine  beträchtliche  Gröfse  ,  und  kann  daher  im. 
mer  nur  ah  «in  Strauchwerk  gebraucht  werden 

Tt 


76 


Chionanthus  Virginia  na.  Chio- 
nanthe.  —  Arbre  déneige  Amélan- 
e  h  ier  de  Virginie.  —  Ce  joli  arbrisseau 
s'eleve  à  la  hauteur  de  dix  à  douze  pieds, 
dans  les  terres  légères,  ombragées  et  hu- 
mides. On  le  multiplie  par  semence  et  par 
marcottes;  on  peut  aussi  le  greffer  sur  le 
frcne. 

C  le  m  a  t  i  s.  i—  Cl  e  m  a  t  i  t  e.  -^  La  clé- 
matite de  haye  ou  champêtre  est  très  com- 
mune eu  Anstriche.  Cet  arbre  sarmenteuxest 
d'une  apparence  gracieuse  et  d'un  agrément 
qui  n'est  pas  médiocre,  lorsqu'il  est  placé 
avec  art.  Ses  fleurs  qui  exhalent  un  léger 
parfum  forestier  marquent  bien  par  leur 
blancheur  sur  la  couleur  foncée  des  feuilles; 
l'arbuste  brille  ensuite  par  une  décoraiion 
d'un  autre  mérite,  ses  fruits  munis  d'un  as- 
semblage d'aigrettes  soyeuses  et  argentées  le 
rc&dent  interessant  au  commencement  de 
l'automne.  On  le  multiplie  par  ses  graines, 
et  par  la  séparation  de  ses  drageons  enra- 
cinés. 


Clematis  recta.  —  Il  en  sera  parlé 
au  chapitre  du  jardin  fleuriste. 

Clematis  orientalis.  —  Clématite 
du  levant,  elle  nous  a  été  apportée  parTour- 
nefort ,  cette  clématite  s'eleve  à  six  ou  sept 
pieds,  sa  fleur  et  jaunâtre,  elle  se  i^ultiplie 
tiar  marcottes. 

Clematis  virginiana.  —  Cléma- 
tite de  Virginie.  — Les  sarmans  nom- 
breux et  grinpants  de  cet  arbrisseaux  ont 
souvent  plus  de  six  pieds  de  hauteur,  ses 
feuilles  sont  d'un  vert  foncé  presque  noirâtre, 
les  fleurs  d'une  grande  blancheur,  intéressent 
plus  encore  par  l'odrur  douce  et  suave  qu' 
elles  répandent  dans  les  environs.  Cette  cle- 
v-natite  se  multiplie  aussi  par  marcottes. 


Clematis  cirrhosa.— Clématite 
de  Crête.  —  Sa  tige  ligneuse  pousse  un 
çrand  nombre  de  sarmans  cylindriques ,  qui 


Ch  ionamhns  virginiana.  Dit 
Virginische  Schneeblume,  Diese  schöne  Stau- 
de erreicht  ungefähr  eine  Gröfse  von  zehn  bis 
zwölf  Fujs ,  wenn  sie  auf  einen  leichten ,  schat- 
tenreichen und  etwas  feuchten  Erdreich  g€- 
pflanzt  wird.  Sie  wird  soivohl  durch  den  Sa» 
men  als  durch  Ableger  fortgepflanzt  ,  und  läfst 
sich  auch  auf  die  Esche  pfropfen, 

Clematis.  Die  Waldrebe.  Die  Hechen- 
oäer  Fr.ldwuldrebe  ist  in  Oesterreich  sehr  g<r- 
mein  ;  sie  ist  ein  rankender  Baum  und  gewährt 
einen  äiifserst  gefälligen  und  angenehmen  An- 
blick ,  welcher ,  wenn  sie  geschikt  angewendet 
wird,  ein  ungemeines  F'ergnügen  erregt,  die- 
ses wird  noch  durch  den  sanften  IValdgeruch 
ihrer  weissen  Blülhen  vermehrt ,  Welche  das 
Dunkeigrun  ihres  Laubes  auf  eine  reizende 
Art  hervorheben.  Ist  dieser  Baum  zum  Strauch 
gediehen ,  so  glänzt  er  noch  mit  einer  andern 
Zierde,  indem  seine  Früchte  mit  einem Jeinei 
seidenartigen  Büscht^l  %>on  Silberfarbe  ge- 
schmückt sind,  und  ihm  daher  zu  Anfang  det 
Herbstes  ein  höchst  interessantes  Ansehen  ge- 
ben ;  seine  Fortpflanzung  geschieht  durch  sei- 
nen Kern  und  durch  Theilung  seiner  eingewur- 
zelten  Schöfslinge. 

Clematis  recta.  Von  dieser  Gattung 
werden  wir  Gelegenheit  haben  bey  der  Rubrik 
von  Blumengärten  zusprechen. 

Clematis  orientalis.  Die  Orienta- 
lische Waldrebe.  Diesit  Gattung  von  Wald- 
rebe haben  wir  dim  Herrn  fournfort  zu  verdan- 
ken ;  sie  erreicht  eine  Höhe  von  6  bis  8  Eufs , 
hat  eine  gelblichte  Blut  he,  und  vermehret  sich 
durch  Ableger. 

Clematis  virginiana.  Die  fir gi- 
nische Waldrebe.  Die  zahlreichen  und  ran- 
kenden Reben  dieses  Staudengewächses  gelan- 
gen öfters  zu  einer  GröCse  von  mehr  also  Fufs; 
sein  Laub  hat  eine  bey  nahe  schivarzgrüne  Far- 
be ;  die  Blüthcn  dieser  Waldrebe  sind  von  ei- 
ner glänzenden  Weisse ,  und  von  einem  so 
sanften  und  angenehmen  Gerüche ,  dafs  dieser 
sich  in  der  ganzen  Gegend  verbreitet ,  und  da- 
her noch  mehr  als  selbst  die  Farbe  der  Blüthe 
Interesse  erreget;  diese  Gattung  wird  ebenfalls 
durch  Ableger  fortgepflanzt. 

Clematis  cirrhosa.  Die  einfachblät- 
trige Waldrebe.  Der  holzartige  Schaft  dieses 
Gewächses  treibt  eine  Menge  cylinderartignr 


77 


s'eîevent  à  dix  ou  douze  pieds.  La  fleur 
est  blanche;  cette  clématite  se  multiplie  par 
marcottes  et  par  boutures,  qu'on  plante  à 
la  tin  de  mars. 


Clematis  balearia.  —  Clématite 
de  l'île  de  Minorque.  —  La  fleur  de 
cette  clématite  se  conserve  jusqu'en  hyver, 
elle  est  grande  et  blanchâtre,  on  multiplie 
cet  arbuste  de  la  même  manière  que  le  pré- 
cèdent. 

Clematis  viticella.  —  Clématite 
bleue.  —  C'est  la  plus  belle  des  cléma- 
tites, dont  il  j  a  plusieurs  variétés,  parmi 
les  qu'elles  la  double  est  la  plus  recherchée 
les  fleurs  des  unes  s<.nt  simples  et  bleues, 
d'autres  coloriées  de  pourpre,  d'autres  teintes 
de  rose,  on   les  multiplies  par  marcottes. 

Cletra.  —  Arbrisseau  distingué  sous 
le  nom  de  major  et  minor,  grand  et  petit 
Cletra,  le  premier  est  plus  estimé,  à  cause 
de  son  port,  le  second  fait  une  belle  déco- 
ration, parmi  les  arbustes  blanchâtres,  les 
fleurs  de  cet  deux  variétés ,  sont  blanches, 
en  épi,  tt  exhalent  une  odeur  agréable,  ils 
prospèrent  dans  les  terres  aquatiques.  On 
les  multiplie  par  leurs  graines,  par  leurs 
marcottes,  qu'on  fait  au  mois  de  Septembre 
et  par  des  rejeitons  enracinés. 


Colutea.  — B  aguenau  d  ier, —  Cet 
arbuste  qui  croit  naturellement  en  Autriche, 
en  Italie  et  dans  les  pays  méridionaux  de 
l'Europe  est  d'un  joli  effet  dans  les  décora, 
tions  des  jardins.  Il  fleurit  deux  fois  par  an, 
en  May  et  en  Août  ,  sa  fleur  et  jaunâtre, 
son  feuillage  harmonise  avec  celui  de  l'ac- 
cacia,  il  grouppe  bien  à  ses  cotés. 


Colutea  Orientalis.  —  Colutea 
d'Orient.  —    Est    remarquable,     par    ses 
feuilles  argentéeS,  et  ses  fleurs  rouges  mar- 
quées dune  tache  jaune,  on  le  multiplie  de 
X.  Cahier, 


Reber  f  welche  jede  Stütze,  die  sic  erreichen 
können,  ergreifen,  und  s:ch  an  denselben  zu 
lo  bis  12  Fiifs  hoch  erheben;  die  Bluthe  dieser 
Waldrebe  ist  weijs  ,  sie  wird  sowohl  durch  Ab- 
leger als  durch  Schöfslinge  fortgepflanzt ,  wel- 
che letztern  gegen  Ende  d:s  Monat  hs  JiiäiZ 
gepflanzt  werden  müssen. 

Clematis  balearia.  Die  gekelchte 
Waldrebe.  Das  Vorzüglichste  an  dieser  Wald- 
rebe ist ,  dafs  sich  ihre  Bluthe  bis  auf  dsn 
Winter  erhält,  sie  ist  grofs ,  und  von  weijslich- 
ter  Farbe:  Dieses  Staudengewächs  wird  eben 
so  wie  die  vorhergeJiende   Gattung  v  -r mehrt. 

Clematis  viticella.  Die  Itu liani- 
sche Waldrebe.  Diese  ^rt  ist  die  schönste  von 
allen  ;  es  gibt  aber  mehrere  Spielarten  von  den- 
selben ,  von  denen  die  doppelblüthige  am  mei- 
sten Besucht  wird,  die  Blüthcn  von  einigen 
sind  ein'ach  und  blau ,  andere  haben  purpur- 
farbne,  undw:i:der andere  rosenfarbne  Bluthcn 
sie  werden  alle  dwch  Senkreiser  vermehrt. 

Cletra.  Die  Clethra.  Diesen  S' rauch 
unterscheidet  man  durch  die  Benennung  der 
grofsen  und  kleinen  Cl  thra  ;  d^e  erstere  wird 
wegen  ihrer  schönen  Haltung  der  letzteren  vor- 
gezogen, jedoch  erzivekt  man  aurh  durch  die 
letzte  eine  hübsche  Verlierung ,  wenn  man  sie 
unter  weijslichten  Stauden  anbringen  kann.  Die 
Blüthen  der  Clethra  sind  widfs  und  ährenar- 
tig,  und  geben  einen  angenehmen  Geruch  von 
sich,  ein  feuchter  wässerigter  Boden  isf  zu  ih- 
rem Gedeihen  vorzüglich  geeignet  ;  ihre  Fort- 
pflanzung geschieht  sowohl  durch  den  Kern  als 
durch  Senkreiser ,  welche  letztere  man  im  Mo- 
nat h  September  ablegt ,  so  wie  auch  durch  ein- 
gewurzelte Schöjslinge. 

Colutea.  Der  Blasenstrauch.  Dieses 
Staudengewächs  ,  welches  in  Oesterreich ,  Ita- 
lien ,  und  andern  südlichen  Ländern  in  Europa 
im  Frey  en  wächst ,  macht  unter  den  Verzie- 
rungen der  G  arten  eine  vorzüglich  angenehme 
Wirkung  ;  der  Blasenstrauch  blüht  zwey  Mahl 
im  Jahr ,  im  May  und  August ,  seine  Bluthe 
ist  gelblicht  und  sein  Laub  harmonirt  vorzüg- 
lich gut  mit  jenem  der  Akazien ,  er  gruppirt 
daher  sehr  gut  an  ihrer  Seite. 

Colutea    OT  ient  all  s.  Der  morgenlän- 
dische Blasenstrauch,  Dieser  ist  vorzüglich  sii- 
nes  silberfarbnen  Laubes  und  seiner  rothengelb 
geleckten  Blüthen  wegen  merkwürdig;  er  wird 
X.  Heft,  U 


78 

semence  et  par  marcottes,  ce  dernier  ne  s'é- 
îeve  pas  aussi  haut  que  le  précèdent. 

Colutea  alepica.  —  Colutea  ou 
faaguen  audier  d'à  le  p.  — Cet  arbrisseau, 
est  encore  moias  çlevé  que  celui  d'orient,  il 
est  d'uu  vert  cendré,  ses  fleurs  sont  plus 
grandes  que  celles  du  ßaguenaudier  du  Le- 
vant,  d'un  plus  beau  jaune,  elles  tiennent 
ïlépuis  la  mi- May  jusqu'  à  la  mi- Octobre, 
on  le  multiplie  comme  les  précedens.  Le 
Miarcotage  se  fait  en  Septembre. 


Cornus,Cornouiller.— Arbrisseau 
"forestier  de  la  première  grandeur,  qui  crait 
'très  lentement.  Il  se"  multiplie  de  semence 
et  de  marcottes,  il  est  tellement  couvert  de 
*Ses  fleurs  dés  le  mois  de  février  et  de  mars, 
qu'il  en  paroit  totalement  jaune,  et  fait  alors 
un  bel  effet ,  dans  les  massifs,  surtout  d'une 
"verdure  permaOante.  Cet  arbuste  est  un  des 
avant -coureurs  du  Printems.  11  y  en  a  plu- 
."ïieurs  variâtes. 


Cornus  faemina  seu  Sanguine«. 
—  Cornouiller  Sanguin  ,  ainsi  nommé  par  la 
couleur  de  son  écorce,  son  bois  très  flexible 
est  utile  aux  vaniers. 

Le  Sanguin  d'Amérique  a  les  feuilles 
très  blanches  par  dessous. 

Le  Cornouiller  à  feuilles  panachées. 

_    —    — .'  mal  de  Virginie. 

—     du  nord  de  l'Amérique. 

Le  Cornouiller  nain  du  Canada.  Cor- 
nus herbacaea.  Ce  dernier  nest 
presqu'une  herbe,  par  sa  petitesse. 

Corylus.  — Coudrier,  noisetier. 
*-  Arbrisseau  forestier,  de  moyenne  gran- 
deur qui  vient  bien  en  tout  terrain.  On 
peut  en  former  des  massifs  qu'on  exploite 
"tous  les  cinq  ans.  Il  se  multiplie  par  les  noi- 
settes, mais  aussi  par  k»  marcottes,  et  de 
plan  enraciné. 


durch  den  Samen ,  und  durch  Senkreiser  ver- 
mehrt ,  gelangt  aber  zu  keiner  solchen  Gräfse, 
wie  der  ^Vorhergehende. 

Colutea  alepica.  Der  Blasenstrauch 
von  yllepo.  Dieser  Blasenstrauch  ist  noch  klei- 
ner, als  der  morgenländische,  sein  Laubist  von 
aschengraulicht  grüner  Farbe ,  er  trägt  grOfsC' 
re  und  schönere  Blüthcn  ,  als  der  Levantischc^ 
welche  denselben  von  der  Mitte  des.  Monaths 
May  bis  in  die  Mitte  das  Monaths  Oktobers 
schmücken.  Seine  Fortpflanzung  geschieht  auf 
die  nährnlicfie  ylrt^wie  bejden  Vorhergehenden, 
und  die  Si'.nkreiser  werden  gewöhnlich  im  3Iq- 
nath  September  eingelegt. 

Cornus.  Der  Hartriegel.  Dieses  ist  ein 
Waldstrauch  der  ersten  Grüjse ,  wächst  sehr 
langjam  und  wird  sowohl  durch  den  Samen , 
als  durch  Ableger  vermehrt;  er  ist  während 
der  Monathe  Februar  und  März  so  sehr  mit 
Blüthen  bedeckt ,  dafs  er  davon  ganz  gelb  aus' 
sieht ,  und  daher  zu  dieser  Zeit  unter  den  dich- 
tcn  Laubmassen  einen  reitzenden  .Anblick  ge- 
währt ,  welches  vorzüglich  der  Fall  ist ,  wenn 
er  in  einer  Gruppe  von  Wintergrünen  Bäumen 
steht  ;  dieser  Strauch  ist  auch  zugleich  wegen 
seiner  frühen  Blüthe  ein  Vorbotlie  des  Früh- 
lings. Es  gibt  mehrere  Spielarten  vom  Hart, 
riegel ,  als  : 

Cornus  foeminas  eu  sanguine  a.  Der 
rothe  Hartriegel,  sogenannt  von  seiner  röthli- 
chen  Rinde,  sein  Holz  ist  sehr  biegsam  und 
daher  für   den  Korbmacher  sehr  nützlich. 

Der  amerikanische  Bluthartriegel ,  dieser 
hat  ein  auf  der  untern  Seite  ganz 
weisses  Laub, 

Der  gestreifte  blättrige  Hartriegel. 

Der  gelbe  virginiscfie  Hirtriegel. 

Der  nordamerikanische  Hartriegel. 

Der  ZwergJiartriegel   aus    Kanada.   Die' 
ser  letztere  ist  so    klein  ,  dafs  er  mehr 
einem  Kraute  ,  als  einem  Baume  gleich 
sieht, 

Corylus.  Die  Haselnufsstaude.  Die- 
ses  ist  ein  Forstgewächs,  das  in  jedem  Boden 
gut  fort  kommt;  aus  diesem  Nordengewächse 
von  mittelmässiger  Grufse  kann  man  mancher' 
ley  Dickigte  bilden  ,  welche  alle  fünf  Jahre  be- 
nützt werden  können  ;  die  Haselnufsstaude 
wird  soivohl  durch  die  Jüufs,  als  auch  durth 
Ableger  und  Sttzlinge  fortgepflanzt 


l-A///^w^/^  r/?  ,^^f'^/<^/?/A/'/e  +   0  'rr/f/r/m  n?  r^jy^ewa??/rÄ//c 


Cotonasler,  mespilus.  —  Coto- 
nastcr,  — Le  Cotonaster  est  une  variété  des 
néfliers.  A  ses  feuilles  petites  et  ses  fruits 
de  peu  d'apparence,  succède  un  petit  fruit 
rouge  qui  fait  son  agrcment.  On  le  multi- 
plié d«  graine,  de  marcotte,  ou  par  la  greffe 
sWt  le  Netftier. 

Cr  a  tae  g  us.  —  A  lis  ier. —Arbre  fo- 
restier et  fruitier  dont  il  y  a  plusieurs  variétés. 

l'Alisier  ordinaire  crait  dans  toute 
espèce  de  terrain,  mais  sa  croissance  est  très 
lente,  et  s-a  grandeur  moyébrte. 

Crategus  aria.  —  Alisîerde  Théo- 
phraste ,  ses  feuilles  sont  ron-des,  velues  par 
dessous,  on  peut  le  greffer  sur  le  Crataegus 
oxyacantha."  l'aube  épine.  Dont  il  est  fait 
mention  plus  bas. 

•    Crataegus    latifolia.   —  Alisier 

à  large  feuille,   il  s'eleve  a  plus  de  quarante 

pieds,  ...-'...1  i.u:  vk 

Crataegus   italica.   —    Alisier 

d'Italie.  —  Ses  feuilles  sont  ovales. 

Crataegus  arbutifolia.  —  Ali- 
sier de  Virginie,  il  ne  parvient  qu'  à  cinq 
ou  six  pieds  de  hauteur.  Sa  feuille  est  blan- 
châtre, Cotonneuse  par  dessous. 

Crataegus  pyrifolia.  —  Alisier 
à  feuilles  de  poirier.  —  Tous  les  ali- 
siers sont  agréables  dans  les  jardins,  mais 
principalement  le  grand  Alisier  —  Crataegus 
latifolia,  dont  les  feuilles  d'un  vert  gracieux, 
couvertes  en  dessous  d'un  leger  vert  argenté, 
cèdent  à  la  moindre  impression  des  zéphyrs, 
ce  qui  produit  des  oscillations  rapides  et  con- 
tinues. Il  est  rare  que  ses  feuilles  soyent  at- 
taquées des  insectes. 


Crataegus  oxyacanthea — Aube 
Epine. —  Arbrisseau  fores  ier  de  la  pre- 
mière grandeur,  dont  le  bois  est  estimé  par 
les  tourneurs  et  les  ebenisles ,  l'arbrisseau 
est  charmant,  et  ses  var.eiés  forment  une 
des  plus  belles  décorations  des  jardins  mo- 
dernes,  il  est  très  récherché  en  AngUterre  . 


79 

Mespilus  Cotoplaster.  Die  Quit- 
tenmispel. Dieser  ist  eine  Abart  vom  Mispel- 
baume; auf  ihre  kleinen  Blätter ,  und  auf  ihre 
unbedeutende  Blüthe  folgt  eine  kleine  rothe 
FrùchtfWelche  eigentlich  ihre  Zierde  ausmacht. 
Ihre  Fortpflanzung  geschieht  dretweder  durch 
den  Kern.,  oder  durch  .Ableger,  oder  durch 
Pfropfreiser  auf  der  eigentliclun  JMiipel. 

Crataegus,  Der  Weisdorn.  Dieser  ist 
aueh  zugleich  ein  Wald-  und  ein  Fruchtbaum, 
wovon  es  mehrere  Abarten  gibt.  Der  gewöhn- 
liche \N  elfidorn  wächst  auf  jedem  Boden ,  al- 
lein sein  Wachsthum  ist,  langsam ,  und  seins 
Gröfse  nur  mittelmässig. 

Crataegus  aria.  Der  Sandweifsdorn 
hat  ein  rundes ,  unten  rauhes  Laub  ;  man  kann 
ihn  auch  auf  den  gemeinen  IVcifsdorn  pfropfen, 
von  welchem  besser  unten  Erwähnung  gesche- 
hen wird. 

Crataegus  latifolia.  Der  breitblät. 
trige  Weifsdorn.  Dieser  erreicht  eine  Gröfe 
von  mehr  als  '4'd  Fufs. 

Crataegus  italica.  Der  italienische 
JVeifsdörn ,  dessen    Blätter  sind  ejrund. 

Crataegus  arbutïfo'licC  Der  Virgi- 
nische Weifsdorn ,  welcher  kaum  eine  Höhe 
von  5  bis  6  Schuhen  erreicht ,  sein  Laub  ist 
weislicht   und  wollig  von  unten, 

Crataegus  pyrifolia.  Der  Birnen, 
blättrige  Weifsdorn. 

Jllle  Weifsdornarten  sind  in  den  Gärten 
eine  angemehme  Erscheijiun^  ;  allein  der  vor, 
züglichste  Von -allen  ist  der  grofse  breitblättri- 
ge Weifsdorn  {Crataegus  latifolia ,)  denn  sein 
Laub  von"~einer  angenehmen  grunnn  Fiirbe , 
welche  von  dem  silbc-griin  von  unten  vortheil- 
haft  heraus  gehoben  wird ,  bewegt  sieh  beym 
leichtesten  Westwind,  uncl  veirursatht  dadurch 
beständig  ein  ununterbrochenes  wellenförmiges 
Schwanken  der  K'-tme,  welches  den  angenehm, 
sten  Anblick  gewährt;  auch  hat  diese  Gattung 
noch  den  bosondnren  Vorzug,  dnfs  sie  selten 
von  den  Ii  seht  en  angegriffen  wird. 

Crataegus  oà:y  acanthe a.  Der  gefn-i- 
ne  Weifsdorn.  Dieser  gehört  unter  die  Wald- 
sträuche  von  der  ersten  Gröfse  ;  sein  Holz  wird 
von  den  Drechslern ,  und  Kunsttisbhlern  vor- 
züglich geschätzt.  Überhaupt  gewährt  dieses 
Staudengewächs  einen  reitzenden  Anblick  und 
seine  Spielarten  können  zur  Bildung  der  schön 

U  % 


âo 


on  en  fait  des  enclos  de  baye  vive  autour  des 
prairies  et  des  terres  arables,  le  parti  qu'on 
en  tire  dans  ce  même  Royaume  ne  peut  être 
mieux  rémarqué  qu'à  VVorslej,  terre  apparte- 
nante au  Duc  de  Bridgewater,  située  à  huit 
lieues  de  Manchester,  l'intendant  du  Duc  eu 
a  fait  des  semis,  pour  l'entretien  de  ces 
enclos. 


L'aubépine  est  agréble  au  mois  de  May 
parla  décoration  de  ses  fleurs,  et  en  Au- 
tomne parcelle  de  ses  bayes  rouges  ,  qui  at- 
tirent une  multitude  d'oiseaux. 


.  Il  y  a  une  variété  à  fleur  rose  -  très 
adorante.  Une  à  fleur  double,  blanche,  ces 
deux  variétés  se  grefFent  sur  l'épine  blanche 
à  fleurs  simples,  opération  qui  se  fait  dépuis 
la  mi  Juillet  jusqu'à  la  mi-  Août. 

Crataegus  acerifolia.  — Epine  à 
feuille  d'érable,  elle  croit  dans  la  Virginie  et 
dans  plusieurs  autres  cantons  du  nord  de 
l'Amérique.  On  possède  aussi  en  Europe, 
l'aubépine  à  bouquets  de  la  Caroline. 

Cratagus  aculeata.  —  L'aupe* 
pine  à  long  dard  ou  à  éperon. 

Crataegus  crusgalli.  —  L'aubé- 
pine luisante,  il  en  est  deux  variétés, 
l'une  qui  s'élève  perpendiculairement,  l'autra 
dont  les  branches  tombent  horisontalement. 

Crataegus  torminalis.  —  L'au- 
bépine de  Pinchaw.  —  Ou  à  dards  très 
fins  en  forme  d'epiogles. 

Il  y  a  aussi,  l'uubepine  à  feuille  pana- 
chée de  jaune  et  blanc.  L'aubépine  à  feuille 
blanche  avec  les  étatnines  violettes.  L'au- 
bépine à  feuille  de  saule.  Toutes  ces  espèces 
préfèrent  une  terre  légère. 

Cupressus  —  Cyprès.  —  Le  Cy- 
près s'eleve  sur  une  tige  droite  à  la  hauteur 
de  trente  pieds  ^  il  en  est  de  deux  variétés, 


sien  Gartenverzierung  nach  dem  neueren  Gt. 
schmake  verwendet  werden  ;  besonders  abçr 
wird  er  in  England  geschätzt ,  aliwo  man  mit 
ihm  lebendige  Zäune  um  die  Wiesen  und  yicker 
bildet;  der  Werth^  welchen  man  in  diesem 
Königreiche  auf  dieses  Gewächs  setzet,  kann 
am  besten  daraus  beurtheilt  werden ,  dafs  der 
Inspektor  des  Herzogs  von  Bridgewater  den- 
selben auf  dem  Landgute  Worsley  8  Meilen 
von  Manchester  ordentlich  durch  den  Samen 
erzeugt,  um  damit  die  lebendigen  Zäune  zu 
unterhalten. 

Der  gemeine  Wcijsdorn  gewährt  den  art' 
genehmsten  yinbliek  in  dem  JMunath  May  und 
Oktober,  im  ersten  nähmlich  wegen  seiner 
ichönen  Blüthe ,  und  im  letztern  wegen  seinen 
schönen  rothen  Beeren,  welche  eine  Menge 
Vögel  herbeyziehen.  Von  diesem  Staudenge- 
wächse gibt  es  eine  Spielart  mit  rosenartigen 
■Blüthen  ,  welche  ungemein  wohlriechend  ist. 

Dann  eine  andere  Spielart  mit  doppelten 
weisen  Blüthen ,  diese  zwj  Spielarten  können 
auf  den  Weifsdorn  mit  einfachen  Blüthen  ge- 
pfropft werden ,  welches  aber  zwischen  der 
AJitte  des  Monaths  July  und  August  gesche- 
hen mufs. 

Crataegus  acer ifo l i a. Der ahornbläti. 
trige  Weifsdorn ,  dessen  Vaterland  ist  Virgi- 
Ttien,  und  einige  andere  Gegenden  von  Norda- 
merika,  doch  besitzt  man  auch  in  Europa  ei- 
ne nordamerikanische  Gattung,  der  Carolini- 
sche Büsch«lweifsdorn  genannt. 

Crataegus  acute  ata.  Der  stachligte 
Weifsdorn. 

Crataegus  crusgalli.  Der  glänzen- 
de Weifsdorn,  Hievon  gibt  es  zwey  Arten, 
eine,  welche  sich  senkrecht  empor  hebt,  und 
die  andere ,  welche  ihre  Zweige  wagrecht  aus, 
strecket. 

Crataegus  torminalis.  Der  fein 
stachligte  Weifsdorn.  Ferners  gibt  es  eine 
Weifsdorn  -  Art  mit  weifs  und  gelbgesprengten 
Blättern.  Eine  andere  mit  weissem  Laube 
und  violettem  JSetze,  und  einen  weidenblät- 
trigen Weifsdorn,  Alle  Weifsdorn  •  Arten  lie. 
ben  vorzüglich  ein  loheres  leichtes  Erdreich. 

Cupressus.  Die  Cy presse.  Dieser  Baum 
erhebt  sich  auf  einem  geraden  Stamm  zu  einer 
Höhe  von  ^0  Fufs  ;  man  findet  zwey   Abarten 


81 


le  cj'près  male  et  le  cyprès  femelle ,  le  pre- 
mier s'étend  horisontalement,  le  second  forme 
une  pyran^iide.  La  beauté  de  cet  arbre  tou- 
jours verd  ,  consiste  particulièrement,  en  ce 
qu'il  conserve  toute  l'année  une  verdure  prin- 
taniére,  il  est  peu  d'arbre  qui  produise  un 
plus  bel  eftet,  oo  prétend  qu'il  puriOe  l'atmo- 
sphère qui  l'environne;  il  se  multiplie  de 
graines,  qu'il  faut  semer  en  mars.  On  voit 
beaucoup  des  cjprés  en  Italie,  on  les  y  re- 
garde comme  le  plus  bel  ornement  des  mai- 
sons de  campagne.  Les  Anglais  ont  été  les 
premiers  qui  essayèrent  de  lesplanter  dans  une 
température  plus  froide,  ils  réussissent  bien 
chez  eux,  on  en  voit  des  superbes  dans  le 
Parc  de  Weydbridge,  la  grande  allée  de  la 
maison  de  Lord  Barlington  à  Chieswic  est 
plantée  de  cyprès  mêlés  d'urnes  et  d'orne- 
nieus  funéraires  à  l'antique. 


Cupressus  disticha.  —  Lecyprés 
de  la  Louisiane  à  feuilles  d'acacia.  —  Se 
dépouille  pendant  l'hyver,  il  crait  dans  les 
marais  du  Mississipi,  dont  il  borde  magni- 
fiquement les  vastes  rivages.  Cet 'arbre  est 
déjà  très  acclimaté  en  Angleterre.  Il  s'élève 
en  Amérique  à  quatre- vingt  pieds  et  sa  crois- 
sance est  très  aciive. 

Mais  un  arbre  précieux  est  le  cyprès  de 
Mariland  à  feuilles  de  Thuya.  Cupressus 
thuyoides  qui  est  très  répandu  et  cultivé  en 
Angleterre,  où  il  supporte  les  gelées  des  con- 
trées les  plus  froides.  Il  croit  naturellement 
dans  le  nord  de  l'Amérique,  et  surtout  dans 
les  marais,  cet  arbre  toujours  verd,  est  d'une 
croissance  très  active ,  on  ne  sauroit  trop 
en  recommander  la  culture  en  Europe.  Il 
parvient  à  la  hauteur  de  cent  pieds,  dans  les 
sols  marécageux  et  sablonneux,  son  bois  est 
d'un  usage  connu  pour  les  charpentes,  les 
maisons  de  la  Ville  de  Philadelphie  en  ont 
été  construites.  Cet  arbre  intéressant  et  d'une 
constitution  robuste,  mérite  l'attention  des 
propriétaires  et  particulièrement  dans  les 
contrées ,  où  la  disette  et  le  cherté  du  bois 
XI.  Cflhirr. 


von  der  Cy presse,  nähmlich  die  männlich«  Cy' 
presse ,  und  die  weibliche  Cypresse;  die  er  stère 
dehnt  ihre  Zweige  îvagrecht  aus ,  und  die  zwey- 
te  bildet  eine  Pyramide.  Die  vorzüglichste 
Zierde  dieses  immergrünen  Baumes  besteht  da- 
rin, dafs  ihn  das  ganze  Jahr  hindurch  eir.e  un" 
veränderliche  Frühlingsgrüne  schmückt ,  weni- 
ge Bäume  übertreffen  diesen  an  schöner  Wir- 
kung ,  auch  sagt  man  von  ihr,  dajt  sie  die  Luft 
reinige,  welche  sie  umgibt,  Ihre  Fortpflanzung 
geschi'  ht  durch  den  Kern ,  welcher  im  Monath 
März  gesteht  werden  mujs.  Dieser  Baum  wird 
besonders  in  Italien  svhr  häuffis  angetroffen, 
indem  man  ihn  hier  als  die  schönste  Zierde 
der  Landhäuser  betrachtet.  Die  Engländer 
waren  die  ersten ,  welche  die  Cypresse  auch  in 
eine  kältere  Temperatur  zu  verpflanzen  such- 
ten, und  sie  hatten  das  Vergnügen,  sie  seh''  gut 
fortkommen  zu  sehen;  eine  der  prächtigsten 
Cypressen  sieht  man  in  dem  Park  von  Weyd- 
bridge,  und  die  grofse  Allee  des  Lords  Bar- 
lington vor  dessen  Haus  zu  Chieswic  besteht 
blojs'  aus  Cypressen ,  welche  mit  anticken  Ur- 
nen  und  andern  Leichenzierrathen  unier» 
mischt  sind.  :■  i    vi 

Cupressus  disticha.  Die zwtyzàiligt 
Cypresse.  Diese  verliert  während  dem  Wiru 
ter  ihr  Laub,  sie  wächst  vorzüglich  in  den 
Sümpfen  des  Missisipi  ,  dessen  weites  Ufer 
prächtig  bekleidet.  Dieser  Baum  ist  in  Eng- 
land schon  beynahe  ganz  einheimisch  gemacht. 
In  Amerika  erreicht  er  eine  Grofse  von  80 
Fufs  and  wächst  sehr  geschwind. 

Einer  der  kostbarsten  Bäume  aber  ist 
die  lebensbaumblättrige  Cypresse  aus  Mari, 
land ,  Cupressus  thuyoides,  welche  fast 
in  ganz  England  verbreitet ,  und  sorgfältig  ge* 
pflegt  wird,  allwo  sie  den  Frost  der  kältesten 
Gegenden  erträgt.  In  Nordamerika  wächst 
sie  wild,  und  vorzüglich  gern  in  Alorästca, 
Dieser  immer  grüne  Baum  wächvt  säht  gtr 
schwind,  und  seine  Verbreitung  in  Europa  kanfi 
nicht  genug  anempfohlen  werden';  er  erreicht 
eine  Höhe  von  mehr  als  ■loo  Fufs  ,  worin  er-ßi{f 
einem  sumpfigtert  und  sandigten  Boden  ge- 
pflanzt wird;  sein  Holz  ist  als  ein  vortreffliches 
Bauholz  bekannt ,  und  fast  alle  Häuser  voÀ 
Philadelphia  wurden  mit  ihm  erbauet.  Di^si^ 
merkwürdige  Baum  hat  ein  festes  Holz ,  und 
verdient  daher  tcegen  seinen  seltenen  Eigen- 
XI.  Heft,  X 


82 

se  font  sentir.    On  peut  multiplier  cet  arbre 
par  boutures  et  par  marcottes. 


Cytisus.  —  Cytise. 

Cytisus  laburnum.  —  C'est  le  plus 
grand  des  cyiiies.  Il  s'élève  à  la  hauteur 
des  moyens  arbres.  Il  est  d'une  grande  res- 
'source  pour  rornement  des  jardins  j  où  il 
forme  un  coup  d'oeil  agréable,  par  ses 
grandes  grouppes  de  fleurs  jaunes,  mais  on 
poiiroit  l'employer  utilement,  d'autant  que 
cette  espèce  d'arbre  n'est  pas  d'elicate  et  vient 
dans  les  plus  mauvais  terrains.  Comme  sa 
végétation  est  très  active  ,  ou  pouroit  en  for- 
mer des  petits  taillis  à  réceper  tous  les  huit 
ou  neuf  ans,  en  y  laissant  monter  quelques 
sujets  qui  obtieudroient  de  la  grosseur,  le 
•bois  est  pliant  et  très  propre  pour  les  Cercles, 
il  e.t  dur,  prend  bifn  le  poli.  Mr.  Miller 
assuroit  qu'on  pouroit  s'en  servir  pour  bois 
^e  charpente,  et  qu'il  obtient  jusqu'à  six  pieds 
de  tour.  La  beauté  de  cet  arbre,  sa  parure 
qu'il  étale  avec  élégance,  la  vitesse  de  sa 
crc)issance,  son  utilité  démontrée,  tout  de- 
vroit  mviter  à  le  cultiver  en  masse.  Quoi- 
qu'il réussisse  en  tout  espèce  de  terrain,  le 
trop  d'humidjtélparoit  cependant  lui  nuire, 
on  le  multiplie  par  ses  graines,  qu'on  semé  en 
mars, 


Cytisus  birsutus.  — Cytise  velu. 
*•  Arbrisseau  rameux  et  touffu,  qui  ne  s'élève 
q.j'  à  la  hauteur  de  trois  pieds,  ses  fleurs  pa- 
roissent  au  mois  de  May  et  continuent  pen 
dant  tout  l'Eté,  elles  sont  d'un  beau  jaune 
m'êlé  d'un  rouge  obseur. 

CytisusCapitatus.  —  Cytise  dont 
les  fleurs  sont  rassembliées  au  sommet,  c'est 
tto  petit  arbuäieit 


tchuften  die  Aufmerhsa?nkeit  aller  Gutslesii- 
zer ,  vorzüglich  aber  dort  ^  wo  man  anfängt 
den  Holzmangel ,  und  die  Holztheurung  züfüh- 
len.  Seine  Fortpflanzung  gescliieht  durch 
Schöfslinge  und  Senkreiser, 

Cytisus.  Der  Bohnenbaum,  Der  gröjs- 
te  von  dieser  Bauniurt  ist  der 

Cytisus  laburnum.  Der  gemeine 
Bohnenbaum  ,  er  erreicht  die  Gröfse  eines  mit- 
telmässigen  Baumes,  und  ist Jür  die  Garten- 
Verzierung  von  grosjem  Nutzen  ,  indem  er  mit 
seinen  grojsen  gelben  BlUthen  -  Gruppen  einen 
angenehmen  Anblick  gewährt;  dieser  Baum 
konnte  daher  fiir  die  Gartenverzierung  um  so 
nützlicher  werden,  weiter  nichts  weniger  als 
Zärtlich  ist,  und  auch  in  dem  schlechtesten 
Erdreich  fortkommt  ;  da  sein  Wachsthum 
sehr  geschwind  ist ,  so  könnte  man  mit  ihm 
kleine  Gehaue  anlegen ,  ivelche  alle  8  oder  9 
Jahre  beschnitten  werden  könnten,  w^ilches 
aber  durch  Fetsuche  geschehen  müfsle,  welche 
seine  Gröfse  ertrogen  könnte,  sein  Holz  ist 
biegsam  und  sehr  geschickt  zu  Reifen ,  nebst 
dem  ist  es  hart ,  und  nimmt  gern  eine  Politur 
an,  Herr  Miller  i ersichert  sogar ,  difs  man 
ihn  als  Bauholz  gebrauchen  könne,  und  difs 
er  eine  Dicke  von  6  Fufs  erreichen  könne.  Die- 
JÎ  anerkannten  Vorzüge  dieses  Baumes ,  seine 
Schönheit ,  sein  Schmuck ,  welchen  er  mit  un- 
gemeiner  Zierlichkeit  ausbreitet ,  und  endlich 
die  Geschioindigket  saines  IVachsthums,  alles 
dieses  sollte  hinreichend  seyn,  diesen  Baum  so 
viel  als  möglich  zur  .A'ipflanzttng  im  Grofsen 
XU  empfehlen,  obschon  er  übrigens  in  jedem 
Erdreich  fortkommt ,  so  scheint  ihm  doch  eine 
gar  zu  gröfse  Feuchtigkeit  nicht  zuträglich  zu 
seyn.  Seine  Vermehrung  geschieht  durch  den 
Kern,  welchen  man   im  Monath  März  steckt. 

Cy  t  is  US  hir  sut  u  s.  Der  haarige  Boh- 
nenbaum, Ist  ein  dichtes  zweigvolies  Stauden- 
gewächs, welches  ungefähr  eine  Gröfse  von  3 
Fufs  erreicht.  Seine  Bliithe  erscheint  im  Mo- 
nath May,  und  dauert  den  ganzen  Sommer 
durch,  sie  ist  von  einer  schönen  gelben  Farbe 
etwas  gemischt  mit  dunkehoth. 

Cytisus     Capitat  US,      Der   Kopfför- 
mige     Bohnenbaum.     Dieser    ist    ein    kleiner 
Strauch  ,  seine  Blüthen  sind  all«  oban  in  einer 
Gruppe  versammelt. 


f/        X.  /  r?) 


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7 


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r/c/^  G^af^rA<r/f-  ,.u^f/■/fA<' 


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CytisHS  Austiacus,  —  Cytise 
d'  A  Ulriche,  il  croit  naturellement  en  Au- 
triche, et  ne  s'eleve  qu'  à  trois  pieds  de  haui- 
teur,  son  feuillage  est  argenté,  sa  fleur  d'un 
jaune  brillant. 

Cjtisus  alpinus.  —  Cytise,  des 
alpes.  — A  feuilles  très  étroites.  Cet  ar- 
brisseau fleurit  au  mois  de  May. 

Le  Cytise  à  feuilles  lisses.  Ou 
T  r  i  f  o  1  i  u  m.  —  S'eleve  à  sept  ou  huit  pieds, 
il  fleurit  en  Juin.  Ses  fleurs  sont  d'un  jaune 
très  éclatant. 

Le  Cytise  deTartarîe  fleurit  en 
Mai,  ses  fleurs  sont  de  la  nuance  de  celles 
du  précèdent. 

Tous  les  Cytises  décorent  agréablement 
les  jardins,  ils  harmonisent  parleur  feuillage 
avec  d.ft'érens  autres  arbustes,  pour  former 
les  plus  jolis  grouppes,  de  même  qu'avec 
l'Erable  de  Ctête  et  celui  de  Montpellier. 

Un  grouppe  par  exemple  composé  de 
l'Erable  de  Crête,  auquel  on  feroit  succéder  le 
cytise  commun  ,  en  ajoutant  par  dégradation 
à  celui-ci,  l'aspalathe  à  l'arge  feuille  ou  le 
sumac  de  l'Amérique  Septentrionale,  ensuite, 
le  cytise  des  jardiniers  ,  celui  à  épis,  puis  le 
jasmin  jaune  commun,  enfin  le  cytise  nain, 
et  la  potentille  en  arbuste.  Formetoit  un 
assemblage  ravissant,  orné  de  mêmes  feuil- 
lages et  de  diverses  fleurs. 


85 

.CytisUs  austriacus.  Der  östertei- 
chiscke  Bohnenbaum,  Dieser  weichst  ivild  in 
Österreich ,  Und  wird  nicht  iibsr,  3  fufs  hoch  ^ 
sein  Laub  ist  ^itberJarbigyUi^d  seine  Blüthe 
glänzend  gelb.  1,  •        ,'.:i    . 

Cy t i,s US  alpinus.  Der  yilpenbohn en^ 
büum.  Dieses  Staudengewüchs  hat  sehr  sclnna- 
le  Blattet^  er  blulh  im  Alunath  JMay. 

Cy  t i  s  US  tr  ifolius.  Der  glatt  oder 
dreyhlättrige  Bohnenbaum,  Er  erreicht  eine 
Gröfse  von  7  bis  8  F'ifs  t  blüth  im  Monoth  Ju- 
ny  ;  seine  Bliithe  ist  von  einer  schönen  sehr 
glänzend  gelben  Farbe. 

Cy  t  i  s  u  s  tartaricus.  Der  Tartari- 
sclf.e  Bohnenbaum.  Dieser  blüht  irn  Monath 
May ,  seine  Blut  he  ist  von  gleicher  Farbe  mit 
seiner  des  Vorhergehenden.  Alle  Bohnen!  aum^^ 
arten  zieren  die  Gärten^  und harmoniren durch 
ihr  Laubwerk  mit  verschiedenen  anderen  Ge-r 
Sträuchen ,  ja  selbst  mit  dem  gi ieohischen  und 
französischen  ^horn ,  und  können  daher  zur 
Bildung  der  schönsten  Gruppen  verwendet  w.er- 
den.  So  wurde  zum  Eey spiel  eine  Gruppe^ 
welche  aus  dem  griechischen  ylhorn  dem  ge- 
meinen Bohnenbaurt} ,  der.  breitblättrigen  ^^r, 
sehen  oder  dem  nordamerikanischen  Sumaçh, 
dem  Gärtner  Bohnenbaum.,  dem  stachlisten 
Bohnenbaum ,  dann  dem  gemoinen  gelben  Jfl.S'. 
min  und  endlich  dem  Zwerg  -  Bolmenbaum  und 
d.sr  strauchartigen  Fingcrkraift  in  gehörige^; 
Abstuffung  zusammen  ges^z  wäre,  einbez/ait^ 
berndes  Ganzes  bilden,  welches  bcy nahe  mit 
dem  nähmiichen  Laube  und  mit  verschiedenen 
Blüthen  geschmückt  wäre. 


D. 


Dir  ca.  Arbrisseau  originaire  du  Ga- 
nada, les  ameriquains  le  nomment  bois  de 
plomb,  les  Allemands  et  les  Anglais  bois  de 
cuir,  ri  est  agréable,  en  ce  qu'il  fleurit  de 
très  bonne  heure  et  décore  ainsi  les  bosquets 
duPrintems,  avant  plusieurs  autres  arbris-, 
seaux ,  sa  fleur  est  d'un  bleu  verdâtre. 


Dyospiros  lotus,  Plaquemiaier, 
prunier  Datier  d'Inde,  arbre  qui  s'eleve  à 
trente  pieds  de  hauteur  dans  un  sol  léger,  il 
est  originaire   de    l'Aœeriqae,  produit  des 


D 


.  Dirca.  Sumpflederholz  pin^  urspri^rig- 
lich  aus  Canada  her  komme  ride  s  StaudengCf 
wachs  i  die  Amerikaner  heissen  ihn.  BleyJiQl'^i 
die  Deutschen  und  Engländer  aber  Led^rhol^l 
sein  eigentlicher  Vorzug  bestßjit  darin,  dafs. 
er  tehr  zeitig  blüht ,  und  dalier  zi^r,  Verzieruff^ 
der  Frühlingslust-fiaine  i)or -allen'  ändern  Str.au>- 
chen  anzuempfehlen  ist  ;  seine  Blüthe  ist  grün- 
licht  gelb.  "',.'■  .  : 
Dy  osp  iros  lot  us.  Die  ^emeitie  Perr 
simonct.  Dieser  Baum  ist  ursprünglich  iny-Arne- 
rika  zu  H'iuse ,  und  erreicht  eine  Höhe  vori  QO 
Fufs,  wenn  er  auf  einen  leichten  Boden  zu  ite. 

Xa 


a4 


fleurs  au  mois  de  May,  dont  les  nuances 
sont  jaunâtres,  son  fruit  a  dans  la  Louisia- 
ne, la  grosseur  d'une  petite  pêche,  dont  on 
fait  de  très  bonne  eau  de  vie;  le  Plaquemi- 
nier  d'Italie,  qu'on  croit  originaire  d'Afrique, 
est  une  arbre  peu  élevé,  dont  le  fruit  est  une 
sorte  de  gland,  il  doit  être  placé  au  nord, 
dans  une  terre  de  bruyère,  ou,  du  moins 
sabloneuse. 


hen  hommt',  er  blüht  im  Monath  May  und 
treibt  gelblichte  Blumen;  seine  Frucht  gelangt 
in  Luisiann  zu  einer  Gröjse  von  einer  kleinen 
P/eriich ,  woraus  man  einen  sehr  guten  Brant^ 
wein  bereitete  die  Italiänische  Persimone ,  de- 
ren ursprüngliches  f^att-rland  Afrika  zu 
seyn  glaubt ^  ist  nur  ein  kleiner  Baum,  dessen 
Frucht  einer  Art  von  Eichel  gleichet  ;  er  for- 
dert eine  nördliche  Lage  ^  und  einen  rauhen 
nngebauten  oder  wenigstens  einen  jandigten 
Soden. 


E. 


Elaeagnus  Olivier  sauvage,  ou  de 
Éohême,  arbrisseau  épineux  à  feuilles  étroit, 
tes,  qui  produit  en  Juin  et  Juillet,  des  fleurs 
jaunes  très  odorantes,  il  s'eleve  à  douze  o« 
quinze  pieds,  son  bois  est  tendre  et  se  rompt 
aisément,  il  préfère  l'explosion  du  soleil  et 
se  multiplie  de  semences,  de  marcottes  et  de 
boutures. 

Cet  arbrisseau  embellit  particulièrement, 
par  l'éclat  de  son  feuillage,  toutes  les  dé- 
corations, dan«  le«qu'elles  les  nuances  blan- 
ches sont  récherchées,  il  parfume  l'air, 
principalement  vert  le  soir,  à  une  grande  di- 
S'an  e,  il  orne  bien  les  bosquets,  et  ne  quitte 
Ses  feui  te«  que  dans  le  tems  des  gelées.  U 
en  est  une  espèce  non  épineuse,  dont  les 
feuilles  sont  plus  longues  et  moins  larges,  et 
les  fleurs  moins  odorantes. 


Ê  m  crus  securidaca,  Coronilla,  Co- 
ronîlle,  Séné  bâtard,  c'est  un  arbrisseau  qui 
pousse  du  pied,  un  grand  nombre  de  tiges 
très  rameuses,  qui  peuvent  s'elei'er  à  quatre 
ou  cinq  pieds  de  hauteur,  ses  fleurs  jaunes, 
tachées  de  rouge  se  succèdent  dépuis  la  mi« 
I^ay,  jusqu'à  la  fin  de  l'été,  quand  on  a  soin 
de  tondre  l'arbuste,  après  ses  premières  fleurs; 
il  aime  l'ombre,  est  peu  difficile  sur  le  ter- 
rain et  forme  des  jolis  buissons,  on  peut  le 
multiplier,  par  les  semences  qu'on  pose  en 
terre  au  mois  de  Février,  par  les  drageons 
enracinés  et  1m  marcottes. 


S 


Çlaeagnus.  Der  Oleaster  ist  ein  stach- 
ligtes  Staudengewächs  mit  schmalen  Blättern, 
welches  in  den  Monathen  Juny  und  July  gelbe 
sehr  wohlriechend«  Blüthen  treibt ,  er  gelangt 
zu  einer  GrÖjse  von  i2  bis  iß  Fufs ,  sein  Holz 
ist  spröde  und  bricht  leicht.  Eine  südliche  La- 
ge ist  ihm  zuträglicher  als  jede  andere.  Seine 
Fortpflanzung  geschieht  sowohl  durch  den  Sa- 
men ,  als  auch  durch  Ableger ,  und  Schöjslin- 
ge.  Die  vorzüglichste  Zierde  dieses  Strauches 
besteht  in  der  Pracht  seines  Laubes,  womit 
alle  Verzierungen ,  für  welche  weisse  Nuancen 
gesucht  werden ,  verschönert  werden  können  .1 
er  erfüllt  die  Luft  mit  wohlriechenden  Dan- 
kten, Vorzüglich  des  abends  weit  und  breit  um 
sich  her,  schmückt  alle  Lustwäldchen  auf  eine 
vorzüglich  angemehme  Art,  und  verliert  sein 
Laub  nicht  elier ,  als  bis  der  Frost  eintritt. 
Von  diesem  Strauche  gibt  es  auch  noch  eine 
andere  Art ,  welche  keine  Eicheln  hat ,  und 
deren  Laub  länger  ^  jedoch  e'was  schmäler 
auch  die  BlUrhe  weniger  wohlriechend  ist. 

Emer  u  s  securidaca  Coronilla. 
Di«  Feilschen.  Dieses  ist  ein  Staudenge- 
wächs,  welches  unten  vom  Stamm  aus  eine 
Menge  Ruthen  mit  sekr  vielen  Zuvigen  treibt , 
welche  auch  eine  GrOfse  von  4  bis  3  Pufs  er- 
reichen können  ;  seine  gelben  rothgeflekten  Blü- 
then kommen  ungefähr  in  der  Mitte  des  M->- 
naths  Miiy  zum  Vorschein ,  und  dauern  den 
ganzen  Sommer  hindurch ,  indem  sie  nicht  alle 
auf  ein  Mahl;  sondern  nach  und  nach  erschei- 
nen ,  wenn  man  es  nicht  unte-läfst  den  Strauch 
nach  seinen  ersten  Blüthen  zu  beschneiden; 
übrigens  liebt  er  den  Schatten,  nimmt  fast  mit 
jedem  Boden  vorlieb ,  und  bildet  artig»  Gefträu- 


Evonytnus.  Fusain ,  arbrisseau  forc- 
•  stier  de  la  moyenne  grandeur,  dont  les  fleurs 
sont  d'un  blanc  verdâtre,  mais  si  eiles  ont 
peu  de  mérite  ,  ses  fruits  rouges,  qui  conser- 
vent leur  belle  couleur,  jusqu'aux  geiees, 
formentun  joli  coup  d'oeil,  il  trace  beau- 
coup, et  fournit  quantité  de  drageons.  Le 
bois  du  fusain  réduit  en  charbon,  sert  aux 
dessinateurs. 


Les  variétés  du  üisaia  sont  : 

Le  fusain  bâtard,  voyez  Celastrus  bul. 
latus. 

Le  fusain  d'Amérique,  dont  l'ecorce  est 
remplie  de  verrues,  Evonymus    verrucosus. 

Le  fusain  d'Amérique  d«  couleur  pour- 
prée.   Evonymus  purpureus. 


85 

che.  Seine  Fortpflanzung  kann  sowohl  durch 
den  Samen,  welchen  man  im  Monatk  Februar 
iäct,  als  auch  durch  eingewurzelte  Schößling 
ge  und  Ableger  geschehen.  .  f 

Evonymus.  Der  Spindetbaum.  Dieser 
ist  ein  Waldstrauch  von  mittelmässiger  Gr^sc 
mit  grünlicht  weissen  Blüthen  ;  obschon  nun 
diese  Bluthen  wt^nig  Werth  haben ,  so  sind  du" 
gfgen  seine  FrUchte  um  su  schätzbarer ,  wel- 
che ihre  schöne  rothe    Farbe  bis  zum   Eintritt 

der  kalten  Fröste  behalten  ,  und  einen  schönen 
Anblick  gewähren.    Dieser  Stmuch  treibt  vie- 

le  Seitinüste  und  eine  Menge  von  Schöfslinge  ; 

sein  Bolz  gibt  Kohlen,  welche  zum  Zeichnen 

gebraucht  werden. 

Spielarten  des  Spindelbaums  gibt  ts  Joir 

g  ende. 

Celastrus  bullatus.    Der  Bastard- 
Spindelbaum. 

Ev o n im  US   amerikanus   veranco- 

sus.     Der  Amerikanische   Spindelbaum,   des- 

stn  Rindi  voll  Warzen  ist. 

Evonimus      amer  ic  anus     purptf 

re  US.      Der    purpurbliithige     Amerikanisch» 

Spindelbaum. 


F. 


Fagus,  Hêtre,  un  des  plus  beaux  et 
des  plus  gros  arbres  forestiers  de  la  première 
grandeur  ,  cet  arbre  est  d'une  longue  exi- 
stance,  on  en  voyoit  un  passés  cinquante  ans, 
près  de  Clermont  en  France,  dont  le  tronc 
avoit  trente  pieds  de  tour,  on  lui  donnoit 
alors  Page  de  500 -ans,  et  il  etoit  encore  très 
vigoureux  ,  son  tronc  n'avoit  que  vingt  pieds 
de  hauteur,  mais  du  sonfimet  partoient  plu- 
sieurs branches  qui  formoient  autant  de  gros 
arbres. 

Il  en  existoit  également  un  très  volumi- 
neux, dans  la  forêt  de  Soigne,  aux  Païs-Bas, 
du  tems  du  Gouvernement  du  Duc  Charles 
de  Lorraine,  ce  Prince  se  plaisoit  à  faire 
des  haltes  de  chasse,  à  l'ombre  de  la  cou. 
ronne  vaste  et  majestueuse  de  ce  bel  arbre. 


Xr.  Cahier, 


Faguj.    Die  Buche.    I)iese  ist  oinc  der 
schönsten  und gröfsten  Waldbaume ,  er  ist  un- 
gemein    dauerhaft;    vor    ungejähr   30  Jahren 
zeigte  man  dem  Fremden  zu  Clermont  in  Frank- 
reich tirie  Buche ,   deren  Stamm  am  Fujse  30 
Fufs  im  umfang  hatte  ;  man  schrieb  ihm  schon- 
damahls  ein  Alter  von  5«d  Jahren    zu,    und 
doch  war  er  noch  sehr  frisch  und  voll  Kraft,  ihr 
Stamm  reichte  nur  20  Fufs  in  die  Höhe  ;  allein 
vom  Ende  des    Stammes  an  t heilte   src  sich  itk 
mehrere  empor  steigende  Aes'g ,  von    denen  je- 
der für  sich  einen  grofsen    Baum    ausmachte. 
Eben  so  befand  sich  in  Belgien  während    der 
Stadthalterschaft  des  Herzogs  Karl  von  Loth- 
ringen, im  Soigner.  Wald  eine  Buche  von  aui- 
serordentlichem  Umfange,     Dieser  Prinz  hal- 
te ein  besonderes  Wohlgefallen  an  diesem  Èau- 
m« ,  und  pflegte  daher  gewöhnlich ,  toenn  er  in 
diesem  Walde  jagte,  bty  ihm  Halt  tu  machen, 
und  unter  der  grofsen   schattelreichen   Krane 
dieses  schonen  majestätischen  Bäumet  ^ut zu* ^ 
ruhen. 

XL  Heft.  T 


86 

Ai'x.Peu  d'arbres  forestiers  ont  un  pott  plu« 
agréable  que  le  hêtre,  on  peut  le  nommer  à 
juste  titre  le  laurier  des  bois,  tant  par  la 
beauté  de  son  feuillage,  que  par  sa  durée 
au  de  là  de  l'automne,  sans  être  sujet  à  la 
piquure  des  insectes,  c'est  par  cette  raison 
qu'il  convient  dans  les  parcs,  où  il  produit 
l'effet  le  plus  gracieux. 

isi*  .,1  iî.  > 

•  ■  5û:\tt  ,  - 

Les  hêtres  Se  plaisent  dans  toute  sorte 
de  terrain,  ils  ne  craignent  que  le  tuf,  cet 
arbre,  toutefois,  est  indigène  aux  montagnes, 
celles  de  la  Suisse  en  sont  couvertes,  on  l'y 
trouve  à  la  même  élévation  que  le  sapin, 
avec  celte  différence,  que  le  sapin  est  group» 
pé  vers  le  nord  .elle  hêtre  du  côté  du  midi. 


Le  hêtre  a  feuille  pourprées  est  une  va- 
riété du  hêtre  commun,  sa  croissance  est 
plus  active,  il  est  indigène  dans  ies  forêts 
de  la  Transylvanie. 

Le  hêtre  à  feuilles  panachées  est  une 
autre  variété  ,  qu'on  multiplie  par  la  greffe 
enécusson,  ou  par  celle  en  approche.  Le 
hêtre  à  branche  pendante,  le  hêtre  crête  de 
ooq  originaire  de  .Gâyenne ,  se  multiplient 
aussi  par  la  greffe  «n  approche. 

Le  bois  de  hêtre  «st  le  plus  estimé,  après 
celui  du  Charme,  pour  de  chauffage,  ils«rtau 
charronage  et  aux  tourneurs,  il  seroit  propre 
aux  charpentes,  s'iletoit  possible  de  le  mieux 
guarantir  des  vers:  on  extrait  de  sa  faine 
une  huile  bonne  a  brûler,  qui  se  conserve 
Ippgtems. 

.-vr    ^"."? 

.Frangula.  Bourdaine,  Aune  noir, 
arbrisseau  forestier  de  la  grande  espèce,  dont 
les  tiges  s'elevent  jusqu' à  seize  pieds  deliau- 
teur ,  'a  feuille  est  ovale,  un  peu  alongée,  et 
ses.  bay-'s  d'abord  vertes,  rougissent  ensuite 
et  deviennent  noires.  Cet  arbrisseau  se  plait 
dans  les  terres  glaises  et  aquatiques,  il  vient 
facilem^-nt  et  se  multiplie  abondamm.int  par 
les  semences,  et  par  ies  drageons  enracinés 
qui  poussent  à  leur  pied. 


Es  giebt  wenige  Waldbäume,  welche  die 
Buche  an  der  schönen  Haltung  übertreffen  ; 
man  kann  sie  deßwcgen  mit  allem  Rechte  die 
Krone  der  Wälder  nennen  und  dieses  zwar  so- 
wohl in  Hinsicht  der  Schönheit  saines  Laub- 
werks, als  auch  der  langen  Dauer  desselben 
bis  weit  in  den  Herbst  hinein ,  ohne  dafs  das. 
selbe  dem  Stiche  d/>r  Insekten  ausgesetzt  ist  ; 
aus  dieser  Ursache  ver  dent  sie  vorzugweise 
eine  Stelle  in  jr-dem  Park ,  wo  sie  jederzeit  den 
angenehmsten   Efekt  hervor  bringt. 

Die  Buche  kommt  injed-m  Erdreich  fort 
mit  der  einzigen  Ausnahme  des  Tofsteingrun- 
des ,  sie  ist  selbst  in  den  höchsten  Gebirgen 
einheimisch,  die  Schweitzergebirge  sind  fast 
ganz  von  ihr  bedekt  und  man  findet  sie  dort 
mit  der  Tanne  in  gleicher  Höhe  jedoch  mit 
dem  Unterschied ,  dafs  die  Tannen  die  nörd- 
liche, die  Buchen  hingegen  die  südliche  Seite 
der  Gebirge  einehmem  ' 

Die  Purpurblättrige  Buche  ist  eine  Spiel-  ' 
art  von  der  gemeinen  Buche,  sie    wächst  ge- 
schwinder ,  und  ist  vorzüglich  in  den  Wäldern 
von  Transsylvanien  einheimisch.  •  ••   1 

Die  Buche  mit  gestreiften  Blättern  ist 
eine  andere  Spielart  y  welche  durch  Pfropfen 
fortgepflanzt  wird. 

Die  Buche  mit  hängenden  Äesten ,  oder 
die  Hahnsnkarnmartige  Buche,  welche  ur- 
sprünglich in  Cayenne  zu  Hanse  ist ,  wird  eben- 
falls durch  Pfropfen  fortgepflanzt,  •  ' 

JSach  der  Hainbuche  wird  das  Holzder^. 
Buche  als  Brennholz  jedem  andern  vofg'Jzo- 
gen ,  auch  wird  es  als  Kohlenholz  und  von  den 
Drechslern  sehr  gesucht ,  ja  selbst  als  Bauholt 
würde  es  gut  zu  gebrauchen  seyn ,  wenn  man. 
ein  Bewihrnungsmittel  vor  den  Würmern  aus- 
findig machen  körinte;  aus  ihren  Früchten  wird 
ein  gutes  Brennöhl  geprefst ,  welches  sich  lan- 
ge Zeit  erhält. 

Frangula,  Die  schwarze  Erle.  Diese 
ist  ein  Waldstrauch  von  der  grofsen  Art  ;  ihre 
staudenartige  Schäfte  erreichen  eine  Höhe  von 
x6  Fufs;  ihr  Laub  ist  etwas  länglicht  Oval ;ifire 
Frucht  besteht  in  einer  anfänglich  grünen  Bee- 
re, die  nach  und  nach  roth,  und  endlich  schwarz 
wird.  Dieses  Staudengewächs  lieht  vorzüglich 
ein  lehmigtes  und  wässerigtes  Erdreich.  Die 
schwarze  Erle  kommt  leicht  fort ,  und  vermehrt 
sich   sehr   geschwind   durch   den  Samen    und 


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Son  bois  est  très  utile,  le  charbon  entre 
dans  !a  compo=itions  de  la  poudre  à  Canon, 
les  jardiniers  en  font  des  baguelt  s  pour  les 
treillages,  les  cordoniers  des  chevilles  et  des 
talons,  les  bayes  vertes  teignent  les  laines 
en  verd  ,  '  et  son  écorce  donne  une  teinture 
"jaune. 


Fraxinus.  —  Frêne.  —  C'est  un  bel 
arbre  forestier  de  la  première  grandeur,  sa 
tige  droite  et  suelte  i'eleve  souvent  à  qua- 
rante pieds,  use  plait  dans  les  terres  légères, 
principalement,  si  elles  sont  grasses  etferi- 
les,  il  crait,  cependant,  dans  toute  sorte  de 
terrain,  il  vient  très  bien  le  long  des  eaux, 
et  généralement  dans  tous  les  endroits  hu- 
mides, où  l'on  a  pratiqué  des  saignées,  pour 
en  écarterles  eaux  trop  nombreuses,  sa  crois- 
sance est  assez  active,  le  frêne  est  très  estimé 
en  Angleterre  et  dans  la  Belgique,  il  semble 
affectionner  la  belle  vallée  de  l'Inn ,  mais  il 
y  est  mal  culfi^ré,  son  bois  après  ce'ui  du 
chêne  est  celui  dont  on  fait  le  plus  d'usage, 
puisqu'il  '^ert  à  l'arti  llerie ,  à  monter  les  armes, 
au  chaironage,  à  la  construction  des  vaisseaux, 
à  la  charpente,  à  la  tonnellerie,  aux  tour- 
neurs, aux  couvreurs,  on  ne  peut  trop  en 
récommander  la  culture  ;  la  feuille  peut  aussi 
servir  de  nouriture  au  bétail. 


Le  Frêne  de  laCaroline.  Oufrêne 
à  feuilles  de  noyer,  fut  connu  en  .Angleterre 
en  I  2-,  tems  auquel  Mylord  Catesby  envoya 
des  semences  d'Amérique,  cet  arbre  se  plait 
de  préférence  dans  un  terrain  humide,  il  par- 
vient à  une  grande  hauteur. 

Le  Frêne  blanc,  ou  Frêne  de 
la  nouvelle  An  gl  e  te  rre,  dont  les  feuilles 
sont  terminées  par  une  longue  peinte,  se  plait 
dans  un  sol  léger  ,  sa  croissance  est  assez 
l'ente,  il  parvient  à  la  hauteur  de  cinquante 
pieds:  il  fut  connu  en  Angleterre,  en  1724'. 
Mr.  Moore  en  envoia  les  grai-nes  d'Amérique, 


durch  eingewuric'te  Schößlinge ,  "Welche  sie 
am  tusse  ihres  Stammes  trtibt.  Ilir  H>li  ist 
sehr  brauchbar ,  rf/«  Kohle  d'ivon  wir  d  mit  zur 
Verfertigung  des  Schiejspulvers  gebraucht  ;  die 
Gärtner  machen  Huthen  davius  zu  ihren  Git- 
ter werkern  ,  die  Schuster  gebrauchen  sie  zur 
Verfertigung  der  hölzerne-t  Schuhnäe^el  und 
zu  den  hölzernen  Absätzen;  ihre  grü"en  Bee- 
ren färben  die  Wolle  grün ,  und  ihre  tiinde  gitt 
eine  gelbe  Farbe. 

Fr  axi nus.  Die  Esche.  Diese  ist  ein 
schöner  (Valdbaum  von  der  ersten  Gröfse  ;  ihr 
gerader  schlanker  Stamm  erreicht  eine  H^lhe 
von  40  Fufs;  sie  liebt  ein  leichtes  und  vorzüg- 
lich ein  Jettes ,  fruchtbares  Erdreich  ;  dvch 
kommt  sie  auch  in  einem  jedr.n  andern  Erdreich 
fort  ;  am  häufigsten  aber  wird  sie  an  d«n  Vjtrrt 
der  Bäche ,  Flüsse  ,  und  Teuche  gefunden ,  und 
überhaupt  auf  allen  feuchten  Gründen ,  wo 
Abzugsgräben  angebracht  sind,  um  das  zu 
häufige  Wasser  abzuleiten;  sie  wächst  auch 
ziemlich  geschivind;  die  Esche  wird  besonders 
in  England  und  in  den  ehem'ahligen  Nieddr- 
larden  hoch  geschätzt  ;  vorzügHch  aber  scheint 
sie  in  dem-  schönen  'Innthal  zu  gedeihen ,  ob* 
schon  sie  dort  schlecht  gepflegt  wird.  Noch 
dem  Eichenholz  ist  wohl  das  Eschenholz  vom 
häufigsten  Gebrai^che  ;  indem  es  von  den  Ar- 
tilleristen zum  Ausrüsten  des  Geschützes  ver' 
wendet  wird;  ferner  wird  es vonW agnern,  zum 
Schifbau,  zum  Bauen,  zur  Fafsbinderey ,  zum 
Drechseln  und  Zutn'  Dachdecken  gehraucht; 
man  kann  daher  die  Anpflanzung  dieres  Bau- 
mes nicht  genug  anempfehlen  ;  besonders  da 
selbst  sein  Laub  noch  als  ein  ergiebiges  Futter 
für  das  Vieh  benützt  werden  kann. 

Fr  axinus  jnglandifo II a.  Die  Garo- 
linische  oder  wallnufsblättrige  Esche  wurde 
in  England  im  Jahr  1727  das  erste  Mahl  be- 
kannt ;  als  Lord  Catesby  den' Samen  derselben 
aus  Amerika  herschik'e;  dieser  Baum  lieht 
vorzüglich  ein  feuchtes  Erdreich ,  und  gelanfift 
zu  einer  besonderen  Gröjse. 

Fraxinus  novae  Angliae  Die  neu- 
englische  oder  weisse  Esche ,  deren  La uh  sich 
in  eine  lange  Spitze  endiget,  sucht  einen  leich- 
ten Boden,  wächst  aber  nur  langsam;  und  er- 
re'cht  eine  Höhe  von  50  Eufs  ;  sie  wurde  im 
Jahr  lyzi,  in  England  bekannt^  als  der  Lord 
Mo ore  ihren  Saamen  aus  Amerika  tchiekte. 


88 


Le  Frêne  de  Calabre.  S'eleve 
dans  un  sol  sec  qui  lui  convient,  à  la  hau- 
teur de  vingt  pieds ,  il  produit  un  bel  effet 
par  sa  fleur  pourprée,  qui  paroit  avant  les 
feuilles,  cet  arbre  crait  plus  tôt,  étant greflé 
$ur  le  frêne  ordinaire. 


Le  Frêne  deMontpelier,  on  frêne 
nain  parvient  à  peu  près  à  la  même  hauteur 
que  le  précédent,  sa  croissance  est  lente,  ses 
fleurs  sont  légèrement  nuancés  de  rose. 


Le  Frêne  à  branche  pendantes  est  une 
variété  dont  l'effet  est  remarquable,  lorsque 
l'arbre  est  placé  avec  succès. 

Les  racines  du  frêne  poussent  presque 
toutes  horisontalamcnt,  à  la  reserve  du  pi. 
rot,  qu'il  faut  extirper,  autant  que  possible; 
comme  cet  arbre  a  beaucoup  de  moëue ,  il 
feut  éviter  de  lui  ôter  des  fortes  branches, 
de  crainte  d'apauvrir  ses  racines:  on  se  pro- 
cure toutefors  des  beaux  taillis  de  frêne,  en 
coupant  les  jeunes  arbres  à  un  pied  de  terre, 
lors  de  la  plantation. 


On  élevé  très  bien  le  frêne  de  la  graine 
ceuillée  vers  le  mois  d'Octebre*  lorsqu'elle 
commence  à  tomber;  celle  d'un  jeune  arbre 
est  la  meilleure. 


Fraxinus  neapolitana.  Die  Ca- 
labrische  Esche;  diese  liebt  einen trokenen  Bo- 
den ,  doch  erreicht  sie  seilen  eine  Gröjse  von 
mehr  als  20  Fufs ,  bringt  aber  in  einem  Garten 
durch  ihre  purpurfarbne  Bluthen ,  welche  vor 
dem  Laube  zum  Vorschein  kommen^  eine  schöne 
Wirkung  hervor  ;  dieser  Baum  wächst  geschwin- 
der, wenn  er  auf  die  gemeine  Esche  gepfropft 
wird. 

Fraxinus  nana.  Die  Französische 
oder  Zwergesche.  Diese  erreicht  ungefähr  die 
nähmlichn  Gröfse,  wie  die  vorhergehende  Art; 
allein  ihr  W achsthum  ist  langsam  ;  ihre  Blä' 
then  haben  einen  leichten  Anstrich  von  Ro' 
tenfarbe^ 

Fraxin  u  s  pendula.  Die hängendeEsche. 
Diese  ist  eine  Spielart  ^  weiche  einen  merkwür- 
digen Effekt  hervorbringt ,  wenn  sie  gut  ange- 
bracht  wird. 

Die  Wurzeln  der  Esche  streichen  fast 
durchgehends  in  einer  horizontalen  Richtung 
mit  Ausnahme  der  Pfahlwurzel.,  welche  man 
soviel  als  möglich  abstumpfen  mufs.  Da  die- 
ser Baum  ein  starkes  Mark  hat ,  so  mufs  man 
sich  wohl  in  Acht  nehmen  um  ihm  keine  star- 
ke Aeste  hinwegzunehmen  ,  damit  man  seine 
Wurzeln  nicht  zu  sehr  schwäche;  wenn  man 
sich  schöne  Gehaue  von  Eschen  verschaffen 
will ,  so  braucht  man  nichts  zu  thun ,  als  die 
jungen  Bäumchen  in  den  Pflanzungen  ungefähr 
einen  Fufs  über  der  Erde  abzuschneiden. 

Man  erzieht  die  Esche  am  leichtesten  aus 
dem  Kirn ,  welchen  man  gegen  den  Monath 
Oktober ,  wo  er  anfängt  zufallen,  sammelt;  jener 
von  jungen  Bäumen  ist  hiezu  am  tauglichsten. 


Genista  juncaea  ou  Spartium  jun. 
caeum.  Genêt,  arbrisseau  forestier  de  la  pre- 
mière grandeur^  très  commun  dans  certains 
cantons  delà  Belgique,  et  principalement  dans 
les  landes,  où  il  s'eleve  à  sept  ou  huit  pieds, 
ilinteresse,  par  le  nombre  et  l'odeur  suave  des 
fleurs  jaunes,  dont  il  se  couvre  ;  destiné ,  dépuis 
longtems  à  embellir  les  massifs  d'une  verdure 
permanante,  son  emploi  ne  peut  être  trop 
répété.    On  le  multiplie  par  les  graines. 


G. 


Genistajuncaea.  Der  Gunst  er.  Diè- 
tes ist  ein  Waldstrauch  von  der  ersten  Gröfse, 
Undingewissen  Gegenden  ,  Belgiens  vorzüglich 
an  dem  unangebautenMeerstrande  sehr  häufig  zu 
finden  allwo  er  eine  Gröfse  von  7  bis  3  Fufs  er- 
reicht ;  dieser  Baum  interessirt  besonders  durch 
die  Men&e  und  den  angenehmen  Geruch  seiner 
gelben  Blüthen,  mit  denen  er  bedekt  wird; 
da  er  schon  seit  langer  Zeit  dazu  bestimmt 
ist  die  Dickigte  mit  immer  grünem  Laube 
auszuschmücken  ;    so  kann   seine   Anwendung 


S9 


Le  genêt  d'Espagne  porte  des  fleurs  d'une 
belle  couleur  de  paille  et  d'une  odeur  déli- 
cieuse, il  en  est  une  espèce  à  fleur  double 
qui  ne  donne  point  ds  graine,  et  qui  se  mul- 
liplie  par  la  greffe,  une  autre  espèce  de  eis 
«lerne  arbrisseau,  nàiri,  à  fleur  simple  et 
double  est  également  agréable,  ils  resistent 
•difficilement  aux  grands  hyvers.  On  doit  les 
guaranter  des  gelées. 


Les  genêt  de  Luques  et  de  Srberie  sont 
des  petits  arbustes  qui  supportent  les  plus 
grands  froids,  et  vegcttentégalement  en  toute 
sorte  de  tetrain. 

Le  genêt  des  teinturiers,  Genista  tincto- 
ria  est  commun  en  Angleterre,  en  Alle- 
magne ,énFrànce,  il  n'exi;re  aucune'  culture 
et  se  multiplie  par  ses  semences. 

Le  genêt  épineux,  ou  jonc  marin,  Ulex 
Europaeus,  est  indigène  à  l'Europe,  il  s'éleva 
à  plus  de  six  pieds  de  hauteur,  il  pousse, 
avec  un  espèce  de  deso:fdre  des  ràmaux 
serrés,  couverts  d'Epines,  son  port  bisarre 
et-feclat  de  ses  fleurs  qui  brillent  succéSBiV^e- 
ment,  les  deux  tiers  de  l'année,  d'une  cou- 
leur d'or  et  éclatante,  le  font  rechercher  dans 
les  bosquets  de  toutes  les  saisons,  il  prospère 
et  fait  bien  sur  les  rochers  ,  sur  les  monti. 
cuîes  ,  et  dans  les  endroits  les  plus  arides. 

Les  racines  des  genêts  sont  pivotantes, 
leur  plantation  ne  prospère  donc  pas  ,  si  on 
ne  les  établit  dans  les  places,  qui  leur  sont 
destinées,  soit  directement  par  la  semence, 
Boit  au  moyen  de  pots  ou  paniers,  dans  les-- 
quels  on  a  fait  germer  et  pousser  les  semen- 
tes,  et  qu'on  fixe  ensuite,  à  demeure. 


Le   Gin  go    ou    Ginckgo   Bil  ob  a,- 

est  une  sorte  de  Noyer   indigène    au  Japon, 

son  fruit  est  applati^et  ses  fétiilles  ressem- 

blent  à' celles  du  Capillaire,  cet  arbre  résiste 

Xli.  Cahier. 


nickt  genug  anempfohlen  werden.   Seine  Fort- 
pßanzung  geschieht  durch  den  Kern. 

Per  spanische  Günster  trägt  besonders 
schöne  strohfarbene  Blüthen  von  einem  unge- 
mein angenehmen  Geruch  ;  hievon  gibt  es  auch 
noch  eine  andere  ylrt  mit  doppelten  Blüthen , 
welche  keinen  Kern  erzeuget ,  und  daher  durch 
Pfropfen  fortgepflanzt   werden  mufs. 

Eine  andere  Gattung  von  diesem  ztverg- 
artigcn  Strauche  mit  einfacher  und  doppelter 
BlUthe  gewährt  ebenfalls  einen  angenehmen  An- 
blick, Diese  schönen  Sträuche  kennen  indes- 
sen selten  einen  starken  IVinter  ertragen ,  und 
fordern  daher  tuider  den  starken  Frost  ^  ge- 
schützt zu  werden.  Hingegen  sind  : 

Die  Giinsterarten  von  Luca  und  Sibérien 
kleine  Sträuche,  welche  der  gröfsten  Kälte  wi- 
derstehen ,  und  mit  gleicher  Leichtigkeit  in 
jedem  Erdreich  fortkommen. 

Genista  tinctoria.  Der  Färhergün- 
ster  ist  in  England,  Deutschland  und  Frank- 
reich zu  Hause  ;  er  fordert  gar  keine  beson- 
dere Pflege,  und  pflanzt  sich  durch  den  Sa- 
men fort. 

Ulex   europaeus.     Dir  dornigte  Gün- 
ster  ist    in   Europa    zu    Hiuse',    und  erreicht 
eine  Griifse  von  mehr  als  sechs  Fufs  ;  er  treibt 
seine  Ziveige  sehr  gedrängt 'und  in  einer   Art 
von    Unordnung   mit   vielen    Stacheln  bedeckt. 
Sein  sehsatmer   Wuchs ,  und  die  Pracht  seiner 
BJüthen,  welche  zwey    Drittheile  des  Jahres 
hindurch    nacheintinder    mit    ei'.er  goldoelben 
prächtigen  Farbe  glänzen  ;  machen  ,  dafs  er  für 
die  Lusthaine    von  allen   Jahrszeiten  gesucht 
wird;  er  gedeiht    und   kommt  leicht  fort  auf 
den  Felsen,    Hügeln,    und  in  den    heissesten 
Gegenden.  Die  Wurzeln  der  Gänsterarten  strei- 
chen senkrecht  und  sind  daher  Pfahlivurzeln  ; 
aus  diesem    Grunde   versprechen  sia  nur  dann 
ein  Gedeihen ,    tvenn  sie  auf  einem  gnhöriiien 
Grandi  angepflanzt  werden;  dieses  geschehe  nun 
entweder    geradezu    durch    den    Samen ,    oder 
mittelst  eines  Topfes  oder  Korbes,  worinn  man 
den  Same  vorher   aufkäumen    läfst ,  und   her- 
nach ihren  beständigen  Aufenthalt  darinn  fest 
setzt. 

Ginkgo  bilo  b  a  seu  salisb  uria   adi- 
antifolia.     Die  zweylappige  Salisburin  ist 
eine  Art  von  JSufsbaum  ,  der  in  Japan  einhei- 
misch ist;  seine- Frucht  ist  platt  und  dünn,  und 
XU,  Heft.  Z 


=90 

aux  grands  hyvers  et  prospère  dans  toute 
espace  de  terrain,  il  préfère  cependant,  un 
sol  un  peu  liuoaide  ,  en  le  multiplie  de  bou- 
ture. 

Glauca.  —  Cest  un  diminutif  du  laa- 
rier  tulipier,  dont  la  fleur  est  blanche  et  les 
feuilles  ressemblantes  à  celles  du  laurier  ce- 
rise, il  aime  d'être  placé  à  l'ombre,  et  dans 
une  terre  franche. 

Glycine.  —  Arbrisseau  qui  fleurit  en 
Juillet,  ses  fleurs  sont  rougeatres,  il  est  ori- 
ginaire de  la  Virginie. 

Gualteria.  —  Petit  arbrisseau  origi- 
raire  du  Canada,  qui  ressemble  à  laper 
venche. 


seine  Blätter  gleichen  de?n  Frauenhaar.  Dieser 
Baum  widersteht  der  gröfsten  Kälte,  und  ge^ 
dciht  in  jedem  Erdreiche  ;  jedoch  liebt  er  vor' 
züglich  einen  etwas  feuchten  Boden.  Seine 
Fortpflanzung  geschieht  durch  Schöjslinge. 

Glauca.  Die  graue  Magnolie.  Diese 
ist  im  kleinen  das,  was  die  grofshliXthige  Mag. 
nolie  im  Grojsen  ist  ;  ihre  Bliithcn  sind  weijs  ^ 
und  gleichen  jener  des  lorbeerblättrigen  Pflau- 
menbaumes; sie  fordert  eine  schattigte  Lage  y 
und  ein  fr  ej  es  Erdreich. 

G lycinia.  Die  Glicinie.  Ein  Stau- 
dengewächs ,  -welches  im  Juny  blühet  ;  seing 
Blüthe  ist  röthlich ,  und  seine  Heimath  isù 
Virginien. 

Gualteria,  Ist  ein  kleines  Staudenge- 
wächs ,  welches  in  Canada  zu  Hause  ist ,  und 
den  Singrün  gleichet. 


H. 


Hed  era  arbore a.  — Lierre.  — Ar- 
brisseau forestier  d'une  verdure  permanante, 
qui  s'eleve  à  la  hauteur  des  arbres  auxquels 
il  s'attache  ,  il  se  reproduit  de  semences  et 
de  marcottes,  qui  reprennent  aisément,  cet 
arbrisseau  est  d'une  grande  utilité  dans  les 
décorations  des  jardins  modernes,  il  couvie 
les  rochers,  les  chaumières,  les  arbres  des- 
séchés ,  lesdroncs  d'autres  arbres  même  ,  ou 
en  peut  composer  des  grouppes  très  pitto- 
resques, en  le  conduisant  sur  des  tuteurs  ou 
troncs  d'arbres  qu'il  enveloppe  comme  un 
raiseau ,  pour  retomber  étant  parvenu  au 
commet,  et  se  greffant,  pour  ainsi  dire  sur 
ses  propres  branches. 


Hidrangea.  —  Cet  arbuste  de  pleine 
terre,  mais  qui  craint  les  gelées,  se  mul- 
tiplie prodigieusement  par  les  drageons,  il 
n'est  pas  délicat  sur  le  choix  du  terrain,  mais 
une  terre  humide  le  rend  plus  vigoureux,  ses 
fleurs  d'un  blanc  peu  éclatant,  paroisseut  à 
Ja  fin  de  Juillet. 


Hipericum  androsaemum,  grand 
millepertuis ,  il  s'eleve  à  trois  pieds  de  hau- 
teur, sa  racioe  produit  des   tiges,    dont  les 


H 


H  e  der  a  arbore  a.  Der  Baum.  Epheu 
ist  ein  immergrüner  Waldstrauch ,  welcher 
die  Höhe  der  Bäume  erreicht ,  welche  er  um- 
schlingt; seine  Fortpflanzung  geschieht  durch 
den  Samen,  und  durch  .Ableger,  welche  gerne 
Wurzeln  schlagen  ;  dieser  Strauch  ist  für  die 
moderne  Gartenverzierungen  von  grofsen  Nut- 
z,en ,  indem  er  die  Felsen ,  die  Hütten,  die  dür- 
len  Bäume,  und  selbst  die  Stämme  anderer 
Bäume  bedecket;  man  kann  mit  seiner  Hülfe 
ungemein  mahlerische  Gruppen  aufstellen  ; 
indem  man  ihn  an  Baumstützen  oder  Baum- 
stämmen hinaufleitet ,  welche  er  wie  einen  Re. 
benstock  umwickelt ,  wenn  er  den  obersten  Gip- 
fel erreicht  hat ,  sich  wieder  zurückbiegt ,  und 
so  zu  sagen  sich  selbst  auf  seine  eigene  Zweige 
pfropft. 

Hy  dr  ange  a.  Die  Hydrangea.  Diese 
ist  ein  Strauch ,  der  blofs  auf  der  Erde  kriecht , 
und  die  Kälte  nicht  ertragen  kann.;  er  ver- 
mehrt sich  ungemein  schnell  durch  Schöflinge  ^ 
und  ist  in  Hinsicht  der  yluswahl  des  Erdreichs 
gar  nicht  heickel;  doch  gibt  ihm  ein  feuchtes 
Erdreich  mehr  Stärke ,  seine  Blüthen  von  matt 
weisser  Farbe  erscheinen  am  Ende  des  Monaths 
July. 

Hypericum  andr  os  a  emum.  Der 
englische  Hartheu.  Ist  ein  Strauch,  der  einn 
Grüfse  von   ungefähr  3    Fufs  erreicht  ;   seine 


directioDS  circulaires  et  demi  verticales  com- 
posent un  buisson  d'une  forme  gracieuse,  les 
ileurs  commencent   à  paroitre  en  Juin  et  se 
succèdent  jusqu'en  automne,  elles  sont  teintes 
d'un  jaune,  dont  l'éclat   égale   celui  de  l'or, 
à  ces  fleurs  succedentdes  fruits  d'abord  teints 
comme  des  pommes  d'apis,  prennant  ensuite 
une  nuance  purpurine,    et  finissant    par  être 
tolorées  d'un   noir  d'ébene,    ils    contribuent 
parleurs  nuances,   qui    contrastent  avec    le 
verd  blond  du  sommet  des  tiges,    à  donner 
à  la  plante  une  décoration  durable,   il    aime 
l'ombre,  et  les  terrains  forts  et  frais,  il  sert 
bien  à  peupler  le  dessous  des  grands  arbres, 
où  il  forme  des  jolis  massifs.  On  le  multiplie 
par  ses  graines  et  par  la  séparation   de   ses 
drageons  enracinés. 


Hippophae     rhamnoid  es.  — • 
Rhamnoide  à  feuille  de  saule,  Chalef  d'Ori- 
ent,  épine  inarine,  argousier  d'Europe.    Cet 
arbrisseau  qui  abandonné  à  lui  même,  prend 
toujours  la  forme  très  irreguliere,  peut  s'éle- 
ver à  vingt  pieds  de  hauteur,  il  se  garnit  de 
ramaux,  dépuis  la  naissance  de  sa  tige,  jus- 
qu'au sommet,  dont  les  directions  semi-ver« 
licales     lui    donnent    l'aspect   le   plus  pitto- 
resque,   ces  tiges  brillent    par   le  nombreux 
feuillage  qui  les  couvre  ,    on    diroit  qu'il    est 
doublé  d'argent  mat,  ses  feuilles  très  rappro- 
chées, donnent  à  leur   niasse  le  plus  grand 
éclat ,  lorsqu'elle  est  frappée  des  rayons    du 
soleil ,    des    épines    nombreuses    defFendent 
les    parties    laterales    et    les  extrémités    des 
branches ,   ce   qui  le  rend  propre  à  couvrir 
les  limites  des  fossés ,  il  est  d'un  grand  effet 
dans  les  tableaux  qui-  brillent  par   les  nuan- 
ces argentées,  le  rhamnoide  se  plait  dans  le 
voisinage  des  eaux,    i!  figure  bien  pour  or- 
ner les  cascades,  les  grottes  ,  les  fontaines, 
on  le  multiplie  par  les    semences,  les  bou- 
tures, il  en  est  deux  variétés,  l'une  à  fruits 
jaunes  l'autre  au  fruits  rouges. 


,     91 

Wurzel  treibt  Stauden  ,  welche  theils  eine  zir- 
helformige ^    theils  eine  halb   senkr/:chte    Rich- 
tung annehmen,  und  dadurch  ein   Gebüsch  bil' 
den ,    welches  einen   ungemein    lieblichen  ^/i. 
blick  geivcihrt;  seine  Bliithen  fangen  im  Junr 
an  zum  Forscheiit  zu   kommen ,  und  folgen  so 
nach  einander  bis  in  den  Herbst  ;  sie  sind  von 
einer  vollkommen  goldgelben   Farbe,  und  ver- 
wandeln sieh  dann  in  Früchte ,    welche  anfing' 
lieh  wie  ylpisäpfel  aussehen ,  hierauf  eine  pur- 
purröthliche    Farbe    annehmen,    und    endlich 
schwarz  wie  Ebenholz  iverden  ;  diese  verschie  • 
dene  Farbengestallten ,  welche  mit  der  gelbgrü- 
nen Farbe  des  Gipfels  der  Stauden  im  Kontra- 
ste stehen,  tragen  vorzüglich  dazu  bey ,  diesem 
Strauche   eine  dauerhafte    Verzierung  zu  ver- 
schaffen  ;  er  sucht  den  Schatten ,  und  ein  star- 
kes,  frisches  Erdreich;  sein  vorzüglichster  Ge- 
brauch besteht   darinn  dcfs  man  ihn  um,  und 
unter    grofsen   Bäumen    anpflanzet ,    wodurch 
auch  ihr  unterer  Stamm  bedeckt  und  um  ihn  her 
ein  niedliches  dichtes  Buschwerk  gebildet  wird; 
seine  Fortpflanzung  geschieht   durch  den  Kern 
und    durch     Vertheilung    dir     eingewurzelten 
SchOfslinge. 

Hippophae  r  h  amnoide s.     Der  ge- 
meine Sanddorn.     Dieser  Strauch  ,  welcher  in 
ginetn  sich  selbst  überlassenen  Zustand,  immer 
eine    sehr    unregelmässige    Gestalt    annimmt, 
kann  eine    Gröfse   von   20   Fufs  erreichen;    er 
wird  gleich  von  seiner  Entstehung  an  von  un- 
ten bis  oben  mit  einer  Menge  von  Zwr.igen  ver. 
sehen,    deren  halb  senkrechte    Lage  ihm    ein 
äufserst  mahlerisches  Ansehen  geben ,  seine  Ru. 
then   iverden  mit  dichtem  Laube  bedeckt ,  und 
gewähren    dadurch  einen^ ungemein   lieblichen 
Einblick,  so  zwar,  dafs  man  anfänglich  glau- 
ben möchte,    sein  Laubiverk    sey   mit    matten 
Silber  belegt  ;  jvenn  die  dicht  auf  einander  ge- 
drängten Blätter  von  dem  Glanz  der  Sonnen- 
strahlen  getroffen    werden  ;    so    schimmert   er 
mit  seiner  Laubmasse  in  der  gröfsten  Pracht  ; 
seine    zahlreichen     Stacheln    verhindern  jeden 
sich    seiner    Seiten,   oder    den    Spitzen    seiner 
Zweige  zu  nähern ,  welches  ihn  vorzüglich  zur 
Einfassung  von   Gräben  geschickt   macht;    er 
macht  in   allen  jenen    Gartengemählden    eine 
vorthéilhaftc  Wirkung ,  welche  sich  durch  ihre 
silberfarbne  Farbenmischung  hervor  heben  sol- 
len.    Der    Sanddorn   steht  gern  in  der  JSach- 

Z  a 


92 

On  trouve  quantité  de  rhamnoide  de  la 
première  variété  dans  la  Province  de  Lin- 
coln en  Angleterre,  sur  les  bans  de  sable, 
foutes  les  deux  variétés  croissent  en  Hol- 
lande, et  sur  les  dunes  des  côtes  delà  Flandre 
mariiime. 


Le  Rhamnoide  du  nord  de  l'Amérique  se 
distingue  par  ses  feuilles  ovales,  mais  d'une 
nuance  moins  blanche,  que  celles  du  précè- 
dent. 

Hotensia  orientalis,  riiortence 
cet  espèce  d'arbuste  interessant  pour  em- 
bellir nos  demeures  est  originaire,  du  Japon, 
il  fut  apporté  de  l'Orient  en  Angleterre  par  Sir 
Slater,  il  a  fleuri  pour  la  première  fois  en 
1790,  sa  f?uille  est  eliptique,  et  unie,  d'un 
verd  tendre,  sa  fleur  paroit  en  bouquet  très 
rapproché,  de  couleur  d'abord  ve^dâtré,  puis 
blancheâtre ,  ses  nuances  changent  en  un  beau 
rose  et  finalement  en  violet,  la  fleur  n'est  pas 
odoriférante,  mais  un  buisson  d'hortence 
est  d'un  etfet  agréable  dans  les  appartemcns, 
par  le  durée  de  ses  fleurs,  et  la  beauté  de 
son  feuillage,  cet  arbuste  doit  être  planté 
dans  une  terre  de  bruyère,  et  demande  beau- 
coup d'eau,  l'air  nocturne  sert  à  l'entretenir 
dans  sa  beauté,  il  n'est  pas  de  pleine  terre, 
mais  OD  a  cru  pouvoir  ici  en  faire  mention. 


barschaft  von  Gewässern,  und ßgurirt  sehr 
schön  als  Verzierung  vongrojsen  Wasserfällen, 
von  Grotten  und  Quellen  ;  seine  Fortpflanzung 
geschieht  durch  den  Samen,  durch  eingesetz- 
te Schöfslinge;  ja  selbst  durch  Ableger  und 
mittelst,  seiner  Wurzeln.  Es  gibt  zwey  Spiel- 
arten von  Sanddorns  eine  mit  gelben  und  eine 
mit  rothen  Früchten.  Kon  der  ersten  findet 
man  eine  JMenge  in  E'igland  in  der  Provinz 
Linholm  auf  den  zahlreichen  Sandbänken  ; 
beyde  Spielarten  wachsen  häußg  in  Holland 
und  auf  den  Dünen  an  der  Secküste  von 
Flandern. 

Hippophae  americanus.  Dieser 
Nordamerikanische  Sanddorn.  Dieser  unter- 
scheidet sich  von  dem  vorhergehenden  durch 
sein  eyrundes  Laub,  und  durch  seine  minder 
weisse  Blüthe. 

Hortensia  orientalis.  Die  Hor- 
tensia. Dieser  interessante  Strauch  für  die 
Verschönerung  der  Gärten  ist  ursprünglich  in 
Japan  zu  Hause;  er  wurde  zuerst  von  dem 
Herrn  Fiater  nach  England  gebracht  und 
blühte  erst  im  Jahr  1790  das  erste  3Iahl  auf 
europäischen.  Boden;  ihr  Laub  ist  länglicht 
rund  und  glatt  mit  einem  sanften  Grün  über- 
tinchet  ;  ihre  Blüthe  erscheint  in  einem  sehr  ge- 
drängten Büschel  anfangs  in  grünlichter  und 
hierauf  in  weifslichter  Farbe;  späterhin  ver- 
wandelt sich  diese  in  eine  schöne  Rosenfarbe , 
und  endlich  in  eine  veilchenblaue  ;  ihre  Blüthe 
gibt  zwar  keinen  Geruch ,  aber  ihr  Busch  macht 
wegen  der  Dauerhaftigkeit  seiner  Bläthen  und 
der  Schönheit  seines  Laubwerks  eine  angeneh- 
jne  Wirkung  in  einem  Zimmer.  Dieser  Strauch 
mufs  in  ein  ödes  ungebautes  Erdreich  gepflanzt 
werden,  und  verlangt  vieles  Wasser  —  doch 
nährt  ihn  die  Sachtluft ,  und  erhält  ihn  in 
seiner  Schönheit.  Obschon  übrigens  dieser 
Strauch  nicht  im  Freyen  wächst ,  so.  glaubten 
wir  doch  bey  dieser  Gelegenheit  von  ihm  Er- 
wähnung machen  zu  können^ 


I. 


.Tasminum  humilé:  Jasmin  jaune 
inodore,  cet  arbuste  qui  fleurit  au  mois  de 
Mai  est  d'autant  plus  agréable,  que  sa  feuille 
est  rarement  attaquée  des  insectes,  il  préfère 


Jas  minum  hum  lie.  Der  niedrige 
Jasmin.  Dieser  Strauch ,  welcher  im  Mi/nath 
May  blühet,  ist  defswegen  vorzüglich  schät- 
zungswürdig,  weil  sein  Laub  selten  von  den. 


L 


y- y  r//  /    {// 


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9//ry.- 


les  terrains  élevés ,  quoiqu'il  réussisse  dans 
tous  les  sols. 

Le  Jasmin  blanc  ordinaire,  — . 
Jasminum  officinale,  —  est  un  arbris- 
seau sarmenteux,  qui  élevé  des  liges  nom- 
breuses à  douze  on  quinze  pieds  de  hauteur» 
ses  fleurs  blanches  produisent  beaucoup, 
quand  l'arbre  est  placé  dans  un  sol  humide, 
à  l'arbri  des  grands  froids  et  du  givre, 
cet  arbrisseau  interessant  par  l'agréable  par- 
fum de  ses  fleurs,  mérite  plus  d'une  place 
dans  les  bosquets  ,  il  se  multiplie  par  mar- 
cotles  et  par  drageons  enracinés. 


Le  Jasmin  des  açores.  —  Jasmi- 
num as  oricu  m,  fleurit  au  mois  de  Sep- 
tembre, sa  fleur  blanche  et  petite  répand  une 
odeur  très  suave,  il  faut  le  guarantir  des  ge- 
lées et  des  verglas.  Il  se  multiplie  de  mar- 
cottes. 

Jasminoides  ou  lyciumeuro 
paeum,  arbrisseau,  dont  il  y  a  plusieurs 
espèces  et  dont  la  végétation  est  très  active 
excepté  celle  qui  conserve  ses  feuilles,  il  en 
est  une  épineuse,  propre  à  couvrir  les  bornes 
des  parcs,  à  les  delFendre  des  insultes  des 
malveuillans  on  des  dégâts  des  animaux,  les 
fleurs  semblables  à  celles  du  Jasmin,  sont 
violettes,  on  lemnltiplie  par  les  rejettons  qui 
poussent  au  pied  et  aussi  par  boutures,  lais- 
sé à  lui  même,  il  forme  des  masses  très  in- 
téressantes, il  garnit  bien  les  grottes,  les 
rochers,  les  murailles,  et  s'il  est  aidé  d'un 
tuteur,  il  s'eleve,  redessend,  prend  racine, 
se  relevé  encore ,  et  paroit  composer  un 
grouppe  impénétrable,  il  faut  l'éloigner  des 
arbustes  rares,  auxqu'els  ilpouroit  nuire,  en 
les  étouffant  peu  à  peu. 


XII.  CabUr. 


93 

Insikten  angegriffen  loird.  Obschon  er  in  jedem 
Boden  forjkommt ,  so  zieht  er  doch  eine  etwas 
erhabene  Lage  jeder  anderen  vor. 

Jasminum  officinale.  Der  gemei- 
ne Jasmin.  Dieser  ist  ein  rankendes  Stauden' 
gewdchSf  welches  seine  zahlreichen  Reben  auf 
12  bis  15  Fujs  in  die  Höhe  treibt  ;  seine  weis- 
.sen  und  häufigen  Bluthen ,  wenn  der  Baum 
in  einem  feuchten  Boden  steht ,  und  vor  der 
grofsen  Kalte  und  dem  Reife  gesichert  ist , 
machen  einen  angenehmen  Effekt ,  und  verbrei- 
ten einen  lieblichen  Wohlgeruch  um  sich  her; 
dieser  Strauch  verdient  daher  in  jedem  Lust- 
wäldchen wohl  mehr  als  eine  Stelle;  er  wird 
durch  Ableger,  und  eingesetzte  Schöfslinge 
fortgepflanzt. 

Jasminum  azoricum.  Der  azori- 
sehe  Jasmin.  Dieser  blüht  erst  im  Monath 
September  ,  und  trägt  eine  kleine  weisse  Blüm 
tlie,  die  einen  ungemein  angenehmen  Geruch 
ausdünstet.  Er  verlangt  Schutz  vor  dem  Frost 
und  Glatteis;  seine  Fortpflanzung  geschieht 
durch  Ableger. 

Jasmino  ide  s  seu  lycium  eura- 
paeum.  Der  europäische  Baksdorn.  Fon  die- 
sem Strauche  gibt  es  mehrere  Arten ,  die  alle 
einen  üppigen  und  schnellen  Wachs thum  ha- 
ben ,  wenn  man  jene  ausnimmt ,  welche  ihr 
Laub  nicht  verliert  ;  eine  von  diesen  ist  beson- 
ders mit  starken  Stacheln  versehen ,  und  daher 
vorzüglich  dazu  geschickt  zur  Umzäumung  der 
Gärten  verwendet  zu  werden  ;  um  muthwilligo 
Beschädiger ,  und  den  Anfall  der  Thiere  ab- 
zuhalten; seine  Blüthen,  welche  jenen  des  Jas- 
mins  gleichen,  sind  violetf arbig  ;  seine  Fort. 
Pflanzung  geschieht  durch  SchCJslinge ,  wel- 
che um  den  Fufs  seines  Stammes  hervorspros- 
sen oder  auch  durch  Ableger.  Wenn  er  blofs 
seiner  Natur  überlassen  wird;  so  bildet  er  sehr 
anziehende  Dickungen ,  und  ist  daher  zur  Um- 
fassung der  Grotten ,  Felsen  und  Mauren  be, 
sonders  geschickt-;  von  einer  Stütze  getragen 
hebt  er  sich  empor ,  steigt  wieder  nieder ,  fafst 
Wurzeln ,  steigt  noch  ein  Mahl  empor  und  bil- 
det auf  diese  Art  eine  fast  undurchdringliche 
Gruppe;  jedoch  muß  man  diesen  Strauch  von 
allen  seltenen  und  heikein  Gesträuchen  entfer- 
nen ;  indem  er  diesen  durch  sein  Überwachsen 
schaden,  und  sie  nach,  und  nach  ersticken 
wird. 

XU.  Hift.  A  « 


.94 

Itea  arbuste  originaire  d'Ame- 
^ïque,  dont  les  fleurs  blanches  se  présen- 
tent en  épi,  il  se  plaità  l'ombre,  à  l'exposi- 
tion du  nord,  il  s'eleve  à  la  hauteur  de  huit 
.à  neuf  pieds,  il  décore  agréablement  les  bos- 
quets, il  faut  le  couvrir  d'une  litière,  lors- 
.que  la  rigueur  de  la  saison  se  fait  apperccvoir. 

J  u  j  u  b  a  s  i  l  V  e  s  t  r  i  s.  —  Jujubier, 
les  fleurs  de  ce  bel  arbus'e  sont  jaunes  et 
paroissent  au  printems,  son  fruit  mûrit  dans 
Jes  pajs  chauds,  il  lui  faut  l'exposition  du 
midi  :  il  est  commun  en  Languedoc ,  en 
Espagne, 


Juniperus  vulgaris,  genévrier. 
arbre  forestier  de  la  petite  grandeur  eu  d'une 
verdure  permanante,  dont  la  tige  est  cou- 
verte d'une  écorce  rougeâtre,  il  harmonise 
avec  le  Cèdre,  les  tiges  des  genévriers  re- 
stent d'autant  plus  petites,  que  le  sx)l  qu'ils 
.habitent  est  maigre  et  sec  :  cet  arbre  est 
.difficile  à  transplanter,  quand  il  est  d'uncer. 
tain  âge. 

Juniperus  Virginiana.  ^—  Cèdre 
rouge,  espèce  de  genévrier  qui  s'eleve  à 
vingt  pieds  de  hauteur,  et  forme  une  pyra- 
mide  gracieuse  qui  brille  par  la  beauté  de  son 
feuillage  linéaire  et  piquant,  et  par  le  verd 
bleuâtre  dont  il  est  teint,  c'est  un  de  ces 
arbres  qui  figurent  bien  isolement. 


Juniperus  bermudiana,  g^ene- 
yrier  deBermude,  plus  délicat  que  le 
précèdent,  il  ne  lui  cède  pas  en  beauté,  mais 
il  exige  l'exposition  la  plus  abritée. 

^  .,vJuniperu3  Sueciae,  genévrier 
de  Suéde,  il  s'eleve  a  la  hauteur  des 
inoiens  arbres. 

Juniperus  Sabin  a.  —  Arbrisseau 
toujours  verd  qui  reprend  difficilement,  quand 
on  le  replante,  il  préfère  d'être  placé  à 
l'ombre  et  dans  une  terre  médiocre,  on  le 
multiplie  de  semence,  de  bouture  et  de  mar- 
cotte, il  en  est  deux  variétés,   l'une  à  feuille 


Itèa,  Dit  Itea.  'Diese  ist  ein  J^ord- 
omerikanischer  Strauch ,  der  eine  GrÇfse  von 
8  bis  9  Fufs  erreicht  ;  seine  weissen  Blüthen 
erscheinen  Büschelweis  ;  er  liebt  eine  schatti^te 
nördliche  Lage,  und  gewährt  den  Lustwäld- 
chen eine  angenehme  Ferzierung  ;  beym  Ein- 
bruch der  kalten  Jahrszeit  mufs  er  mit  einem 
■  Strohbelh  bedeckt  werden. 

Jujuba  silvestrls.  Der  wilde  Brust- 
beerbaum.  Dieses  ist  ein  grofser  Strauch  mit 
einem  schönen  glänzend  grünen  Laube,  seine 
gelben  Blüthen  erscheinen  im  Frühling;  seine 
Frucht  gelangt  aber  nur  in  heissen  Gegenden 
zur  Reiffc;  erfordert  daher  durchgehends  eine 
■warme  südliche  Lage.  Seine  Heimath  ist  Spa- 
nien, und  die  südlichsten  Provinzen  von 
Frankreich. 

Juniperus  vulgaris.  Der  gemeine 
Wachholder.  Dieser  ist  ein  Forstbaum  von 
der  kleineren  Art  und  immergrün;  seine  Stau- 
den haben  eine  röthliche  Rinde  ;  er  harmonirt 
vorzüglich  gut  mit  der  Ceder  ;  die  Stauden  des 
Wachhollerbaums  bleiben  um  so  kleiner,  je 
magerer  und  trockener  der  Boden  ist,  auf  dem 
sie  stehen  ;  auch  hält  es  hart  diesen  Baum  zu 
übersetzen ,  wenn  er  ein  Mahl  ein  gewisses  Al- 
er  erreicht  hat. 

Juniperus  virginiana.  Der  virgi- 
nitche  Y^ achholder.  Dieser  erreicht  eine  Ho- 
he  von  2o  Fufs ,  und  bildet  eine  schöne  pyra' 
midenartige  Krone ,  wie  die  Ceder  ;  seine  ge- 
raden spitzigen  bläulich  günen  Nadeln  geben 
ihm  ein  prachtvolles  Ansehen ,  und  er  gehört 
vermag  diesen  Forzügen  unter  tiie  jenigen  Bäu- 
me ,  welche  in  einer  isolirten  Lage  sich  am 
schönsten  ausnehmen. 

Juniperus  bermudiana.  Der  Ber- 
mudische  Wachholder.  Dieser  ist  weit  heik- 
ler, als  der  vorhergehende ,  gibt  ihm  jedoch 
an  Schönheit  nichts  nach;  allein  er  verlangt 
eine  sehr  geschützte  Lage. 

Juniperus  suetiae.  Der  Schwedi- 
sche Wachholder.  Dieser  erreicht  die  Gröfse 
der  mittelmässigen  Bäume. 

Juniperus  sabina.  Der  Seven  Wach' 
holder.  Dieser  ist  ein  immergrüner  Strauch 
welcher  nicht  leicht  Wurzeln  schlägt,  wenn 
er  verpflanzt  wird;  er  zieht  eine  schattige 
Lage  und  ein  mittelmässiges  Erdreich  jedem 
andern    vor;    seine     Fortpflanzung    geschieht 


95 


deTamarlsc,  qui  ne  s'eleve  qu'à 'trois  ou 
quatre  pieds,  l'autre  à  feuille  de  Cyprès,  qui 
^s'eleve  davantage,  la  S  ibine  à  feuille  pana- 
chée en  est  une  variété  charmante,  ces  ar- 
brisseaux réussissent  assez  dans  toute  sorte 
de  terrains  et  climats.  Le  g-nevrier  aime 
une  terre  légère,  plus  sec  qu'  humide,  et 
l'exposition  la  plus  propre  à  le  préserver  du 
grand  soleil  et  du  froid  trop  rigoureux. 


K. 


Kalnjia  arbrisseau  charmant, 
dont  les  flf  urs  rouges  paroissent  en  Juin  et 
eu  Septembre,  il  préfère  d'être  placé  au  nord 
et  dans  une  terre  de  bruyère,  toutes  ses  va- 
rietés  sont  originaires  de  l'Amérique  et  ne 
peuvent  se  conserver  en  pleine  terre,  qu'avec 
bien  de  précautions,  en  le  guarantissant  des 
gelées,  sans  toutefois  lui  ôter  la  liberté  d« 
la  circulation  de  l'air. 


L. 


L auréola.  —  Ou  Thymeiaea  làuri  fo- 
lio sempervirens,  Daphne  laureole  mâle,  ou 
Garou  toujours  verd ,  cet  arbuste  s'eleve  à 
deux  on  trois  pieds  ,  on  le  multiplie  par  ses 
bajes,  qui  sont  d'un  noir  d'ebene,  contra- 
stant avec  le  coloris  brillant  du  feuillage,  il 
existe  une  variété  de  cette  espèce,  dont  les 
feuilles  sout  ornées  de  jolis  panaches,  mais 
elle  est  plus  délicate  et  ne  prospère  que  dans 
ia  terre  de  bruijere  et  placée  à  l'ombre;  on 
multiplie  cette  espèce  par  marcottes  et  on 
choisit  à  cet  effet ,  les  rameaux  les  ibieux 
panachés. 

Le  Laureole.  —  Daphne  meze. 
reu  m,  bois  gentil,  l'auréole  femelle,  dont 
il  y  a  trois  variétés,  l'une  à  f'eers  blanches 
et  baj'es  jaunes,  l'autre  à  fleurs  rouges  et 
baves  d'un  beau  rouge  cerise,  la  troièiemc 


durcit  den  Samen,  durch  Schdfslinge  und  durch 
Ableger.  Von  diesem  Wachho  derboum  gibt 
es  zwey  Spielarten ,  die  eine  hat  ein  Tamaris- 
kenartiges Laub ,  und  erreicht  kaum  eine  G'rC- 
Jse  von  3  bis  4  Schuh  ;  die  andere  hat  ein  Cy- 
pressenartiges  Lau.'i ,  und  wird  etwos  gröjser. 
Auch  der  Seven  Wnchhotder  mit  gestreiftem 
Laube  ist  eine  vorlreffliche  Spielart.  Alle 
diese  Sträuche  kommen  in  jedem  Boden ,  uiid 
in  jedem  Clima  fort.  Ü >erhaupt  aber  zieht 
der  Wnchhotder  ein  leichtes  mehr  frahenes  als 
nasses  Erdreich  vor ,  und  fordert  eine  Lage , 
die  ihn  sowohl  vor  der  zu  grofsen  Sonnenhit' 
ze ,  als  auch  vor  der  zu  grofsen  Kälte  schützet. 


K. 


Kalmi  a.  Der  Kalmie.  Diese  ist  ein 
lieblicher  Strauch ,  dessen  rothe  Bluthen  im 
Juny  und  Herbstmonath  zum  Vorschein  kom- 
men;  er  liebt  eine  nördliche  Lage^  und  zieht 
ein  rauhes  noch  unbebautes  Erdreich  jedem  an- 
dern vnr  ;  alte  seine  Spielarten  sind  ursprüng- 
lich in  Amerika  zu  Hause,  und  können  nur 
mit  der  größten  Vorsicht  im  Freyen  fortge- 
bracht werden  ;  wo  man  sie  vor  dem  Reif,  und 
starken  Frost  schätzen  mufs ,  ohne  ihnen  den 
freyen  Luftzug  zu  entziehen. 


L. 


■■•lO.-: 


Laiireolaseu  Thymelaca  lauri- 
folio  sempervirens.  Der  immergrüne 
Seidelbast'.  Dieser  Strauch  erreicht  nur  eine 
Gröfse  von  2  bis  3  Fufs;  seine  Fortpflanzung 
geschieht  mittelst  seiner  schwär zebenholzf arbi- 
gen Beere,  welche  mit  seinem  prächtigen  Laub- 
werk ungemein  kontrastieren.  Es  gibt  eine 
Spielart  von  diesem  Seidelbast ,  dessen  Laub 
mit  schönen  Streifen  geschmückt  ist  ;  allein  diese 
ist  weit  heikler  als  jene,  und  gedeiht  nur  im 
Schatten ,  urui  in  einem  rohen  noch  ungebauten 
Boden;  diese  Spielart  wird  durch  Ableger  fort- 
gepflanzt,  und  zu  diesem  Ende  wurden  die  am 
schönsten  gestreiften  Zweige  ausgew.h't. 

Daphne  me zc re  um.  Der  gemeine  oder 
weibliche  Seidelbast.  Dieser  ist  ein  artiger 
Strauch  welcher  3  Spielarten  hat;  eine  mit 
weissen  Blütheh  und  gelben  Beeren ,  die  undß' 
re   mit  reihen  Blüthen  und  schönen  Kerschen" 


9(5 

à  fleurs  purpurines  ,  forme  des  arbrisseaux 
d'environ  quatre  pieds  de  hauteur,  leurslleurs 
annoac^nt  le  printems  et  parfunnent  tout  le 
voisinage,  il  est  impossible  de  voir  un  plus 
jo'i  bouquet,  quand  l'arbrisseau  est  bien 
garni,  il  figure  bien  dans  les  bosquets  d'une 
verdure  permanante,  et  dans  les  jardins  d'hy- 
ver,  mêlant  ses  fleurs  à  la  verdure  des  arbres 
et  doDDant  l'idée  du  primeras  qu'il  précède. 


Daphne  cneorum,  Thimelée  des 
Alpes,  c'est  leplus  joli  des  arbrisseaux  qui 
annoncent  le  printems,  ses  fleurs  de  couleur 
de  rose  exhalent  le  plur  agréable  des  parfums 
il  s'eleve  tout  au  plus  à  un  pied  de  hauteur 
il  se  transplante  difficilement,  préfère  l'ombre 
à  l'exposition  du  midi,  et  ue  se  soutient  que 
dans  la  terre  de  brujere. 

Le  Daphne  alpina,  Garou  ou 
Thymelée  des  alpes  à  fleurs  blanches  croit 
sur  les  montagnes  des  environs  de  Genève,  e 
js'eleve  à  trois  pieds  de  hauteur, 

Laurus  Benzoin  Laurier  bén- 
zoin  de  Virginie,  arbrisseau  qui  s'eleve  dans 
le  nord  de  l'Amérique  à  huit  on  dix  pieds  de 
hauteur,  ses  fleurs  sont  d'un  blanc  jaunâtre^ 

Laurus  sassafras.  Laurier  à  feuille 
de  figuier;  né  dans  le  même  Canton  que  le 
précèdent,  cet  arbuste  s'eleve  à  la  même 
hauteur,  tous  les  deux  se  propagent  parleurs 
bayes. 

L'azarero  ou  Prunus  lusitanica. 
""Laurier  cerise  de  Portugal.  C'est  un  grand 
arbrisseau  toujours  verd,  assez  agréable  par 
ses  longs  épis  de  fleurs  blanches,  il  s'eleve 
en  Angleterre  à  la  hauteur  de  douze  pieds, 
on  le  multiplie  de  marcottes  et  de  boutures, 
ainsi  que  par  ses  bayes,  il  supporte  l'incle- 
mence  des  hyvers  rigoureux,  quand  il  se 
trouve  placé  au  nord. 

"  Prunus  lauro  cerasus,  laurier  ce- 
rise, cet  arbrisseau  toujours  verd  apporté  d« 
la  mar  noir«  eu  1576 ,  des  environs  de  Tre* 


rothen  Beeren  y  und  endlich  die  dritte  mit  pur, 
purrothen  Blüthen  ;  er  treibt  Stauden  von  un- 
8,efälir  4  Bujs  in  der  Größe.  Die  Blüthen  der 
Seidelbaste  sind  die  Vorbothen  des  Frühlings  ^ 
und  erfüllen  die  ganze  Gegend  umher  mit  an- 
genehmen Wohlgerüchen  ;  man  kann  unmög- 
lich einen  schöneren  Blumenbusch  s  :hen ,  als 
diese  Blüthen  darbiethen.  Wenn  der  Strauch 
sorgjältig  vor  aen  Unbilden  der  Jahreszeit  ge- 
schützt zoirdy  so  ßgurirt  er  vortrefflich  in  im- 
mergrüne Lusthaynen,  und  in  Winter- Gär- 
ten, indem  er  seine  schönen  Blüthen  mit  dem- 
Grünen  des  Laubes  mischt,  und  einen  Vorgc^ 
schm.ck  vom  Frühling  gibt ,  den  er  ankündigt- 
Daphne  cneorum.  Der  kleine  Sei- 
delbast. Dieses  ist  der  schönste  von  allen 
Sträuchen ,  welche  Vorbothen  des  Frühlings 
sind;  seine  rosenfarbnen  Blüthen  duften  den 
angenehmsten  Wohlgeruch  aus;  er  gelangt 
aber  höchstens  zu  einer  Höhe  von  einem  Fufs, 
wird  nur  mit  vieler  Muhe  versetzt ,  und  liebt 
eine  sckattigle  jedoch  südliche  Lage;  er  erhält 
sich  btofs  in  einem  heidenartigen  Erdreich. 

Daphne  alpina.  Der  Alpen  oder 
Bsrgseidclbost.  Dieser  trägt  weisse  Blüthen^ 
und  wächst  vor zügtich  a:if  dun  Bergen  in  den  Um- 
gebungen von  G  e  nfy  er  wird  nur  drey  Schuh 
hock. 

Lantus  he^zoin.  Der  Benzoinlorbeer. 
Dieser  Strauch  gelangt  in  Notdumerika  zu  ei- 
ner Graf  se  von  8  bis  lO  Fufs;  seine  Blüthen 
sind  von  weijsgelber  Farbe. 

Laurus  sa*  s  afr  a  s.  Der  Sassafras- 
lorheer. Dieser  Strauch  hat  mit  dem  vorher- 
gehenden eine  gleiche  Heimath,  und  erreicht 
auch  rine  gleiche  Gröfse.  Beyde  werden  durcft 
die  Beere  fortgepflanzt. 

Azarero  teu  prunus  Lusitanien. 
Der  Portugisische  Pflaumenbaum.  Dieses  ist 
ein  grofser  immergrüner  Strauch,  und  vorzüg- 
lich wegen  seinen  langen  ährenartigen  weifen 
Blüthen  angenehm;  er  erreicht  in  England 
eine  Gröjse  von  12  Fufs,  und  wird  durch  .Ab- 
leser  und  Schöfslinge,  so  ivie  auch  durch  seine 
Beeren  fortgepflanzt ,  auch  hat  er  noch  diesen 
Vorzug,  dafs  er  den  kältesten  Winter  trägt , 
wenn  c  eine  nördliche  Lage  hat. 

Prunus  lauro  cerasus.  Der  lor. 
beerblättrige  Pflaumenbaum.  Dieser  immer- 
grün« Strauch  ,  welcher  im  Jahre  1^76  aus  der 


Cy??//<^<^  f/fi  /r^rft  ae  .  ^f//fe^?<r'//         Cf. 


f/  ç. 


Cfh^fYP?çf  ;:ff  fi/<^/    X^/Wr/-('  ^'^^n 


bisonde,  où  il  croit  sans  culture,  est  à  pré- 
sent très  commun  en  Europe,  ses  fleurs  pa- 
Toissent  aux  mois  de  May  et  Juin,  elles  sont 
blanchies  et  forment  des  bouquets  pyrami- 
daux. Ce  laurier  est  sensible  au  froid,  mais 
ses  racines  subsistent  et  produisent  des  nou- 
velles tiges,  il  se  multiplie  comme  l'azarero, 
on  peut  aussi  le  grefler  sur  le  merisier  (Cra- 
taegus silvestris  multiplex)  il  existe  deux 
variétés  de  ce  laurier,  l'une  panachée  de  jaune, 
Fautre  de  blanc,  qu'on  conserve  par  des  mar- 
cottes ou  par  la  greffe  sur  les  pieds  des  non 
panachés. 


Laurustinus  ou  viburnum  ti- 
aus,  laurier  thin,  cet  arbrisseau  s'eleve 
dépuis  six  jusqu'à  dix  pieds  de  hauteur,  for- 
mant un  buisson  touffu  dépuis  sa  base,  ces 
fleurs  colorées  d'abord  d'un  rouge  vif, 
avant  leur  épanouissement ,  sont  d'un  blanc 
de  neige;  des  bayes  bleuâtres  et  bronzées 
succèdent  aux  fleurs,  il  orne  tontes  les  par- 
ties du  jardin  avec  succès,  les  monticules, 
les  rochers,  les  massifs,  il  brave  l'intem- 
périe des  hy  vers  ,  on  le  multiplie  de  graines, 
de  marcottes  et  de  drageons  enracinés. 


Ligustrum  vulgare,  troè'ne,  cet 
arbrisseau ,  qui  croit  assez  promptement  et 
conserve  longtems  son  feuillage,  s'eleve  à 
cinq  ou  six  pieds  ,  ses  fleurs  se  montrent  en 
May  et  Juin,  teintes  d'un  beau  blanc,  elles 
composent  des  grappes  pyramidales,  aux- 
quelles succèdent  des  grappes  de  bayes  d'un 
noir  d'ébeue.daus  leur  maturité.  Le  feuillage 
de  troëne  harmonise  avec  celui  des  saules,  de 
l'amaadier.  Voyes  la  planche  18  du  i.  vo- 
lume de  cet  ouvrage.  Il  existe  une  vaciété 
dont  les  bayes  sont  d'un  blanc  jaunâtre,  une 
autre  variété  à  feuilles  panachées  de  blanc, 
une  troisième  panachée  de  jaune ,  la  variété 
à  bayes  blanches  se  multiplie  par  marcottes, 
et  l'espèce  commune  se  propage  aboodam* 
XIII.  Cahier. 


97 

Gegend  vomi  T/eèjsond  am  schwarzen  Meere 
wo  er  im  Freyen  wild  wuchst ,  zu  uns  überr 
bracht  luurde ,  ist  gegenwartig  in  Europa  sehr 
gsmein;  sein«  Blilthen  kommen  in  den  Alona- 
then  May  und  Juny  zum  Vorschein  ;  sie  sind 
weifs;  und  bilden  pyramidenförmige  Büschel. 
Dieser  Pßaumenbautn  ist  zwar  gegen  die  Kälte 
ziemlich  empfindlich;  doch  leiden  seine  Ww» 
zeln  wenig  hievon ,  und  treiben  neue  Ruthen  » 
wenn  der  Stamm  abstirbt  ;  seine  Fortpflanzung 
geschieht  wie  jene  des  Portugiesischen  Pflau- 
menbaumes,  doch  kann  man  ihn  auch  auf  den 
Vogelklrsch bäum  pfropfen  (Crataegus  si U 
vestris  multiplex )  von  dieser  Pflaumen- 
baumart gibt  es  2  Spielarten  ;  eine  mit  gelbge- 
streiften ^  und  eine  mit  weifsgcstreiften  Elät- 
tern.,  welche  man  mittelst  der  Ableger,  oder 
durch  das  Pfropfen  an  den  Stämmen  von  nicht 
gestreiften  zu  erhalten  sucht. 

Laur  US  tinus  s  e  u  viburnum  t  i- 
nus.  Die  Lorbeerartige  Schneeballe.  Dieser 
Strauch  gelangt  zu  einer  Höhe  von  8  bis  1  o 
Fufs  und  bildet  von  unten  bis  oben  ein  dich^^ 
tes  Gebüsch  ;  seine  Blüten  sind  vor  ihrer  voll- 
kommenen Entfaltuug  mit  einem  lebhaften 
Roth  getüncht^und  nehmen  sodann  eine  blendend- 
weise Farbe  an  ,  auf  diese  folgen  bläulichte 
braunfarbige  Beeren ,  dieser  Baum  schmückt 
alle  Theile  eines  Gartens  sowohl  die  Hügel, 
als  Felsen  und  Dickigte  mit  einer  besondern 
Wirkung ,  und  trotzt  den  Ungemäcklichkeiten 
des  Winters;  seine  Vermehrung  geschieht  durch 
seinen  Kern ,  und  durch  eingesetzte  Schùjs' 
linge. 

Ligustrum  vulgare.  Der  gemeine 
Hartriegel.  Dieser  Strauch  gelangt  zu  einer 
Gröfse  von  5  bis  6  Fufs,  wächst  geschwind 
und  behält  sein  Laub  lange;  seine  Blüthe  er- 
scheint im  May  und  Juny ,  und  glänzt  mit 
einer  blendenden  Weisse  in  pyramidenförmi- 
gen Gruppen ,  auf  diese  folgen  Trauben  Bee- 
ren, welche  bey  ihrer  Zeitigung  schwarz  wer. 
den.  Das  Laubwerk  des  Hartriegels  harmo- 
nirt  mit  jenen  der  Weiden  und  des  Mandel- 
baumes, siehe  deswegen  den  18.  Kupferstich 
im  ersten  Bande  dieses  Werkes  nach.  Es  gibt 
auch  hievon  eine  Spielart  deren  Beeren  wefs- 
gelb  sind,  und  eine  andere  mit  weifsgestreif- 
tem  Laube,  und  endlich  nooh  eine  dritte  mit 
gelbgesreifiem  Laube,  die  Spielart  mit  weis- 
JillL  Heß.  £  b 


98 

ment  par  les   drageons    qu'elle   produit   du 
pied. 


Les  chenilles  font  souvent  des  grands 
dégâts  sur  ces  jolis  arbrisseaux;  ils  sont  très 
utiles  pour  garuir  le  pied  des  arbres,  on  les 
employé  dans  la  composition  des  grouppes 
à  feuille  longue  et  étroite,  un  petit  grouppe 
d'amandier  par  exemple  entouré  de  troène  et 
ce  dernier  de  lilas  de  perse,  produit  un  char, 
mant  coup  d'oeil,  le  milieu  de  ce  grouppe 
présente  d'abord  au  printems  une  belle  touffe 
colorée  d'un  rose  tendre,  on  voit,  succéder 
plus  tard  les  grappes  du  lilas  qui  entourent 
les  tiges  du  troène,  ensuite  vient  la  fleur 
blanche  du  troène  qui  décore  long'ems  ce 
grouppe  dont  ses  feuilles  diverses  se  confon- 
dent avec  agrément  par  leur  ressemblance 
mutuelle, 


Liquidambarou  stirax,  cet  arbre 
de  pleine  terre  est  originaire  de  l'Amérique, 
il  est  indigène  à  la  Virginie,  ses  feuilles  har- 
monisent avec^celles  de  l'Erable,  et  répan- 
dent une  odeur  agréable,  quand  on  les  écrase, 
il  s'eleve  dans  son  pays  à  quatrevingt  pieds 
de  hauteur,  sa  croissance  est  lente. 


Liriodendron,  magnoliagrandi- 
f  1  o  r  a ,  tulipier,  on  en  fait  dans  la  Caro- 
•line,  des  canots  d'une  seule  pièce,  c'est  un 
arbre  de  la  première  grandeur,  ses  feuilles 
non  moins  amples  que  celles  du  platane,  au- 
queJ  oa' le  compare  sont  teintes  d'un  beau 
vert,,  et  formées  d'une  forte  étoffe,  ses  fleurs 
paroissent  en  Juillet,  aux  extrémités  des 
branches,  elles  sont  composées  d'un  vert 
pâle,  de  jauûe  et  marquées  de  taches  rouge- 
âtres  ,  leur  forme  .est  celle,  d'une  tulipe  ren- 
versée, cet  arbre  se  plait  dans  les  terrains 
humides,  sa  croissance  est  assez  active. 


sen  Beeren  wird  durch  Ablegf-.r  ^  die  gemeine 
Art  aber  durch  Schöfslinge ,  welche  am  Fitfs 
des  Suimmes  häufig  zum  Forschein  kommen 
sehr  ieicht  fortgepflanzt.  .    -.     , . 

Die  Raupen  verursachen  an  diesem  schö- 
nen Strauch  oft  sehr  vielen  Schaden  ;  er  ist 
vorzüglich  zur  Einfassung  des  Stammes  gro' 
fser  Bäume  geschickt;  gewöhnlich  aber  ver. 
wendet  man  ihn  bey  der  Zusammemetzung 
von  Gruppen ,  bey  welchen  man  ein  langes 
gerades  Laub  braucht;  so  bringt  z.  B.  eine 
kleine  Gruppe  von  Mandelbäumen,  loelchevom 
Hartriegel ,  und  dieser  wieder  von  dfim  persi- 
schen Flieder  umrungen  sind,  einen  vortreffli- 
chen Anblick  hervor;  die  Mitte  einer  solchen 
Gruppe  presentirt  im  Frühling  ein  schönes  klei- 
nes Dickigt,  welches  eine  sanfte  Rosenfarbe 
schmüket ,  etwas  späterhin  folgen  die  Trauben 
des  Flieders ,  ivelche  den  Stamm  des  Hartrie- 
gels umschliessen  ;  und  sodann  kommt  endlich 
die  blendend  weisse  Blüthe  des  Hartriegels , 
welche  diese  Gruppe  eine  lange  Zeit  schmü- 
cket,. deren  verschiedene  Laubarten  sich  durch 
ihre  wechselseitige  Ähnlichkeit  auf  eine  sehr 
angenehme  Art  unter  einande  vermischet. 

Liqu^idambar  seu  stir  ax.Der  ylm- 
berbaum.  Dieser  immer  grüne  Baum  ist  in. 
Amerika  zu  Hause,  und  vorzüglich  in  Vir- 
ginien  einheimisch  ;  sein  Laub  harmonirt  mit 
jenem  des  Ahorns,  und  verbreitet  einen  ange- 
nehmen Geruc/ii  um  sich  her,  wenn  man  es 
zerreibt ,  in  seinem  Vaterlande  erreicht  er  eine 
Gröjse  von  80  Fufs,  jedoch  ist  sein  Wachs- 
thum  langsam. 

Liriodendron  s  eu  Magnolia 
grand  ifl  or  a.  Der  virginische  Tulpenbaum. 
Diese/  ist  ein  Baum  von  der  ersten  GrOfse  ; 
in  Carolina  macht  man  aus  einerß  einzigen 
Stücke  ganze  Canote;  sein  haub  ift  zwar  nicht 
so  grofs,  als  jenes  des  Platanus ,  mit  welchem 
man  ihn  vergleichet  ,•  allein  seine  Farbe  ist 
eiri  schönes  lieblicjies  Griin,  und  seine  Form 
so  angenehm,  dafs  es  einer  Art  von  Seiden- 
stof  gleichet  ;  seine  Blüthen  erscheinen  im  July 
an  den  äussersten  Spitzen  der  Zweige,  ihre 
Farbe  besteht  aus  einer  Mischung  von  blafs- 
grün ,  und  gelb ,  mit  röthlichen  Flecken  ,  ih- 
rer Gestalt  nach  gleichen  sie  einer  umgekehr- 
ten Tulpe,  Dieser  Baum  liebt  einfeuchtet  E,  d- 


99 


LooiceraCaprifolium,  chèvre- 
feuille, c'est  un  arbrisseau  sarmenleux  de 
plfine  terre,  qui  offre  un  grand  nombre  de 
variété,  les  chèvrefeuilles  proprement  Connus 
SODS  ce  nom,  sont  les  suivants. 

Le  chèvrefeuille  des  bois  ,  celui  ci  est 
très  commun  dans  les  bois  et  les  buissons  de 
la  france  et  de  la  Belgique,  principalement 
dans  les  endroits  humides,  on  le  multiplie 
aisément  par  marcotte  et  par  bouture;  cet 
arbrisseau,  dont  les  fleurs  si  connues  répan- 
dent une  odeur  gracieuse,  ne  sauroit  trop 
être  employé  dans  les  jardins  modernes;  iso- 
lé et  laissé  à  lui  même  ,  soutenu  seulement 
d'un  tuteur,  il  forme  un  groupp«  pittoresque 
par  ses  guirlandes  de  fleurs  et  son  feuillage 
agréable,  il  pare  bien  les  troncs  des  arbres, 
il  couvre  les  rochers  arides  ,  les  chaumières, 
il  garni  les  berceaux  et  les  treillages,  et  pos- 
sède l'avantage  d'être  peu  entammé  par  les 
insectes. 


On  peut  à  l'aide  du  chèvrefeuille  or- 
dinaire compos>T  des  grouppes  charmants, 
ua  arbre  de  Judée,  dont  le  tronc  seroit  enve- 
loppé de  chèvrefeuille  jusqu'  à  la  couronne; 
et  le  pied  entouiré  de  l'arbre  à  peruque  (Rus 
Cotinus)  offre  un  ensemble,  dont  les  feuil- 
lages harmonisent. 

Le  chèvrefeuille  d' Italie  est  commua 
dans  le  midi  de  l'Europe,  sa  fleur  est  rou- 
geatre  en  dehors,  blanche  en  dedans,  il  va- 
rie beaucoup  suivant  le  sol  et  l'exposition, 
il  en  est  une  variété  à  Heurs  blanches  très 
odorantes,  l'odeur  semble  être  un  mélange 
des  jtarfums  du  jasmin  et  de  l'oranger. 


Le  chèvrefeuille  de  Virginie  ou  chèvre- 
feuille à  trompêlte,  Lonicera  sempervirens, 
ses  fleurs  sont  d'un  rouge  écarlattc,  cette 
variété  ne  conserve  son  feuillage,  que  lors- 
qu'elle est  abritée  des  gelées  et  des  givres. 

Le  chèvrefeuille  d' Allemagne  est  une 
variété  du  chèvrefeuille  des  bois,   nommée 


reich  und  srrin     JVuchsthum  ist  ziemlich  ge^ 
s  cil  wind, 

Loni  c  er  a  capr  ijo  H  um.  Die  diirch~ 
wachsende  Loniccre.  Diese  ist  ein  ranken', 
der  immer  grimer  Strauch ,  der  eine  grofse 
-iMunniefaltigkeit  gewährt.  Die  unter  diesen 
JSahmen  bekannten  Sträuche  sind  Jolgende, 

Die  Waldlonicere ,  welche  in  den  Wäl- 
dern und  GehüscUen  von  Frankreich  und  den 
ehmahligen  jS/ederlanden  vorzüglich  anjeuch- 
ten  Gegenden  häufig  zu  finden  ist  ;  sie 
wird  leicht  sowohl  durch  ^bteger  als  auch 
durch  Schöjslinge  fortgepflanzt  ;  dieser  Strauch 
kann  nicht  genug  zur  Einpflanzung  in  den  neue- 
ren Gärten  anempfohlen  werden  ,  indem  er  iso' 
lirt  und  der  Natur  überlassen,  blofs  dun  h  ein* 
Baum  -  Stütze  unterstützt,  durch  seine  schönen 
Blumenbüschel  und  durch  das  angenehme  Grün 

o 

seines  Laubes  eine  ungernein  mahlet  isch» 
Gruppe  bildet, deren  reitzende  Blüthen  den  an- 
genehmsten  Duft  um  sich  her  verbreiten  ,  eben 
dieser  Strauch  schmückt  die  Stämme  der  Bäu- 
me, bedeckt  die  nakten  Fe' sen  und  Strohhütten., 
bekränzt  die  Lauben  und  Gitter  werke ,  und  ge- 
währt noch  den  Fortheil,  dafs  er  selten  von 
den  Insekten  beschädiget  wird. 

Man  kann  auch  blofs  mit  der  gemeinen 
Lonicere  reitzende  Gruppen  bilden ,  so  würde 
z.  B.  ein  Judasbaurn ,  dessen  Stamm  von  der 
gemeinen  Lonicere  bis  an  •  die  Krone  umwun- 
den, und  dessen  Fufs  mit  dem  Perückenstrauch 
umgeben  wäre ,  ein  Ganzes  darbiethen,  dessen 
Laubwerk  vollkommen  harmonirt. 

Die  Italiänische  Lonicere  ist  in  dem  süd- 
lichen Europa  zu  Hause,  ihre  Blüthe  ist  röth- 
licht  von  aussen  und  wefs  von  Innen ,  ihre 
Spielarten  sind  noch  der  Verschiedenheit  des 
Bodens  und  der  Lage  zahlreich  und  mannig- 
Jaltig;  eine  von  ihnen  aber  mit  weissen  un- 
gemeinwohlriechenden Blüthen  besonders  merk- 
würdig,  ihr  Geruch  scheint  eine  Alischung 
der  angenehmen  Düfte  des  Jasmins  und  des 
Pomerunzenbaums  zu  sejn. 

Die  Virginische,  Lonicera  s  e  mper  vi- 
re ns  oder  irnmergrünende  Lonicere  ;  diese  hat 
scharlachrothe  Blüthen,  verliert  aber  ihr  Laub, 
wenn  sie  nicht  vor  hrost  und  Reif  geschützt 
wird. 

Die  deutsche  Lonicere;  die  rothe  und 
langsam  wachsende  Lonicere  genannt ,  ist  eine 

Bb  2 


lOO 


chèvrefeuille  rouge  et  tardif,  il  en  est  une 
espèce  à  feuille  de  chêne  quelque  fois  pa- 
nachée. 

Ces  variétés  se  multiplient  par  les  mar- 
cottes et  par  les  drageons  enracinés,  le  chèvre- 
feuille ne  souffre  pas  beaucoup  de  soleil, 
celui  d'Ita'ie  et  celui  de  Virginie  sont  préfé- 
rables pour  embellir  les  bosquets  dans 
toutes  les  saisons. 

Le  chèvrefeuille  dierville,  Lonicera  dier- 
villa  s'eleve  à  deux  ou  trois  pieds  de  hau- 
teur, il  fleurit  en  May,  sa  fleur  est  jaunâtre, 
cet  arbrisseau  trace  beaucoup,  il  convient 
pour  cacher  les  limites,  et  compose  des  mas- 
sifs très  touflPus,  il  reuissit  en  toute  exposi- 
tion et  se  multiplie  par  ses  racines. 

Le  Sympboricarpos  ou  chèvre- 
feuille de  la  Caroline  s'eleve  à  trois  on  quatre 
pieds ,  il  fleurit  vers  la  fin  d'Août,  les  bayes 
de  cet  arbrissiau  sont  récherchées  par  les 
faisans,  on  le  multiplie  par  ses  traînasses, 
par  marcottes  et  par  boutures  ,  il  vient  par 
tout,  mais  mieux  dans  un  sol  frais,  il  liea- 
rit  en  Septembre. 

L  e  G  h  a  m  é  c  e  r  i  s  i  e  r,  L  0  n  i  c  e  r  a  n  i- 
gr a,. s'eleve  à  quatre  ou  cinq  pieds  de  hau- 
teur, ses  fleurs  blanchâtres  légèrement  pur- 
purjnes  paroissent  en  IWay. 

LechamécerisierdeTartarie; 
s'eleve  à  cinq  ou  six  pieds,  il  en  est  deux 
variétés,  une,  dont  les  fleurs  son  rouges, 
l'autre  dont  les  fleurs  sont  blanches,  il  fleurit 
au  mois  de  May. 

Le  xilosteon,  chamécerisier  des 
Hayes  fleurit  en  May,  il  s'eleve  à  quatre  ou 
six  pieds. 

Celui  des  Pyrénées  qui  s'eleve  à  trois 
pieds  donne  une  fleur  blanche,  qui  s'épanouit 
au  mois  de  May. 


Celui  des  Alpes  s'eleve  également  à  trois 
pieds,  ses  fleurs  sont  purpurines  extérieure- 
ment et  jaunes  en  dédans  elles  paroissent  au 
mois  de  May ,  cet  arbrisseau  forme  une  touffe 
agréable,  priacipalement  lorsqu'il  est  garni 


Spielart  der  Waldloricere ,  ton  dieser  gibt  es 
auch  noch  eine  andere  ^rt  mit  eichenlaubai  - 
tigen  Blattern,  welche  hin  und  wieder  gcstreijt 
sind,  yllle  diese  Spielarten  werden  durch  Ab- 
leger und  Schößlinge  fortgepßamt  ;  die  Loni' 
cere  ist  der  Sonne  nicht  gern  zu  sehr  ausgC' 
setzt.  Zur  Verschönerung  der  Lusthaine  in 
jeder  Jahrszeit  sind  die  Virginischen  und  ItO' 
iienischen  die  vorzüglichsten. 

Lonicera  diervilla.  Die  segelblät- 
trige  Lonicere.  Diese  wird  3  bis  3  Fujs 
hoch,  blüht  im  May,  und  treibt  eine  gelblich", 
te  Blume ,  dieser  Strauch  vegetirt  sehr  slarky 
und  ist  vorzüglich  geschickt  um  die  Grunzen 
zu  bedecken,  auch  bildet  er  sehr  dichte  Massen 
und  gedeiht  in  jeder  Lage,  seine  Fortpflanzung 
geschieht  durch  seine  Wurzeln. 

Lonicerasirnphoricarpos.  Die  nie- 
drige Lonicere.  Dies«  wird  3  bis  4  Fufs  hoch 
und  blühet  ge^en  das  Ende  des  yiugusts.  Die 
Beeren  von  diesem  Strauche  werden  stark  von 
den  Fasanen  gesucht,  er  wird  durch  seine 
Wurzeln, Ableger  und  Schöjslinge  fortgepflanzt, 
er  kommt  überall  fort.  Aber  doch  zieht 
er  einen  frischen  Boden  vor ,  er  blüht  im  Mo- 
nath  September, 

Lonicera  nigra.  Die  schwarze  Lo' 
nicere.  Diese  wird  4  bis  5  Fufs  hoch,  ihre 
weif  suchten  ein  wenig  ins  purpurfarben  fallen- 
de Blüthen  erscheinen  im  May. 

Lonicera  tatarica.  Die  tatarische 
Lonicere.  Diese  wird  5  his  6  Fufs  hoch ,  von 
dieser  gibt  es  Ü  Spielarten,  eine  mit  rothe.i 
und  eine  mit  weissen  Blüthen ,  sie  blüht  ebe.i- 
falls  im  May. 

Lonicera  xilosteum.  Die  gemeine 
Heck0nlonicera.  Diese  -wird  4  als  6  Fufs  hoch 
und  blüht  gleichfalls  im  May. 

£s  gibt  ferner  noch  eine  andere  Spielart, 
die  auf  den  Pyrénéen  wächst ,  und  ungefähr 
3  Fufs  hoch  wird,  diese  hat  ein«  weisse  Blü- 
th*,    welche    auch   im  May   zum    Vorschein 

kommt. 

Lonicera  alpigena,   die   Alpenloni- 

eere.    Diese  wird  ebenfalls  3  Fufs  hoch,    sie 

treibt,  wie  die  andern,  ihn  Blüthen  im  Mo- 

nath   Mar ,  welche  von   Aussen  purpupfarbig 

une  van  Innen  gelb  find,  dieser  Strauch  Hl- 


^n 


(ly?/ 


101 


de  ses  bayes  rouges  marquées  de  petits  points 

noirs. 

Le Chamécerisier  à  fruits  bleus,  Loni- 
cera  caerulea,  s'eleve  à  trois  oa  quatre 
pieds,  CCS  rameaux  sont  couverts  d'un  pour- 
pre j'aunâtre,  il  fleurit  en  May. 

Tout  ces  arbrisseau  offrent  une  grande, 
ressource  pour  remplir  les  vuides  des  mas- 
sifs ,  pour  orner  les  tiges  des  arbres,  et  em- 
bellir les  contours  des  plantations. 


Lotus  Celtis.  Micoco  u  1  ier.  Celui 
de  l'Europe  est  un  arbre  superbe,  qui  s'eleve 
dans  les  pays  méridionaux,  à  la  hauteur  de 
l'Orme,  auquel  son  feuillage  ressemble  assez, 
oa  peut  également  le  planter  en  taillis,  il  se 
multiplie  de  semence,  son  fruit,  qui  a  la 
forme  d'une  petite  cerise  noire,  est  excellent, 
pour  donner  au  vin  verd ,  la  partie  sucrée 
qu'il  n'a  pu  avoir,  parle  défaut  de  maturité, 
son  bois  blanc  et  uni,  propre  à  prendre  la 
couleur  rouge  et  noirs,  est  succeptible  de  tout 
ouvrage  de  menuiserie  et  de  parquetferie,  il 
est  aussi  pliant  que  le  jonc,  on  eapeutfaire 
d'excellents  brancards  de  voitures. 

Cet  arbre  est  du  nombre  de  ceux  qui 
pivotent  profondennent ,  et  qui  ne  souffrent 
plus  alors  d'être  replantés,  ses  branches  sont 
pendantes  ,  comme  celles  du  saule  pleureur, 
ce  qui  devroit  le  faire  plus  rechercher,  dans 
les  plantations  d'ornement. 


Le  Micocouîi  er  d'occident  croit  dans 
le  nord  de  l'Amérique,  où  il  devient  égale- 
ment un  grand  arbre  ,  il  est  déjà  naturalisé 
en  Europe,  il  a  les  feuilles  petites,  quelque- 
fois découpées  et  le  fruit  rouge. 

Celui   d'Orient,   ou    d'Arménie,   a  les 
feuilles  plus  courtes  encore,  et  le  fruit  jaune. 
Ces  arbres  préfèrent   un  terrein  gras  à 
XIII.  Cahier. 


det  einen  angenehehmen  Buschen  vorzüglich 
ivenn  er  mit  seinen  rothen  sçhwan  getupften- 
Beeren  geschmückt  itt. 

Lonnicera  canriilea.  Die  blauaLo- 
nizere.  Diese  erreicht  eins  Gröfse  von  3  bis 
4  Fufs,  ihre  Ziceige  sind  von  einer  ins  gelb- 
lichte fallenden  Purpurfarbe  ;  sie  blüht  auch 
im  Mar. 

^lle  diese  Sträuche  biethen  dem  Gar' 
tenfreund  eine  große  Hilfsquelle  dar ,  um  die 
leeren  Stellen  in  und  zwischen  den  Baummassea 
auszufüllet ,  den  Stamm  der  Htïumezu  schmü- 
cken, und  die  Umgebungen  der  Pflanzungen 
zu  verschönern, 

Lotus  celtis.  Der Zürgelbnum.  Hier- 
von gibt  es  drcy  ^rten.  Der  Europäische ,  der 
Orientalische  und  der  Occidental ische.  Der 
Europäische  ist  ein  prächdger  B.ium,  welcher 
in  den  südlichen  Ländern  so  grojs ,  wie  die 
Ulme  wird,  deren  Laub  auch  dem  seinigem  sehr 
viel  ähnlich  ist ,  auch  kann  man  ihn ,  wie 
diese  in  Gehauen  pflanzen!  seine  Vermehtung 
geschieht  durch  den  Saamen  ;  seine  schwarze, 
einer  kleinen  Kirschen  ähnliche  Frucht,  ist  vor- 
züglich  d<i zu  geschickt  ;  um  dem  weissen  Weine 
das  Zukerartige  zugeben  ,  was  ihm  aus  Man- 
gel  an  Reife  der  Beeren  mangelt  ;  sein  weisses 
glattes  Holz,  welches  eine  rothe  und  schwarze 
Politur  annimmt  ,  ist  zu  allen  Tischler-  und 
Farquetterie  -  Arbeiten  tauglich,  auch  ist  es 
bisssam  wie  eine  Bimse ,  und  daher  beson- 
ders gesthickt ,  um  vortreßliche  Schwinq- 
bäume  für  das  Fuhrwerk  zu  verfertigen. 
Dieser  Bawn  gehört  unter  die  Zahl  der 
jenigen  ,  welche  eine  tiefe  Pfahlwurzel  treiben, 
und  daher  keine  Versetzung  mehr  zulassen , 
wenn  sie  etwas  gröfser  sind,  auch  gibt  ihm 
die  Eigenschaft ,  dafs  seine  Zweige  abwärts 
hängen ,  wie  jene  der  Thränenweide  ,  für  die 
Lustgärtnerej  einen  besonderen  Forzug ,  der 
ihn  geschätzter  machen  sollte,  als  er  ts  bisher 
in  der  Thal  ist. 

Der  occidentalische  Zürgelbaum  wächst 
in  ISordamerika ,  wo  er  gleichfalls  zu  einer  an- 
sehnlichen Gröfse  gelangt  ;  er  ist  jedoch  auch 
schon  in  Europa  einheimisch  gemacht  worden; 
er  hat  ein  kleines  bisweilen  abgestumpftes 
Laub ,  und  eine  rothe  Frucht, 

Der  Orientalische  oder  Armenische  Zür- 
gelbaumhat noch  kleinere  Blätter,  als  der  Vor- 

XIII.  Heft.  C  c. 


102 


tout  autre ,    et  supportent  bien  les  hyvers , 
lorsqu'ils  sont  plaHtés  très  jeunes. 

M. 

Malus  sylvestris,  Pommier, 
c'est  un  arbre  fruitier  de  la  moyenne  gran- 
deur,  dont  la  tige  e^t  rarement  droite,  mais 
toujours  peu  élevée,  ses  branches  prennent 
une  direciioo  ordinairement  semiverticale,  ce 
qui  procure  à  l'arbre  une  forme  gracieuse, 
il  brille  par  l'éclat  de  ses  fleurs  et  de  ses  fruits, 
et  mérite  une  place,  dans  les  jardins  d'orne- 
■lens. 

Il  n'est  pas  question  de  parler  ici  des 
variétés  des  pommiers,  on  observera  seule- 
ment qu'on  ne  sauroit  trop  en  recommander 
la  culture ,  dans  les  pays  surtout  où  l'on  en 
peut  composer  une  boisson  ,  qui  tient  lieu  de 
vin ,  déjà  cela  est  amplement  pratiqué  en  An- 
gletterre,  mais  il  ne  l'est  pas  assez  en  d'au- 
tres pays  ,  plusieurs  provinces  de  la  France, 
la  Belgique,  la  Hesse,  la  Bavière,  la  Saxe, 
la  FranconJe  etc.  pouroient  cultiver  davan- 
tage cet  arbre  précieux,  et  se  procurer  ainsi 
une  boisson  saine  et  agréable,  c'est  princi- 
palement le  long  des  routes  publiques,  qu'il 
faudroit  les  placer,  en  double  rang,  et  gé- 
néralement dans  tous  les  endroits  ,  où  leur 
plantation  seroit  exécutable. 

Le  bois  du  pommier  est  récherché  par 
les  menuisiers,  les  tourneurs  et  les  ébénistes. 


Mespilus  pyracantha.  Buisson 
ardent,  c'est  un  joli  petit  arbrisseau,  dont  le 
feuillage  harmonise  avec  celus  du  Troène,  de 
l'Alaterne,  du  lilas  de  Perse  etc.  il  forme  des 
touffes  pittoresques,  qu'on  ne  peut  élaguçr, 
si  l'on  veut  jouir  de  son  fruit  qui  vientà  l'ex- 
trémité des  branches,  et  qui  lors  de  sa  matu- 
rité en  Automne,  fait  pasoitre  l'arbuste  tout 
en  feu,  on  peut  le  multiplier  par  bouture, 
il  figure  bien  à  l'entrée  des  grottes ,  et  pré- 
fère un  sol  léger  et  un  peu  gras. 


hergehende  und  eine  gelbe  Frucht.  Diese 
Bäume  lieben  alle  ein  Jettes  Erdreich ,  und 
trotzen  jedem  Winter  ,  wenn  sie  sehr  jung  ver- 
setzt werden, 

M. 

JMalus  Sylvestris.  Der  Apfelbaum. 
Dieser  ist  ein  Obstbaum  von  mitterer  Größe  ; 
sein  Stamm  ist  selten  gerad  und  fast  immer 
nieder;  seine  yleste  haben  gewöhnlich  eine 
halbsenkrechte  Richtung  und  geben  daher  dem 
Baum  eine  angenehme  Gestalt;  nebst  diesem 
zeichnet  er  sich  auch  durch  die  Pracht  seiner 
Blüthen  und  seiner  Früchte  aus,  und  verdient 
daher  mit  Recht  einen  Platz  in  der  Schöngärt- 
nerey.  Ucbrigens  ist  hier  der  Ort  nicht  um  von 
den  manigfaltig/!n  Spielarten  des  jipfelbawns 
zu  reden;  wir  bemerken  diher  hier  blofs,  dafs 
man  seine  Einpflanzung  vorzüglich  in  jenen  Ge- 
genden, wo  man  einen  Most  daraus  bereiten 
kann,  der  die  Stelle  des  Weins  vertritt,  nicht 
genug  anempfehlen  kann  ;  so  wie  dieses  bereits 
in  England  mit  vielem  Vortheil  geschieht ,  in 
andern  Ländern  aber  noch  wenig  benützt  wird; 
mehrere  Pi ovinzen  Frankreichs ,  Holland,  Hes- 
sen; Schwaben,  Bayern,  Sachsen,  Franken 
und  andere  Provinzen  Deutschlands  würden 
diesen  trefflichen  Baum  zu  ihrem  gröfsten  For- 
theil  anpflanzen  ,  und  sich  dadurch  ein  gesun- 
des und  angenehmes  Getränke  verschaffen: 
vorzüglich  aber  sollte  man  diesen  Baum  an 
den  Landstrassen  und  Fahrwegen  in  doppelten 
Reihen  pflanzen  ,  und  überhaupt  denselben  al- 
lenthalben, wo  es  möglich  wäre,  zu  verbreiten 
suchen.  Das  Holz  des  Apfelbaums  wird  von 
den  Tischlern,  Drechslern  und  Ebenisten  vor- 
züglich gesucht. 

Mespilus  pyracantha.  Die  immer- 
grüne Mispel.  Di-fs  ist  ein  lieblicher  kleiner 
Strauch,  dessen  Laubwerk  mit  jenem  der  Rhein- 
weide, des  persischen  Flieders  u.  dgl.jut 
harmonirt;  sie  treibt  sehr  schöne  mahlen, 
sehe  Büschel,  welche  man  nicht  hinweg  mhmen 
darf,  wenn  man  den  schönen  Effect  ihrer  Frucht 
neniessen  will;  diese  Frucht  kommt  ganz  am 
Ende  der  Zweige  zum  Vorschein ,  und  gibt 
dem  Strauche  zur  Z.it  der  Reffe  im  Herbst  das 
ylr,sehen,  als  wenn  er  ganz  im  Feuer  stünde. 
Ihre  Fortpflanzung  geschieht  durch  Schöfshn^ 
ge:  siefigurirt  v^rziigiifh  vor  dem  Eingang 


Mespilus  sylvestris,  ou  germa- 
nica, NefiFlier,  arbrisseau  de  la  première 
grandeur,  dont  le  tronc  est  tortueux,  l'écorce 
jaunâtre,  le  bois  dur  et  flexible,  il  devient 
jaune  en  séchant.  Tout  le  monde  connoit 
son  fruit,  de  couleur  d'abord  de  châtaigne 
qui  devient  roux  en  mûrissant. 

Le  semis  du  nefFlier  ne  levé  que  la  se- 
conde année,  à  moins  qu'on  ne  prenne  la 
précaution  de  mettre  le  fruit  ^n  t<ïrre  humide, 
aussi- tôt  qu'il  est  mur,  pour  le  semer  au 
printems  suivant  sur  couche,  alors  ils  lèvent 
la  première  année,  les  neflliers  viennent  as- 
sez bien  en  toute  sorte  de  terrain  ,  les  varie- 
tés  sont. 

Le  Nefiller  de  Hollande  à  feuille  plus 
grande  et  fruit  plus  volumineux. 

Celui  sans  noyaux  à  fruits  blancs. 

Ces  arbrisseaux  dont  la  forme  est  très 
irreguliere  préfèrent  les  sols  gras,  humilies, 
l'espojition  du  nord,  on  les  greffe  sur  le 
Coignassier,  et  s'ils  sont  destinés  à  figurer 
dans  un  terrain  sec,  il  convient  de  les  gref. 
fer  sur  TEpioe  blanche. 

Mespilus  amelanchier.  Amclan- 
chier  à  feuilles  rondes,  arbrisseau  qui  ne 
b'eleve  qu'à  quatre  ou  ciuq  pieds,  ses  fleurs 
sont  blanches, 

Mespilus  âpicata.  Amelanchier 
du  Canada,  il  est  plus  élevé  que  le  préce- 
dent,  mars  il  lui  ressemble  à  bien  des  égards, 
ses  fleurs  sont  de  couleur  pourpre. 

Mespilus  Cauadensis,  Alisier  à 
grappes,  il  s'eleve  à  dix  on  douze  pieds,  ses 
fleurs  ressemblent  à  celles  du  précèdent. 

Tous  les  Amclanchiers  fleurissent  au 
printems  et  sont  très  récherchés  dans  les  bos- 
quets ,  où  ils  figurent  encore  en  automne  , 
décorés  alors  de  leurs  bayes  dont  les  oy  seaux 
sont  friands.  Ils  sont  peu  difPiciles  sur  le 
terrain,  et  se  multiplient  par  semences,  ou 
par  greffe  en  Ecujson  à  oeil  dormant. 


103 

einer  Grotte ,  und  liebt  einen,  leichten  und  et- 
was Jetten  Boden. 

Mespilus  Silvestris  seu  germa- 
nica. Die  gemeine  Mispel.  Dinß  ist  ein 
Strauch  von  der  ersten  Gröfse;  sie  hat  einen 
verwachsenen  Stamm  eine  gelblichte  Rinde , 
und  ein  hartes  jedoch  biegsammes  Holz,  wel- 
ches getrocknet  gelb  wird.,  ihre  Frucht  ist  Je- 
dermann  bekannt.,  und  anfänglich  Kastanien- 
braun  ;  zur  Zeit  der  Reiffß  aber  ruth.  Der 
Same  der  Mispel  geht  erst  im  zwejten  Jahre 
auf,  wenn  man  nicht  die  Forsicht  gebraucht., 
denselben  in  ein  feuchtes  Erdreich  zu  legen, 
sobald  er  zeitig  ist ,  und  ihn  sodann  im  folgen- 
den Frühling  auf  einem  Gartenbeet  ansäet;  in 
diesem  Falle  geht  er  schon  im  ersten  Jahr  auf. 
Die  Mispelbuume  kommen  fast  auf  jedem  Bo- 
den gut  fort.     Die  Spielarten  sind-. 

Der  Holländische  Mispelbaum  ,  welcher 
gröfsere  Blätter  und  grlifsere  Fruchte  hat. 

Der  Steinloso  Mispelbaum ,  welcher  weis- 
se Früchte  hat. 

Diese  Sträuche  von  sehr  unregelmässiger 
Gestalt  liehen  einen  fetten  ,  feuchten  Boden  in 
einer  nördli':hen  Lage;  man  pfropft  sie  auf  die 
wilde  Qui'te,  und  wenn  sie  auf  einem  trocke- 
nen Boden  zu  stehen  kommen,  auf  den  Weifs- 
dorn. 

Me  s  p  il  us  amelanchier.  Die  niedri- 
ge  Mispel.  Dieser  Strauch  erreicht  höchstens 
eine  Gröfse  von  4  bis  5  Fufs ,  und  trägt  weisse 
Blüthen. 

Mespilus  spie  ata.  Der  Canadische 
Mispelbaum.  Dieser  ist  gröjser  als  der  vorher- 
gehende,  im  Uebrigen  aber  gleicht  er  ihm  in 
mehreren  Rücksichten  ;  seine  Blüthe  ist  pur- 
purfarbig. 

Mespilus  Canadensis.  Der  Trau- 
benefsbaarbaum.  Dieser  wird  10  bis  12  Fufs 
hoch  ;  seine  Blüthe  gleicht  jener  des  vorherge- 
henden. 

Alle  Mispelarten  blühen  im  Frühling  y 
und  werden  vorzüglich  für  die  Lust  haine  ge- 
sucht ,  wo  sie  selbst  noch  im  Herbste ßguriren, 
indem  sie  alsdann  mit  ihren  Beeren  geschmückt 
sind,  nach  ivelchen  die  Vögel  sehr  lüstern  sind  ; 
sie  sind  in  Hinsicht  des  Bodens  gar  nicht  heik- 
lich ,  und  werden  durch  den  Samen,  oder  durch 
das  Oculiren  fortgepflanzt. 


Cc  2 


104 


Mimosa  arborea.  Acacia  de  Con-i 
stantioople.  C'est  un  arbre  de  moveone 
grandeur,  acclimaté  en  France,  ou  le  nomme 
aussi  Linlibrizio. 

M  or  us.  Mûrier.  Arbre  dont  ily  a  plu- 
sieurs espèces. 

Le  mûrier  noir.  Morus  fructu 
nigro  est  connu  de  toute  aucienneté  enEu« 
rope ,  cet  arbre  a  très  peu  de  chevelu,  ce 
qui  le  rend  d'une  transplantation  difficile,  il 
reprend  d'autant  moins  placé  dans  un  lieu 
exposé  au  soleil,  il  faut  lui  couvrir  les  ra- 
cines avec  du  fumier  de  vache,  on  des  pier- 
res ,  pour  les  tenir  fraîches ,   sous  cet  abri. 


Le  Mûrier  blanc.  Morus  fructu 
aibo,  est  originaire  de  la  Chine  et  de  la 
Morée,  où  il  croit  abondamment,  se  repan- 
dans  ensuite  de  proche  en  proche,  il  s'est  ac- 
climaté presque  dans  toute  l'Europe,  on  le 
cultive  à  présent  avec  succès  en  Hongrie,  le 
mûrier  blanc  reprend  mieux  que  le  noir,  il 
aime  les  bords  des  ruisseaux  oîi  il  devient 
trè«  vigoureux. 


Les  mûriers  se  multiplient  de  semen- 
ces, de  marcottes,  de  bouture,  et  parla  greffe, 
ce  dernier  moyen  est  employé  pour  le  mû- 
rier à  large  feuille,  on  se  procure  beaucoup 
du  feuillage,  en  plantant  les  mûriers  en 
souches,  c'est  à  dire  en  espèce  de  taillis,  ils 
sont  bientôt  garnis  d'une  multitude  de 
branches. 

L'ecorce  d  u  muri  er  blanc,  étant 
enlevée,  ou  trouve  dans  le  bois  des  fibres 
qui  bien  préparés  donnent  une  espèce  de 
nSoye,  dont  le  fil  est  d'ene  force  extraordi- 
naire. 

Lebois  du  mûrier  blanc  est  re- 
cherché par  les  tourneurs,  les  ébénistes,  les 
graveurs,  les  tonneliers,  ii  jaunit  en  vieil- 
Jissant. 

Lemuriernoir  à  large  feuille, 
originaire  de  la  Virginie  où  i{  s'eleve  à  qua- 
rante pieds,  supporte  très  bien  le  climat 
d'Angleterre, 


Mimosa  arborea.  Die  baumartige 
Mimosa.  Diese  ist  ein  Baum  von  mitterer 
Gröjse,  welcher  iizt  auch  in  Frankreich  ein- 
heimisch gemacht  worden  ist ,  wo  man  ihn  auch 
Linlihrizin  nennt. 

Morus.  Der  Maulbeerbaum.  Von  die- 
sem gibt  es  mehrere  ylrten ,  als. 

Morus  fructu  nigro.  Der  schwarze 
Maulbeerbaum.  Dieser  Baum  ist  schon  von 
alters  her  in  Europa  bekannt  ;  er  hat  nur  sehr 
wenige  Haarwurzeln,  und  ist  daher  schwer  zu 
versetzen  ;  vorzüglich  wenn  er  in  eine  den  Son- 
nenstrahlen ausgesetzte  Lage  kommt,  wo  er 
nur  mit  harter  Mühe  Wurzeln  schlägt ,  man 
mujs  daher  seine  Wurzeln  mit  Kuhmist  oder 
Steinen  bedecken ,  um  sie  mittelst  dieser  Bede- 
kung  frisch  zu  erhalten. 

Morus  Jructu    albo.      Der    weisse 
Maulbeerbaum.      Dieser  ist    ursprünglich    in 
China    und  Morea    zu    Hause ,   wo   er  häufig 
wächst,    und  sich  von  da  in  alle  benachbarte 
Länder  verbreitete  ;  so  zwar ,  dafs  er   sich  in 
der  Folge  fast  in  allen  Ländarn  von  Europa 
einheimisch  gemacht  hat  ;  gegenwärtig  wird  er 
nebst  den  südlichen  Provinzen  von  Europa  auch 
in  Ungarn  mit  dem  besten  Erfolg  angepflanzt  ; 
der  weisse  Maulbeerbaum  schlägt  leichter  Wur- 
zeln ,  als  der  schivarze ,  er  liebt  vorzüglich  die 
U/er  der  Bäche ,  wo  er  sehr  grofs  und  stark  wird. 
Die  Maulbeerbäume  pflanzen  sich  durch 
den   Samen  ,  durch  yl bieger .   Schöfslinge  und 
auch  durch  das  Pfropfen  fort  ;  jedoch  wird  die 
letztere  Art  vorzüglich  bey  dem  bie'tblättrigen 
Maulbeerbaum  angewendet  ;  wenn  mein  sich  viel 
Laubwerk  verschaffen  will ,  so  muJs  man   die 
Maulbeerbäume  schichtenweis  nach  jirt  eines 
Gehaues  anpflanzen ,  in  welchem  Fülle  sie  bald 
mit  einer  Menge    von  Zweigen   bedeckt  sind. 
Wenn  man  die  obere  Rinde  des  weinen  Maul- 
beerbaums hinweg  nimmt  ;   so  finden  sich  an 
seinem  Holze  gewisse  Fasern  ,  welche  naeh  ei- 
ner gehörigen  Zubereitung  eine  Art  von  Seidf 
geben  ,  deren  Faden  von  aufjerordentlicher  Star- 
ke  ist.     Das  Holz  vom  weissen  Maulbeerbaum 
wird  im  Alter  gelb   und    besonders  von    den 
Drechslern,    den.   Ebenisten,    den    Bildhauern 
und  Fafsbiniern  gesucht,   auch  gewöhnt  sich 
der  schwarze  breitbiättige  Maulbeerbaum  aus 
Firginien  sehr  leicht  an  das  Clima  von  Eng- 
land. 


î'^*^ 


9 


'za////^'.  •'^r//  -  ■^Mr/^r/^'.     <,  —ZrK  /  V  ^/  Av'//''  '  ///a///^ry. 


1 


'•  "^ii'-S-.*-^.^ 


Le  mûrier  à  papier,  est  originaif^ 
Ûe  la  Chine  du  Japon  et  des  isles  de  la  mer 
du  sud,  où  les  habitans  font  du  papier  avec 
sonécorce,  les  insulaires  d'Otaiti  tissent  avec 
]a  même  écorce,  une  toille  belle  et  blanche 
et  d'autres  étoffes  legeres,  ils  se  servent  des 
mûriers  de  deux  ou  trois  ans,  ont  soin  de 
î'ebourgeonner,  et  le  coupent  lorsqu'il  a  at- 
teint cinq  ou  six  pieds  de  hauteur,  et  qu'il 
est  de  la  grosseur  d'un  pouce. 

Mj-^rica  g  a  1  é  ce  ri  fer  a  ,  Girier, 
Arbrisseau  aquatique,  dont  il  y  a  deux  espè- 
ces, l'un  vient  de  la  Louisiane,  l'autre  delà 
Caroline,  ils  ont  le  port  du  Myrte  elles 
feuilles  en  ont,  à  peu  près,  la  même  odeur; 
leurs  bayes  de  la  grosseur  du  grain  de  Cor- 
Viandré,  d'un  gris  cendré,  contieniient  des 
noyaux  couverts  d'une  espèce  de  cire,  dont 
on  fait  des  bougies  vertes  en  Angleterre. 


On  multiplie  ces  arbrisseaux  par  mar- 
coiles,  ils  préfèrent  les  terrains  humides,  for- 
ment des  jolis  buirsons,  peuvent  servir  éga- 
lement à  orner  les  massifs,  et  garnissent  bieo 
les  troncs  des  arbres,  dans  les  endroits  ma- 
récageux. 

Myrtus  Brabantica,  Sauleodorant, 
myrte  du  Brabant,  ce  petit  arbrisseau  récher- 
ché  à  cause  de  sa  bonne  odeur,  aime  les 
lieux  incultes  et  aquatiques,  on  en  voitbeau- 
coup  dans  les  environs  de  Bruges  en  Flandre, 
et  en  Angleterre  près  de  VVorsley,  il  s'en 
trouve  dans  le  Parc  de  Windsor;  il  ressemble 
à  un  petit  saule,  sa  tige  est  menue,  haute  au 
plus  de  deux  pieds  et  demi,  ses  feuilles  res- 
semblent à  cellesdu  Myrthe,  ses  bayes  sont 
recherchées  par  les  faisans,  dont  la  chair 
devient  alors  d'un  goût  exquis.  Il  en  est  une 
espèce  qui  crait  bien  dans  les  terrains  secs. 


N. 


Nissa.  Tupelo  aquatica.  LeTu- 
pe.lo  d  eau  ,  cet  arbre  qui  s'eleve  dans  la  Vir- 
ginie à  la  hauteiir  de  vingt  pieds,   s'est  déjà 

XIV.  Cahifr. 


105 

J^fr  Papicrmaiélbeerbaum  ist  ursprünglich 
in  Ch'na  und  Japan  ^  und  den  Südinseln  zu 
Iliust  ,  allu'o  die  Einwohner  Papier  aus  seiner 
Rinde  machen.  Die  Insulaner  von  Oiaheitj 
bereiten  aus  der  nähinlichen  Rinde  eine  schöne 
tveisse  Leinwand  und  andere  leichte  Stoffe;  sie 
bedienen  sich  kiezu  der  Maulbeerbäume  von  3 
bis  4  Jahr  -,  indem  sie  die  überflüssigen  Knospen 
hinwegnehmen,  und  die  Stämmchen  ,  wenn  sie 
r,  bis  6  Fuß  in  der  Höht;  und  die  Dicke  eines 
Zolles  erreicht  haben,  umhauen. 

M  y  rie  a  gale  Cerifera.  Der  Wachs- 
baum. Dieser  ist  ein  Wasserstrauch ,  wovon 
es  zivey  Arten  gibt ,  die  eine  kommt  aus  der 
Luisiana,  und  die  andere  aus  Carolina,  sie  ha- 
ben beyde  das  Aussehen  der  Myrthe,  und  ihr 
Laub  hat  auch  beynnhe  den  nnhmlichen  Ge- 
ruch ;  ihre  Beere  haben  ungejähr  de  Griijse  ei- 
nes Koriander  Kurns  ,  eir.e  aschengraue  färbe 
und  enthalten  Kerne ,  welche  mit  e'ner  Art  von 
Wachs  bedeckt  sind ,  woraus  man  in  England 
grüne  Wachskerzen  verjertigcf. 

Die  Fortpflanzung  dieser  Wachsbäume  ge- 
schieht durch  Ableger  ;  sie  lieben  ein  feuchtes 
Erdreich,  bilden  hübsche  Gebüsche ,  und  kön- 
nen sowohl  zur  Verzierung  der  Dickungen ,  als 
auch.  Zur  Umgebung  für  die  Bäume  in  sum- 
pßgten   Gegenden  gebraucht  weiden. 

M  y  rtus  brabantica.    Die  Nederldn- 
dische    Myrthe.      Dieser   kleine  Strauch  wird 
vorzüglich  wegen  seinem  angenehmen    Geruch 
gesucht;  er  lie'it   ein  rauhes  wässerigtes  Eid- 
reich ;  in  den  Niederlanden  wird  er  vorzüglich 
zahlreich  in  der  Gegend  von  Brügg  in  hlandt-rn 
angetroffen  ;  in  England  sieht  man  ihn  in  dem 
Park  von  Windsor  bey  Worsley ;  er  gleicht 
einer  kleinen  Weide ,  sein  Stamm  ist  dünn  und 
höchstens    2  bis    üt     E'if^    hoch ,     sein    J^nub 
gleicht  jenem    der    Myrthe,  und  seine   Bee'ca 
werden   von  den   Fasanen  sehr  gesucht ,   d-.ren 
Fleisch  durch  sie  einen   köstlichen   Geschmack 
erhält;    es  gibt  auch  noch   eine   Art,    welche 
auch  in  einem  trokcnen  Erdreich  gut  fortkommt^ 


N. 


Nissa   seu   tupelo   aquatica.    Die 

Wasser  •  Tupelo.       Dieser  Baum   gelangt    in 

F'irginien  zu  einer  Höhe  voH  CO  Fufs,  und  ist 

bereits  an  das    Europäische  Klima  gewöhnt ^ 

X[V.  Heft.  D  d 


iô6 


accliirtaïé  éta  Europe,  principalement  en  An- 
gleterre.    Il  est  encore  rare. 

Le  tupelo  de  montagne,  s'eleve 
■dans  la  Pensjlvanie  à  !a  hauteur  de  cin- 
quante pieds,  ses  feuilles  sont  en  forme  le 
lance. 

Le  tupelo  aquatique  de  la  Ca- 
roline, s'eleve  à  soixante  pieds,  ses  feuilles 
sont  très  découpées. 

Nux  juglans.  Noyer,  c'est  un  arbre 
fruitier  de  la  première  grandeur,  son  bois 
sert  à  plusieurs  usages,  aux  tourneurs,  aux 
Ebénistes,  aux  armuriers,  aux  carrossiers,  il 
ne  se  multiplie  que  par  les  semences,  oo  les 
met  en  automne  dans  le  sable,  on  coupe  les 
germes  an  pritems  pour  les  empêcher  de  pi- 
votter  et  on  les  place  ensuite  à  trois  pieds 
de  distance,  pour  être  élevés  en  pépinière, 
on  distingue  celui  à  noix  ronde,  celui  à 
gros  fruit,  celui  à  coque  tendre  et  lon- 
gue,  celui  à  noix  anguleuse,  etparmi  les 
variétés  étrangères,  le  noyer  noir  de  Vir. 
ginie  à  fruit  noir  et  rond.  Le  noyer  noir 
de  Virginie  et  du  Canada  à  fruit  oblong, 
le  noyer  blanc  de  Virginie  dont  une  variété  à 
feuille  de  frêne,  1«  noyer  peccanier  de  la 
Louisiane,  a  sa  noix  de  la  forme  d'une  noix 
muscade,  dont  le  goût  est  ressemblant  à  celui 
de  la  noisette ,  enfin  celui  à  fruit  oval  et  à 
écorces  couvertes  d'ecailles.  Tout  le  monde 
connoit  l'usage  de  l'huile  de  noix  ,  les  bour- 
geons sechés  et  pulvérisés  peuvent  servir  de 
poivre  ,  dont  ils  ont  souvent  la  force  ,  étant 
cueilles  au  printeras. 


wo  sie  besonders  iri  Ehgtlland  lereits  <tis  eià- 
heimisch  gejunden  wird;  jedoch  ist  sie  noeh 
selten. 

Tupelo  mont  o  sa.  Die  Berg  Tupelo 
erreicht  in  Pensilvanien  eine  Höhe  von  §0  Fujs  ; 
ihr  Laub  ist  lametfürmig, 

Tupelo  aquatica  c ar oliniano.  Die 
Karolinische  Wasscrtupelo.  Diese  wird  Ins  60 
FuJs  grofs  ;  sie  hat  ein  sehr  ausgeschnittenes 
Laubwerk. 

JSux  juglans.  Der  Wallnufsbaum. 
Dieser  ist  ein  Obstbaum  von  der  ersten  Grö/se  ; 
sein  Holz  ist  von  einem  vielseitigen  Nutzen , 
undwird  vorzüglich  von  den  Drechslern,  Tisch- 
lern, Ebenlsten,  den  BUchsenschüftern  und  Stelz- 
machern  gesucht  ;  seine  Fortpflanzung  geschieht 
blofs  durch  den  Samen ,  welchen  man  im  Herbst 
in  den  Sand  legt  ;  im  Frühjahr  beschneidet 
man  die  Knospen ,  damit  sie  keine  Pfahlwurzel 
treiben  ,  und  versetzt  sie  hernach  in  3  Fufs 
weiten  Entfernungen  von  einander,  um  sie 
Baumschulmässig  aufzuziehen.  Unter  den  ver- 
schiedenen Arten  von  JSuf s  bäumen  unterschei- 
det man  vorzüglich  den  mit  runden  Nüssen,  je- 
nen  mit  langen  dünnschaligten  Nüssen  ,  und  je- 
nen mit  eckigten  Nüssen  ;  unter  den  fremden 
Spielarten  aber  des  virginischen  schwarzen 
yiufsbaums  mit  schwarzen  runden  Nüssen ,  den 
schwarzen  Canadischen  Nujsbaum  mit  läng- 
lichten  Nüssen ,  den  weissen  virginischen  Nujs- 
baum ,  von  dem  eine  Spielart  ein  eschenartiges 
Laub  hat ,  den  Luisianischen  Nujsbaum  mit  ei- 
ner Mufskatnujsartigen  Frucht ,  deren  Ge- 
schmack der  Haselnujs  ähnlichet ,  und  endlich 
jene  mit  ovalrunden  Nüssen  und  einer  schuppich- 
ten  Rinde. 

Jedermann  kennt  den  nützlichen  Gebrauch 
des  Nufsöhls,  die  gedörrte  und  gepulverte  Kno- 
spen dieses  Baums  können  die  Stelle  des  Pfef- 
fers ^  dessen  Stärke  sie  beynahe  ganz  haben, 
■wenn  sie  im  Frühjahr  gesammelt  werden ,  iiet- 
treten. 


o. 


o. 


Opulus.  Obier,  viburnum  opu. 
lus,  arbrisseau  forestier  de  la  moyenne 
grandeur,  qui  s'eleve  à  la  hauteur  de  huit 
pieds,  ses  feuilles   sont    découpées   comme 


Opulus,  viburnum  opulus.  Die 
gemeine  Schneeballe.  Diese  ist  ein  Waldstrauch 
von  mitterer  Gröfse,  welcher  ungefähr  eine 
Gröfse  von  8  Fufs  erreicht ,  sie  hat  ein  ausge- 


celles  du  groselier  à  grappes,  il  harinohiie 
avec  les  érables  et  fleurit  au  mois  de  May  ; 
il  convient  daus  les  massifs,  les  oiseaux  re- 
cherchent son  fruit,  il  s'eleve  de  semence, 
de  drageons  enracinés,  et  préfère  les  terrains 
humides  et  marécageux. 


Ôpulus  sterile  — Rosier  de  Giiel- 
dres,  boule  déneige,  cet  arbuste  est  recher- 
ché.dans  les  jardins,  par  la  beauté  de  ses 
Heurs  et  leur  blanc  éclatant,  il  se  multiplie 
par  marcottes  et  surgeons.  Il  en  est  une  va- 
riété à  feuilles  panachées. 

L'obier  précoce  du  Canada,  opiiltis 
.sterile  Canadensis  a  les  feuilles  poin- 
'•■ues  et  dentelées,  et  les  fleurs  plus  grandes. 


ÎO7 

ziikfcs  Laub  fast  wie  der  traubenartige  Johan- 
nisbeentraiich ,  sie  harmonirt  mit  dem  Ahorn 
und  blüht  im  Monath  May.  Dieser  Strauch 
schickt  sich  vorzüglich  für  Dickungen  ,  und 
grofse  Laubmassen  ;  seine  Frucht  wird  von  den 
Vögeln  stark  gesucht  ;  er  wird  durch  den  Sa- 
men und  durch  Schöfslinge  fortgepflanzt  und 
liebt  vorzüglich  ein  feuchtes  und  sumpfiges 
Erdreich. 

Opulus  sterile.  Die  gefüllte  Schnee- 
balle. Dieser  Strauch  wird  wegen  seinen  schö- 
nen Blüthen  und  ihrer  glänzenden  Weisse  von 
den  Lustgärtnern  vorzüglich  gesucht;  seine 
Fortpflanzung  geschieht  durch  Ableger. 

Es  gibt  hieven  auch  eine  Spielart  mit  ge- 
streiftem Laube ,  nähmlich . 

O  pulus  st  d'Ile  Canadensis.  Die 
Canadische  Schneeballe  ;  Diese  hat  ein  zuge- 
spitztes und  gezähntes  Laub  und  gröfsere 
Blumen. 


P. 


Periploca  graeca.  Eoureau  ^es 
arbres  à  feuilles  de  Citronnier.  Arbrisseau 
sarmanfeux  qui  s'eleve  à  quarante  pieds  de 
hauteur,  lorsqu'il  est  guidé  par  des  soutiens 
eu  état  de  le  diriger,  isolé  alors  et  éloigné 
d'autres  arbres,  auquels  il  pouroit  nuire,  il 
forme  un  grouppe  très  intéressant  par  ses 
.nombreux  rameaux ,  ses  tiges  sont  revêtues 
d'une  écorce  d'un  vert  foncé,  Ses  branches 
foibles  s'entrelasseot  les  unes  sur  les  autres, 
les  fleurs,  qui  paroissent  en  Juillet  et  Août, 
se  forment  en  bouqueï  à  l'extrémité  des  bran- 
ches, elles  sont  petites,  mais  leut  nombre 
et  leur  nuance  de  pourpre  leur  donne  de 
l'éclat.  Cet  arbrisseau  qu'on  multiplie  de 
marcottes,  préfère  les  sols  profonds,  sans 
être  humides  et  les  positions  ombragées. 


Persica.  Pécher,  cet  arbre  fruitier 
livré  à  lui  même  n'est  pas  susceptible  d'une 
grande  élévation,  mais  il  décore  agréable- 
lEent  lesbosqiijts  du  printems;  par  ses  fleurs 
nuancées  du  plus  beau  rose.  Ses  branches 
àiPectent  la  direction  perpendiculaire,  et  lors- 
qu'on leur  laisse  beaucoup  de  liberté  et  que 
i'arbie  e:ft  ab:itt  des  impressions  du  nord,  il 


Periploca  graeca.     Die  griechische 
Schlinge.      Diese  ist  ein   rankender   Strauch, 
welcher  eine  Gröfse  von  40  tufs  erreicht ,  werm 
er  einen  Hallungspunkt  gewinnt,  ah  detn  er 
sich  soweit   hinauf  schlingen  kann.     Steht  er 
aber  allein  und  von  andern  Bäumen  entfe-nt, 
denen  er  schaden  könnte  ;  so  bildet  er  durch  die 
Menge  seiner  Zweige,  und  seiner  dunkelgrünen 
Reben  eine  ungemein  interessante  Gruppe  ;  sei- 
ne Reben  htiben  eine  dunkelgrüne  Rinde;  und 
seine  Zwnige  durchschlingen  sich  wechselseitig  ; 
die  Blüthen  desselben  erscheinen  im  Jany  und 
August  an  den  äufsersten  Theilen  der  Zweige 
und  bilden  ein  en  Büschel  ;  diese  sind  zwar  klein  ; 
allein  ihre  IVIenge  und  ih^e purpurartige  Schat- 
tirung   ge!ien   ihnen    ein   prächtiges   Ansehen. 
Dieser    Strauch   wird  durch    Aht/g'er  fortge- 
pflanzt,  und  liebt  vorzüglich  einen  tirfen  jedoch 
nicht  feuchten  Grund  und  eine  schattigte  La^e. 
Pe r s ico.      Der    Pfersichbaum.      Difser 
Obstbaum  gelangt  zwar  zu  Heiner  beträchtli- 
chen Höhe ,  wenn  er  blofs  sich   selbst  ülerlai- 
sen  bleibt  ;  allein  seins  schöne  rosenfarben  Blü- 
then  machen   ihn  zu  einer  der   angenehmsteh 
Zierden    der    Frühlingshaine  ;    seina    Zweige 
streben  nach  einer  senkrechten  Richtung ,  und 
bilden ,  wenn  man  sie  der  Natur  überläfst^  uhcL 

Dds 


108 


forme  un  grouppe  charmant  qui  eff^ice  ce  qui 
l'environne. 

La  variété  à  fleur  double  est  plus  biil- 
"lalite  encore,  ses  fleurs  ressembleut  à  la  rose 
pompons. 

Les  feuilles  automnales  du  pedier  sont 
très  purgatives,  les  noyaux  pulvérisés  don- 
nés à  la  même  dose  que  le  quinquina  sont 
très  efficaces  contre  les  fièvres  intermittanleSj 
qui  régnent  souvent  avec  plus  de  force,  dans 
cette  saison. 

P  h  a  s  eo  lo  i  d  e  s.  ■  Glicyne  en  arbre 
de  la  Caroline.  Cet  àibri-^seau  saimenteux, 
originaire  de  l'Amérique  Septentrionale  peut 
s'élever  à  plus  de  quinze  pieds,  ayant  des  tu- 
teurs auxquels  il  s'acroche,  et  même  laissé 
à  la  nature,  il  s'aide  au  moj'en  de  ses  tiges 
ligneuses  qu'il  entrelasse  et  forme  alors  un 
aspect  très  agréable.  On  le  multiplie  de 
marcottes,  il  lui  faut  une  terre  légère  et  l'ex- 
position abritée  dii  n'ord  ,  ses  fleurs  en  grap- 
pes paroissent  au  mois  de  Juin  nuancées  de 
rouge  et  de  pourpre. 


Plkillyrea  —  ou  phileria,  file» 
ri  a.  Arbrisseau  toujoui^s  verd  ,  dont  il  y  a 
plusieurs  variétés,  sa  tige  est  droite  et  vi. 
goureuse,  elle  s'eleve  à  vingt  pieds  et  se  di- 
vise en  plusieurs  branches,  ses  fleurs  de  cou- 

leiir  herbacée,  paroissent  au  mois  de  May. 

i V.'.",.- 1.  \i  i\:. 


Phillyrea  media  f  i  1  ar  ia  àfauilles 
ovales  et  presqu'entieres ,  il  s'eleve  moins 
que  le  précèdent. 

Phi  ly  r  ea  a  ng  u  s  t  if  olia  à  feuilles 
étroites  et  longues,  il  s'eleve  à  dix  ou  douze 
pieds. 

Philyrea  spinosa  à  larges  feuilles 
munies  dépines,  il  s'eleve  à  quinze  ou  dix 
huit  pieds. 

Philyrea  1  i  g  u  str  ifoli  a  à  feuilles 
àe   Troène,  il  s'eleve  à  huit  on  dix  pieds. 


den  Baum  vor  dem  JSordwind  und  der  zu  stüf^ 
hen  Kälte  sdiützet ,  eine  heriiiche  Gruppe^ 
welche  alles  um  sich  her  verdunkelt. 

Eine  Spielart  dieses  Baumes  mit  doppel- 
ten Blut  hen  ist  noch  schöner ,  als  der  vorher- 
gehende,  dieser  treibt  Elüthcny  welche  den 
ganz  kleinen  Rosen  gleichen. 

Das  im  Herbste  gepflückte  Laub  des  Pfer- 
sichbaums  hat  eine  starke  abjUhrende  Eigen- 
schaft, und  sein  pulverisirter  Kern  in  der  nehm- 
liehen  Dosis  wie  die  Fieberrinde  genommen , 
gibt  ein  sehr  wirksames  Alittel  wider  das  Weck- 
selßeber ,  ivelches  zu  dieser  Jahrszeit  gewöhn- 
lich stärker  herrscht,  als  sonst. 

Phaseolides.  Die  baumartige  Glicf' 
na.  Dieser  rankende  Strauch ,  welcher  ur- 
sprünglich in  ^ord  -  Amerika  zu  Hause  ist  y 
kann  eine  Höhe  von  mehr  als  13  Fufs  errei- 
chen ,  wenn  er  einen  Leiter  findet ,  an  dem  e^ 
sich  aufwärts  wenden  kann ,  ja  selbst  dann , 
wenn  er  blofs  sich  selbst  überlassen  bleibt ^  sucht 
er  sich  durch  seine  eigene  holzartigen  Ran- 
ken ,  welche  er  untereinander  verschlinget ,  ei- 
ne Stütze  zu  bilden,  und  gewährt  alsdann  ei- 
nen sehr  angenehmen  Anblick  ;  seine  Vermeh- 
rung geschieht  durch  Ableger;  übrigens  ver- 
langt er  einen  leichten  Boden,  und  eine  vor  , 
der  grojsen  Kälte  geschützte  Lage  ;  seine  roth- 
und  purpurfarbig  schattirte  Blüthe  erscheint 
im  Monat  h  Junjr. 

Phillyrea  eu  Phileria,  filaria, 
JDie  Steinlinde.  Diese  ist  ein  immergrüner 
Strauch,  wovon  es  mehrere  Spielarten  gibt; 
ihr  Stamm  ist  gerade  und  stark;  sie  gelangt 
zu  einer  Gröfse  von  ungeführ  20  Fufs ,  ihr 
Stamm  theilt  sich  in  mehrere  Ruthen ,  und  ih- 
re grünlichten  Blüthen  erscheinen  im  Mo- 
nath  May. 

Ph ily  re a  media.  Die  mittlere  Stein- 
linde. Diese  hat  ein  ovalrundes  Laub ,  wird 
übrigens  nicht  so  grofs ,  als  die  vorhergehende, 
Deto  angustifolia.  Die  schmalblät- 
trige Steinlinde.  Diese  erreicht  ungefähr  eine 
Gröfse  von  1  o  bis  1 2  Fufs. 

Philyrea    Spinosa.      Die   stachligte 
Steinlinde.    Diese  wird  15  bis  18  Fufs  hoch. 

Philyrea  ligustifolia.  Diß  Hart- 
ringelähnliche  Steinlinde.  Diese  gelangt  unge- 
fähr zu  einer  Höhe  von  i  bis  10  Fi^fs, 


H:? 


\ 


Philyrea  oleaefoHa,  à  feuilles 
d'olivier ,  il  s'eleve  à  la  même  hauteur  que 
le  précèdent. 

Philyrea  rosmarinifolia,  à  feul- 
les  linéaires,  il  ne  s'eleve  qu'à  cinq  piedf, 
ses  fleurs  sont  très  blanches. 

Ces  arbrisseau  se  propagent  par  mar- 
cottes, ils  se  plaisent  dans  tous  les  sols,  mais 
ils  préfèrent  les  terres  legeres  et  profondes, 
ils  redoutent  trop  de  soleil  de  même  que 
l'exposition  du  nord,  ils  peuvent  garnir  les 
bosquets  d'hyver,  couvrir  les  grottes,  les 
rochers,  les  cabannes,  les  murailles,  les 
treillages;  on  peut  en  former  des  hayes  char- 
mantes et  très  touffues. 


Phlomis.  Sauge  en  arbrisseau.  Il 
s'eleve  à  quatre  ou  cinq  pieds,  et  pousse  des 
tiges  ligneuses  qui  se  partagent  en  plusieurs 
rameaux  irreguliers,  et  composent  un  buis- 
son de  forme  presque  quadrangulaire  ;  ses 
feuilles  sont  blanchâtres,  elles  fleurs  d'un 
jaune  doré,  cette  teinte  produit  d'autant  plus 
d'effet,  qu'elle  est  fortement  contrastée  par 
le  blanc  du  feuillage  de  la  tige. 

Phlomis,  aBgustifolia.  Phlomis 
à  feuilles  étroites,  c'est  une  variété  qui  ne 
diffère  de  la  précédente  que  par  sa  stature 
moins  élevée. 

Phlomis  latifolia.  à  larges  feuilles, 
les  tiges  sont  moins  ligneuses  que  celles  des 
précédentes  ,  les  feuilles  ovales  ,  oblongues, 
d'un  blanc  argenté,  les  fleurs  plus  larges 
et  leur  teinte  plus  brillante. 

Phlomis  purpure  a.  Phlomis  à  fleur 
purpurinne  il  ne  s'eleve  qu'  à  quatre  ou  cinq 
pieds. 

Tous  les  phlomis  se  reproduisent  par 
leurs  semences  et  par  boutures,  mais  il  est 
nécessaire  de  les  abriter  des  vents  froids  et 
des  frimats. 

Philadelphus   Coronarius.     Sy= 

ringa    blanc  odorant ,  Orengeade,    cet    ar- 

brisseau   s'eleve   à   sept  on  huit  pieds,   ses 

tiges  couvertes  d'une  écorce  grisâtre  se  par- 

XV.  Cahier. 


109 

Philyy ea  oleaefoHa,  Die  Lorbeer- 
blättrige  Steinlinde.  Diese  erreicht  mit  der 
vorhergehinden  eine  gleiche  Gröfse. 

Phily  r  e  a  rosmarinifolia.  Die  ros- 
marinbldttrige  Steinlinde.  Diese  wird  nur  5 
Fufs  hoch ,  treibt  aber  sehr  weisse  Blüthen, 
Diese  Stiiïuch'j  werden  alle  durch  Ableger 
fortgepflanzt  ;  sie  kommen  zwar  in  jedem  Erd- 
reich ziemlich  gut  fort  ;  jedoch  gedeihen  sie  im 
leichten  tiefen  Boden  am  besten  ;  die  allzu 
grofse  Hitze  ,  so  wie  die  anhaltende  Kälte  ist 
ihnen  gleich  schädlich  ;  in  Hinsicht  ihrer  Ver- 
wendung sind  sie  vorzüglich  zur  Ausschmü- 
ckung von  Winterhnjnen  ,  zur  Bedeckung  von 
Grotten,  Felsen,  Hütten,  Mauern  und  Gittern 
brauchbar  ,  auch  kann  man  mit  ihnen  sehr  Di- 
cke und  anmuthige  Gehäge  und  lebendige  Zäu- 
ne bilden. 

Phlomis.  Die  Phlomis.  Dieser  Strauch 
erreicht  ungefähr^  bis  5  Fufs  in  die  Höhe,  und 
treibt  holzartige  Ruthen,  welche  sich  in  mehre- 
re unregelmässige  Zwerge  theiltn ,  die  zusam- 
men einen  Busch  von  einer  beynahe  viereckig- 
ten Gestalt  bilden ,  er  trägt  ein  weifslichtes 
Laub  und  bekommt  eine  goldgelbe  Blüthe ,  weU 
che  eine  um  so  vortheilhaftere  Wirkung  her- 
vorbringt ,  da  sie  mit  der  Weisse  des  Laubes 
der  Stauden  sehr  stark  kontrastirt. 

Phlomis  angust  ifolia.  Die  schmal- 
blättrige Phlomis.  Diese  ist  eine  Spielart  der 
vorhergehenden,  welche  sich  von  derselben  durch 
eine   mindere    Gröfse  unterscheidet. 

Phlomis  latifolia.  Die  breitblättri- 
ge Phlomis.  Diese  hat  weniger  holzartige 
Stauden  ,  als  die  vorhergehenden  ;  sie  trägt  ein 
länglicht  rundes  silberfarbnes  Laub ,  und  treibt 
gröfsere  und  schönere  Blüthen  als  die  ebtn  ge- 
nannten. 

Phlomis  pur  pur  ea.  Die  purpurblü- 
thige  Phlomis.  Diese  wird  nur  4  bis  5  Fufs 
groß- 
Alle  Phlomisarten  pflanzen  sich  durch 
Schöfslinge  fort  ;  allein  sie  fordern  Schutz  vor 
dem  kalten  Winden  und  vor  den  Reiffen. 

Philadelphus    coronarius.       Der 

wohlriechende  Pf eiffenst rauch.    Dieser  Strauch 

gelangt  zu  einer  Gröfse  von  7  bis  8  Fufs  ;  sein 

Stamm  hat  eine  eisengraue  Rinde ,  und  theilt 

XV.  mfi.  E  c 


HO 


tagent  en  plusieurs  rameaux  qui  tous  en- 
semble forment  un  buisson  irregulier,  ses 
fleurs  qui  paroissent  à  la  fin  du  mois  de  May, 
et  qui  régnent  pendant  six  semaines,  sont 
infiniment  agréables,  par  l'odeur  de  fleur 
d'orange  qu'elles  répandent  dans  les  environs, 
cet  arbrisseau  forme,  sans  contredit,  une 
des  plus  belles  décorations  des  massifs  ;  il 
en  est  une  variété  à  feuille  panachée,  mais 
cet  panache  n'est  point  permanant,  l'ar- 
brisseau la  perd ,  eu  prennant  plus  de  Vi- 
gueur. 

Philadelphus  nanus.  Sjringa  nain 
à  fleurs  doubles,  c'est  un  charmant  arbuste 
qui  figure  très  bien  au  bas  des  massifs. 


Philadelphus  inodorus.  Syringa 
inodore,  il  s'eleve  à  quinze  ou  vingt  pieds 
de  hauteur,  pousse  lentement  des  branches 
minces,  opposées;  ses  fleurs,  qui  ont  un 
beau  volume,  se  montrent  aux  extrémités 
des  branches. 

Les  deux  premières  espèces  se  multi- 
plient par  les  remettons,  la  troisième  par  des 
marcottes,  ils  se  plaisent  assez,  en  toute  sorte 
de  terrain. 

Pin  us  Pin,  Arbre  forestier,  résineux^- 
de  la  première  grandeur,  dont  il  y  a  des  va- 
riétés à  l'infini ,  voici  quelque  détail  sur  ce 
vaste  objet. 

Pinus  Cedrus.  Meleze  oriental  tou- 
jours verd,  ce  Roi  des  végétaux  s'eleve  à  une 
hauteur  prodigieuse,  ses  ramaux  s'étendent 
honrisontalement  à  plus  de  trente  pieds  de 
la  tige,  son  feuillage  d'un  verd  foncé 
forme  une  multitude  de  houppes,  qui  le  gar. 
Dissent  de  toute  part,  et  qui  procurent  un 
ombrage  impénétrable  aux  rayons  du  soleil, 
CCS  arbres  originaires  de  l'Asie,  seront  bien- 
tôt très- communs  en  Europe. 


Les  Cèdres  s'elevent  de  Semence  qu'il 
faut  semer  dans  des  pots  sur  couches,  les 
defFendre  de  l'ardeur  du  soleil  et  de  l'hu- 
midité, les  planter  des  la  seconde  année  dans 


sich  in  mehrere  Ruthen ,  die  zusar>tmen  elnrn 
unregelinäsiigen  Buseh  bilden ,  seine  Blüthen 
erscheinen  gegen  Ende  des  Monat hs  May ,  und 
dauern  ein  ganzes  halbes  Jahr  hindurch  ;  sie 
sind  wegen  dem  Pomeranzcnblüihen  ähnlichen 
Geruch ,  den  sie  umher  verbreit hen  ungemein 
angenehm  ;  überhaupt  bildet  dieser  Strauch  ei- 
ne  der  schönsten  F'er zierungen  in  dichten  Bnum- 
massen ,  es  gibt  auch  hievon  noch  eine  Spielart 
mit  einem  gestreiften  Laube  ;  allein  diese  Streif- 
fen  sind  nicht  dauerhaft;  sondern  sie  verlieren 
sich,  wenn  der  Strauch  mehr  heran  wächst. 
Philadelphus  nanus.  Der  Zwerg  pfei- 
fenstrauch.  Dieser  Strauch  trägt  doppelte  Blü- 
then ,  ist  ungemein  reitzend  und  figurirt  vor- 
züglich gut ,  wenn  er  den  untern  Theil  der 
Dickigte  schmückt. 

Philadelphus  inodorus.  Der  ge- 
ruchlose Pfeifenstrauch,  Dieser  erreicht  eine 
Gröfse  von  15  bis  20  Fufs ,  treibt  aber  seine 
dinnen  sich  entgegen  gesetzte  Zweige  nur  lang- 
sam hervor;  seine  Blüthe  sind  von  einer  an- 
sehnlichen Gröfse  und  kommen  an  der  äufser- 
sten  Spitze  der  Zweige  zum  Vorschein. 

Die  zwey  ersteren  von  diesen  Sträuchen 
werden  durch  Schöfslinge  der  letztere  ■  aber 
durch  Ableger  fortgepflanzt  ;  sie  kommen  alle 
in  jedem  Erdreich  ziemlich  gut  fort, 

,  Pinus,  Die  Fichte.  Diese  ist  ein  har- 
ziger Waldbaum  von  der  ersten  Gröfse ,  wovon 
es  eine  fast  unendliche  Zahl  von  Spielarten  gibt  ; 
wir  werden  daher  von  diesem  weit  umfassenden 
Gegenstand  hier  etwas  umständlicher  sprechen, 
Pinus  cedrus.  Die  Cedernßchte.  Die- 
se ist  die  Königinn  des  Gewächsreiches  ;  sie  er- 
reicht eine  erstaunungswürdige  Gröfse,  und 
ihre  Aeste  reichen  in  horizontaler  Richtung 
mehr  als  30  Fufs  vom  Stamm  hinweg  in  die 
Breite;  ihre  dunkelgrünen  Badein  bilden  eine 
Menge  von  kleinen  Büscheln,  welche  die  Zwei- 
ge von  allen  Seiten  umgeben ,  und  dadurch  ei- 
nr.n  den  Sonnenstrahlen  undurchdringlichen 
Schatten  gewehren  ;  Diese  Bäume  welche  aus 
yisien  herstammen,  werden  in  Europa  bald 
sehr  gemein  seyn. 

Die  Cedern  werden  durch  den  Samen 
fortgepflanzet ,  welche  mann  in  Lagertöpfen  an- 
säen ,  vor  der  brennenden  Sonnenhitze  und  vor 
Feuchtigkeit  bewahren;  dann  das  folgende  Jahr 
darauf  in  ein  leichtes  und  etwas  sandigtts  Erd- 


un  terrain  léger  et  un    peu  Sablonneux,  le 
cèdre  préfère  le  froid  et  un  sol  maigre. 

On  voit  à  Chelsea  en  Angletterre  des 
cèdres  plantés  de  Cônes  du  mont  Liban  en 
16S5,  qui,  en  1802  avoient  plus  de  quator- 
re  pieds  de  tour,  et  dont  les  branches  for- 
nioient,  une  circonférence  de  Soixante  pieds 
de  diamètre,  quel  emplacement  superbe! 
pour  construire  un  magnifique  et  vaste  ré- 
posoir,  il  7  a  un  Cèdre  à  Wilton  dans  le 
royaume  précité,  dont  le  tronc  est  de  Seize 
pieds  de  tour. 


Oa  ne  Sauroit  trop  recommander  la 
Calture  d'un-  arbre  dont  le  produit  seroit 
un  jour  "très  evantageux,  son  bois  est  incor- 
ruptible, les  terrains  les  plus  steriles,  les 
Situations  les  plus  battues  des  vents  du  nord 
sont  ses  places  favorites. 

Le  Cèdre  à  petit  fruit  est  une  va' 
rietés  du  Cèdre  du  Liban ,  dont  les  feuiU 
les  sont  petites  et  argentées. 

Pinus  larix.  Melese  d'Europe  com- 
mun ,  arbre  forestier  résineux  de  la  premi- 
eure  grandeur,  qui  se  dépouille  de  ses  feu- 
illes en  automne,  originaires  des  alpes, 
de  la  Savoye,  du  Tjrol,  les  Meleses  sont 
d'une  croissance  rapide,  principalement, 
lorsqu'ils  sont  exposés  au  nord  et  que  la  neige 
peut  séjourner  entre -eux;  ils  s'elevent  jus- 
qu'à quatrevingt  pieds  de  hauteur,  leur  tige 
pyramidale,  couverte  d'un verd gai  extrême- 
ment agréable  au  printems,  est  d'un  effet 
charmant  quand  l'arbre  est  isolé,  ses  bran- 
ches diminuent  par  gradation  du  sommet , 
jusqu'à  terre,  vers  laquelle  Elles  s'inclinent 
un  peu  ;  si  ses  feuilles  ne  sont  point  perma- 
nantes  leur  développement  est  agréablement 
précédé,  au  printems,  par  des  fleurs  blanches 
sur  quelques  individus;  purpurivies  sur  les 
autres,  qui  donnent  aux  rameaux  le  plus 
riant  aspect. 


Le  Melese  se  multiplie  par  set  semen- 
ces et  on  le  conduit  comme  le  Cèdre,  le 
même    sol   sablonneux  et  aride,   la  même 


111 

reich  verpflanzen  muß  ;  Die  Ce  der  tanne 
liebt  ein  leichtes  Klima  und  einen  mageren 
Boden, 

Zu  C  hei  si  a  in  England  befinden  sich 
kögeljörmig  gepfianzte  Ce  dem,  welche  im 
Jahr  16S5  von  den  Berg  Libanon  dahin  gebracht 
wurden,  und  tvelche  im  Jahr  i802  bereits  Über 
J4  Fuß  im  Umfange  hatten  ;  ihre  ^este  bilde, 
ten  im  Durchmesser  einen  Umfang  von  60  Fuß. 

Diese  Cedern  mußten  einen  prächtigen 
Standpunckt  darbiethen  und  einen  herrlichen 
großen  Ruheplatz  aida  aufzuführen. 

Im  nähmlichen  Reiche  ist  zu  Wiltone 
eine  Ceder,  deren  Stamm  16  Fuß  im  Um. 
fange  hat. 

Man  kann  die  Cultur  eines  Baumes,  wel- 
eher  mit  der  Zeit  sehr  viele  Vortheile  gewäh. 
ren  kann,  nicht  genug  anempfehlen;  sein  Bolz 
ist  fast  unvergänglich;  der  Unfruchtbareste 
Boden  und  die  nördlichste  Lage  sind  für  die- 
sen Baum  gerade  der  vortheilhafteste  Stand, 
punkt. 

Eine  Spielart  der  Ceder  von  Libanon 
ist  die  Ceder  mit  kleinen  Früchten;  ihre  Na. 
dein  sind  klein  und  silberfarbig. 

Pinus    larex.      Die    Lerche,      Diese 
ist  ein  harziger  Waldbaum  der  ersten  Größe 
welcher  im  Herbste  seine  Nadeln  verliehrt  ;  sei. 
ne  Heimath  sind  die  Mpengebirge  von  Savoy- 
en  und  Tirol ,  dieser  Baum  wächst  sehr  schnell 
vorzüglich  wenn  er  eine  nördliche  Lage  hat 
und  einem  längeren  Aufenthalt  des  Schnees  aus- 
gesetzt ist.     Er   erreicht  eine  Größe  von'  80 
Fuß,  hat   einen  pyramidenförmigen    Stamm, 
welcher  im  Frühling  mit  einem  ungemein  an- 
genehmen   Grün    bedeckt   wird;    Die   Lerche 
macht  einen  sehr  lieblichen  Efekt  wenn  sie  al- 
lein stehet ,  ihre  .Aeste  vermindern  sich  stuffen 
weiß  vom  Gipfel  abwärts  gegen  die  Erde ,  ge- 
gen welche  sie  sich  überhaupt  etwas  hinneieen; 
wenn  auch  ihre  Nadeln   im  Herbste  abfallen , 
so  giebt  doch  ihre  Entwicklung  im  Frühling  ein 
angenehmes   Schauspiel  ;    indem  diese  Nadeln 
Blüthen  vorausgehen ,  welche  auf  einigen  Stäm- 
men weiß  ,  und  andern  aber  purperfarbig  sind 
und  den   Aesten  einen  hOstlieblicken  Anblick 
geben. 

Die  Lerche  wird  durch  den  Samen  fortge- 
pflanzt und  auf  die  nähmliche  Art  erzogen  wie 
die  Ceder ,  sie  liebt,  wie  diese,  einen  sandig. 
Ee  2 


112 


exposition  lui  convient,  quoiqu'il  prospère 
Cependant  en  toute  serte  de  terrain,  cet 
arbre  fournis  du  Bois  de  Construction  pour 
les  batteaux  qui  naviguent  sur  les  fleuves, 
du  bois  de  bâtisse,  de  menuiserie,  de  chauf- 
fage, on  le  préferre  en  Allemagne  pour  îa 
charpente,  étant  très  résigneux  ,  léger  et  fa- 
cile   à    travailler,  on   a  pour   Variété. 

Le  Melese  noir  d'Amari que.  Pinus  laricina. 

—  -^    de  Sibérie. 

—  —    nain. 

—  —    de  la  chine. 

Une  allée  Composée  alternativement 
d'un  Melese  d'Europe  commun,  et  d'un 
peuplier   d'italie,  produit  un  effet   charmant 

Pinus  pinea.  Pin  cultivé.  Il  séleve 
à  une  hauteur  Considérable,  et  ses  rameaux 
touffus  lui  composent  une  belle  tête  étalée 
en  parasol;  son  écorce,est  raboteuse  et  cou- 
verte d'écaillés  arondies. 

Pinus  S  il  V  est  ri  s.  Pin  Commun,  pitl 
de  Russie,  pin  pinéastre,  il  préfère  les  terres 
franches,  profondes  et   meubles. 

Pinus  maritima.  Pin  maritime,  il 
exige  les  abris,  contre  les  vicissitudes  des 
hyvers. 

Pinus  strobus.  Pin  de  Weymouth, 
cet  arbre  oiiginaire  de  l'amerique  sempten. 
trionale,  s'eleve  très  haut  cultivé  en  Europe, 
c'est  le  pin  le  plus  propre  à  embelir  les  jar« 
dins  modernes,  il  se  multiplie  par  les  graines, 
comm?  les  autres  espèces,  il  prèferre  une 
terre  franche,  sans  être  trop  humide,  sa  cro. 
issance  est  si  rapide,  quand  le  sol  lui  con- 
vient, qu'il  fait  des  progrès  de  plus  de  deux 
pieds  de   longueur,  en  un  an  de   tems. 


Les  expériences  que  feu  S  E.  M_^.  le  Comte 
de  Hardegg  grand  Veneur  de  ha  Cour  de  S. 
M.  l'Empereur  d'Autriche,  à  tentées  pour  se 
procurer,  avec  toute  la  précision  posible,  les 


ten  trcckenen  Boden  ,  und  die  nähmUile  nord 
liehe  Lage;  jedoch  gedeihet  sie  auch  in  jedem 
andern  Erdreich.  Dieser  Baum  verschafft  ein 
gute!  Flu/s  •  Schiflauholz  so  wie  für  alle  Gebäu- 
de überhaupt ,  auch  gibt  er  ein  gutes  Tisch- 
1er  -  und  Brennholz  ;  in  Deutschland  suchen 
ihn  vorzüglich  die  Zimmerleute  ;  indem  sein 
Holz  sehr  viel  Harz  fahrt  und  leicht  zu 
bearbeiten  ist.  Spielarten  hievon  sind  folgende, 

Pinus  laricina.  Die  amerikanische 
Lerche. 

Pinus  larix  siber ia  e.  Die  siberi- 
sehe  Lerche. 

Pinus  larix  ndna.  Die ztverg Lerche. 

Pinus  larix  o  r  ie  nt  all  s.  Die  ort' 
entalische  Lerche, 

Eine  Allee ,  welche  ivechselweise  aus  der 
gemeinen  Europäischen  Lerche  und  der  Italiä- 
sehen  Pappel  zusammen  gesetzt  wäre,  miifste 
eine  reitzende  Wirkung  hervor  bringen. 

Pinus  pinea.  Die  Plenen-  Fichte.  Die^ 
ser  Baum  erreicht  eine  beträchtliche  Grüjse 
und  seine  dichten  Aeste  geben  ihm  eine  schö- 
ne Krone ,  die  er  in  Gestalt  eines  Sonnenschirms 
ausbreitet  ;  seine  Rinde  ist  hfilpericht  und  mit 
rundlichten  Schuppen  bedeckt. 

Pinus  silvestris.  Die  Forchenfichte. 
Diese  liebt  ein  etwas  thonartiges  tiefes  jedoch 
nicht  zu  festes  Erdreich. 

Pinus  maritima.  Die  Seefichte.  Die- 
se will  vor  der  Kälte  des  Winters  geschützt  seyn. 

Pinus  strobus.  Die  Weymouths  Kie- 
fer. Dieser  Baum  stammt  aus  Nordamerika 
her,  und  erreicht  auch  in  Europa,  wenn  er 
gepflegt  wird  eine  vorzügliche  Gröfse;  diese 
Fichtenart  ist  zur  yîuszierung  der  modernen 
Gartenanla^en  vor  allen  andern  am  meisten 
geschickt;  ihre  Vermehrung  geschieht  so  wie 
bey  allen  andern  Fichtenarten ,  durch  den  Sa- 
men ;  sie  liebt  vorzüglich  ein  etwasfestes  jodoch 
nicht  gar  zu  feuchtes  Erdreich  und  wächst , 
wenn  ihm  der  Boden  zuträglich  ist ,  mit  einer 
solchen  Schnelligkeit ,  dnfs  sie  in  Zeit  von  einem 
Jahre  mehr  als  um  2  Fufs  in  die  Höhe  treibt. 

Die  Versuche,  welche  seine  Excelenz  der 
Herr  Graf  von  Hardegg  k.  k.  Oberstjägermei- 
ster in  JSiederöstereich  mit  diesem  Baum  ange- 
stellt hat,  um  sich  die  genauesten  Kenntnisse  von 
den  Eigenschaften  der  Weymouthskiefer  zu  ver- 


résulta' J  des  qualités  du  pinus  strobus,me. 
ritent  d'être  rapportes. 

Cet  arbre  venté  par  sa  croissance  qui 
est  reéllemeut  des  plus  actives,  a  été  placé, 
dans    une  terre  appartenante  à  M.  le  Comte 
de    Hardegg  à   côté   des  pins    et   sapins  qui 
sont   indigènes  à  l'Autriche,  il  les  surpassa 
tous  en  vitesse  dans  le  même  laps  de  tems  , 
mais    ce    prudent   Observateur  ayant    aussi 
voulu  Calculer  la  bonté  du  bois,  en  le  com- 
parant avec  celui  de  Pins  indigènes,  a  trouvé 
qu'  un  pied  cubique  de   pin  Cultivé,  (pinus 
sylvestris,^ est  d'un  poids  presque  double  de 
celui  du  pinus  strobus  ,  il  a  aussi  rémarqué, 
que  )e  charbon  provenu  <Iu   premier  est  plus 
phlogisMque  que  celuidu  dernier,il resuite  de 
CCS  observations,  que  le  bois  du  pin  de  V^'ey. 
moiith  est   moins  fort ,  contenant  moins  des 
parties  bitumineuses,    qu'.l   est   moins  pro- 
pre aux  équarissages  pour  les  batimens  trop 
exposés  aux  intempéries  de  l'air,    quil   peit 
servir  tout  au  plus  à  ifes  charpenies  legeres, 
qu'il  n'est  également  pas  aussi  bon  pour  les 
usines   et  qu'  en  général,  ce  n'est  que  la  vit- 
tesse    de    sa  croissance  qui  le  rend    récom 
liiandable,    pour    servir   de  secours,  en  at- 
tendant que  quelque  forêt  voisine  ait  attein- 
sonage;  cet  observations  qui  regardent  l'art. 
bre  sous  le  rappon  de    son    utilité,  n'oient 
rien  de  ses  qualités  sous  le  rapport  de  l'agré- 
ment; celles  ci  sont  universellement  connues, 
son  port  majestueux  son  feuillage    soyeux, 
sa  belle  verdure,  tout   le  fait  cultiver   dans 
les   Parcs    et  Jardin  modernes,  où  il  brille 
également,  isolé,  placé  en  Allée ,  ou  planté 
en    massifs. 


schaffen  ,  verdienen  hier   einer  hesonieren    Er- 
wähnung. Der  Herr  Griif  von  Hardegg  Haß  nehm- 
lieh  diesen,  snines  schnellen  IVachsthutns  wegen 
berühmten  Baum ,  der  auch  in  der   That  einer 
dar  schnell  wachsendsten  Bäume  ist ,  auf  sei- 
nem eigenen  Grund  und  Boden  gerade    neben 
einheimischen  Bichten  und  Tannen  anpflanzen; 
und  es  zeigte  sie  fi  in  kurzer  Zeit,  dafs  die  Wey. 
muthshiefer  allcan  Geschivindigktit  des  Wachs- 
thums  übertraf;  ind'-ssen  begnügte  sich  dieser 
einsichtsvolle  Beobachter  nicht  mit  dieser  ein- 
zigen Bemerkung  ;  sondern  er  wollte  auch   die 
Güte  des  Holzes  untersuchen  ;  nach  einem  an- 
gestellten  rersuche  mit  dem  Holze  der    IVey- 
muthskie'^er  und  dem  Holz  der  inländische  ge- 
meinen Kiefer  hat  es  sich  gezeigt ,  dafs  ein  Cu  • 
bikschuh  von  der  gemeinen  inländischen  Kiefer 
beynahe  noch   eimnahl^so  viel  als  eine  gleiche 
JMa^e  von    der    Weymuthikiefer   wog  ;  er  be- 
merkte ferner  ^   dafs  die  Kuhle  von  der  einhei- 
mitchen   Kiefer  weit    m':hr  Brennstoff'  in  sich 
enthalte,  als  jene  der  Weymuthskiefer  ;  aus  die- 
sen  Beobachtunsei   schliefst  sodann   der  Herr 
Grof  daß  das  Holz  der  t'.'eymuthskiefer  nicht 
so  fest  ist ,  und  nicht  so  viel  harzige  Theile  ha- 
be, als  die  inländische  Kiefer  ;  daß  es  ferners 
ivenieer  tauglich  zum  Zimmerholz  ist,  das  dem 
Wechsel  der  Luft  ausgesetzt  wird,  und  daher 
höchstens  zu  leichten  Zimmerarbeiten  anwen- 
bar  ist,     daß   es  endlich  auf  gleiche     Weise 
auch      zu     Hammerweiken      nicht     gut     ge- 
braucht   werden     kann ,     und   daß    der   Baum 
überhaupt  blos  seines  geschwinden  Wuchsthums 
wagen  empfehlungswürdig  sey ,   um   allenfalls 
so  lange  zur  Aushülfe  zu  dienen  ,   bis    irgend 
ein  benachbarter   Wald  sein  gehöriges    ^Iter 
erreichet.  Diese  scharfsinnigen  Beobachtungen, 
welche   den    Baum    blojs  in  Rücksicht  seiner 
liützlichkeit  als  Bau-  und  Brennholz  betrach- 
tet, entziehen  (femselten  in  Hinsicht  der  Eigen- 
schaften zum  Vergnügen  nichts  ;  diese  sind  be- 
reits allgemein  anerkannt ,  sein  majestätischer 
Wuchs,  seine  weiche  Nadeln,  ihr  schönes  Grün, 
uiUes  dieses  empfiehlt  seine  Kultur  in  den  heu- 
tigen Parks  und  Kunstgärten ,  allwo  er  sich  in 
jeder  Lage,   er  mag  allein  stehen,    oder  eine 
:Allee  schmücken ,  oder  dichte  Laubmassen  an- 
füllent  auf  gleiche  Weise  vortrefflich  ausnimmt. 


XV.  CahiM. 


XV.  Hfft. 


^f 


1Î4 

Lepinus  pinaste r.  Pin  pinaster 
de  Belon.  Pinus  Cembro,  ressemble  à  celui 
du   Lord  Weymouth. 

Pinus  Sati  va,  pin  cultivé  de  la  Chine, 
il  y  est  très  commun,  on  l'estime  en  Espagne 
et  en  Portugal,  pour  décorer  les  Maisons  de 
Campagne,  où  il  figure  entouré  d'orangers 
et  de  Citroniers. 

Le  Pin  larlcio  de  Corse  y  croit  à  la 
hauteur  d  e   cent  trente  pieds. 

Le  Pin  d'Ecosse  est  le  même  qui  croit 
rnaturellement  dansplusieurs  provinces  de 
la  France  ,  de  la  Hollande,  et  dans  la  Bel- 
gique.   C'est    le  pinus  rubra.  No.  S  de  Miller. 

Pinusecliinata.  Pin  rouge  du  Ca- 
nada à  trois  feuilles,  il  parvient  à  une  gran- 
de hauteur,  et  est  propre  à  faire  les  plus 
beaux  mats.  Il  préfère  les  terres  humides  et 
legeres. 

Pinus  taeda.  Pin  de  Virgine,  pin  à 
l'encens,  il  s'eleve  à  qualrevingt  pieds. 

Pinus  rigid  a.  pin  à  trochets.  Il  est 
également  originaire  de  l'Amérique  où  il  se- 
leve  à  plus  de  qnatrevingt  pieds  de  haut. 

Pinus  palustris.  Pin  des  marais, à 
trois  feuilles. 

Pinus  balsamea.  Baumier  de  gile. 
ad,  s'est  une  espèce  de  pin  toujours  verd 
qu  devient  un  très  grand  arbre,  ses  feuilles  re» 
pendent  une  odeur  agréable:  on  le  multiplie 
également  de  semences,  il  préfère  l'exposition 
du  nord  et  une  terre  sablonéuse. 

Pirus  sylvestris,  poirier.  Arbre 
fruiti  er  de  moyenne  grandeur,  dont  le  tronc 
est  droit  et  plus  élevé  que  celui  du  pommier, 
son  bois  pesant,  de  Couleur  rougéatrc ,  d'un 
grain  fin  et  serré,  est  proprei  aux  tourneurs, 
aux  ébi;nistes,aux  menuiseurs.  Cest  le  meilleur 
bois  pour  les  graveurs ,  après,  celui  du  Cor- 
mier. 

Cet  arbre  ,  dont  les  variétés  ne  peuvent 
être  ici  tracées,  où  l'on  traite  encore  des  jar- 
dins d'ornement,  figur.e  très  bien,  tout  où  il 
est  placé,  il  est  une  des  productions  de  la 
nature  ,  dont  il  faudroit  faire  un  usage  plus 
étendu  dant  les  plantations,  principalement 
dans  les  pays,  où  le  vin  n'est  point  cultive. 


Pinus  pinaster ,  pinus  ambra.  Die 
'  Zirbelfichte.  Diese  gleicht  derWejhmuthskiefer. 
Pinus  sa t  il' a.  Die  Ckinesische  Fichte. 
Diese  ist  in  China  sehr  gemein  ,  sie  wird  vor- 
züglich in  Spanien  und  Portugal  hochgeschätzt, 
allwo  man  die  Landhäuser  mit  ihr  aus- 
schmückt,  indem  man  sie  mit  Pomeranzen-  und 
Citronen. Bäumen  umstellt. 

Die  Korsikanische  Lerche  erreicht  in  Kor- 
sika  eine  Höhe  von   130  Fujs, 

Die  Schottländische  Fichte  ist  eben  diesel- 
be ,  welche  in  mehreren  Provinzen  Frankreichs, 
Hollands  und  den  ehemahligen  ^Niederlanden 
wild  tvächst .  und  bey  Müller  unter  der  Rubrick 
JVo.  g  vorkömmt, 

Pinus  e  china  ta.  Die  Canadische 
Fichte.  Diese  erreicht  eine  vorzügliche  Gröfse, 
und  ist  besonders  zur  Benützung  für  grofse 
schöne  Schijfsmastbäume  brauchbar  ;  sie  liebt 
ein  feuchtes  und  leuchtes  Erdreich. 

Pinus  taeda.  Die  südliche  Fichte. 
Diese  wird  80  Fujs  hoch. 

Pinus  rigid a.  Die  run züchte  Fichte, 
Diese  stammt  ebenfalls  aus  Amerika  her ,  wo 
sie  über  So  FuJs  hoch  wird. 

Pinus  palustris.      Die  Sumpffichte, 

Pinus  baisarnea.  Die  Balsamfichte i 
diese  ist  eine  Gattung  von  immer  grünen  Fich' 
ten ,  die  sehr  grofs  wird;  ihre  Nadeln  verblei- 
ten einen  angenehmen  Geruch  sie  wird  eben- 
falls durch  den  Samen  fortgepflanzt  ;  und  lieb^ 
eine  nördliche  Lage  und  ein  sandigtes  Erdreich. 

Pinus  silvest r is.  Der  Birnbaum, 
Dieser  ist  ein  Obstbaum  von  der  mitteren  Grö- 
fse, dessen  Stamm  gerade  und  gröfser  als  jener 
des  Apfelbaumes  ist;  sein  röthliches  Holz  ist 
schiver ,  und  hat  ein  feines  gedrängtes  Korn,  es 
ist  daher  für  die  Drechsler,  Ebenisten  und 
Tischler  vorzüglich  brauchbar ,  besonders  aber 
für  die  Bildhauer ,  die  es  nach  jener  des  Spier- 
lingbaums allen  übrigen  Holzarten  vorziehen. 

Dieser  Baum ,  dessen  Spielarten  hier ,  wo 
blofs  die  Ziergärten  berührt  werden ,  nicht  ange- 
zeigt werden  können ,  figurirt  allenthalben  sehr 
gut ,  wo  er  immer  hingepflanzt  wird  ;  er  ge- 
hört unter  diejenigen  Naturprodukte ,  von  de- 
nen man  in  den  Gartenanlagen  einen  gröfsc- 
ren  Gebrauch  machen  sollte ,  vorzüglich  in  /c« 
nen  Gegenden ,  wo  kein  Wein  wächtt. 


^J/'ay,'/"// y^i'v/i'/r    //P    ^/^ 


^r.r. 


Le  poirier  à  fleurs  doubles  orne  joli- 
ment les  bosquets  du  printems,  ainsi  que 
Celui  à  feuilles  d'alaterne,  dont  le  port  est 
cJiarmaat. 

Tirus  quercifolia,  poirier  à  feuil- 
le de  chêne  ,  c'est  une  variété  égale- 
ment interessante,  pour  la  composition  des 
grouppes  suivant  l'harmonie  des  feuillages. 

Le  poirier  à  feuille  panachée  figure  bien 
dans  les  grouppes  d'une   composition  riche. 


Pïrus  ci  do  nia.  Coignassier,  arbre 
fruitier,  de  moyenne  grandeur,  originaire  de 
l'isle  de  Candie,  il  fut  apporté  à  Rome,  du 
tems  de  GaUien,  les  Romains'en  faisoient 
grand  cas  :  il  se  multiplie  aisément  de  mar 
cottes  et  par  boutures,  il  aime  les  bords 
des  eaux  et  les  lieux  humides ,  ont  peut 
grefler  le  coignassier  sur  l'oranger,  ce  qui  se 
piatique  à   la  Chine. 

Populus.    Peuplier, 

Populus  nigra,  le  peuplier  noir  est 
un  très  bel  arbre  aquatique  de  la  première 
grandeur,  l'écorce  est  cendrée,  la  tige  s'eleve 
à  la  hauteur  de  cinquante  à  soxante  pieds, 
sa  croissance  est  ac'.iv  -,  il  se  reproduit  bien 
de  boutures,  il  préft-rreles  terrains  humides, 
les  vallées,  les  bord  d.s  eaux:  cette  espèce 
de  peuplier  est  fort  abondante  en  Angleterre 
du  Côté  de  Worsley,  VVarington,  Chester 
et  White -church,  il  est  aussi  très  commun 
le  long  des  fleuves  de  la  Russie  Australe, 
on  en  voit  beaucoup  en  Flandre.  Son  bpis 
est  jaunâtre,  plus  dur,  plus  nerveux,  moins 
facile  à  fendre  que  celui  des  peupliers  blancs, 
on  en  fait  même  des  piétés  de  charpente 
en  Picardie,  ce  bois,  sémonde  comme  l'au- 
tre, lorsqu'i  est  planté  en  taillis,  tous  les 
neuf  àj  douze,  aussi  est  il  d'une  grande 
ressource,  dans  les  contrées  où  la  dissettede 
bois  de  chauffage  est  è  craindre.  Les  peu- 
pliers noirs,  tant  indigènes  à  l'Europe  qu' 
exotiques,   ont  tous  leurs   boutons  à  fleur» 


"3 

Der  doppelbüthige  Birnbaum,  so  wie  der 
wngdornblättrige  Birnbaum ,  der  einen  treff- 
lichen Wuchs  hat,  schmücken  die  Frühlings- 
haine  mit  einem  besonderen  Reitz. 

Py  r  US  quere ifo l i a.  Der  eichenblät- 
trige Birnbaum,  Dieser  ist  ebenfalls  eine  in- 
teressante Spielart,  wenn  man  damit  Gruppen 
nach  den  Regeln  der  Harmonie  des  Laubes  zu 
bilden  versteht.  Eben  so  giebt  der  Birnbaum 
niic  gestreiftem  Laube  eine  elegante  f'erzie. 
rungfür  Gruppen  von  einer  reichhaltigen  Zu- 
sammenstellung, 

Pirus  cidonia.  Der  Quittenbirnbaum. 
Dieser  ist  ein  Obstbaum  von  mitter  er  G  ruf  se  y 
und  eigentlich  auf  der  Jiisel  Candia  zu  Hause ^ 
welcher  zu  den  Zeiten  des  Gallienüs  nach  Rom 
gebracht ,  und  von  den  Römern  sehr  gerühmt 
wird  ;  er  wfd  durch  yibleger  und  Schöfslinge 
auf  eint  leichte  Art  fortgepflanzt  ;  übrigens  liebt 
er  feuchte ,  wasserreiche  Gegenden  ,  auch  kann 
man  ihn  auf  den  Pomernnzenhaum  pfropfen. 
Welches  vorzüglich  in  China  geschieht, 

Populus.     Der  Pappelbaum. 

Populus  nigra.  Die  schwarze ,  oder 
deutsche  Pappel,  Dieser  ist  ein  sehr  schöner 
Baum  für  wasserreiche  Gegenden  von  der  er- 
sten G'röfse;  sein  aschengrauer  Stamm  erreicht 
eine  Höhne  von  50  bis  60  Fufs ,  sein  Wachs- 
thum  ist  geschivind ,  und  seine  Vermehrung 
wird  am  leichtesten  durch  Schöfslinge  erreicht. 
Die  Piippel  liebt ,  wie  schon  angemerkt ,  einen 
feuchten  Boden ,  besonders  aber  die  Thalgegen- 
den  und  die  Ufer  der  Flüsse  und  Teiche.  Die- 
se Pappelart  wird  vorzüglich  häufig  in  Enge- 
land in  der  Gegend  von  Wors lej ,  W a- 
rington,  Chester  und  White-  Church 
gefunden  ;  sie  wächst  gleichfalls  sehr  zahlreich 
an  den  Flüssen  des  südlichen  RuJslamU ,  auch 
sieht  man  in  Flandern  viele  ;  ihr  Holz  ist  gelb- 
licht ,  härter  und  zäher  o'^  jenes  von  der  weis- 
sen Pappel,  läßt  sich  aber  härter  spalten;  in 
der  Picardie  macht  man  selbst  Zimmerholz  dar- 
aus ;  Dieser  Baum  kann  wie  die  Erle ,  wenn  er 
in  Gehaue  gepflanzt  wird,  alle  neun  bis  12  Jah. 
re  abgestockt  werden,  und  ist  daher  für  einige 
Gegenden  eine  grofse  Hilfsquelle,  wo  ein  Man- 
gel an  Brennholz  zu  befürchten  ist.  Alle 
Schwarzpappeln ,  sowohl  einheimische  als  aus- 
ländische haben  immer  mehr  oder  weniger  Kle- 


Ffi 


ii6 


plus    ou    moins  visqueux,  on  peut  en  tirer 
une   cire  parfaite. 

Populusalba  latifolia,  ypreau, 
Cetarbreest  très  interessant,  à  cause  de  la  Vi- 
tesse de  sa  croissance:  il  parvient  à  une 
grande  hauteur,  sa  tête  étalée  est  bien  gar- 
nie ,  ses  jeunes  branches  sont  couvertes  d'une 
écorce  purpurine,  ses  feuilles  remarquables, 
par  le  duvet  argenté  qui  les  décorent  en 
dessous ,  tandis  que  la  partie  supérieure  est 
d'un  verd  rembrnni. 

Ce  peuplier  pousse  avec  vitesse  dans 
1«  terres  humides  et  marécageuses,  il  con- 
vient même  à  d'autres  fonds,  le  sol  entiè- 
rement sablonneux,  graveleux  ou  crayeux 
est  le  Seul    auquel  il   se  refuse. 

Ou  le  multiplie  plus  sûrement  de  mar- 
cottes de  boutures,  ou  de  semis,  c'est  un 
Arbre  charmant  pour  les    décorations. 

Popnlus  alba  minor,  peuplier 
blanc  à  petites  feuilles,  cette  espèce  s'eleve 
aussi  haut  que  la  précédente,  mais  elle  en 
differre  par  son  feuillage  une  fois  moins  bril- 
lant, il  se  multiplie,  comme  le  grands  Peu- 
pliers blancs,  il  réussit  dans  les  mêmes 
sols,  il  en  est  une  variété  à  feuille  pana- 
chée de  jaune. 

Populus  tremula,  peuplier  tremble, 
il  en  est  deux  variétés,  l'une  à  grande,  l'au- 
tre à  petite  feuille,  toutes  deux  croissent  ra. 
pidement,  les  feuilles  sont  presque  rondes, 
soutenues  par  des  longs  pétioles,  dont  la 
souplesse  les  rend  susceptibles  de  céder  à  la 
moindre  impression  des  Zephirs. 

Le  tremble  à  large  feuille  ne  réussit 
que  dans  let,  terrains  très  humides,  l'autre, 
réussit  même  sur  les  terrains  sces  et  pier- 
reux,  où  il  aime  d'étendre  ses  racines  dans 
ks  blocs  de  pierre. 

Tous  deux  ont  un  air  agraste  qui  les 
rend  propres  aux  plantations  taciturnes, 
placés  le  long  des  eaux,  ils  en  augmentent 
la  fraîcheur,  et  distribués  sur  les  contours  des 
Prairies,  ils  font  croire  qu'elles  sont  sillonées 


in'ge  und  schleimigte  Eliîîhenhnojpen ,  woraus 
man  ein  vollkommenes  Wachs  enielen  kann, 

Populus  alba  latifolia.  Die  Sil- 
berpappel. Diese  ist  ihres  schnellen  Waebs' 
thums  wegen  besonders  merkwürdig  ;  sii  er- 
reicht eine  grofse  Hohe,  ihre  ausgebreitete 
Krone  ist  stark  belaubt,  ihre  jungen  Zweige 
sind  tnit  einer  purjjurfarbenen  Rinde  ge- 
schmückt ,  und  ihr  silberfarbnes  sammetartiges 
Laub  von  unten,  bildet,  mit  den  dunkel  grün  der 
obgrn  Seite  einen  angenehmen  Centrast.  Diese 
Pappel  schiefst  in  sumpßgen  feuchten  Gegen- 
den schnell  empor,  auch  auf  einem  andern 
Grunde  kommt  sie  fort  ;  und  nur  der  ganz  und 
gar  sandige  steinige ,  und  kreidenariige  Boden 
ist  ihm  zuwider, 

Ihre  Vermehrung  geschieht  leichter  durch 
Ableger  als  durch  Schöjslinge  ,  oder  durch  den 
Samen;  für  Verzierungen  in  einem  Garten  ist 
dieses  ein  vortrefflicher  Baum. 

Populus  alba  minor.  Die  klein  blät- 
trige Silberpappel.  Diese  Pappel  wird  eben  so 
grofs  als  die  vorher  gehende  ;  allein  sie  unter- 
scheidet sich  durch  ihr  kleines  ,  runderes ,  hell- 
grüneres  und  weniger  weisses  Laub  ;  ihre  Ver- 
mehrung geschieht  auf  die  nähmliche  Art  wie 
jene  der  ■vorhergehenden  ;  sie  gedeiht  auf  dem 
nähmlichen  Boden  ;  eine  Spielart  hicvon  ist  die 
■weisse  Pappel  mit  gelb  gestreiftem  Laube. 

Populus  tremula.  Die  Eschenpappel, 
Von  dieser  gibt  es  zwey  Spielarten,  wovon  die  ei- 
ne ein  grofses,  die  andere  ein  kleines  Laub  hat  ; 
beyde  wachsen  sehr  geschwind;  ihr  Laub  ist  fast 
ganz  rund  und  sitzt  auf  langen  Stielen ,  deren 
Biegsamkeit  ihnen  die  Eigenschaft  giebt .  daß 
sie  sich  auf  den  mindesten  Hauch  eines  Lüft- 
chens bewegen. 

Die  breitblättrige  Espenpappel  gedeiht 
nur  auf  einem  sehr  feuchten  Grunde,  da  hin- 
gegen die  andere  selbst  auf  einem  trockenen , 
ja  sogar  steinigten  Boden  fort  kommt ,  und  all- 
dort  seine  Wurzeln  nicht  selten  bis  in  die  Spal- 
ten der  Steinblöcke  hineintreibt. 

Diese  beyden  Espenpappeln  haben  ein  et- 
was wildartiges  einsehen ,  und  schicken  sich 
daher  vorzüglich  für  ruhige  ernste  ./Anlagen  an 
Teiche  und  Bäche ,  deren  Kühle  sie  noch  ver- 
mehren ,  und  zur  Umgebung  der  Wiesen ,  all- 
wo  sie  die  Vermuthung  erregen,  als  wenn  ir- 
gend wo  ein  Bach  dieselben  durchschlängelt»  i 


117 


de  quelque  ruisseau, par  le  frémissement 'con- 
tinuel de  leur  feuillage. 

On  le  multiplie  comme  le  précèdent. 

Populus  heterophylla  Pe u pli- 
er'hétéro  phylle,  s'est  une  des  espèces, 
dnnt  la  croissance  est  la  plus  active  ,  les  pre- 
mières feuilles  sont  amples,  et  toutes  sont 
tellement  différentes  entre  -  elles  ,  qu'il  est 
difficile  d'en  trouver  deux  parfaitement  res- 
semblantes sur  la  même  tige  :  cet  arbre  pré- 
fère une  terre  franche  et  profonde,  (on  le 
multiplie  comme  les  variétés  précédentes, 
il  figure  bien  isolement. 


Populus  Italica,  Peuplier  d'Italie. 
Cet  arbre  est  particulièrement  d'agrément, 
car  son  bois  n'est  propre  à  rien  ,  tant  il  à 
peu  de  Consistance,  à  moins  qu'on  ne  puisse 
l'employer  à  quelque  perches  de  Houblon, 
de  haricot,  à  palisser  d'autres  arbres,  ou  à 
quelques  menus  ouvrages,  la  vitesse  de  sa 
croissance,  son  port  qui  le  distingue  des  au- 
tres arbres  ,  l'avoient  d'abord  fait  réchercher 
et  l'on  esperoit  de  pouvoir  en  tirer  même 
parti  pour  les  charpentes  ;  on  ptétend  toute- 
fois  qu'il  se  conserve  bien   dans  l'eau,  et  que 

sous  ce  rapport,  il  convient  à  former   des 
pillotages. 


Cet  arbre  est  commun  dans  la  Géorgie 
dans  la  Crimée,  dans  les  environs  de  Turin^ 
il  faut  avouer  que  placé  avec  succès  il,  forme 
des  grouppes  charmants,  il  est  d'un  grand 
usage  dans  les  jardins  modernes,  mais  on 
devroit  l'employer,  avec  plus  de  ménage- 
ment, car  sa  croissance  étant  très  prompte, 
il  forme  bientôt  des  lignes  distinctes  qui 
laissent  deviner  le  motif  de  son  emplacement, 
il  se  trouve  souvent  au  milieu  des  arbres, 
avec  lesquels  il  contraste  et  il  produit  alors 
un  très  mauvais  effet. 


XV.  Cahier, 


weil  dafs  beständige  Rauschen  des  Laubes  ein 
dem  Rieseln  eines  Baches  ähnliches  Geräusch 
hervor  bringt.  Ihre  Vermelirung  geschieht ,  wie 
jene  der  vorhergehenden. 

Populus  heterophylla.  Die  Caro- 
linische Pappel  mit  verschiedenartig  geform- 
tem Laube,  Diese  gehört  unter  jene  Pappeln , 
die  am  schnellsten  wac/isen. 

Das  erste  Laub  dieser  Pappelart  ist  grojs, 
allein  alle  Blätter  sind  untereinander  so  sehr 
verschieden,  dafs  man  auf  einem  Stamm  schwer 
lieh  2  unter  ilinen  -finden  wird,  die  einander 
vollkommen  ähnlich  sind  ;  dieser  Baum  liebt  ein 
freyes  und  tiA  "es  Erdreich ,  und  wird  wie  alle 
vorhergehende] fortgepflanzt ,  wenn  diese  Pappel 
allein  sttht  ;  so  figurirl  si    sehr  gut. 

Populus  italica.  Die  Lomhardische 
Pappel,  Diese  ist  ein  blosser  Zier  •  Baum  ; 
denn  ihr  Holz  ist  so  schwach,  d  Js  man  es  zu 
nichts  gebrauchen  kann  ,  es  seye  dann  allenfalls 
zu  Hopfen  oder  Bohnenstangen  ,  oder  zum  Ein- 
pfählen anderer  Bäume,  oder  auch  allenfalls 
zu  kleinen  Geräthschaften  und  IVerkzeugen  ; 
blofs  ihr  geschwinder  und  schöner  Wuchs  also 
war  es,  der  sie  von  den  andern  Bäumen  unter- 
schied,  und  verursachte ,  dafs  sie  besonders 
hervor  gesucht  wurde ,  indem  man  hoffte  sie 
vielUricht  selbst  als  Zimmerholz  verwenden  zu 
können.  Übrigens  behaupten  doch  einige ,  dajs 
sich  dieser  Baum  im  Wasser  halte ,  und  difs 
er  daher  aus  diesem  Grunde  für  Pfahlwerke 
anwendbar  sey. 

Dieser  B'jum  ist  in  Georgien ,  in  der 
Krimm  und  in  den  Gegenden  von  Turin  sehr 
gewöhnlich  ,  und  man  mujs  bekennen ,  dafs  er 
höchst  reitzende  Gruppen  bildet ,  xvenn  er  gut 
gestelitwird;  in  den  neueren  Kunst  gärten  ivird 
er  sehr  stark  angebracht  ;  jedoch  wäre  zu  wün, 
sehen,  dafs  dieses  mit  mehr  Bücksicht  auf  sei- 
nen  schnellen  Wuchs  geschehen  möchte;  denn 
seines  geschwinden  Wachilhums  wegert  schiefst 
er  bald  über  seine  Vmgebungeri  empor  ,  bildet 
dadurch  auffallende  Vnterscheidungslinicn  zwi- 
schen sich  ,  und  dem  übrigen  ISachivuchs ,  und 
terräth  dadurch  die  Ursache  seines  Daseyns 
zu  sehr  ,  oft  ragt  er  daher  aus  diesem  Grund« 
über  seine  gleichzeitigen  Mitbäumchen  aus  ih- 
rer Mitte  hervor,  und  bildet  durch  diesen 
Überwuchs  einen  Contrast ,  dereine  nicht  seh' 
angenehme  Wirkung  hervor  bringt. 
XV.  Hoft.  K  t 


ii8 


Le  meilleur  usage  qu'on  eu  puisse  faire, 
est  pour  former  des  Allées,  des  grouppes  iso- 
lés,   pour    revclir    quelque    lemple    romain 
ou  quelque  reste  d'architecture  romaine, pour 
composer  le  milieu    d'une  platation  qui  doit 
former,  par    la  suitte,  un  grouppe  pyrami- 
dal ;  mais  il  faut  éviter  de  le  placer  le  long 
de  quelque  plantation,  car    la  promptitude 
de  sa  croissance  détruira  bientôt  l'agrément 
qu'on  peut  attendre    de  ce  qui  l'avoisine,  il 
couvient    à  masquer  des   grands    baiîmens, 
mais  pas  à  couvrir   les    murailles    peu   éle" 
vées,  car    il    forme    d'abord  des  lignes    qui 
décèlent  les  limites,  il  produit  le  plus  mau- 
vais effet  sur    les    lisières   d'un  bois,  il  dé- 
celé l'art  d'abord  et  finit  par  frapper  directe- 
ment   la     vue    qui      se     plairoit    à  parcou- 
rir les  sinuosités   du  bois  même,  plus  agré- 
ables à  l'oeil  que  pareille  plantation,  il  faut 
éviter  de  le  mêler  trop  souvent  aux  jeunes 
plantis,  car    i\  les  défigure  d'abord,   il   est 
préférable  d'en  composer  des  grouppes  iso- 
lés,   ou  des  massifs,    cet  arbre   figure   alors 
avec  succès,  comme  il  figure  également  bien 
étant  laissé   seul  à   sa  croissance  naturelle. 


Le  peuplier  d'Italie  réussit  en  toute 
espèce  de  terrain ,  mais  il  préfère  un  sol 
humide,  substantiel  et  profond,  on  le  mul- 
tiplie de  bouture  en  mars ,  qui  s'en  racinent 
deux  mois  après. 

Populus  helvetica.  Peuplier  su- 
isse. Il  devient  très  volumineux,  et  s'eleve 
avec  rapidité,  la  direction  de  ses  branches 
est  Semi  —  verticale,  sa  feuille  d'un  vert 
tendre  est  très  luisante:  il  se  plait  dans  les 
terres  médiocremet    humides, cette   espèce, 


Der  bejte    Gebrauch ,  den  man  mit  dieser 
Pappelart  machen  kann^  besteht  in  der    Fer- 
wendurig    derselben    zu    Alleen,    zu    isolirten. 
Gruppen,  um  irgend  einen  römischen  Tempel, 
der  irgend  eine  römische  Ruine  zu  verstecken , 
oder  auch   zur  Aufstellung  des    Mittelpunkts 
in  einer  Anlage,   welche  weiterhin  eine  pyra- 
midenförmige   Gruppe  bilden  soll;  allein  rhan 
mufs  sich  wohl  hüten ,  dieselbe  der  Länge  mich 
in  eine  Pßanzung  zu  stellen ,  denn  sie  wird  in 
diesem  Fall  durch  ihren  schnellen    Wachsthuni 
bald  das  Vergnügen  zerstöhren,  welches  man 
allenfalls  i>on  ihren  Umgebungen  erwartete  sie 
ist  allerdings  geeignet  grofso  Gebäude  zu  maf- 
kiren  ,  nicht  aber  nidrige  Mauern  zu  verdecken  \ 
denn  im  letzteren  Falle  bildet  sie  Linien ,  weU 
che  die  Grenzen  aufdecken,  statt  verdecken;  die 
naohtheiligste  Wirkung  bringt  diese  Pappel  in 
den  äufsersten  Umgebungen  eines  Waldes  her- 
vor,   wo  ihre  künstliche  Bestimmung  sogleich 
in  die   Augen  fällt ,    indem  sie   den    Blick , 
der     mit     Vergnügen     auf    den    weit     angc' 
nehmeren   Vertiefungen  des     Waldes    terioeilt 
hätte,     als   auf   der   ganzen    Anlage,    gera- 
de   zu    auf   diese  künstliche  Bestimmung  hin' 
leitet ,  und  somit   mit   ihr  auch    zugleich  den 
ganzen  Eindruck  endet  ;  auch  mufs  man  darauf 
bedacht  seyn  ;  dieselbe  nicht  zu  häufig  mit  den 
jungen  Pßanzen  zu  vermischen;  denn  sie  wird 
diae  junge  Pflanzung  lald  entstellen;  man  wird 
mit  einem  besseren  Erfolg  mit  derselben  einzel- 
ne Gruppen ,  oder  Dickungen   zusammen  stel- 
len ;  in  diesem  Falle figurirt  der  Baum  sehr  gut , 
so  wie   auch  dann ,  wenn    er  ganz   der   JSatur 
überlassen  bleibt.      Die  Lombardische   Pappel 
gedeiht    zwar   in   jedem  Erdreich;    allein   ein 
feuchter ,   nahrhafter  und  tiefer  Boden  ist  ihr 
zuträglicher. 

Ihre  Vermehrung  geschieht  durch  Schöfs- 
linge  im  Monath  März ,  welche  binnen  zwey 
Monathen  Wurzeln  sehlagen. 


Populus  helvetica.  Die  Schweitzer - 
Pappel.  Diese  wird  sehr  grofs  und  wächst  eben- 
falls mit  ungemeiner  Geschwindigkeit;  ihre 
Aeste  haben  eine  etwas  schi>fe  Richtung ,  und 
ihr  sanjt  grünes  Laub  hat  einen  starken  Glanz; 
sie  gedeiht  vorzüglich  in  einem  etwas  feuchten. 
Grund,  und  ist  überhaupt  eine  der  schönster. 


tjui  est  très  belle,  se  multiplie  aisemeût  par 
boutures. 

Fopulus  athéniens!  s.  Peuplier  d' 
Atlieney.  Ils'eleve  moins  que  les  précédents, 
ses  feuilles  sont  presque  rondes  et  d'un  vert 
noirâtre,  il  lui  faut  une  terre  franche  et 
substancielle  ,  il  se  multiplie  de  marcottes. 


Populus  Virginiana.  Peuplier  de 
Virginie:  s'est  le  meilleur  des  peupliers  ve- 
nus de  l'Amérique  pour  la  qualité  de  son 
bois,  il  est  d'une  croissance  prompte  et  se- 
ieve  à  plus  de  quatrevingt  pieds,  même  à 
quarante  pieds  en  dix  ans  de  tems;  on  le 
multiplie  de  bouture:  il  préfère  les  terrains 
légèrement  humides,  cet  arbre  est  charmant, 
pour  former  des  avenues  et  des  Couverts. 


Populus  m  agn  a  Vîrginian  a.  Peu. 
pUer  de  la  Carolme  ou  de  Virginie  à  grande 
feuilles  ,  ce  peuplier  croit  aussi  avec  rapi- 
dité, il  est  propre  à  décorer  les  parcs,  à 
former  des  salons,  mois  il  est  sujet  à  se  casser 
par  le  vent,  c'est  à  tous  égards  le  plus  beau 
et  le  plus  recherché  pour  les  décorations  ^ 
on  le  multiplie  par  boutures,  on  par  greffes 
Sur  le  peuplier  d'Italie;  il  se  plait  assez  en 
toute  sorte  de  terrain,  quanti  il  n'est  pas 
trop  aride. 


Populus  Canadensi  s.  Peuplier  li- 
ard  ou  de  Canada,  ce  peuplier  odorant,  à 
grandes  feuilles  ovoides,  d'un  verd  foncé 
au  dessus,  velues  et  blanchâtres  au  dessous  5 
est  très  recherché  pour  les  décorations,  il  à  1' 
avantage  de  se  garnir  de  feuilles  de  très  bonne 
heure.  Sa  vitesse  de  croissance  est  telle,  qu'il 
obtient  des  jets  de  trois  on  quatre,  même  cinq 
pieds  en  un  an;  on  le  multiplie  par  dra. 
geons  et  par  boutures,  ce  peuplier  dévient 
si  volumineux  dans  la  Louisiane,  qu'on  en 
peut  former  une  pyrogue  d'uu  seul  tronc, 
il  est  très  commun  dans  les  environs  de 
Quebec. 

Populus  balsamifera.  Peuplier  bau- 
xnier,  il  repend  une  odeur  le  baume,  lorsque  seR 


2  19 

Pappelarten  ;  ihre  Vermehrung  geschieht  durck 
Schujslinge. 

Populus  at heniensis.  Die  grie- 
chische Pappsl,  Diese  wird  nicht  jo  grojs  ^ 
wie  die  bis  jetzt  genannten  i  ihr  Laub  hat  eine 
Jast  ganz  runde  Form ,  und  eine  sehr  dunkel- 
grüne Farbe;  sie  liebt  ein  ungebundenes ,  nähr- 
ha f tes  Erdreich,  und  wird  durch  ^ble^er  Jbrt- 
gepßanzt, 

Populus  virginiana.  Die  Vir  gini- 
sche Pappel.  Diese  ist  die  beste  unter  allen 
ylinerikanischen  Pappeln  in  Hinsicht  der  Gu- 
te des  Holzes  ;  sie  wächst  geschwind ,  und  er- 
reicht  eine  Gröfse  von  mehr  als  8»  Fufs  ;  ja  si« 
gewinnt  nicht  selten  binnen  10  Jahren  schürt 
eine  Griijsc  von  40  Fufs  ;  sie  pflanzt  sich  durch 
Schüfslinge  fort  und  liebt  ein  etivas  Jeuchtes 
Erdreich.  Dieser  Baum  ist  vorzüglich  dazu 
geschickt  um  schattenreiche  Gänge  und  Lau- 
ben zu  bilden. 

Populus  magna  virginiana.  Di* 
grofsblättrige  Virginische  Pappel,  yiuch  die- 
se wächst  sehr  geschwind  ^  und  bcsondrs  zur 
Verzierung  der  Parks ,  und  zur  Bildung  gro- 
fser  Schattengänse  geeignet,  jedoch  ist-sie  stark 
den  Windörüchen  ausgesetzt  ;  diese  Pappelart 
ist  in  jeder  Hinsicht  die  schönste  und  ausge- 
suchteste von  allen  Pappelarten ,  die  man  zur 
Verzierung  verwenden  kann.  Ihre  Vermehrung 
geschieht  durch  Scfiöjslinge  oder  durch  das 
Pfropfen  auf  die  Lombardische  Pappel  sie 
kommt  auf  jedem  Boden  ziemlich  gut  fort , 
wenn  er  nicht  zu  trocken  ist. 

Populus  Can  adensis.  Die  Canadi- 
sche  Pappel.  Diese  wohlriechende  Pappelart 
hat  ein  großes  ey förmiges  Laub  von  einer,  oben 
dunkel  grünen,  unten  aber  weifslichten  Laube, 
ivelches  auf  der  ylusscnseite  sammetartig  be- 
haart ist  ;  diese  Pappel  wird  zu  Gartenverzic 
rangen  sehr  gesucht  ;  indem  sie  sich  sehr  früh 
belaubt ,  und  so  schnell  wachs' ,  dafs  sie  oft 
in  einem  Jahr  Sprossen  von  ■j  —  4  ja  bis  5  Fufs 
treibt  ;  ihre  Vermehrung  wird  durch  Ableger 
und  Schöfslinge  erreicht  ;  in  der  Luisiana  wird 
dieser  Baum  so  grofs ,  dafs  man  aus  einem  ein- 
zigen Stamm  eine  Pyroke  verfertigen  kann; 
sie  ist  in  den  Gegenden  von  Quebek  sehr  hau- 
'üg  anzutreffen. 

Populus  b  als  am  ife  r  a.    Die  Balsam 
Pappel,     Dit  se  hat  ihren  X^ahmen  daher,  u-»il 

Gg  2 


120 


boutons  paroissent  au  printems,  sa  feuille 
est  presque  cordiforme,  blanche  en  dessous 
d'un  verd  noire  au  dessus ,  la  vitesse  de  sa 
croissance  est  d'environ  deux  pieds  par  an, 
<ians  un  terrain  humide;  on  le  multiplie  par 
ses  rejettons,  par  marcottes  et  par  boutures, 
les  feuilles  de  ce  peuplier  paroissent  égale- 
ment de  bonne  heure. 


îl  en  est  une   espèce  à  feuille  ronde.  " 

Uue  autre  espèce  à  feuille  panachée. 
Pop  u  lus  argentea  i^mericana. 
Peuplier  d'argent  d'Amérique.  C'est  un  ar- 
bre superbe,  set  fewilles  sont  cordiformes, 
d'un  belle  grandeur,  et  forment  un  duvet  blanc 
en  dessous.  Cet  arbre,  digne  des  plenta- 
tions  les  plus  brillantes,  veut  de  préférence 
une  terre  franche  et  substantielle ,  on  le 
multiplie  de  marcottes,  qu'on  fait  au  mois 
de  7bre  et  qu'il  faut  guarantir  du  froid .  en 
les  couvrant  de  feuilles  Seches. 


PotentiUa  fruticosa.  Quinte  feuil- 
le en  arbuste.  II  s'eleve  à  deux  pieds 
même  à  trois  pieds,  ses  branches  rameuses, 
couvertes  de  feuilles  palmées  en  cinq  digi- 
tations  alorigées,  fort  étroites  à  leur  base, 
forment  un  joli  buisson ,  les  fleurs  de  nu. 
ance  jaunâtre  paroissent  au  mois  de  Juin  et 
se  succèdent  pendent  tout  l'Eté.  Cet  arbu- 
ste,  ou  pour  mieux  dire,  cette  plante  lig- 
neuse préfère  un  terrain  humide  et  l'ombre, 
il  est  d'une  grande  ressource  pour  garnir  les 
pieds  des  grouppes  et  massifs.  Ou  le  mul- 
tiplie de  plants   enracinés. 

Prinos  vcrticelle.  Apalanche.  Pe- 
tit arbuste  assez  difficile  à  multiplier,  dont 
les  fleurs  sont  blanches.  Il  leur  succède  un 
petit  fruit  rouge,  vers  la  fin  de  l'Eté! 

Pompadoiira—  vojez  Calicanthus. 

Prunus  Sylvestris.  Prunier  com- 
mun, arbre  fruitier  de  la  petite  grandeur, 
dont  on  peut  tirer  grand  parti,  dans  les 
iardiDfi  de  décorations,  par  la  beauté  de  ses 


ihre  Knospen  bry  ihrer  Erscheinung  im  Früh- 
ling einen  balsainnrligen  Duft  um  sich  her 
verbreiten;  ihr  Laub  hat  bejnahe  die  Form 
eines  Herzens ,  und  ist  von  unten  weifs  von 
oben  aber  sehr  dunkel  grün;  sie  wächst  mit  ei- 
ner Schnelligkeit  von  ungcjähr  2  Fujs  jährlich^ 
wenn  sie  in  ein  feuchtes  Erdreich  zu  stehen 
kommt  ;  sie  vermehrt  sich  smvohl  durch  Schöjs- 
linge  als  Ableger.  Das  Laub  dieser  Pappel 
erscheint  ebenfalls  friihzeitig. 

Eine  Spielart   hieven  ist  eine   Pappelart 
mit  rundlichtem  Laube, 

Ferners  eine  mit  gestreiftem  Laube. 
Populus  argentea  a  merica  na. 
Die  amerikanische  Silberpappel.  Diese  ist  ein 
vortrefflicher  Baum  ;  sie  trägt  ein  herzförmiges 
schönes  grojses  Laub ,  welches  von  unten  mit 
einer  sammetartigen  Weisse  überzogen  ist.  Die- 
ser Bniun ,  der  in  den  prächtigsten  Anlagen 
hervorsticht ,  liebt  vorzüglich  ein  nicht  zu  ge- 
bundenes nahrhaftes  Erdreich;  seine  P'ermeh- 
rung  geschieht  durch  Ableger ,  welche  im  Mo- 
nath  September  eingelegt  werden ,  und  welche 
man  mit  dürrem  Laube  bedeken  mufs ,  um  sie 
vor  der  Kälte  zu  schützen. 

Potent  illa  fr  utico  sa.  Das  strauch- 
artige  Fingerkraut.    Dieses  Gewächs  wird  2 
auch  3  Fufs  hoch;  seine  rankenden  mit  einem 
handbreiten fünffinger artig  geformten  gegen  den 
Stiel  hin   aber  sehr  schmalen  Laube  bedekter^ 
Zweige  bilden  einen  schönen  Busch  ;  reine  gelb- 
lichten    Blüthen  erscheinen  im  Monat  h  Juny , 
und  dauern  den  ganzen  Sommer  abwechselnd 
fort.     Dieser  Strauch  ,  oder  besser  zu  sagen  , 
diese  ho/zartige  Pflanze  liebt  ein  feuchtes  und 
schattenreiches  Erdreich  ;  sie  dient  vorzüglich 
dazu  die  Gruppen  und   Dickungen  unten  am 
Fufse   zu    schmücken  ;   ihre    Vermehrung  gc' 
schieht  durch   Senkreiser. 

Prinos  vert  ic  ellatur.  Die  Virgï- 
nische  Winterbeere.  Diese  ist  ein  kleiner 
Strauch  dessen  Fortpflanzung  sehr  schiver  ist  ; 
sie  trägt  weisse  Blüthen ,  welchen  gegen  Ende 
des  Sommers  eine  kleine  rothe  Frucht  folget. 

Pompadoura.  Siehe  Calicanthus, 
oder  die  Kelchblume . 

Prunus  silvestris.  Der  Pflaumen- 
bäum.  Dieser  ist  ein  Obstbaum  der  kleineren 
Art,  welcher  bsy  Ziergärten  sehr  vorlheilhaß 
angewendet  werden  kann;  indem  seine  präch- 


121 


{leurs  et  les  nuances  de  ses  fruits ,  il  tracé 
beaucoup,  on  peut  facilement  obtenir  des 
plans,  au  moyen  de  ses  racines,  qu'il  ne 
Faut  que  remuer    un  peu. 


Il  est  une  espèce  à  feuille  panachée  de 
blanc. 

Le  bois  du  premier  sert  à  la  menuise- 
rie et  à  l'Ebenistrie,  cet  arbre  n'est  pas 
difficile  sur  le  terrain. 

Le  Prunier  à  fleurs  doubles  est  une  va- 
riété charmante  de  décoration,  quant  aux 
espèces  recherchées  par  le  fruit,  ce  n'est, 
pas  le  lieu  destiné  à  en    parler. 

Ptelea  trifoliata.  Orme  à  trois 
feuilles,  grand  arbrisseau  du  nord  de  l'Ame« 
rique,  dont  les  feuilles  paroissent  à  la  un 
de  may,  il  séleve  à  quatre  pieds  de  hauteur 
et  fleurit  au  bout  de  trois  ans,  sa  fleur  est 
d'un  blanc  herbacé,  on  le  multiplie  de  se- 
mence et  de  marcotages,  aussi  par  bouture* 
Cet  arbuste  vient  assez  bien  dans  tout  terrains 
mais,  il  réussit  mal,  quant,  à  l'ornement, 
lorsqu'il  est  isolé,  il  peut  être  mêlé  avec  le 
Cytises, 


tige  Blùthe  und  die  verschiedenartige  Färbung 
seiner  Früchte  einen  trefflichen  Effect  her- 
vorbringen; dieser  Baum  faßt  sehr  leicht 
Wurzeln,  man  kann  daher  mittelst  dieser 
welche  man  blofs  ein  wenig  umzubiegen 
braucht,  ohne  vieU  Muhe  ein  Gehäge  mit  ihm 
anlegen, 

Hievon  giebt  es  eine  Spielart  mit  weis- 
gestreiftem Laube. 

Das  Holz  des  erster  en  wird  von  den  Tisch. 
lern  und  Ebenisten  verarbeitet.  Dieser  Baum 
ist  in  Hinsicht  des  Bodens  gar  nickt  heickel. 

Der  Pflaumenbaum  mit  doppelter  Blüthe 
ist  eine  Spielart  von  angenehmer  Verzierung , 
Was  die  übrigen  Gattungen  betrift ,  welche 
ihrer  Früchten  wegen  geschätzt  sind;  so  ist 
hier  nicht  der  Ort  davon  zu  sprechen. 

Ptelea  trifoliata.  Die  dreyblättri- 
ge  Lederblume.  Diese  ist  ein  grofser  Strauch 
aus  Nordamerica ,  dessen  Laub  ^egen  Ende 
des  Monaths  May  erscheint  ;  er  erreicht  eine 
Gröfse  von  4  Fufs,  und  treibt  nach  3  Jahren 
schon  Blüthen  ,  welche  von  einer  grünlicht  weif- 
sen  Farbe  sind;  ihre  Vermehrung  geschieht 
durch  den  Samtn  durch  Ableger  und  auch 
durch  Schöfslinge. 

Dieser  Strauch  gedeiht  allenthalben  gut, 
wenn  er  jedoch  isolirt  steht,  so  ist  er  zur  Ver- 
zierung nicht  zu  gebrauchen ,  man  wird  daher 
in  dieser  Hinsicht  wohl  thun,  ihn  mit  dem  ßo- 
nenbaum  zu  vermischen. 


M. 


Quere  US,  Chêne  Le  plus  commun, 
le  plus  utile  le  tous  les  arbres  forestiers, 
il  séleve,  dans  un  bon  terrain  à  plus  de 
quatrevingt  pieds,  et  acquiert  un  volume 
prodigieux. 

Il  en  est  deux  espèces  distinctes,  le 
chêne  sec  et  le  chêne  graS,  le  premier  se 
romp  avec  peine,  ce  que  l'on  connoit  vou- 
lant rompre  une  de  ses  branches,  l'autre  se 
romp  facilement  et  net,  le  premier  à  sa  feuil- 
le plus  étroite,  l'autre  plus  large,  le  pre- 
mier a  l'écorce  plus  brune  que  le  second,  le 
premier  croit  plus  lentement  ,  la  pre- 
miere  espèce  est  donc  la  plus  récherchée.  Le 
chêne  ne  vient  bien,  ni  dans  les  climats  très 
chauds  ri  dans  les  climats  très  froids,  le  bois 
XVI.  Cahier. 


Q- 


Quer  eus  ,  Die  Eiche.  Diese  ist  einer 
der  gemeinsten  und  nützlichsten  Bäume  in  den 
Wäldern,  selbe  wächst  auf  einem  guten  Boden 
bis  80  Schuh  hoch,  und  wird  ausserordent. 
lieh  dick. 

Sie  bestehet  aus  zwey  Gattungen,  aus  einer 
trokenen,  und  einer  fetten,  die  erstere  ist  hart 
zu  brechen ,  man  kann  sich  überzeugen ,  wenn 
man  einen  Ast  davon  brechen  will.  Die  zwei- 
te hingegen  ist  leicht  zu  brechen ,  man  kann 
sich  auf  die  nähmliche  Art  überzeugen ,  und 
man  wird  sehen  ,  dafs  sich  der  Ast  biegt ,  und 
wie  Glas  entzweispringt.  Die  Blätter  der 
trokenen  sind  viel  schmäler,  die  Rinde  viel  festrr, 
und  ihr  Wachsthum  viel  langsamer,  diese  wird 
auch  am  meisten  gesucht,  und  geschäzt. 
XVI.  U,ft.  H  ff 


âé  chêne  des  contrées  tempérées,  estmeilleu't 
que  celui  des  contrées  vers  le  nord,  une 
regle  générale,  est  que  cette  qualité  est 
d'autant  meilleure  que  le  climat  est  plus 
chaud. 

Le  chêne  est  de  bonne  qualité,  dans 
une  terre  un  peu  sèche,  il  est  très  dur  dans 
un  gravier  mêlé  de  bonne  tefre,  il  est  ten- 
dre, dans  la  glaise  et  le  sable. 

Le  bois  de  chêne  des  hauteurs  est  plus 
dur  que  celui  des  Vallées ,  le  chêne  isole 
est  plus  ferme  que  celui  des  massifs. 

Le  bois  de  Chêne  entre  dans  la  con- 
struction des  navires,  dans  la  charpente,  la 
menuiserie,  son  usage  s'étend  à  un  si  grand 
nombre  d'objets,  qu'il  faudroit  un  Traité  seul 
pour  les  designer,  il  sert  aux  tourneurs,  aux 
vignerons,  aux  charboniers,  aux  ébénistes, 
aux  tanneurs,  aux  pêcheurs ,.  aux  marins, 
les  tailles  de  chêne  sont  d'oa  wès  grand 
ifap^ort. 

Voici    quelques    Variétés. 

Quercus  robur,  chêne  commun,  il 
croit  dans  toute  l'Europe  mais  pas  au  de  la 
du  royaume  de  Suéde,  il  a  produit  un  grand 
nombre  de  variétés. 

Le  Chêne  femelle  croit  plus  prompte- 
ment,  mais  il  est  plus  sensible  aux  gelées, 
sä  feuille  est  plus  découpée  plus  alongée  et 
plus  étroite,  ses  glands  plus  alongéà  et  à 
grappes. 

Le  chêne  rouge  de  Virginie  à  grande 
feuille,  quercus  rubra,  la  feuille  de  ce 
chêne  rougit  en  automne ,  il  en  est  une  va- 
riété à  feuille  plus  étroite,  il  réussit  dans 
un  terrain  humide  et  on  le  multiplie  par  le 
marcotage. 

Quercus  virginiana  alba,  chêne 
verd  de  la  Virginie;  ses  feuilles  sont  longues  et 
larges ,  d'un  verd  tendre  et  agréable ,  les 
glands  petits  et  doux  comme  des  châtaignes, 
il  pousse  avec  vitesse  et  se  multiplie  de  mar- 
cottes. 

Quercus  sallcifolia  semper  virens. 
Chêne  à  feuille  de  Saule  toujous  verd,  il  nous 
vient  de  l'Amérique  septentrionale,  où  il  par- 
vient à  la  hauteur  de  soixante  pieds  d<>ns  les 


Diejenigen  Eichon  welche  in  einem  wâf- 
meren  Himmelsstrich  wachsen  ,  sind  besser  al^i 
jene  in  einem  Aalten. 

Die  Eicfie  ist  von  guter  Qualität  wenri 
sie  einen  trokenen  Boden  hat ,  besonders  wenn 
eine  gute  Erde  mit  etwas  Kiesel  vermischt  ist, 
auf  einem  Tögel'  und  Sandigen  Grund  wird 
selbe  weicher. 

Die  Eichen  auf  hohen  Gegenden  sind  hat' 
fer  als  jene  in  den  Tiefen. 

Das  Ho'li  von  einer  Eiche  die  einschich- 
tig wächst ,  ist  viel  fester ,  als  von  denen  die 
vielfältig  beysammen  stehen. 

Man  bedienet  sich  dieses  Eichenholzes  so 
manTtigfältig ,  daß  man  hierüber  ein  eigenes 
Buch  schreiben  könnte,  man  braucht  es  zum 
Schiffbau,  es  bedienen  sich  dessen  die  Zimmer- 
teute,  Tischler,  Binder,  Drechsler,  Gerber, 
Kohlbrenner  etc.  etc. 

Der  Nutzen  der  eichenen  Hauwälder  ist 
gleichfalls  sehr  beträchtlich. 
Durt!hgehen    wir    nun   die    Ver  schie- 
de nheit    der    Eic  h  bäum  e. 

Quercus  robur.  Die  gemein«  Ei- 
che,  diese  wächst  in  ganz  Europa,  nur  im 
Königreich  Schweden  nicht,  selbe  ist  grojsen 
Veränderungen  unterworfen.  Die  weiblicht 
Eiche  tvächst  viel  geschwinder,  leidet  aber 
ivenig  Kälte ,  und  erfriert  gerne ,  die  Blätter 
sind  mehr  eingeschnitten ,  viel  länger  und 
schmäler ,  ihre  Eicheln  viel  länger  und  trau- 
benartig. 

Quercusvirginiana  rubra.  Die 
rothe  virginische  Eiche,  diese  hat  große  Blétt 
ter-,  welche  im  Herbst  roth  werden,  sind  abtr 
unterschieden,  da  einige  sehr  enge  Blätter  ha- 
ben ,  sie  wächst  auch  am  besten  auf  einem  fet- 
ten Boden,  und  wird  durch  das  Propfen  ver- 
vielfältigt. 

Quercüs  virginiana  alba.  Die 
weisse  virginische  Eiche ,  diese  hat  lange  brei- 
te Blätter ,  welche  ein  angenehntes  zartes 
Grün  haben ,  die  Eicheln  sind  klein  und  süß 
wie  die  Kastanien,  sie  wächst  schnell,  und 
wird  auch   durch  das  Pfropfen  vermehrt. 

Quercus  s  all  ci  folia  semper 
virens,  Die  Weidenartige  immergrünende 
Eiche,  diese  ist  aus  Nordamerika  nach 
Deutschland  gekommen ,  dort  wächst  sich  auf 
feuchten  Boden  bis  60    Schuh  hoch,    und  in 


Sols  hubiides,  oh  greffe  ce  chêne  par  appro- 
che sur  le  commun. 

Quere  11  s  virgioiana  sempervi- 
rens,  chêne  de  Virginie  toujours  verd,  il 
s'élève  à  la  hauteur  de  quarante  pieds,  sa 
feuille  est  ovale,  terminée  en  lance,  d'un  verd 
obscuret  d'une  sonsistance  épaisse,  les  glands 
sont  alongés  ,  minces  et  très  doux 

Quercus  americana  nigra. Chêne 
noir  de  l'Amérique  septentrionale,  son  écorce 
est  noire,  sa  feuille  très  large,  il  ne  parvient 
pas  à  une  grande  hauteur. 

Quercus  aesculus.  Chêne  à  feuille 
de  châtaignier,  il  en  est  de  deux  espèces,  dont 
l'uue  a  la  feuille  plus  grande,  ainsi  que  les 
glands,  elle  s'élève  davantage,  ce  qui  pro- 
vient, peutôtre  du  sol.  On  prétend  que  la 
feuille  de  chêne  est  propre  à  nourir  les  vers 
à  so  je. 

Quercus  ferrea  chêne  de  fer. Ce 
chêne  est  ainsi  nommé,  à  cause  de  sa  pesan- 
teur, il  ne  surnage  point,  il  est  très  dur'à  tra- 
vailler, il  en  existe  un  superbe  à  Wiitonprès 
de  Salisburyeh  Angleterre.  Cette  espèce  de 
chêne  est  connue  des  Chinois  sous  le  nom 
de  Tie-li-mu,  on  peut  en  faire  des  ancres, 
cet  arbre  s'élève  à  la  hauteur  des  plus 
grands  chênes. 

Chêne  de  Maryland.  Quercus  raarilan- 
dica.  La  feuille  de  ce  chêne  a  six  pouces 
de  long  sur  2  ijk  de  large,  découpée  en  an- 
gle aigu ,  elle  se  conserve  dans  toute  sa 
fraîcheur  jusqu'à  la  fin  de  l'année,  du  moins 
fort  en  avant  en  automne,  ce  qui  fait  recher- 
cher cet  arbre,  pour  la  composition  des 
bosquets  de  cette  saison. 

Chêne  du  Levant.  Quercus  orien- 
ta lis.  C'est  une  des  plus  belles  espèces 
connues,  ses  feuilles  sont  ovales,  oblongues, 
d'un  vérd  pâle,  profondement  découpées,  et 
les  découpures  retournées  en  dessous. 

Quercus  Ilex.  Chêne  verd,  c'est  un 
arbre  de  moyenne  grandeur,  il  croit  lente, 
ment,  son  bois  est  dur  et  lourd,  ses  feuilles 
sont  épaisses,  comme  celles  du  Laurier,  bor- 
dées de  dents  épineuses.  Il  y  a  quatre  variée 
tés  dé  ce  chêne. 


123 

Deutschland  wird  selbe  nur   auf  die   andern 
Eichen  gepfropft. 

Quercus  virginiana  semper  v i- 
rens.  Die  immergrünende  vir  ginische  Eichet 
diese  wächst  bis  40  Schuh  hoch ,  ihre  Blätter 
sind  ziemlich  dick ,  oval  und  Lanzenförmig  ge- 
spizt ,  und  ton  dunkelgrüner  Farbe,  die  Ei- 
cheln /anglicht,  dünn  und  süfs. 

Quercus  americana  nigr  a ,  Di/r 
schwarze  amerikanische  Eiche  ,  ihre  Rinde  ist 
schwarz,  dit}  Biälter  sehr  breit,  diese  Eiche 
wächst  nicht  sehr  hoch, 

Quercus  aesculus.  Die  Kastanien- 
blätterartige  Eiche,  von  dieser  giebt  es  zwey 
Gattungen ,  die  Blätter  der  einen  sowohl  als 
die  Eicheln  sind  viel  gröfser  ,  und  wächst  hä- 
her  als  die  andere,  man  schreibt  dieses  dem 
Boden  zu ,  und  man  behauptet ,  dafs  diese 
Blätter  zur  Nahrung  der  Seidenwürmer  die^ 
nen, 

Quercus  ferrea^  Die  Eiseneiche,  dis' 
Jen  Nahmen  erhielt  sie  von  ihrer  Schwere, 
denn  dieses  Holz  schwimmt  niemahl,  sondern 
geht  immer  unter ,  es  ist  sehr  hart  zu  verar- 
beiten, von  dieser  Eiche  befindet  sich  eine  sehr 
schöne  zu  Witton  bey  Salisbury.  Diese  Eiche 
ist  in  China  bekannt  unter  dem  Nahmen  Ticli- 
mu,  Eisenholz,  man  macht  davon  Schiffan^ 
ker,  ihre  Höhe  ist  gleich  der  gröfsten  Ei- 
che. 

Quercus  mary landic a.  Die  mary- 
ländische  Kiche ,  ihre  Blätter  sind  6  Zoll  lang 
and  s  1/2  Zoll  breit,  sie  ist  zugespitzt  ge- 
rchnitten  wie  ein  Eckwinkel,  sie  bleibt  ganz 
grün  bis  zu  Ende  des  Jahres,  am  wenigsten  bis 
in  späten  Herbst ,  diefs  ist  für  die  kleinen  Ge- 
hüshe  dieser  Jahreszeit  sehr  nützlich. 

Quercus  orientalis ,  Die  orientali- 
sche Eiche,  diese  ist  als  eine  der  besten  Gat- 
tungen bekannt,  ihre  Blätter  sind  oval,  läng- 
licht und  blafsgrün  ,  stark  eingeschnitten  ,  und 
in  der  Autsenseite  eingebogen. 

Quercus  j lex ,  JJie  Steineiche ,  diese 
ist  von  mitterer  Gröfse ,  sie  wächst  langsam , 
ihr  Holz  ist  hart  und  grob ,  ihre  B  'ätter  sir.d 
dick  beysammen ,  wie  die  des  Lorbeerbaums, 
und  sind  von  aussenher  dornicht.  Es  giebt 
viererley  Gattungen  von  dieser  Eiche,  nahm- 


Hh  2 


'H 

Le  chêne  à  feuilles  oblongues. 

—  —     à  feuilles  étroites. 
. —      —    —      —       larges. 

—  —     —      —       de  houx. 
Quercus    suber.     Liege.    L'écorce 

de  ce  chêne  se  fend,  se  détache  d'elle  même, 
elle  est  remplacée  tous  le  sept  ou  huit  ans 
par  une  autre  ècorce  qui  se  forme  en  dessous, 

Sa  stature  est  moyenne ,  mais  sa  tête 
très  touffue,  ses  feuilles  sont  perennes,  com. 
me  celles  du  chêne  verd,  au  quel  elles 
ressemblent.  Cette  espèce  de  chêne  craint 
les  frimats. 

Tous  les  chênes  verds  sont  d'une  grande 
ressource  dans  les  jardins  modernes,  prin- 
cipalement pour  la  Composition  des  scènes 
perpétuelles,  et  des  jardins  d'hyver,  ou  ils 
contrastent,  alors,  par  leur  vert  moins  fon- 
cé avec  le  vert  obscur  des  sapins. 

Tous  les  chênes  se  reproduisent  par 
leurs  glands.  Que  l'on  place  à  demeure,  oh 
dont  on  fait  des  pépinières. 

Les  pépinières  perpétuelles  sont  ordi- 
nairement composées  de  cinq  on  six  platte, 
bandes  ou  terrains  destinés  à  cet  effet,  où 
l'on  plante  des  glands  d'année  en  année,  les 
pieds  de  la  première  année  étant  arrachés, 
on  y  place  des  glands  après  avoir  bonifié 
le  terrain,  et  ainsi  des  suite. 

Il  faut  observer  en  replantant  le  chêne 
de  îiii  ôtet  le  pivot,  et  de  lui  donner  la 
même  eîJpositioD. 

Le  Chêne  profite  mieux  dans  les  terres 
glaises,  fortes,  que  dans  toutes  autres,  il 
vient  bien  dans  le  gravier  humide,  ses  ra» 
eines  pénètrent  les.  rochers,  où  elles  sem- 
blent  s'accrocher. 


iich  :  mit  engen ,  länglichten ,  breiten ,  und  mît 
itechenden  Blättern. 


Quercus  suber.  Die  Korkeiche,  die 
Rinde  dieser  Eiche  schält  sich  von  selbst,  sie 
bekommt  alle  7  bis  8  Jahre  eine  frische  Rinde, 
welche  unter  der  ersten  wächst,  ihre  Gröfse 
ist  mittelmäjsig,  ihr  Wipfel  aber  sehr  buschigt, 
die  Blätter  sind  immer  grün,  wie  die  der  Steiri~ 
eiche ,  welcher  sie  gleichet ,  diese  Eiche  leidet 
keine  starke  Kälte, 

Die  immergrünenden  Eichen  sind  ein  groj- 
ser  Nutzen  für  die  englischen  Gärten ,  beson- 
ders für  die  unveränderlichen  Szenen  und  Win- 
tergärten,  wo  sich  ihr  sanftes  Grün  sehr  schön 
mit  dem  Dunkelgrün  der  Tannen  vermischt, 
j^lle  Eichen  vermehren  sich  dutch  die  Eicheln  , 
wenn  selbe  auf  einem  bestimmten  Platz ,  oder 
auf  einer  Pflanzschule  stehen. 

Die  immerdaurende  Pflanzschulen  beste- 
hen gemeiniglich  in  5  bis  6  Grundabtheilungen, 
wo  man  von  Jahr  zu  Jahr  die  Eicheln  einsetzt, 
wenn  man  dann  die  Pflanzen  des  ersten  Jähret 
wegnimmt,  so  setzt  man  wieder  frische  Eicheln 
dahin ,  und  so  auch  mit  den  übrigen. 

Wenn  man  eine  solche  Eichpflanze  versetzt, 
mufs  man  beobachten  daß  man  die  grade  Wur- 
zel davon  abschneidet. 

Die  Eiche  gerathet  am  besten  auf  einem 
festen  tögelartigen  Boden ,  und  wird  auch  gut 
auf  einer  feicht  sckaderartigen  Erde,  die  Wurm 
zeln  drängen  sich  an  die  Felsen,  und  halten  sich 
gleichsam  daran  an. 


R. 


Rhamnus  alaternus.  Alaterne  oü 
Troène  à  feuilles  d'Olivier,  arbrisseau  tou- 
jours vert,  qui  s'eleve  à  la  hauteur  de  vingt 
pieds,  ses  feuilles  son  composées  d'une  étoffe 
assez  forte,  les  fleurs  de  couleur  herbacée  pa- 
rois sent  en  juin,  il  leur  succède  dts  bayes 
noirâtres,  dont  les  oiseaux  sont  fort  friands. 
On  distingue  cet   arbuste    en. 

Rhamnus  alaternus  communis , 
alaterne  commun  ,   dont  il  y  a  uoe   variété 


Rhamnus  alaternus,  Immergrüner 
Wegdorn  mit  Olivenblättern,  ein  immergrii- 
nender  Strauch,  der  20  Schuh  hoch  wird,  sei- 
ne Blätter  sind  ziemlich  stark,  seine  grünlichen 
Blüthen  erscheinen  im  Juny,  daraus  schwärz- 
liche Beeren  entstehen,  welchen  die  Vögel  sehr 
nachstellen.  Dieser  Strauch  wird  eingetheilt  : 

In  dem  gemeinen  immergrünen  Wegdorn  , 
dessen  Verschiedenheit  blas  durch  kleine  gell). 


légèrement  tachée  de  marques  jaunâtres.  L*a' 
lateroe  commun  a  la  feuille  ovale,  creaelee, 
d'un  verd  luisant,  mais  qui  se  ternit  avec  le 

freid. 

Rhamnus  alaternus  angustifo- 
iia.  Alaterne  à  feuille  étroite,  dentelée  en 
forme  ds  scie,  toute  la  forme  de  cet  arbris- 
seau est  pyramj'dale ,  il  en  est  deux  varie- 
tés,  l'une  à  bord  liseré  de  blanc,  l'autre 
de  jaune. 

Rhamnus  alaternus  latifolia. 
Alaterne  d'Espagne,  cette  espèce  est  la  plus 
belle,  mais  la  plus  difficile  à  conserver  dans 
toutes  sortes  de  climat,  ses  feuilles  ovales 
ne  sont  pas  dentelées,  il  est  rare  qu'elle  se 
panache. 

Les  alaternes  exigent  dêtre  abrités,  on 
les  multiplie  de  semences  et  de  marcottes. 

Rhamnus  paliurus.  Porte  cha- 
peau. Arbrisseau  épineux  de  plaine  terre  qui 
s'élève  à  quatorze  ou  quinze  pieds,  il  ne 
craint  pas  les  gelées  ,  ses  feuilles  sont  petites 
et  ses  ßeiirs  qui  paroissent  en  juin,  d'un 
jaune  rerdâtre,  légèrement  odorantes  sont 
disposées  en  bouquets;  il  leur  succède  une 
graine,  dont  la  forme  singulière  a  fait  don- 
ner à  cet  arbre  le  nom  de  porte  chapeau. 
Oo  le  multiplie  de  semence  et  de  marcottes, 
il  préfère  un  terrain  frais  et  l'exposition  un 
peu  ombragée. 

Rhamnus  Catharticus.  Nerprun, 
Arbrisseau  épineux,  forestier,  de  la  moyen- 
ne grandeur,  dont  les  tiges  s'ele\ent  tiès 
droites,  les  feitiUes  petites,  sont  d'un  verd 
foncé,  ces  arbrisseaux  ne  sont  pas  délicats 
sur  le  terrain,  ils  s'elevent  facilement  de  se- 
mence et  de  drageons  enracinés.  Son  bois 
est  jaunâtre,  et  peut  servir  aux  Ebénistes, 
On  prétend  que  son  écorce  est  filamenteuse. 

Rhus  coriaria.  Premiere  espèce 
des  Sumach.  ces  arbrisseaux  tracent  beau- 
coup, on  prétend  qu'ils  conviennent  le  long 
des  bords  des  rivières,  où  ils  soutiennent 
la  terre,  par  leurs  racines,  mieux  que  tout 
autre  arbre,  laissé  à  lui  même,  le  sumac  vé- 
gète très  irrégulièrement,  ces  arbrisseaux 
figurent  bien  dans  les  jardins  de  décoration, 


^vr.  cMf! 


,l2i 

lichte  Fleck«n  zu  erkennen  ist ,  der  gemeine 
Wegdorn  mit  ovalen  gezankten  Blättern,  welche 
insGrünespielen^und gegen  den  IVinter  schwärz- 
licht  werden ,  mit  engen  gezähnten  Blättern  , 
die  ganze  Gestalt  dieses  Strauches  ist  pyrami- 
denförmig, es  giebt  2  Gattungen,  davon  eigt 
Blätter  hat,  welche  am  Bande  ins  wei/slichte, 
die  andere  ins  gelblichte  spielen. 


Bhamnus  alaternus  latifolia. 
Der  spanische  Wegdorn  ,  ditse  Gattung  ist  dit 
schönste ,  aber  auch  am  schwersten  in  den  ver- 
schiedanen  Klimas  zu  erhalten,  die  ovalen 
Blättern  sind  nicht  gezähnt ,  und  verändern 
sich  selten ,  man  vermehrt  sie  durch  den  Sa- 
men ,  und  durch  das  Pfropfen. 

Rhamnus  vel  Zizyphus  palliU' 
rus,  geflügelter  Judendorn  ein  stacfteliehter 
Strauch,  welcher  14  bis  15  Schuh  hoch  wird^ 
die  Kälte  schadet ,  ihm  nicht ,  die  Bälter  sind 
klein ,  seine  Blumen ,  welche  im  Juny  ersehet' 
nen  ,  sind  gelbgrün  ,  und  riechend,  die  sich  iA 
Büscheln  formen  ,  daraus  Körner  werden ,  de. 
ren  sonderbare  Form  zu  ihrem  Nahmen  yîn- 
lafs  gegeben  hat.  Sie  werden  durch  Samen 
und  Pfropfen  vermehret,  und  lieben  einen 
kühlen  und  schattigten  Boden. 

Rhamnus  Catharticus,  gemeiner 
Wegdorn  ein  stachlichter  Wald-  Strauch,  von 
geringer  Höhe ,  dessen  Aste  gerade  in  die  Ho- 
he gehen  ,  seine  kleihen  Blättern  sind  dunkel- 
grün ,  er  kommt  auf  jeden  Boden  gut  fort.  Und 
pflanzet  sich  leicht  durch  den  Samen  und  durch 
Wurzel- Spröfslinge  f Ott.  Das  Holz  daVon  ist 
gelblicht,  zu  guten  Gebrauch  für  üreibhsler , 
zugleich  behauptet  man  das  teine  Rinde  Äs 
denartig  ist. 

Bhus  coriaria.  Gerler  -  Sumach.  Di* 
erste  Gattung  des  Sumach ,  dieser  Strauch 
breitet  sich  sehr  aus,  an  dm  Ufern  der  Müsse 
ist  er  vortkeilhaft  zu  brauchen ,  da  er  durcf^ 
die  manichfaltige  Ausbreitung  seiner  Wurzeln^ 
die  Mrde  besser  als  jf  der  anderer  Baum  zutam' 
men  halte. 

Wenn  man  diesen  Strauch  sich-gftnz  al- 
lein überläfst,  so  wächst  er  sehr  unregeU 
mäfsig  ,  und  ist  in  Gärten  seiner  Figur 
XVJ.  Heft.  li 


126 


mais  il  faut  en  faire  un  usage  modéré.  Voi- 
ci quelques  variétés  des  Sumacs. 

Le  premier  Rhus  coiariaou  à  feuille 
d'orme,mieuxà  feuille  de  Sorbier,peutséleVer 
àquinzeetdix  huit  pieds  dehauteur,  quand  il 
est  couduit.il  forme  alors,  une  tête  assez  agré- 
able,ses  fleurs  d'un  blanc  herbacé  paroissent 
en  juin,  au  sommet  des  branches,  ce  Sumac 
est  propre  à  la  préparation  des  Cuirs. 

Rhus^labrum.  Sumac  à  panicu- 
les  épars,  il  s'eleve  un  peu  plus  que  le  pré- 
cèdent, et  les  branches  prennent  une  direc- 
tion plus  hoizontale,  ses  fleurs  de  couleurs 
herbacée  se  montreot  en  juillet. 

RhusCopallinum.  Summac  à  feuil- 
ie^  étroites,  il  s'élève  moins  que  les  précé- 
dents, ses  fleurs  sont  d'un  jaune  herbacé 
et  naissent  également  à  l'extrémité  des  bran- 
ches. Cet  trois  espèces  de  Sumacs  sont  très 
indifférents  sur  le  sol,  leur  multiplication 
eist  abondante  par  les  rejetions  qui  "partent 
des  racines. 

RhusCanadensis.  Sumac  de  Mary» 
land,  il  parvient  à  la  hauteurde  douze  pieds, 
ses  branches  sont  lisses,  purpurines  et  cen- 
dréesjses  folioles  dessinées  ea  coeur  et  ses 
fleurs  d'un  rouge  foncé,  toute  la  grappe  est 
couverte  d'une  espèce  de  farine  grisâtre  qui 
a  une  forte  saveur  de  Vinaigre,  d'où  lui 
est  aussi  venu  le  nom  de  Vinaigrier. 
On  dit  que  les  ameriquains  fument  les  feuil- 
les de  ce  Sumac  en  guise  de  tabac. 

Rhus  Cotinus.  Sumac  de  Venise j 
arbre  à  Peruques,  sa  tige  forte  et  ligneuse 
s'élève  au  plus  à  dix  pieds  de  hauteur,  ses 
branches  prennent  des  directions  tout  à  fait 
opposées,  ce  qui  donne  à  cet  arbrisseau  l'as* 
pect  le  plus  singulier,  ses  feuilles  sont  ova- 
les et  arondies ,  les  fleurs  qui  paroissent 
en  juillet,  sont  placées  au  bout  des  bran> 
ches ,  elles  forment  des  grappes  légèrement 
purpurines,  aux  qu'elles  succèdent  des  fila- 
ments d'une  assez  grande  dimension  de  cou- 
leur blanche  herbacée,  la  bizarre  configu- 
ration de  ,ses  panicules  attire  souvent  les 
regards. 

Cet  arbrisseau  q'uon  multiplie  par  inar- 
cottes  soulFre  peu  d'être  transplanté,  quand 
il  a  séjourné  longtems  dans  un  endroit,  il 
figure  bien,  dans  la  position  antérieure  des 


wegen  gut  zu  gebrauchen ,  Gattungen  giebt  es 
davon  folgende  : 

Der  erste  Rhus  coriar  id.  Rüster  oder 
Eberescheblätterige  Sumach  kann  eine  Höhe  von 
15  bis  18  Schuhen  erreichen.  Bejr  einer  guten 
Zügelung  bildet  er  eine  schöne  Krone,  seinf 
weifsgrünlichen  Bliithen  erscheinen  im  Junj\ 
am  Gipfel  der  j^este  ,  dieser  Strauch  dienet 
vorzüglich  zur  Leder  Zubereitung. 

Rhus  glabr  um  ,  g  latt  er  oder  Ris- 
penb läthiger  Sumach;  er  wird  etwas  hö- 
her als  der  vorhergehende ,  sein»  Zweige  haben 
eine  horizontale  Richtung  j  und  die  grünliche/t 
Bliithen  zeigen  sich  im  July, 

Rhus  c  Opa  Hin  um.,  Cop  al  Sumach, 
mit  engen  Blättern ,  er  wird  nicht  so  hoch  als 
des  vorhergehende ,  seine  Blüthen  sind  gelb- 
grün  ,  welche  sich  ebenfalls  an  den  äussersten 
Endender  Zweige  befinden;  diese  3  Gattungen 
von  Sumach  sind  in  Hinsicht  des  Bodens  sehr 
verschieden.  Ihre  starke  t^ermehrung  geschieht 
durch  die  Wurzel  -  Sprößlinge. 

Rhus  canadensis  f  der  Mary  län- 
dische Sumach,  von  Maryland ,  er  er- 
reieht  eine  Höhe  von  12  Schuhen,  seine  jiestt 
sind  gl'itt^  pürpur  und  aschenfärbig ,  seine 
Blätter  sind  herzförmig ,  und  seine  Blüthen 
dunkelroth ,  die  ganze  Traube  ist  mit  einen 
graulichten  Staub  überzogen ,  welche  zum  Es^ 
sig  gebraucht  werden ,  daher  ihr  Nähme  Essig 
Sumach.  Man  sagt  die  Amerikaner  bedienen 
sich  der  Blätter  zum  Tabakrauchen. 

Rhus  cotinus,  Fenetianisc he,  Pe- 
rücke n  Sumach  ,  der  PerükenBaum,  sein  di- 
cker Stamm  erreicht  eine  Höhe  von  1  o  Schuhen  , 
seine  yleste  nehmen  eine  ganze  entgegengesetz- 
te Richtung  an,  die  ihm  ein  ganz  besonders 
Aussehen  geben  ,  seine  ovalen  Blätter  sind  ab- 
gerundet, er  blühet  im  July  am  Ende  der  Zwei- 
ge ,  daraus  Trauben  entstehen,  welche  etwai 
purpurroth  aussehen,  und  zuletzt  folgen  Fa- 
sern von  einer  ziemlich  verschiedenen  Gröfse 
und  weißgrünlicher  Farbe.  Dieses  bizarre 
aussehen  zieht  oft  die  Aufmerksamkeit  des 
Beobachters  an  sich. 

Dieser  Strauch  ,  welcher  durch  Pfropfsn 
fortgepfianzt  wird,  leidet  durch  die  Versetzung 
wenig,  er  figurirt  in  der  Mitte  der  Buskete  sehr 
gut,  und  bildet  eine  schöne  Gruppe,  wsnn  er 


127 


bosquets,  il  compose  un  grouppe  avec  l'ar 
bre  de  judée   et  les  autres  feuillages  de  foi» 
me  ronde  et  ovale.     Ses  feuilles,  son  bois, 
ses  racines  exhalent  une  forte  odeur  de  ca- 
rotte, mais  qui  passe  bientôt. 

Rhusradicans.  Vernis  à  trois  feuil- 
les. La  tige  de  cet  arbuste  s'élève  au  plus 
à  trois  pieds,  nulle  plante  se  multiplie  avec 
plus  de  rapidité,  il  pousse  des  branches  vers 
l'extrémité,  qui  rainpent  et  prennent  racine, 
les  branches  contigues  aux  rours  et  aux'  ro- 
chers se  font  jour  dans  les  Scissures. 


Ribes  grosselaria,  groseillier. 
Cet  arbrisseau  qui  figure  bien  dans  les  jar- 
dios  modernes  a  plusieurs  variétés. 

Le  grosselier,  rouge  à  grappes. 
Celui  à  fruit  blanc. 
Celui  à  fiuit  noir. 

Le  groseillier  épineux  des  jardiniers,  à 
gros  fruit  rouge,  rose,  ou  blanc. 

—  —      —       à  deux  épines. 

—  —       —      à  feuille  panachée. 

—  —       —       à  fruit  noir  d'Amérique. 
--      '—       —       à  branches  pendantes. 


Rosa.  Rose ,  c'est  la  Reine  des  fieurs, 
dont  on  a  obtenu,  parles  semences ,  une 
très  grande  variété,  on  en  compte  bien  au 
de  la  de  cent. 

Rosa  silvestrid.  Eglantier,  arbris- 
seau forestier  de  moyenne  grandeur,  qui  s'é- 
levé  quelque  fois  à  dauze  pieds:  ses  feuil- 
les sont  ordinairement 'composées  rie  cinq, 
ou  sept  folioles  ovales,  elles  peuvent  har' 
moniser  avec  le  feuillage  du  frêne,  la  fleur 
blanche,  de  couleur  de  chair,  quelque  fois 
rosacée  est  simplement  composée  d'un  cali- 


rtiit  den  Judatbaum ,  oder  nndern  Bäumen  mit 
runden  oder  ovalen  biuttcrn  versetzt  wird.  Sei- 
ns Blätter,  sein  Holz  und  seine  IVurzen  riS' 
chen  stark  nach  gelben  Rüben,  aber  er  vergeht 
bald. 

Rhus  r adicans ,  dr e y bldttr igcr 
Sumach.  Der  Stamm  dieses  Utrauches wird 
bis  3  Schuh  hoch ,  keine  Pßanze  vermehrt  sich 
so  geschwind;  seine  Zweige  verbreiten  sich  aus- 
serordentlich ,  welche  gleich  IVurzel  fassen  , 
diese  nahe  an  einer  Mauer  oder  Felsen  gepflanzt, 
halten  sich  an  jeder  mindesten  Vertiefung  dei  - 
selben,-  Mauer  oder  Felsen  y  und  breiten  tich 
daran  aus. 

Ribes  grosse  l lar  ia.  Der  Johannes' 
beerbaum.  Dieser  Strauch ßgurirt  in  den  neu- 
eren Gärten  ganz  gut  und  hat  mehrere  Spiel- 
arten  als  da  sind. 

Der  Juh'jnnisbffcrbaum  mit  rothen  Trau- 
benartigen Beeren. 
Der  Johannisbeerbaum  mit  weissen  Bee- 
ren. 
Der    Johannisbeerbaum    mit    schwarzen 

Beeren. 
Der    stachügte     Johannisheerbaum    mit 

grossen  Beeren. 
Der  Alpen  -  Johannisbeerbaum. 
Der  zweydornige  Johannisbeerbaum. 
Der  Amerikanische  schwarzbeerigte  /«- 

haruiisbeerbaum. 
Der    Johannisbeerbaum     mit  gestreiften 

Laube, 
Alle  diese  Sträuche  sind  in  Hinsicht  des 
Bodens  gar  nicht  délicat ,  nur  mufs  man  dar- 
auf bedacht  seyn ,  sie  alle  Jahrfleissig  von  den 
abgestorbenen  Zweigen  zu  reinigen,  ihre  Ver- 
mehrung geschieht  durch  Senkreiser  und  Spröfs- 
linge. 

Rosa,  die  Rose  ist  die  Königin  der  Blu- 
men. Man  erhält  durch  den  Samen  sehr  ver' 
schiedene  Spielarten ,  denn  man  zählt  schon 
über  hundert  derselben. 

Rosa  s  ilvestr  is ,  die  wilde  Rose , 
ein  Waldstrauch  von  mittlerer  G  röfse ,  welcher 
oftmahls  12  Schuhe  hoch  wird;  seine  .ß^«'^^^ 
sind  gewöhnlich  aus  5  oder  sieben  ovalen  Büsch- 
chen zusammengesetzt ,  welche  mit  der  Esche 
harmoniren.  Seine  weif  se  fleischfarbige  BlMhe, 
welehe  hie  und  da  ins  rosenrot  he  üi^ergeAtt 
bestehet  gewöhnlich  aus  einen  eigenen  Hdch  ' 
i  /« 


ce  dune  seule  pièce,  charnu  par  le  bai,  d> 
visé  en  cinq  decoupurca,  ce   calice    soiiiient 
cinq  grands  pétales   odoivins,  arondis,  avec 
un    grand    nombre    d'etaiiiii)es.      Cet  arbris- 
seau est  très  agréable  dans   les   jardins  mo- 
dernes  ,  il  est  d'une    grande   utilité,  pour    y 
enfer    des    rosiers    d'espèce  noble,    dont  on 
peut  former  les  plut,  belles  couronnes,  les  plus 
élégantes  pyramides,   !<es  plus  jolis  buissons, 
en  mêlant  des   espèces  diflérenlcs  «ur  le  mé 
me  pied  d'églantier,  mais  celui- ci  doit  cire 
placé  à  demeure,  avant  d'hazarder  l'opéra- 
tion qui    ne   manque    pas  de  réussir,  quand 
elle  se  fait  au    moi   d'août. 

J!  seroit  difficile  ,  on  peut  même  dire 
impossible  de  désigner  toutes  les  espèces  de 
roses  dont  on  ne  cesse  ds  gagner  chaque  an- 
née des  productions  nouvelles.  Messieurs 
Veen  à  Harlem,  les  c  j  tivent  dépuis  plus  de 
vingt  ans,  ils  en  ont  une  collection  des  plus 
riches,  qu'ils  partagent  avec  tous  ceux  que 
ce  superbe  arbuste  intéresse. 

La  plus  part  des  rosiers  s'élèvent  dépui^ 
cinq-  jusqu'à  six  pieds  ou  huit  pieds  de  hau- 
teur, au  nombre  de  ces  arbustes  il  y  en  a . 
telle  que  la  rose  à  guirlande  composée  de 
plusieurs  bouquets  de  quinze  à  dix  sept 
fleurs  chacun,  qui  s'élève  à  la  hauteur  de 
tout  ce  qui  lui  sert  d'appui,  il  pare  les 
berceaux  avec  la  plus  grande  élégance,  la 
fleur    est  semi  double,  d'un  rose  foncé. 

Le  rosier  grimpant  s'élève  davantage 
encore,  et  non  content  de  porter  ses  ra- 
maux  au  point  désiré,  il  les  fait  retourner 
vers  la  terre,  ponr  composer  un  surcroit  de 
décoration ,  la  tige  de  ce  rosier  est  verdàtre, 
lisse  et  peu  garnie  d'épines;  la  fleur  est  sim- 
ple, blanche  à  étamines  noirâtres  et  jaunes. 
Cette  dernière  espèce  peut  servir  a  parcou- 
rir  les  contours  exterrieurs  d'une  grotte,  à  se 
Itiêler  avec  le  lierre,  pour  garnir  le  tronc 
d'un  arbre  etc. 

Passons  à  quelques  descriptions  de,  ro- 
siers déjà  très  connus  des  amateurs. 

Rosa  centifolia  batavica.  Rose 
à  cent  feuille,  de  Hollande,  ses  tiges  épi- 
Denses  s'élèvent  à  trois  pieds  de  hauteur, 
ses  feuilles  d'un  v*rd  foncé  sont  légèrement 


loclcher  unten  fest  und  g  Abtheiiungen  half 
dieser  Kelch  enthält  j  riechende  zugeriinäete 
Blätter,  mit  einer  i^rofsen  Anzahl  von  Staub- 
fäden. Dieter  Strauch  ist  in  den  neuen  Gar- 
tenanlagen  sehr  angenehm  und  von  grofscn  Nut- 
zen, da  man  auf  selbe  Rosen  von  der  edelsten 
Gattung  pfropfen ,  aus  denen  sich  die  shönsten 
Kronen,  die  elegantesten  Pyramiden,  und  durch 
die  Vermischung  der  verschiedenen  Arten  un- 
tereinander die  angenehmsten  Gebüsche  bilden 
lassen,  doch  mufs  man  bey  dieser  Verrichtung 
die  Vorsicht  brauchen,,  dafs  selbe  gut  einge- 
wurzelt und  im  Monath  August  geschehe. 

Es  würde  schwer,  ja  man  kann  behaupteh, 
es  würde  unmöglich  seyn ,  die  verschiedenen 
Arten  von  Rosen  zu  beschreiben ,  da  manjast 
in  jedem  Jahr  neue  Spielarten  hervor  bringen 
kann.  Die  Herren  Veen  zu  Harlem  pflan- 
zen diese  schon  seit  «o  Jahren,  sie  besitzen  dit 
^röfste  Sammlung ,  und  theilen  allen  Liebha- 
bern davon  Exemplare  aus. 

Die  meisten  Rmensträuche  erhalten  eint  ■ 
Höhe  von  5  bis  8  Schuh.  Doch  giebt  es  dar- 
unter eine  Art, die  Guirlanden  Rose,  von  meh- 
rern Büschelchen  aus  15  bis  ly  Blumen  beste- 
hende, die  eine  bedeutende  Höhe  erreicht.  Sie 
zieret  die  Lauben  mit  einen  besondern  Anmuth 
die  Blume  ist  halbvoll  und  dunkelrosenroth. 


Der  windende  Rosenstrauch  wird  noch  hS' 
her,  und  nebst  dem  dafs  man  seine  Aeste  nach 
Belieben  hinzügeln  kann,  so  kann  man  sie  auch 
wieder  gegen  dieErde  leiten,um  dadurch  eine  dop 
pelte  Verzierung  hervor  zu  bringen  ;  sein  Stumm 
ist  grünlich,  glatt  und  wenig  dornicht.  Die 
Blüthe  iit  einfach  ,  weifs ,  die  Staubfäden 
schioärzhcht  und  gelb.  Diese  Gattung  kann , 
um  die  äussern  umrisse  einer  Grotte  zu  belau- 
ben, recht  gut  gebraucht  werden,  oder  vermischt 
mit  der  Epheu  den  Stamm  eines  Baumens  zu. 
verzieren,  u.  s.  w. 

Bey  dieser  Gelegenheit  wollen  toir,  einige 
den  Liebhabern  schon  bekannte  Rosen  Galtun" 
gen,  durchgehen. 

Rosa  centijolia  batavica.  Die 
hundertblättrige  Rose  aus  Holland,  dieser  dor- 
nichte  Strauch  wird  3  Schuh  hoch  ,  seine 
schwarzgrünliehten  Blätter  sind  am  Rnndr  ^t- 


teintes  de  pourpre  vers  les  bords,  ses  fleurs 
très  amples  et  trt's  serrées,  colerées  d'un  rouge 
vif  et  incarnat,  sont  très  aroadies.  Ce  ro« 
sier  commence  à  fleurir  vers  le  milieu  du 
prititems  et  continue  pendant  deux  mois  à 
épanouir  successivement  ses  boutons. 

Rosa  belgica  flore  rubicante. 
Rose  à  cent  feuilles  de  la  Belgique.  Sa  ti^ 
ge  épineuse  s'élève,  à  trois  pieds,  sa  fleur 
qui  forme  un  gros  calice  est  d'une  nuance 
de  rose  pâle,  de  couleur  de  chair;  les  fleurs, 
qui  forment  des  bouquets  superbes,  sépa- 
nouissent  successivement  pendant  plus  de 
six  semaines,  à  dater  de  la  fin  du  prin- 
tems. 

Cette  rose  a  deux  variétés,  qui  fleuris- 
sent à  la  même  époque;  la  première  est  la 
rose  belgique  rouge  de  couleur  plus  foncée, 
l'autre  est  le  rosier  nain  de  Flandre,  à  cent 
feuilles,  d'une  nuance  plus  pâle,  mais  dont 
les  fleurs  sont  également  doubles  et  nom- 
breuses. 

Rosa  omnium  Calendarum.  Ro. 
sierde  tous  les  mois.  Il  ne  s'élève  pas  àplus 
de  trois  ou  quatre  pieds,  et  produit  des  fleurs 
toute  l'année,  lors'qu'on  a  soin  de  lui  faire 
des  tailles  fréquentes,  après  chaque  tleu- 
raison. 

Sa  fleur  très  double,  mais  moins  four- 
nie que  la  rose  à  cent  feuilles  ,  est  d'un  beau 
rouge. 

Cette  rcse  présente  trois  variétés. 

L'une  à  fleur  blanches. 

L'autre  à  fleurs  de  couleur  de  chair. 

La  troisième  à  fleurs  d'un  rose  très  pâle. 

Rosa  muscosa.  Rosier  mousseux. 
Sa  tige  très  épineuse  s'élève  à  trois  pieds  de 
hauteur,  sa  Teur  très  double  est  teinte  d'un 
cramoisi  brillant,  elle  repose  sur  un  calice 
couvert  d'une  légère  mousse  verdâtre  qui 
relevé  encore  sa  beauté;  le  boulon  de  cette 
flour  a  moitié  épanoui  est  d'un  effet  char, 
mant  dans    un  bouquet. 


Rosa  moscata.    Rose  muscade.  Sa 

tige  très  épineuse    peut  atteindre  la  hauteur 

de  douze   pieds,    mais  elle  ne  figure  jamais 

aussi  bien,  que  lorsqu'elle  est  soutenue  par 

XVII.  Cahier. 


U>aj  purpurfarbig.  Seine  dicht  aneinander  gê- 
reilUen ,  lebhaft  rothen  undfieischfarbig  n  BLii- 
then  sind  sehr  zugerundet.  Dieser  àtrauch 
fängt  Mitten  im  Frühjahr  zu  blühen  an  ,  die- 
ses dauert  2  Monathe  fort ,  in  welchen  er  sich 
nach  und  nach  ganz  entfaltet. 

Rosa  belgic  a  flore  rubic  ante.  Die 
niederländische  oder  Garten-  Rose,  ihre  stach- 
lichte  Staude  erreicht  eine  Höhe  von  3  B'ufs ; 
ihre  Bläthe ,  welche  einen  dichten  Ke  ch  bildet, 
hat  eine  Art  von  blafsrother  Fieischfirbe ,  ihre 
Rosen  bilden  prächtige  Büschchen  ,  und  entfal- 
ten sich  eine  nach  der  andern  vom  Anfang  des 
Frühlings  durch  mehr  als  6  Wochen  hindurch. 
Diese  Rosenart  hat  zwej  Spielarten ,  welche 
zur  gleichen  Zeit  blühen ,  wovon  die  erste  die 
dunkelrothe  niederländische  Rose ,  die  anaere 
aber  die  Flandrische  Zwergrose  von  einer  et- 
was blasset  en  Farbe  ist,  deren  Rosen  aber 
gleichfalls  gefüllt  und  zahlreich  sind. 


Rosa  omnium  Calendarum.  Die 
Monathrose.  Dieser  Strauch  wird  nur  3  oder  4 
Fufs  hoch ,  und  trägt  das  ganze  Jahr  Blüthen , 
wenn  man  ihn  nach  jeder  Blüthe  sorgfältig  be- 
schneidet. 

Die  Rose  dieses  Strauchs  ist  ebenfalls  sehr 
voll,  und  von  einer  schönen  rothen  Farbe,  al- 
lein sie  sind  nicht  so  zahlreich ,  wie  bei  det 
vorhergehenden. 

Diese  Rosenart  hat  drey  Spielarten,  wo- 
von die  eine  weisse  Rosen ,  die  andere  fleisch- 
farbene  ;  und  die  dritte  Rosen  von  einer  sehr 
blassen  Farbe  trägt. 

Rosa  muscosa.  Die  Moosrose.  Die- 
ser Rosenstrauch  hat  sahr  stachlichte  Stauden  , 
welche  nur  drej  Fufs  hoch  werden.  Die  Rose 
desselben  ist  sehr  voll,  und  von  einer  sehr 
schönen  Carmosirfarbe  ;  sie  ruht  auf  einem 
Kelche ,  den  ein  dünnes  grünlichtes  Moos  be- 
deckt,  welches  die  Schönheit  der  Rose  beson- 
ders hervor  hebt.  Die  halb  entfaltete  Knospe 
der  Rose  macht  in  einen  Blumenbusch  einen 
ungemein  reitzenden  Effect. 

Rosa  moscata.  Die  Bisamrose ,  die- 
se hat  eine  sehr  dornigte  Staude  ,  und 
kann  zu  ein/Jr  Höhe  von  1 2  Fi^s  gelangen  ;  al- 
lein wenn  sie  nicht  irgend  einen  Anhaltspunkt 

XVI J.  Htft.  JC  k 


un  tuteur,  elle  forme  alors  un  buisson  char- 
lAaùl,  varié  par  l'ecorce  verdâtre  de  la  tige, 
£es  feuilles  d'un  vert  gai  et  les  bouquets 
nombreux  de  ses  fleurs  blanches ,  qui  pen- 
dent en  bouquets  aux  extrémités  desramaux 
et  qui  exhalent  Une  odeur  musquée  dans  les 
environs;  ce  t^osier  fleurit  au  mois  d'août. 
Il  en  est  deux  variétés,  l'une  à  fleur  simple. 
L'autre  à  fleur  double,  mais  elles  sont  sen- 
sibles  aux  grands  froids  et  d'une  multipli- 
cation très  dificilc. 


Rosa  humilis  carnea  plena.  Ro- 
sier pompon  pâle,  ce  rosier  s'élève  tout  au 
plus,  à  un  pied  de  hauteur,  il  forme  un 
buisson  charmant,  orné  de  fleurs  très  dou. 
bies  et   d'une  élégance   ravissante. 

Il  en  est  une  variété  d'un  pourpre  fon- 
cé dans  le  centre,  et  plus  clair  sur  les  bords, 
on  le  nomme  Rosier  pompon  de  Champagne. 

On  en  peut  orner  les  contours  des  buf- 
fets, ou  les  corbeilles  de  fleurs. 


Rosa  cinnamo  mea.LRosier  cannel- 
le, ces  fleurs  sont  des  plus  printanieres,  teintes 
d'un  rouge  pâle,  elles  sont  petites,  leurs  ti- 
ges s'élèvent  à  cinq  pieds  de  hauteur. 

Rosa  purpure  a  gallica.  Rose  pur- 
purine de  France.  La  tige  de  ce  rosier,  pres- 
que dénuée  d'épines,  s'élève  à  quatre  pieds, 
ses  fleurs  d'un  pourpre  brillant  sont  de  peu 
de  durée,  il  en  est  deux  variétés,  l'une  à 
fleur  peu  double  et  d'un  rouge  bleuâtre, 
l'autre  à  fleur  très  double,  d'un  rouge  fon- 
cé, lavé  de  rouge  pâle:  on  la  nomme  losA 
mundi. 


Rosa  incarnata.  ÎRose  incarnate, 
rose  sans  épioes,  ce  rosier  est  dépourvu  d'ê- 
pines,  et  ses  tiges  se  garnissent  de  feuilles 
velues  en  dessous,  il  s'élève  à  quatre  pieds 
de  hauteur,  sa  fleur  est  semi  double  colorée 
d'un  incarnat  tendre,  elle  répand  UB  ordeur 
de  musc. 


ßndet,  sofigurirt  sie  nicht  so  gut  als  sie  a  in 
jenem  Falle  kann ,  in  welchem  sie  ein  reitzen' 
des  Gebüsch  bildet,  welches  durch  die  grün' 
lichte  Rinde  ihrer  Spindeln,  durch  das  hell- 
grüne ihres  Laubes  und  durch  die  zahlreichen 
Blumenbüschel  ihrer  weissen  Rosen,  welche 
büschelförmig  an  den  äussersten  Enden  ihrer 
Zweige  hängen ,  und  rings  um  sich  her  einen 
Bisam  -  Geruch  verbreiten  ;  Diese  Rosenart 
blüht  im  Monath  August  ;  sie  hat  zwej  Spiel- 
arten, wovon  die  eine  einfache,  die  andere  dop' 
pelte  Rosen  trägt  ;  allein  sie  können  die  starke 
Kälte  nicht  ertragen ,  und  sind  hart  fortzu' 
pflanzen, 

Rosa  humilis  carnea  plena.  Die 
kleine  fleischfarbige  gefüllte  Rose,  Diese  Ro- 
senart  erreicht  höchstens  die  Höhe  eines  Fufses, 
bildet  jedoch  ein  ungemein  liebliches  Gebüsch , 
welches  mit  vollen  Rosen  beseet  ist,  und  einen 
entzückenden  Einblick  gewährt.  Es  giebt 
hievon  eine  Spielart  von  einer  gegen  den  Mit" 
telpunkt  zu  dunkleren ,  gegen  den  Rand  hin 
aber  helleren  Purpurfarbe ,  welche  man  die 
Champagner  Rose  nennt;  sie  dient  vorzüglich 
dazu  dem  Rand  der  Buffets  und  Blumenkörbe 
auszuschmücken. 

iiosa  cinamomea.     Die  Zimmetrose. 
Diese  Rosengattung  gehört  zu  jenen,  die  am 
frühzeitigsten  blühen  ;  ihre  Rosen  sind  von  ei- 
ner blafsrothen  Farbe  ,    nur  klein ,   und  ihre 
Spindeln  gelangen  zu  einer  Gröfse  von  ß  Fufs. 

Rosa  purpure  a  gallica.  Die  Fran- 
Xösische  Purpurrose.  Dieses  Staudengewächs 
erreicht  eine  Höhe  von  4  Fufs  ;  seine  Spindeln 
sind  fast  ganz  von  Stacheln  entblöfst  ;  seine 
Rosen  haben  eine  prächtige  Purpurfarbe ,  sind 
aber  von  kurzer  Dauer,  es  giebt  hievon  zwejr 
Spielarten ,  wovon  die  eine  minder  volle  bläu- 
lichtrothe ,  die  andere  aber  sehr  volle  dunkel- 
rothe  Rosen  trägt,  deren  Ränder  aber  doch 
etwas  hlafsroth  enden ,  man  nennt  sie  Rote- 
mundrosen. 

Rosa  incarnata.  Die  Hochrothe Rose. 
Dieser  Strauch  ist  ganz  ohne  Dornen ,  und 
seine  Spindeln  sind  mit,  von  unten  sammetar- 
tigen  Blättern  gemüscht ,  er  wird  4  Fufs  hoch, 
trägt  halb  gefüllte  Rosen  von  einer  sanften 
Fleischfarbe ,  und  verbreitet  einen  Mufskaten- 
ilüthen  ähnlichen  Geruch  um  sich  her. 


Ce  rosier  a   plusisurs  rariet^s. 

L'une  à  (leur  très  double,  teinte  d'un 
Incarnat  très -vif. 

L'autre  non  moins  double  est  coleréè 
d'un  incarnat  foncé. 

La  troisième,  un  peu  moins  fournie,  est 
remarquable  par  l'incarnat  paie  qui  teint  le 
pourtour  de  la  corolle  et  par  le  blanc  sale 
qui   colore  le  centre. 

La  quatrième  produit  des  fleurs  doubles, 
en  forme  de  bouquets  colorées  d'un  incarnat 
terne. 

Rosa  hispanica.  Rosier  d'Espagne, 
ce  rosier  est  armé  de  fortes  épines,  il  s'élève 
à  trois  pieds  de  hauteur,  ses  feuilles  sont 
velues  de  deux  faces,  les  fleurs  doubles  sont 
d'un  rose  brilhnnt,  mais  un  peu  pâle,  elles 
s«  montrent  au  mois  de  may. 

Rosa  pensil  V  anica.  Rose  de  Pen- 
sylvanie,  ses  tiges  légèrement  épineuses  ne 
s'elevent  qu'à  dix  pouces  tout  au  plus ,  se 
feuilles  sont  d'un  vert  foncé,  ses  fleurs  très 
amples  et  bien  fournies  ,  offrent  une  teinte 
de  couleur  de  chair  brillant,  il  fleurit  trois 
mois  de  suitte. 

Rosa  carmosina.  Kose  cramoisie. 
Sa  fleur  double  est  teinte  d'un  cramoisi  fon. 
ce,  tirant  sur  le  pourpre, elle  a  deux  varie- 
tés,  l'une  à  fleurs  colerées  d'un  pourpre  noi- 
râtre, mêlé  de  rouge  clair,  l'autre  mêlé  de 
rouge  et  de  pourpré   sur  un  fond  rouge. 


Rosa  regina  dicta.  Rose  reine. 
Rose  hors  Rose,  sa  fleur  double  et  surmon- 
tée d'un  bouton  de  Rose  qui  sépanouit  quel- 
que  fois,  et  qui  n'ait  du  centre  et  semble 
la  couronner,  elle  est  teinte  d'un  beau  rouge 
pourpre. 

Rosa  al  pi  na.  Rosier'deS  Alpes,  sans 
épines.  Ses  tiges  entièrement  dépourvue! 
d'Epines  s'élèvent  à  quatre  pieds  de  hau- 
teur, ses  fleurs  doubles,  d'un  rouge  foncé 
naissent  à  la  fin  du  printemps. 

Rosa  punica.  Rosier  ponceau  , 
i^Autciche  ou  de  Francfort,  sa  tige  est  cer* 


^3' 

Jbieser  Strauch  hat  mehrere  Spielarten^ 
wovon  die  eine  sehr  voll  ist  und  eine  lehhaftt 
Fleischfarbe  hat  ;  die  anSere  ht  eben  so  dicht 
gefüllt,  hat  aber  eine  dunklere  Fleischfarben 
die  ßte  ist  nicht  gar  so  voll,  und  ivegen  der 
blnjsen  hochrothen  Farbe  an  der  Rundung  der 
Blüthe  und  des  schmutzigen  Weifs  in  der  Mitte 
merkwürdig. 

Die  ù,te  Spielart  endlich  trägt  volle  Rosen 
von  dunkler  hochrot  her  Farbe  ,  in  Gestallt  von 
Blumenbüschei. 

Rosa  hispanica.  Die  Spanische  Re- 
se.  Dieser  Strauch  ist  mit  starken  Dornen  be- 
wafnet,  und  erreicht  eine  Grösse  von  3  Fufs  ; 
sein  Laub  ist  auf  beyden  Seiten  sammetartig 
rauch  ,  und  seine  gefüllte  Rose  sehr  schön, 
jedoch  etwas  blafs;  sie  erscheint  im  Monat  à 
May. 

Rosa  pensilvanica.  Die  Pensilva, 
niscfie  Rose.  Die  mit  kleinen  Dornen  bewnff. 
neten  Spindeln  dieses  Strauches  erreichen  hoch, 
stens  eine  Höhe  von  10  Zoll,  hat  en  ein  dun. 
kelgrünes  Laub ,  und  tragen  viele  sehr  gefüllt* 
Rosen  von  einer  sehr  schönen  Fleischfarbe  ;  di». 
ser  Strauch  bläht  durch  drey  auf  einander  folm 
gende  Monathci. 

Rosa  Carmosina.  Die  Karmesin'. 
Rose.  Dieser  Strauch  trägt  gefüllte  Rosen 
von  einer  dunklen  jedoch  ins  Purpurartige  faU 
lende  Karmosinfarbe  ;  sie  hat  zwey  Spielarten^ 
wovon  die  eine  Rosen  von  einer  mit  dunkel  und 
hellroth  gemischter  Purpurfarbe  ;  die  ander» 
aber  Rosen  von  rcth  und  Purpur  gemischter  im 
Grunde  aber  ganz  rother  Farbe  trägt. 

Rosa  regina  dicta.  Die  Königs- Rq. 
se.  Die  gefüllte  Blüthe  dieses  Strauches  ist 
noch  mit  einer  Rosenknospe  geschmückt ,  weU 
che  sich  bisweilen  entfaltet,  und  da  sie  aus  dem 
Mittelpunkt  der  Rose  hervorsteigt,  dieselbe 
gleichsam  zu  krönen  seheint;  sie  ist  von  einer 
schönen  Purpurfarbe. 

Rosa  alpina.  Die  Alpen-  Rose.  Diei 
str  Strauch  ist  ganz  von  Domen  entbläfst; 
seine  Spindeln  erreichen  eine  Höhe  von  4  Fufs^ 
welche  gefüllte  Rosen  von  dur,kelrotUer  Färbt 
tragen  ;  sie  kommen  gegen  das  Ende  des  Früh* 
lings  zum  Vorschein. 

Rosa  punica.  Die  Ponceau  oder  Oe- 
iterreichische  Rose.    Diese  hat  eine  ganz  mit 


T32 

née  dépines  courtes  et  brunes,  ses  branches 
minces,  se  chargent  de  grand  nombre  de 
fleurs  simples  d'une  couleur  de  cuivre  en 
dessous  et  d'un  jaune  clair  au  dessus,  ella 
est  très  printauiere  et  n'exhâleaucune  odeur. 
Il  en  est  une  variété  également  simple, 
teinte  intérieurement  d'un  cramoisi  vif  et 
d'une  couleur  jaunâtre  au  dessous. 


Rosa  Provincialis.  Rosier  de  Pro- 
vins,  il  s'élève  à  trois  pieds,  ses  fleurs  d'un 
rouge  pourpre  et  très  foncé  sont  sans  odeur. 

Il  en  est  deux  variétés,  l'une  à  larges 
feuilles  doubles,  dont  les  pétales  s'enveloppent 
l'un  l'autre,  ce  qui  lui  donne  la  forme  d'un  chou 
cabus,  l'autre  porte  également  des  fieurs 
dou'bles,  plus  nombreuses  et  plus  petites. 


Rosa  corymbosa.  Rosier  d'Amerî" 
que,  dont  la  fleur  est  d'un  beau  rouge.  Il 
porte  (les  Roses  de  forme  pommée  infiniment 
agréable  et  d'une  odeur  très  suave  ,  ces 
fleurs  paroissent  au  sommet  des  branches, 
elles  durent  même  tout  l'été  et  pendant 
Fhyver,  étant  placés  dans  une  température 
d'oraneerie,  ce  qui  le  fait  très  rechercher 
pour  orner  les  appartemens,  ont  peut  en  for- 
mer des  grouppes  supetbes  dans  les  jardins, 
mais  il  faut  les  guarantir  des  frimats. 


Rosa  variegata.  Rose  panachée, ce 
Rosier  est  de  différente  espèce. 

La  première  nommée  Rosier  d'Angleterre 
s'élève  à  trois  pieds,  la  fleur  est  inodore,  ses 
panaches  très  prononcées  sont  blanches  sur  un 
for.d  rouge  de  couleur  de  brique,  elle  est  se- 
mi  double,  cette  rose  fait  un  bel  effet  étant 
ÎBtlée,  mais  sa  couleur  un  peu  rude  semble 
l'elloigner  des  gtouppes  élégants  composés 
d'autres  rosiers. 

La  seconde  peut  mériter  une  place  dans 
la  classe  des  doubles,  ou  la  nomme  la  rose 
de  Flandre,  ou  rose  Belgique,  quelque  fois 


kurzen  braunen  Dornen  besetzte  Spindel,  ihre 
dünnsn  Zweige  sind  mit  einer  Menge  einfacher 
Rosen  bedtckt ,  welche  von  unten  kupferfarbig, 
von  oben  aber  hellgelb  sind;  diese  Rosen  kom- 
men sehr  frühzeitig  zum  Vorsehein,  geben  aber 
gar  keinen  Geruch  von  sich.  Hievon  giebt  es 
eine  Spielart,  welche  ebenfalls  ganz  einfache 
Rosen  trägt,  die  von  Innen  eine  Karmosinro- 
the  von  aussen  aber  eine  gelblichte  Farbe  ha- 
ben, 

Rosa  provincialis.  Die  Provenzer 
Rose.  Dieser  Strauch  erreicht  eine  Höhe  von 
3  Fufs ,  und  seine  purpurfarben  und  sehr  dunkle 
Rosen  sind  ohne  Geruch.  Es  giebt  hievon  zwy 
Spielarten ,  wovon  die  eine  g  füllte  grosse  Ro. 
sen  trägt  ,  deren  RlumenbluUer  sich  eines 
über  das  andere  entfalten  ,  und  der  Rose  da- 
durch  das  Ansehen  eines  Kohl  ■  Kopfes  geben  , 
die  andere  trägt  ebenfalls  gefüllte  Rosen  ,  wel- 
che jedoch  kleiner  aber  auch  zahlreicher  sind, 
als  die  crsteren, 

Rosa  corymbosa.  Die  Am erikani- 
sehe  Rose,  Die  Rose  dieses  Strauches  hat  ei- 
ne schöne  rothe  Farbe  ;  von  einer  Apfeljörmi- 
gen  ungemein  angenehmen  Gestalt ,  und  einem 
äusserst  lieblichen  Geruch;  diese  Rosen  er- 
scheinen am  äussersten  Ende  der  Zweige  und 
dauern  den  ganzen  Sommer  hindurch,  ja  selbst 
im  Winter ,  wenn  sie  in  die  Temperatur  einer 
Orangerie  gestellt  werden  ;  dieser  Umstand 
macht  daher  diesen  Strauch  sehr  schätzbar , 
um  ihn  zur  Verziehrung  der  Zimmer  zu  ver- 
wenden ;  in  den  Gärten  bann  man  ihn  zu 
prächtigen  Gruppen  gebrauchen;  allein  man 
mufs  ihm  hier  vor  Reif  und  Kälte  schätzen, 

Rosa  varie gata.  Die  gestreifte  Rose. 
Von  dieser  Rosenart  giebt  es  verschiedene 
Gattungen, 

Die  erste  Gattung  hievon  ist  die  engli- 
sche Rose;  diese  wird  ^  Fufs  hoch  istßeckicht, 
und  ihre  sehr  frühzeitige  Streifen  sind  weifs 
auf  einen  ziegelrothen  Grund  zerstreut ,  diese 
Rosenart  ist  halb  gefüllt  ,  und  macht  einen 
schönen  Eindruck,  wenn  sie  allein  steht;  al- 
lein von  den  Gruppen  anderer  Rosen  scheint 
ihre  etwas  rohe  Farbe  sie  dar  Zierlichkeit  zum 
Vortheil  mehr  entjernt  als  nahe  zu  wünschen. 

Der  zweyten  Art  kann  man  eine  Stelle 
unter  den  ganz  gefüllten  einräumen,  man  nennt 
sie  die  Flandrische  oder  Niederländische  Rost, 


rose  oeillet,  son  panache  est  blanc  sur  un 
rose  tendre,  elle  est  douée  d'un  parfum 
très  agréable. 

La  troisième  plus   double    encore,   est 
colorie  de  blanc  et  de  rose  pourpré. 

La  quatrième  très  double,  s'élève  à 
plus  de  cinq  pieds,  produit  des  roses  d'ua 
rouge  ponceau,  entières,  ou  panachées  de 
blanc,  quelque  fois  des  roses  semi- rouges  et 
semi- blanches,  ou  des  roses  rouges  et  des 
roses  blanches  sur  la  même  tige,  ce  qui  lui 
a  donné  le  nom  de  rose  jumelle,  elle  forme 
un  buisson  très  intéressent  soit  isolée  soit 
placée  avec  d'autres  Gosiers. 


Rosa  anglica  alba,  Rdse  d'York, 
cette  rose  superbe,  dont  la  tige  s'élève  à 
cinq  pieds,  est  composée  de  pétales  a^sez 
forts,  de  couleur  de  chair,  son  parfum  est 
très  agréable,  elle  fleurit  au  mois  de  juin, 
et  est  de  longue  durée. 


Rosa  lutea  multiplex.  Rose  jaune 
double,  ses  tiges  parviennent  à  cinq  on  six 
pieds  de  hauteur.  Cet  arbrisseau  redoute 
également  le  trop  grand  soleil  et  la  pluje,  il 
réussit  même  à  l'exposition  du  nord,  mais 
généralement  quand  il  est  arbrité  et  forme 
alors  un  superbe  grouppe,  on  en  peut  orncj 
des  entrées  de  grottes  ombragées,  des  cabi- 
nets, des  trillages. 

Celle  à  fleurs  simples  réussit  mieux 
et  présente  à  l'époque  de  la  fleuraison ,  le 
buisson  le  plus  charmant  par  soa   éclat. 


Rosa  alba.  Rosier  blanc.  Ses  tiges 
s'élèvent  à  quatre  pieds,  elles  sont  très  -  épi- 
neuses ,  et  indiquent  par  leur  teinte  blanchâ« 
tre  la  nuance  des  fleurs  dont  rosier  est  dé- 
coré. I-  l-ya  une  rose  blanche  très  double,d'un 
beau  blanc  de  lait,  une  autre  également  dou- 
ble, nuancée  d'un  fond  rose:  Une  troisième 
XV//.  Cahier. 


^33 

auch  zu  weilen  die  Nelkenrose ,  sie  hat  tueisse 
Streiffen  auf  einem  sanften  rosenfarben  Grund 
und    einen  sehr  angenehmen  Geruch. 

Die  dritte  u4rt  ist  noch  mehr  gefallt  als 
die  vorhergehende ,  und  von  einer  weif  s  und 
purpurrothen  Farbe. 

Die  vierte  Spielart  endlich  ist  sehr  gefüllt, 
ihr  Strauch  erreicht  mehr  als  5  Fufs  Höhe , 
und  trägt  entweder  ganz  rothe ponceaufarbige 
oder  weifsgestreifte  Rosen  ;  ja  zuweilen  bringt 
er  auch  halbrot  he  und  halbweisse ,  oder  rothe 
und  weisse  Rosen  zu  gleicher  Zeit  auf  dein 
nähmlichen  Stock  hervor  ,  welcher  Umstand 
ihm  daher  auch  den  Nahmen  Zwillingsrose  ge- 
geben hat.  Diese  Rosenart  bildet  ein  unge- 
mein anziehendes  Gebüsch,  sie  mag  nun  allein 
oder  mit  andern  gruppirt  stehen. 

Rosa  anglica  alba.  Die  weisse  eng. 
tische  Rose.  Diese  prächtige  Rosenart  deren 
Spindel  eine  höhe  von  5  Fufs  erreicht ,  liat  sehr 
starke  Rosenblätter  von  einer  glänzend  weissen 
Farbe,  welche  sich  gewöhnlich  in  einen  Fleisch- 
farbnen Grund  vertiert  ;  ihr  Geruch  ist  sehr 
angenehm ,  sie  blüht  im  Alonath  Juny  und 
dauert  lange  Zeit. 

Rosa   lutea   multiplex.     Die  gelbe 
gefüllte  Rose.     Die  Stauden  dieses  Strauches 
erreichen  eine  Höhe  von  5  bis  6  Fufs;  «<■  ist 
gegen  die  starke  Sonnenhitze  eben  so  empfind' 
lieh  als  gegen  den  Regen,  indessen  gedeiht  er 
doch  selbst  in  einer  nördlichen  Lage ,  vorzüg' 
lieh  aber  dann  wenn  er  Vor  den  Anfällen  der 
Witterung  ^eichütz  ist ,  in  welchem  Falle  et- 
eine  prächtige  Gruppe  bildet,    und  besonders 
dazu  dienet  den  Eingang  in  schattigte  Grotten, 
Lauben  und  Gütterwerke  zu  schmücken.     Es 
giebt  hievon  noch  eine  andere  Gattung  mit  ein' 
fachen  Rosen  ;  diese  ist  in  y^nsehung  df.r  Wit- 
terung zveniger  delikat ,    und  gewährt  zur  Zeit 
der    Blut  he ,   Gebüsche  ,    welche    durch    ihro 
Pracht  ungemein  ergötzen. 

Rosa  alba.  Die  weisse  Rds'^.  Die  Spin- 
deln dieses  Staudengewächses  werden  unge- 
fähr 4  Fufs  hoch  ,  sind  sehr  stark ,  mit  Dornen 
besetzt ,  und  zeugen  schon  durch  die  weifslich- 
te  Farbe  ihrer  Rinde  dit  Schattirurg  ihrer  Ro- 
sen an  ;  es  giebt  hievon  mehrere  Spielarten , 
von  denen  eine  sehr  gefüllt  und  von  einer  blen- 
dend weissen  Farbe  ist ,  die  andere  ist  eben-* 
VXIJ.  Hcfl.  L  l 


134 

aussi  double,  nuancée  d'un  fond  de  couîéut 
de  chair,  une  quatrième  semi  double  d'un 
blanc  tirant  sur  le  verd.  Une  cinquième  dont 
la  lige  s'élève  à  deux  pieds,  tr&s- épineuse, 
à  fleur  simple,  à  la  quelle  succède  un  gland 
noir. 


Rosa  damascena.  Rose  de  DamaS, 
Ce  rosier  très- épineux  s'élève  à  la  hauteur 
de  huit  pieds,  ses  fleurs  sont  plus  ou  moins 
doubles,  suivant  le  terrain  où  il  est  placé,  el- 
les répandent  une  odeur  très -agréable. 


Rosier  basset  de  Hollande.  Ce  rosier 
s'élevfe  tout  au  plus  à  deux  pieds  de  hau- 
teur, ses  tiges  sont  déliées,  légèrement  epi- 
neuscs,  ses  fleurs  sont  comme  attachées  à 
la  tige.,  leur  nuance  est  d'un  rouge  carmin, 
elles  sont  très  doubles,  petites  et  plattes. 

Rose  des  Dames.  Ces  roses  sont  très 
ttrintanitres,  leur  forme  quoique  double  est 
souvent  bizarre,  leur  nuance  d'un  rouge  ti- 
tant  sur  le  violet,  le  rosier  s'élève  à  huit 
on  dix  pieds. 

Rosa  sylvestris  foliis  odora« 
tis.  Eglantier  odorant.  Ses  tiges  s'élèvent 
à  cinq  pieds,  elles  sont  très- épineuses,  ses 
feuilles  répandent  un  parfum  très  marqué  de 
rose,  les  fleurs  simples, légèrement  nuancées 
de  rose  sont  moins  agréables  que  le  fruit, 
dont  ce  rosier  se  couvre  ensuite  et  qui  est 
d'une  teinte  de  corail  brillant. 

Rosapimpinella.  Rosier  feuille  de 
de  pimprenelle,  ce  rosier  est  très- épineux,  il 
s'eleve  au  plus  à  deux  pieds  de  hauteur,  sa 
fleur  blanche  paroit  au  milieu  du  printems, 
et  des  fruits  spheriques  lui  succèdent,  de  cou- 
leur  d'ebene,  ce  rosier  fleurit  souvent  une 
seconde  fois  en  automne,  il  en  est  trois  va- 
riétés. 

La  première  à  fleur  de  couleur  herbacée. 
La  seconde  d'un  rouge  pâle.  La  troisième 
rayée  des  deux  couleurs  blanche  et  rose. 


falls  gefällt ,  ihre  Weiss*  verliert  sich  ai  er  in 
eine/n  gelblichten  Grund ,  die  dritte  ist  gleich- 
falls gefüllt,  hat  aber  einen  rosenfarbnen  Grund; 
eine  vierte  trägt  gefüllte  Rosen  mit  einem 
fleischfarbnen  Grund;  eine  fünfte  endlich  treibt 
halb  gefüllt«  Bluthen  mit  einem  ins  Grüne  faU 
lenden  Grunde  ;  und  etne  sechste ,  welche  nur'- 
zwey  Fufs  hoch  wird,  und  stark  mit  Dornen 
besetzt  ist ,  bringt  blos  einfache  Rosen ,  auf 
welche  eine  schwarze  Eichel  folgt. 

Rosa  damascena.  Die  Damascener' 
Rose,  Diese  sehr  stark  bedorntc  Rosengattung 
erreicht  eine  Höhe  von  8  Fuß '>  ihre  Blü'hen 
sind  mehr  oder  weniger  gefüllt ,  je  nach  dem 
der  Boden  beschaffen  ist ,  auf  dem  sie  wächst; 
sie  verbreiten  einen  sehr  angenehmen  Geruch 
um  sich  her. 

Die  fileine  holländische  Rose.  Dieser 
Strauch  erreicht  höchstens  eine  Grösse  von  2 
Fufs  y  seine  zarten  Zweige  sind  mit  kleinen 
Dornen  besetzt;  seine  Rosen  sitzen  gewöhn- 
lich auf  den  Stauden  selbst,  haben  eine  karmo- 
sinrothe  Farbe,  und  sind  sehr  gefüllt,  abtr 
klein  und  flach. 

Die  Frauen  -  Rose.  Diese  kommt  sehr 
zeitlich  zum  forschein,  sie  ist  zwar  gefallt, 
allein  manchmahl  von  einer  bizarren  Ge- 
stalt ,  und  von  einer  rothen  ins  Violet  fallen- 
den Farbe,  dieser  Strauch  wird  gegen  8  bis 
ÎO  Fufs  hoch, 

Rosa  sylvest  ris  foliis  odo  r  atis. 
Die  wohlriechend«  Waldrose.  Die  Spindeln 
dieses  Strauches  erreichen  eine  Höhe  von  fünf 
Fufs,  sie  sind  stark  bedornet,  und  ihr  Laub 
haucht  einen  sehr  starken  Rosengeruch  von 
sich  ;  seine  einfachen  nur  wenig  mit  rosenfarbe 
markirten  Blüthen  sind  eigentlich  weniger  an- 
genehm als  eine  Frucht,  welche  in  der  Folge 
aus  derselben  entsteht ,  und  eine  prächtige  Ko- 
rallenfarbe  erhallt. 

Rosa  pimpinella.  Die  Pimperneil- 
blättrige  Rose.  Dieser  Straush  ist  seJur  stark  mit 
Dornen  besetzt;  er  wird  höchstens  1  Fufs  hochi 
seine  weisse  Rose  erscheint  gegen  die  Mitte  des 
Frühlings,  aufweiche  eine  runde  ebenholzfär- 
bige  Frucht  folgt.  Diese  Rosenart  blüht  oft 
im  Herbste  zum  zweyteh  Mahl;  es  giebt  hie- 
von  drey  Spielarten  ;  von  welchen  die  erste 
grasgrüne  ;  die  zweyte  hlafsrothe,  und  dis  dritte 
weisfund  roth  gestrahlte  Rosen  trägt. 


Rosa  Virginiana.  Rosier  de  Virgi- 
nie, ce  rosier  qui  n'est  pas  épineux  a  le  Lois 
d'un  rouge  de  corail  sur  les  jeunes  tiges  et 
d'un  rouge  brun,  sur  le  vieux  boif.  Ils'éleve 
a  sept  pieds  de  hauteur,  sa  feuille  est  teinte 
d'un  vert  brillant  au  dessus  et  d'un  vert  pâle 
au  dessous,  ses  fleurs  sont  simples,  d'un  rouge 
pâle,  parfumées  d'un  légère  odeur  de  musc, 
elles  paroissent  en  juillet. 

On  est  parvenu  à  obtenir  les  rosiers 
suivants. 

La  Rose  quadricolore  est  nuancée  de 
couleur  de  pourpre,  de  blanc,  de  rose  et 
de  violet  noirâtre,  elle  est  double,  et  sa  tige 
s'élève  à  la  hauteur  de  quatre  à  cinq  pieds. 

La  rose  tricolore  est  également  une 
rose  pourpre,  nuancée  de  rose  et  de  blanc 
elle  s'élève  à  la  hauteur  de  la  précédente. 

La  Rose  vitrée,  elle  a  pris  son  nom  de 
ses  fleurs  ,  qui  sont  très  doubles  et  presque 
transparentes,  à  cause  de  leur  finesse.  Ce 
rosier  s'élève  à  quatre  pieds  de  hauteur. 

La  rose  crête  de  coq.     Cette  rose  dont 
la  couleur  est  d'un  rose  pâle    est    très- dou- 
bles, ses  pétales   sont    posés   verticalement, 
ce  qui  fit  donner  à  la  fleur  le  nom  de  crête 
Elle  s'élève  à  la  hauteur  de  la  précédente. 

La  rose  blonde.  Cette  rose  quoique  se- 
Dii  double  est  très-  agréable,  le  rosier  s'élève 
à  cinq  pieds  de  hauteur,  la  feuille  est  d'un 
verd  très- pâle,  légèrement  recouverte  d'un 
duvet  blanchâtre,  sa  fleur  d'un  rose  pâle,  ten- 
dre, moins  foncé  même  que  la  couleur  de 
chair.  Ce  rosier  forme  des  bouquets  char- 
mants et  s'attire  tous  les  regards,  l'orsqu'il 
est  placé  au  milieu  d'une  corbeille  de  roses 
différentes. 


La  rose  Renoncule  de  couleur  de  chair. 
Ce  rosier  s'élève  à  sept  pieds  de  hauteur,  il 
forme  un  buisson  très  touffu,  extrêmement 
fourni  da  fleurs,  dont  la  grandeur, le  contour 


^35 

Rusa  virginiana.  Der  Virginische 
Rosenstrauch.  Dieser  hat  dornlose  Spindeln 
von  Korallen  rothem  Holze  bey  jungen  und 
vom  braunrolhcm  Holze  bey  alten  Stämmcheni 
er  wird  ungefähr  7  Fufs  hoch  ;  sein  Laub  ist 
von  oben  glänzend  und  von  unten  blaßgrün; 
seine  Rosen  haben  einfache  Blätter  und  eine 
blafsrothe  Farbe  ;  hingegen  duften  sie  einen 
angenehmen  schwachen  Bisemgeruch  von  sich^ 
sie  erscheinen  im  July. 

JSebst  diesen  vorgenannten  RosengaHun- 
gen  ist  es  t hütigen  Blumen-  Freunden  gelungen 
noch  nachstehende  Rosenarten  zu  erzeugen. 

Die  vierfarbige  Rote.  Diese  Rosenart  ist 
mit  der  Purpur,  der  weissen ,  der  Rosen  und 
der  dunkelvioleten  Farbe  schnttiri  ;  sie  ist  übri- 
gens gefüllt ,  und  ihre  Spindeln  erreichen  eine 
Höhe  von  4  bis  5  Fufs. 

Die  dreyfarbige  Rose  ist  gleichfalls  pur- 
purfarbig,  und  mit  Rosen-  und  weisser  Farbe 
schattirt  ;  sie  erreicht  die  nähmliche  Höhe  , 
wie  die  vorhergehende. 

Die  Glasrose.  Diese  erhielt  ihre  BeneU' 
nung  von  ihren  Elüthen  welche  sehr  voll,  und 
we°en  ihrer  ausserordentlichen  Feinheit  bey- 
nahe  durchsichtig  sind;   sie  wird  gegen  4  Fujs 

hoch. 

Die  Hahnenkamm  -  Rose,  Diese  Rosen- 
art hat  eine  blasse  Rosenfarbe ,  ist  sehr  voll, 
und  ihre  Blumenblätter  stehen  senkrecht  in  die 
Höhe ,  welcher  Umstand  ihr  den  Nahmen  eines 
Kammes  zugezogen  hat;  sie  erreicht  die  nähm- 
liche Höhe ,  wie  die  vorhergehende. 

Die  blonde  Rose.  Diese  Rosenart  giebt 
zwar  nur  halb  gefüllte ,  aber  dessen  ungeach- 
tet sehr  angenehme  ß'üthen  ;  sie  gelangt  zu  ei- 
ner  Höhe  von  5  Fufs ,  hat  ein  sehr  blafsgrünes 
Laub,  welche?  mit  einem  kleinen  weifstichten 
sametartigen  Gewebe  bedeckt  ist  ,  und  eine 
Blüthe  von  sanfter  Rosenfarbe,  die  etw^s  lich- 
ter als  selbst  die  Fleischfarbe  ist;  sie  bildet  un- 
gf:mein  liebliche  Blumenbuschel,  welche  aller 
^ugen  auf  sich  zi-.hen ,  wenn  sie  Mitten  in 
ein  Blumenkörbchen  von  verschiedenen  Rosen 

gefüllt  werdm. 

Die  Ranunkelrose  mit  einer  Fleischfarbe. 
Dieser  Strauch  erreicht  eine  Höhe  von  7  Fufs, 
und  bildet  ein  sehr  dichtes  Buschwerk  welches 
ungemein  stark  mit  Rosen  gtschmütkt   i*f  >  ^'^ 


L  l  2 


13^ 

et  la  forme  ressemblent    parfaitement    a    la 
Renoncule. 

Le  petit  basset  de  Meau:c  est  un  rosier 
qui  s'élève  à  un  pied  et  demi  de  hauteur,  sa 
fleur  très  double,  d'un  rose  pâle,  n'est  pas 
plus   grande  que  l'ongle  du  pouce. 


Les  Rosiers  s'accotnodent  assez  de  toute 
espèce  de  terrain,  mais  comme  ils  se  plai- 
sent à  promener  leurs  racines,  ils  préfèrent 
les  sols  substanciels  un  peu  frais. 

On  les  multiplie  de  pieds  enracinés,  de 
marcottes  et  pat  la  greffe  en  écusson  à  oeil 
dormant. 

La  plus.part  fleurissent  une  seconde  fois, 
quand  on  a  soin  de  tailler  les  branches  qui 
ont  fleuri. 

Il  faut  tenir  les  rosiers  d'une  grande 
propreté,  retrancher  les  branches  mortes  et 
il  est  bon  de  leur  donner  tous  les  ans  un 
peu  de  nouvelle  terre  au  pied. 

Pour  obi<?nir  des  variétés  nouvelles,  il 
faut  semer  leur  fruit  dans  les  baquets,  et 
leur  conserver  àl'ombre  autant  que  possible, 
pour  y  entretenir  une  sorte  de  fraîcheur, 
la  semence  levé  très -tard  mais  il  ne  faut 
pas  se  désespérer  de  cette  longue  attende, 
ou  est  toujours  richement  recompensé  de  ses 
peines. 

On  peut  composer  des  charmans  buis- 
sons avec  les  différentes  espèces  de  rosiers, 
en  les  choisissant  de  manière,  que,  par  grada- 
tion, depuis  le  rosier  qui  s'élève  à  sept  pieds 
de  hauteur,  jusquà  celui  qui  ne  s'élève  qu'à 
la  hauteur  d'un  pied ,  ou  puisse  voir  or- 
ber  l'ensemble  d'une  continuité  de  fleurs  dif- 
férentes, depuis  le  sommet  du  buisson  jus- 
qu'à terre. 

Rosmarinus  oS'icinalis.  Cet  arbrisseau 
si  connu,  aime  d'être  beaucoup  arrosé  pen- 
dant l'été  et  peu  pendant  l'hy ver,  il  s'élève  à 
quelquefois  quatre  ou  cinq  pieds,  sa  fleur  pa. 
roit  au  mois  de  juin;  il  en  est  une  variété 
panachée  de  jaune,  une  autre  de  blanc,celles. 
ci  sont  plus  délicates.  Il  s'accommode  de 
terrains  mêmes  médiocres. 


ren  Grösse  Färb  uiid  Gestalt  vollkommen  der 
Ranunkel  gleichet. 

Die  Kose  von  Me  aux.  Diese  Rosengat- 
tung erreicht  nur  eine  Höhe  von  anderthalb 
Fufs,  ihre  stark  gefüllte  Bläthe  hat  eine  blas- 
se Rosenfarbe  und  ist  nicht  grösser  als  der  iVa- 
'Sil  eines  Daumes. 


Die  Rosensträuche  gewöhnen  sich  zwar 
leicht  an  jedes  Erdreich,  allein  da  sie  gerne 
mit  ihren  Wurzeln  um  sich  greifen ,  so  ziehen 
sie  einen  nahrhaften  etwas  frischen  Boden  je- 
dem andern  vor,  Ihre  Vermehrung  geschieht 
durch  Schöjslinge ,  durch  Ableger  und  durch 
das  Pfropfen.  Der  gröfste  Theil  derselben  blüht 
zwey  Mahl  des  Jahres,  tvenn  man  besorgt  ist 
seine  Zweige  zu  beschneiden ,  welche  bereits 
geblüht  haben.  Ueberhaupt  mufs  man  die  Ro- 
sensträuche sehr  rein  halten  und  alle  vollen 
Zweige  sorgfältig  hinwegschneiden  ;  auch  ist 
es  gut,  wenn  man  um  den  Fufs  ihres  Stammes 
alle  Jahr  ein  wenig  neue  frische  Kr  de  legt. 

Um  neue  Spielarten  zu  erzeugen ,  mufs 
man  die  Früchte  derselben  in  Geschirre  säen^ 
und  ihnen  sovielmöglich  den  Schatten  zu  erhal- 
ten suchen,  um  sie  beständig  in  einer  ylrtvon 
Kühle  zu  erhalten;  ihr  Samen  geht  sehr  lang, 
sam  auf;  allein  man  darf  defswegen  an  seinem 
uiufgehen  nicht  verziveifeln  ,  und  man  wird  für 
das  lange  Zuwarten  immer  reichlich  belohnt. 

Man  kann  mit  den  verschiedenen  Rosen- 
arten sehr  hübsche  Gebüsche  bilden  ;  indem 
man  sie  dsrmassen  auswühlet,  dafs  stuffenweis 
von  dem  Rosenstrauch ,  welcher  7  Fufs  hoch 
wird,  bis  zu  jenem  herab ,  der  kaum  einen  Fufs 
Höhe  erreicht,  das  Gnme  ununterbrochen  vom 
obersten  Gipfeibis  auf  die  Erde  herab  mit  stets 
verschiedenen  Blumen  geschmückt  iverde. 

Rosmarinus  offic  inalis.  Der  ge- 
meine Rosmarin.  Dieser  allgemein  bekannte 
Strauch  will  im  Sommer  viel  und  im  Winter 
weni^  gewässert  seyn  ;  er  kann  eine  Höhe  von 
4  bis  5  Fufs  erreichen  ;  seine  Blüthe  erscheint 
im  Monath  Juny.  Hievon  giebt  es  eine  gelb, 
gestreifie  und  einv  weijsgestreifte  Spielart, 
welche  aber  in  Ansehung  des  Bodens  delikater 
sind  als  der  gemeine,  welcher  selbst  mit  einem 
mittelmässigen  Boden  zu  befriedigen  ist 


Rubus  f  ructiosu  s.  Ronce  commu- 
ne cet  arbrisseau  sarmenteux  s'élève  sur 
les  arbres  qui  l'avoisinent,  ou  rampe  sur  la 
terre.  Il  est  épineux,  ses  fleurs  blanches 
sont  quelquefois  teintes  de  rouge  noirâtre, 
elle  produit  une  espèce  de  mure  noire. 


On  connoit  la  ronce  à  fruit  blanC, 
Celle  à  feuille  de  persil. 

Celle  sans  épines. 

Cel'e  à  fleurs  doubles,  cette  espèce  est 
très  propre  à  décorer  les  lieux  agrestes, dani 
les  jardins  moderîjes. 

celle  à  feuilles   panachées. 

Ces  arbrisseaux  sont  peu  djff'iciles  sur 
les  terrain,  ils  se  multiplient  de  m.i:cotjge. 

Rubus  idaeus  spinosus.  Fram. 
boisier,  arbrisseau  forestier  ep  neux ,  qui 
s'élève  a  cinq  pieds  de  hauteur,  tout  le  mon- 
de connoit  le  parfum  de  son  fruit,  il  est  as- 
sez   indiffèrent  sur  le  sol  qu'on  lui  procurt» 

Rubus  odoratus.  Framboisier  d'A- 
mérique, il  s'élève  à  cinq  ou  six  pieds,  sou 
feuillage  est  large^  d'un  verd  tendre,  qui  con- 
traste avec  sa  fleur  d'un  rose  pourpre,  celle- 
ci  continue  à  paroitre  pendant  trois  mois,  el- 
le produit  un  fruit  incipide,  on  le  multiplie  de 
marcottes. 

Ruscus  Mirthy.     Voj'ez   Mirthe. 

Ruscus  racemosu-.  C'est  une  variété  de 
houx,  il  est  toujours  verd  et  produit  des  bayes 
rouges,  on  le  multiplie  de  semence  et  de 
drageons.    Il  [se  plait  à  l'ombre. 


S. 


s  a  bin  a.  Sabiane.  Voyez  juniperus 
sabiua. 

Salix.  Saule.  Arbre  aquatique  de  la 
grande  espèce,  qui  devient  un  dcjs  plus  beaux 
arbres  dans  les  marais,  où  il  gagne  sou- 
vent neuf  à  dix  pieds  de  tour,  il  est  peu 
d'arbre  qui  obtienne  une  semblable  grosseur 
en  peu  de  tems,  puis  qu'en  cinq  aas,  ilpar- 

XVJII.  Cabirr. 


Rubus  fructicosus.  Der  wilde  Hirn- 
heer  oder  Broinheerstrauch.  Dieses  rebenartige 
Gewächs  schundet  sich  entweder  an  den  benach- 
barten Bäumen  liir.auf,  oder  es  kriecht  ir/i  Ab- 
ging  dieser  auf  dein  Boden  fort  ;  er  ist  bedornt, 
hat  weisse,  hin  und  wieder  mit  braunrot hen 
Streiffen  gefärbte  Blütken ,  welche  sich  in  eine 
ylrt  schwarzer  JMaulbeern  verwandeln.  Auch 
hievnn  gibt  es  niphrere  Spielarten;  als: 

Den  Himbeerstrauch  mit  weissen  Beeren, 

Den  Himbeerstrauch  mit  Petersillähnli- 
chem  Laube. 

Den  dornloscn  Himbeer Strauch, 

Den  mit  gefüllter  Blüthe ,  welcher  vor' 
züglich  dazu  geschieht  ist ,  die  öden  und  rauhen 
Stellen  eines  Gartens  zu  verzieren. 

DenHimbeerstrauch  mit  gestreiftemLaul  e. 

Alle  diese  Sträuche  kommen  auf  jedem 
Boden  leicht  fort  ;  sie  werden  durch  Ableger 
vermehrt. 

Rubus  idaeus  spinosus.  Der gemei- 
ns  Himbeerstrauch.  Dieser  dornigte  Wald- 
Strauch  wird  bis  5  Fufs  hoch  ;  seine  schmück, 
hafte  Fruciit  ist  jedermann  bekannt  i  er  kommt 
übiigens  in  jedem  Boden  gut  fort ,  in  welchen 
er  gepßanzt  wird. 

Rubus  odoratus.  Der  Amerikanische 
Himbeerstrauch.  Dieser  wird  5  bis  6  Fufs  hoch, 
hat  ein  grosses  dunkelgrünes  Laub ,  welches 
mit  der  rosenfarbnen  Blüthe  angenehm  kontra- 
stirt  ;  diese  dauert  3  Monathe  nach  einander 
fort,  und  wird  zu  einer  Frucht;  Seine  Vermehr 
fung  geschieht  durch  Ableger. 

Ruscus  Âlyrthy.     Sieh  die  Myrthe. 

Ruscus  racemosus.  Das  Haknnblatt. 
Dieses  ist  eine  Spielart  von  Hopfen ,  und  im- 
mergrün ,  er  erzeugt  rolhe  Beeren  ,  liebt  den 
Schatten  ,  und  wird  durch  den  Samen  und 
Schuf ilinge  fortgepflanzt. 


s. 


s  ab  i  na.      Sieh  j  unip  er  us   s  ah  in  a. 

Salix,  Die  Weide,  Diese  ist  ein  Baum 
für  wässerigte  Gegenden  von  grossen  Wüchse, 
der  in  sumpßgten  Gegenden  zu  einem  der  schön- 
sten Bäume  heran  wächst ,  und  öfters  eine  Di- 
cke von  9  bis  10  Fufs  erreicht;  es  gi^^t  wenig 
Bäume,  welc/ie  in  einem  gleich  kurzen  Zeit' 
VXllJ,  Htft  M  m 


338 

vient  à  vingt  cinq  pieds  de  haut ,  et  ob« 
tient  dix  liuit  à  vingt  pouces  de  tour,  son 
bois,  lorsqu'il  est  parvenu  à  une  grande 
hauteur,  est  propre  à  diflerens  usage,  ob- 
tenant  alors  plus  de  consistance  ;  il  fournit 
d'ailleurs  un  boa  chaufage,  et  exhale  en 
brûlant,  une  odeur  saine  et  aromatique:  des- 
tiné au  chaufage,  cet  usage  seul  devroit 
engager  à  planter  le  saule,  il  convient  sur 
tout  en  taillis,  son  rapport,  comme  bois  à 
brûler  seroit  très  conséquent  en  peu  d'an- 
nées. Un  taillis  de  Saule  peut  être  recepé 
tous  les  cinq  ans,  ce  qui  est  peu  possible 
d'espérer  dans  les  autres  espèces  de  bois. 


Salix  vulgaris  alba.  Saule  blanC 
ordinaire,  c'est  l'espèce  qui  prospère  le  plus 
en  peu  de  tems,son  écorce  est  fébrifuge, ses 
feuilles  allongées  et  étroites,  légèrement  den- 
teliées  sont  blanches  en  dessous,  et  garnies 
en  dessus  d'un  duvet  court  et  blanchâtre. 

Salix  lutea.  Osier  ou  saule  jaune, 
ses  branches  menues  sont  d'un  jaune  doré, 
ses  feuilles  très  dentellées  :  il  ne  crait  pas 
à  une  grande  hauteur  et  sert  aux  ouvrages 
des  vanniers. 

Salix  fragilis.  Saule  fragile  à  ecof- 
ce  brune,  son  bois  est  cassant,  ses  feuilles 
très  dentellées  en  forme  de  scie  et  d'un  verd 
brillant,  on  en  peut  former  d'excellentes 
perches  à  houblon,  son  charbon  est  estimé  j 
il  vient  bien  en  taillis. 


Salix  babylonica.  Saule  pleureur, 
cet  arbre  si  répété  avec  succès  dans  les  jar- 
dins de  décoration,  est  connu  de  tout  le 
moode,  ses  branches  menues,  penchées  avec 
grâce  le  font  rechercher  par  les  amateurs 
du  jardinage  moderne  et  l'on  ne  peut  nier 
qu'il  orne  tout  les  endroits,  où  il  se  trouve, 
quoique  particulièrement  destiné  aux  sols 
■humides,    II  est  de  moj'enne  grandeur. 


rauin  zu  einer  solchen  G  rois  f  geîaneen'; 
denn  binnen  5  Jahren  erreicht  er  eine  Höhe 
von  ffj  Pt'fi  ■,  und  eine  Dicke  von  jg  bis 
20  Zoll;  sein  Holz  ist,  wenn  er  ein  Mahl  eine 
beträchtliche  Grösse  erreicht  hat,  zu  einem 
manigfaltigen  Gebrauch  anwendbar,  er  gibt 
auch  ein  gutes  und  angenehmes  Brennholz , 
welches  während  dem  Brennen  einen  gesunden 
und  gewürzhaften  Geruch  von  sich  gibt  ;  die- 
se letzter«  Benützungsart  .allein  sollte  hinrei- 
chend  sejn,  die  Anpflanzung  dieses  Baumes  zu 
befördern  ;  denn  in  Rücksicht  als  Brennholz 
würde  an  ihm,  da  wo  er  gut  fortkommt,  alles 
in  wenigen  Jahren  von  einem  sehr  wichtigen 
Gebrauche  seyn ,  indem  ein  Gehaue  von  die- 
ser Weide  alle  5  Jahre  beschnitten  werden 
kann  ,  welches  bey  ulltn  übrigen  Holzarten 
äusserst  selten  erwartet  werden  darf, 

Salix  vulgaris  alba.  Die  gemeine 
weisse  IVeide.  Diese  Weidenart  gedeiht  in 
kurzer  Zeit  am  besten  von  allen ,  ihre  Rinde 
ist  gut  für  das  Fieber,  ihr  länglicht  schmales 
Laub  ist  unten  weijs  und  oben  mit  einem  kur- 
zen  weifslichten  Sam/net  bedeckt ,  und  am  Ran- 
de «in  wenig  gezahnt, 

Salix  lutea.  J}ie  gelbe  Weide,  Diese 
hat  dünne  goldgelbe  Zweige ,  und  ein  stark  ge- 
zahntes Laub,  sie  wird  aber  nicht  gar  grofs, 
und  dient  vorzüglich  zur  Korbmacherey. 

Salix  fragilis.  Die  Bruchweide.  Die- 
se hat  eine  braune  Rinde,  leicht  brüchiges  Holz 
und  ein  stark  segenartig  gezahntes  Laub  ,  von 
einer  glänzend  grünen  Farbe;  man  kann  aus 
dieser  Weide  vortreffliche  Hopfen- Stangen  ma- 
chen ,  auch  wird  die  Kohle  von  seinem  Holze 
geschätzt;  er  gedeiht  vorzüglich  gut  in  Ge- 
hauen. 

Salix  babylonica.  Die  Trauerwei- 
de. Dieser  Baum ,  der  in  allen  neueren  Gar- 
tenanlagen wiederhohlt  mit  so  gutem  Erfolg 
angebracht  wird ,  ist  sehr  bekannt  ;  sie 
schmückt  alle  Verzierungen ,  vorzüglich  merk- 
würdig sind,  für  di«  Gartenfreunde  ihre  dün- 
nen mit  einer  gewissen  Graz'e  herabhängen- 
de Zweige ,  und  in  der  That  man  kann  ihr 
den  Vorzug  nicht  ubläugnen,  dafs  sie  jede  Stel- 
le wo  sie  hin  gepflanzt  wird ,  zieret ,  obschon 
sie  eigentlich  nur  zur  Auszierung  von  Was- 
sergegenden  bestimmt  zu  seyn  scheint,  Sie  ist 
^•n  mittelmässiger  Grösse, 


Saiit:  petitan  (Ir.î.  Saule  à  fe\jille3 
de  Laurier,  soa  ecorce  est  d'un;  vert  ob- 
sciii;Ses  feulles  sont  larges  et  ovales,  il  peut 
servir  de  décoration  dans  les  jardins,  il 
n'atteint  qu'une  hauteur  moyenne;  il  eu  est 
une  espèce  qu'on  nomme  saule  de  montagne, 
celle-ci  prospère  assez  dans  les  endroits 
secs  et  arides. 

Salix  amygdalina.  Saule  à  feuil- 
le d'amandier,  il  devient  d'une  taille  assez 
grande,  ses  feuilles  sont  d'un  vert  gai. 

Salix  rubra  vulgaris,  Osier  rouge, 
ses  branches  sont  d'un  rouge  brun,  ses  feuil- 
les d'un  \ert  jaunâtre,  il  est  d'un  taille 
moyenne,  c'est  celui  qui  réussit  facillement 
dans  les  terres  qui  ne  sont  pas  très  humides, 
Salix  foliis  angustissimis,  osier 
brun,  il  est  rarement  d'une  grande  taille, 
ses  branches  sont  verdâtres, ses  feuilles  d'un 
vert  obscur  au  dessus  et  blanchâtre  au  des- 
sous. 

Salix  triaudra.  Saule  à  ecorce  gri- 
sâtre,  il  devient  un  très  grand  arbre,  ses 
ffuilles  sont  lisses  et  brillantes,  vertes  de 
deux  côtés  et  d'entelîées  en  scie,  Tecorce  du 
jeune  bois  est  jaunâtre« 

Sali:-,  humilis.  Osier  nain.  Sa  tige 
est  rougeatre,  c'est  le  medlieur  des  saules 
pouj  former  des  liens,  ses  feuilles  sont  tein- 
tes d'uu  vert  foncé  presque  bleuâtre:  il  for- 
me des  buibsons  peu  élevés  très  agréables 
à  la  vue,  ses  branches  se  plient  un  peu  vers 
le  sommet,  avec  une  sorte  de  gr.ice. 

Salix  rosmarini  folia.  Saule  à 
feuille  de  romarin. 

Salix  hélix.  Saule  à  feuilles  linéaires. 
Ces  deux  espèces  s'élèvent  peu. 

Salix  arenaria.  Saule  des  sables. 
Sa  feuille  harmonise  avec  celle  de  Taccacia. 

Tous  les  Saules  préfèrent  un  sol  humide, 
on  en  peut  tirer  un  îparti  prodigeux,  les 
vanniers,  les  toniiellicrs ,  les  jardiniers  ne 
peuvent  s'en:passer,  ou  les  multiplie  par  les 
boutures,  on  peut  en  composer  des  grouppes 
charmants,  en  faisant  succéder  les  diminu- 
tions des  hauteurs,  jusqu'aux  saules  qui  3'^. 


^39 

Salix  pentandra.  Die Lorbcerwcidt. 
Diese  hat  eine  dunkelgrüne  Rinde  ,  und  ein 
grosses  ejrundes  Laub  ,  sie  kann  auch  zur  Ver- 
zierung in  den  Gärten  verwendet  werden,  ge- 
langt  aber  nur  zu  einer  mittelmdssigen  Grö. 


j rosse. 


Salix  amygdalina.  Die  mnndelblät. 
trige  Weide.  Diese  wird  ziemlich  grofs  ,  und 
hat  ein  hellgrünes  Laub. 

Salix  rubra  vulgaris.  Die  rothe 
Weide,  Diese  hat  braun  rothe  Zweige,  ein  gelb- 
licht grünes  Laub  und  ist  von  mittelmässiger 
Gröfse;  diese  Weiden- Art  kommt  auch  in 
jenem  Boden  gut  fort ,  der  nicht  so  feucht  ist 
"Wie  ihn  die  übrigen  verlangen. 

Salix  foliis  angustissimis.  Die 
braune  Weide.  Diese  erreicht  selten  eine  be. 
trächtliche  Höhe;  sie  hat  grünlichte  Zweige 
und  ein  von  oben  dunkelgrünes  von  unten  aber 
weif sUchtes  Laub. 

Salix  triandra.  Die dreyfadige  Wei- 
de.  Diese  wird  zu  einem  sehr  grossen  Baume  ; 
er  hat  ein  glattes  glänzendes  Laub,  weiche's 
aufbfjden  Seiten  grün  und  am  Hände  segen- 
artig gezahnt  ist.  Die  Rinde  der  Jungen  Bäum- 
chen ist  gelblicht. 

Salix  hu  m  i  l  i  s.  Die  Zwergwside.  Die. 
se  hat  rothliche  Ruthen;  sie  ist  vor  allen  Wei~ 
denarten  vorzüglich  zu  Bändern  geschickt  ;  ihre 
Laub  ist  dunkel  oder  vielmehr  bläulicht  grün  ; 
sie  bildet  ein  nidriges  für  das  Gesicht  sehr  an- 
genehmes Buschwerk,  und  ihre  Zweige  bie- 
gen  sich  auf  eine  reitzende  Art  ein  wenig  gg. 
gen  den  Gipfel  zurück. 

Salix  rosmarini  foliae.  Die  ros- 
marienblättrige  Weide. 

Salix  helix.  Die  Bachweide,  Diese 
beiden  Weiden  -  yirten  erreichen  eine  se?&  un- 
bedeutende Grosse. 

Salix  arenaria.  Die  Sandweide.  Das 
Laub  dieser  Weidenart  harmönlrt  vorzüglich 
gut  mit  der  Akazie. 

Alle  Weidenarten  lieben  einen  feuchten 
Boden ,  wo  man  sie  ins  unendliclte  vermehren 
kann.  Die  Korbmacher ,  die  Biikd:r  und  die 
Gärtner  können  sie  nicht  entbehren  ^  ihre  Ver- 
mehrung geschieht  durch  Spröfslin^e  sehr 
leicht;  man  kann  sie  am  vortheilhafiesten  zu 
Gruppen  vtrwinden;  indem  in  die  Mitte  die 
Mm  Î 


140 

lèvent  peu,  on  y  mêleroît  les  arbustes  qui 
Larmonisent  avec  le  saule  par  la  forme  de 
leur  feuillage  et  qui  fleurisoient  en  dillereote 
saison,  tels  que  l'amandier,  le  Peches,  le 
troène,  le  Lilas  de  Perse  etc. 


Salix  caprea,  Marceau.  Arbre  fo« 
rest:er  de  la  première  grandeur,  dont  les 
feuilles  rondes  ,  d'un  vert  foncé  en  dessus 
sont  un  peu  velues  et  argentées  en  dessous. 
Cet  arbre  donne  d'excellents  liens  aux  bûche- 
rons, il  sert  également  aux  vanniers,  on  en 
fait  des  cerceaux,  son  bois  est  rougealreet 
doux  ,  il  fait  un  bon  chauffage.  Le  n>ar. 
ceau  préfère  un  sol  humid,  et  les  bords 
des  rivières  ,  on  le  multiplie  de  semence  et 
de  drageons  enracinés. 


Sa  mb  II  eu  s.  Sureau.  Arbrisseau  des 
buissons  de  la  première  grandeur,  il  fleurit 
au  mois  de  Juin,  ses  fleurs  sont  rassemblées 
en  grappes,  il  s'élève  à  vingt  pieds,  le  su- 
reau  commun  à  bayes  noiies  est  rarement 
employé  dans  les  jardins  d'ornement,  où  il 
mérite  toute  fois  une  place,  d'autant  qu'il 
crait  avec  rapidité,  cette  espèce  présente 
trois  variétés,  l'une  à  bayes  vertes,  l'autre 
à  b^yes  blanches,  la  troisième  est  panachée, 
ils  réussissent  daqs  une  situation  ombragée. 


Sambucus  la  ci  ni  a  ta.  Sureau  à 
feuilles  de  persil,  il  s'élève  moins  que  le  pré. 
cèdent ,  son  feuillage  interessant  lui  donne 
un  air  très  pittoresque. 

Sambucus  racemosus.  Sureau  à 
nraopes,  Sd  lige  s'élève  à  dix  ou  douze  pieds 
de  haui,  ses  feuilles  sont  plus  larges  que  cel. 
les  du  sureau  con>niun,  d'un  verd  pâle,  pro- 
fondement sciées  sur  les  bords,  il  est  très  re- 
cherché pour  composer  les  grouppes. 

Sa  mb  uc  u  s  canaden  sis.  Sureau  à 
gros  bouquets.  Aussi  élevé  que  le  précèdent, 
il  est  plus  délirât,  il  produit  des  très  gros 
bouquets  de  ileurs  blanches,  ses  bayes  noires 


grasten  ,  und  so  nach  und  nach  stuffenweis  die 
kleineren  folgen  läßt  ;  zui^leich  kann  man  mit 
ihnen  solche  Gesträuche  vermischen  ,  deren 
Laub  mit  den  Weiden  harmonirt ,  und  welche 
zu  einer  verschiedenen  Zeit  blühen ,  wie  z.  ß. 
der  Mandelbaum ,  der  Pfirsichbaum  ,  die  Bein- 
weide,  der  Persische  Flieder  etc, 

Salix  caprea.  Die  Saalweide.  Dieses 
ist  ein  Waldbaum  von  der  ersten  Grösse,  de* 
ren  rundes  oben  dunkelgrünes  Laub  von  unten 
etwas  behaart  und  silberfarbig  ist.  Dieser 
Baum  liefert  den  Holihackern  vortreffliche  Bän' 
der;  auch  die  Korbmacher  können  ihn  gtbraU' 
chen ,  indem  sie  Reife  aus  ihm  machen ,  die 
jedoch  nicht  gar  dauerhaft  sind;  sein  Holz  ist 
röthlich  und  weich  ,  und  gibt  ein  gutes  Brenn- 
holz. Die  Saaliveide  liebt  einen  feuchten  Bo- 
den ,  und  gedeiht  vorzüglich  an  den  Ufern  der 
Bäche,  ihre  Fortpflanzung  geschieht  durch  den 
Samen  und  durch  SchöfsÜKge. 

Sambucus.  Der  Hollun.^er.  Dieser  ist 
ein  buscksrtiger  Strauch  von  der  ersten  Grösse; 
fir  blühet  im  Junj ,  hat  em  traubenartig  ge- 
stelltes Laub,  und  erreicht  eine  Grösse  von 
ungefähr  2o  Fufs.  Der  gemeine  Hollunder  mit 
schwarzen  Beeren  wird  in  den  Ziergärten  sei- 
t  n  angebracht  ,  obschon  er  allda  allerdings 
einen  Platz  um  so  mehr  verdiente,  da  er  sehr 
geschwind  wächst.  Von  dieser  Hollunderart 
gibt  es  3  Spielarten ,  wovon  -eine  grüne 
und  eine  andere  lueisse  Beeren  hervor  bringt , 
die  dritte  aber  ist  gestreift  ;  sie  liehen  durchgc 
hsnds  eine  schattigte  Lage. 

Sambucus  laciniata.  Der  Peter, 
'sillienblättrige  Hollunder.  Dieser  wird  nicht 
so  grofs  als  der  vorhergehende  ;  die  ganz  be~ 
sondere  Gestalt  seines  Laubes  gibt  ihm  ein 
ungemein  mahlerisches  ansehen. 

Sambucus  r  ac e mos  a.  Der  Trauben, 
hollunder.  Sein  Stamm  wird  lO  bis  12  Fufs 
hoch;  er  hat  ein  grösseres  Laub  als  der  gemei. 
ne  Hollunder,  aber  von  einer  blafsgrünei  Farbe  , 
welches  am  Rande  tief  gezahnt  ist;  diese  Hollun- 
derart wird  zur  Bildung  der  Gruppen  sehr  ge- 
sucht. 

Sambucus  canadensis.  Der  Ca- 
nadische  Hollunder.  JJ'eser  wird  eben  so  grofs 
als  der  vorhergenanWe ,  ist  aber  weit  deli- 
cater  als  jener,  sei-'e  tteifsUchten  Blüthen  er- 
scheinen in  sehr  groS'Sen  Büscheln;   hingegen 


141 


sont  plus  petites  que  celles  du  sureau    ordi 
iiaire. 

Snmbucus  humilis.  Yeble,  petit 
iureai'i,  il  perd  ses  tiges  chaque  année,  cej 
arbrisseau  qui  trace  beaucoup,  n'est  pas  à 
inepriher,  il  meuble  très  vite  les  endroits 
arides,  sa  fleur  blanche,  sert  à  coriger  le  mau- 
vais  goût  du  vinaigre,  sa  feuille  infusée  dans 
l'eau  la  rend  propre  à  éloigner  les  pucerons  et 
autres  insectes  des  arbres  qu'elle  arose,  son 
fruit  cctofu  avec  le  sel,  est  un  grand  préser- 
vatif cotitreles  maladies  des  bêtes  à  corne, 


Solanum  scandens.  Vigne  de  judée- 
vide,  Vitis  dulcamara.  Sophora  japonica,  les 
feuilles  de  cet  arbre  de  pleine  terre  ressem- 
ble à  celles  de  l'accacia,  les  fleurs  sont  d'i;n 
blanc  jaunâtre,  toute  terre  lui  convient,  mais 
son  exposition  doit  être  au  soleil,  il  s'élève 
à  quarante  pieds,  il  a  le  port  plus  beau  que 
l'accacia  ,  avec  le  quel  il  harmonise,  on  en 
voit  des  très  beaux  à  Trianon,  à  saint  Ger- 
main et  au  petit  Mont^euil  en  France,  on  le 
multiplie  par  ses  graines. 


Sorbusdomèstica.  Sorbier  culti- 
vé,  c'est  le  Cormier,  qui  ne  s'élève  qu'à  une 
hauteur  moyenne,  ses  feuilles  différent  du 
Corretliier,  par  leur  ampleur,  et  par  le  du- 
vet blanchâtre,  dont  elles  sont  couvertes, 
ses  fleurs  naissent  en  paquets  plus  serré,  ses 
fruits  nommés  cormes,  bons  à  manger,  va- 
rient de  forme  et  de  nuance  suivant  le  sol 
où  l'arbre  est  placé  et  suivant  le  climat,  ces 
arbres  se  multiplient  de  graine  et  par  la  greffe 
sur  coignassier  et  l'aube  épine,  ils  sont  fo- 
restiers, et  par  conséquent  préfèrent  nature, 
lement  l'ombre  au  grand  soleil,  ils  aiment 
à  rester  en  grouppe,  viennent  d'ailleurs  biea 
dans  un  sol  substantiel,  profond  et  un  peu 
frais. 


sind  seine  schwarzen  Beere  kleiner  als  jene  des 
gemeinen  IJollunder. 

Samba  eus  humilis.  Der  kleine  Hol- 
lunder.  Dieser  verliert  alle  Jahr  seine  Spin- 
deln ,  und  ist  darum  nicht  zu  verachten ,  weil 
er  sich  stark  vermehrt ,  und  in  sehr  kurzer 
Zeit  öde  dürre  Stellen  bekleidet  ;  seine  Blüthc 
ist  vorzüglich  dazu  geschickt  den  verdorbenen 
Geschmack  des  Wachholder  Strauches  zu  ver~ 
bessern ,  und  sein  in  Wasser  eingetunktes  Laub 
hat  die  Eigenschaft  die  Braunlüuse  und  ande- 
res den  Bäumen  schädliches  Ungeziejer  zu  ver- 
treiben ,  wenn  man  die  Bäume  damit  besprit» 
zet  :  seine  mit  Salz  eingemachten  Fruchtt 
sind  ein  vorzügliches  Erhaltungsmittel  gegen 
die  Krankheiten  des  Hornviehes. 

Solanum  scandens.  Der  kletternde 
jyachtschatten.     Siehe    v  litis   dulcamara. 

Sophora  Japonica.  Die  Japanische 
Sophorn.  Das  Laub  dieses  im  frejen  Felde 
wachsenden  Baumes  gleicht  jenem  der  Akazie  ; 
er  trägt  gelblicht  weiss«  Blüthen  ;  übrigens  ist 
er  mit  jedem  Boden  zufrieden  ;  jedoch  fordert 
er  eine  südliche  Lage ,  er  wird  gegen  40  Fufs 
hoch,  und  übertrift  die  Akazie  an  Schönheit 
des  Wuchses.  Von  diesem  Baume  sieht  man 
prächtige  Stämme  zu  Trianon  bey  Paris,  zu 
St.  Germain,  und  zu  klein  Alant  reu  il  in 
Frankreich ,  seine  Vermehrung  geschieht  durch 
den  Kern. 

Sorbus  dornest  ica.  Die  zahme  Eber- 
esche. Diese  erreicht  nur  eine  mittelmässige 
Grösse;  ihr  Laub  unterscheidet  sich  vom  Vogel 
beer  -  Baum  durch  seine  Grösse  und  durch  den 
weifslichten  Sammet,  womit  es  aberzogen  ist  ;  ih- 
reBlüthen  erscheinen  in  gedrängteren  Büscheln; 
ihre  Früchte  ,  Spierlinge  genannt ,  sind  gut 
zu  essen;  sie  sind  nach  der  Beschaffenheit  des 
Clima  und  des  Bodens,  auf  toelchem  sie  ste- 
hen ,  in  der  Gestalt  und  in  der  Farbe  ver" 
schieden.  Die  Vermehrung  dieses  Baumes  ge- 
schieht durch  den  Kern,  und  durch  das  Pfrop. 
fen  auf  den  wilden  Quittenbaum  und  auf  den 
Hagedorn  ;  da  die  Ebereschen  Waldbäume 
sind,  so  lieben  sie  ihrer  Natur  gemäfs  den 
Schatten  mehr  als  die  heisse  Sonne,  sie  wach- 
sen gern  in  Gruppen  beisameji ,  und  kommen 
übrigens  vorzüglich  in  einem  nahrhaften  tiefen 
und  etwas  frischen  Bçden  gut  fort. 


XmW,  Cabipr, 


Xrin.  Hcft^ 


N  n 


i42 

Sorbiis  hibrida.  Sorbier  des  La- 
pons, moins  élevé  que  le  précèdent,  ses  feuil- 
les sont  plus  larges,  blanchâtres,  en  dessous, 
ses  fleurs  sont  plus  voulumineuses,  ses 
bayes  plus  grosses  et  ont  une  teinte  moins 
vive. 

Sorbus  silvestris,  vel  occù- 
paria.  Sorbier  des  oiselleurs.  Cet  arbre  s'é- 
lève très  haut;  il  est  du  plus  beau  port,  et 
harmonise  avec  le  frêne,  ses  fleurs  paroiessent 
au  mois  de  maj,  disposées  en  gros  bouquets, 
elles  font  place  à  des  bayes  rondes  qui  pren- 
nent la  couleur  d'un  rouge  orangé,  cet  ar- 
bre  embellit  les  bosquets  pendant  les  trois 
Saisons. 

Spartium  juncaeum,  genêt  d'E- 
spagne, cet  arbrisseau  s'élève  à  sept  ou  huit 
pieds,  il  est  un  de  plus  élégants  du  nombre 
des  iNrbustesde  décoration,  tant  par  la  belle 
verdure  dont  il  se  couvre,  sa  forme  pitto» 
re.cqiie.  et  les  fleurs  suaves  d'une  couleur  d'or, 
dont  il  St>  pare;  on  le  multiplie  de  graines. 
Cet  arbrisseau  a  une  racine  pivotante  d'où 
dépend  sa  beaJté  et  quelque  fois  son  exis- 
ttnte,  i^  est  bon  de  le  placer  à  demeure,  on 
poie  à  ce^e  fin,  quelques  semences  dans  un 
panier,  qu'on  entfr  e  ensuite,  lorsque  les 
plans  sont  levés.  Il  préfère  une  terre  legere 
à  cause  du  pivot. 


Spiraea.  Spiraea.  On  conprend  sous 
ce  nom,  plusieurs  arbustes,  qui  sont  d'un 
grand  eff'et  dans  les  bosquets  d'agrément. 

Spiraea  salicifolia.  Spiraea  à 
feuille  de  saule,  arbuste  qui  s'élève  depuis 
trois  jusqu'à  cinq  pieds,  et  qui  pouce  de 
ses  racines  ,  un  grand  nombre  de  tiges,  les 
fleurs  colorées  d'un  blanc  mêlé  d'un  pourpre 
leger,  paroissent  au  mois  de  juin.  Ce  spi- 
raea, offre  une    variété   à  fleur  de   rose. 

Oo  le  multiplie  par  les  rejettons  et  par 
les  semences,  il  préfère  un  sol  leger. 

Spiraea  opuli  folia.  RosedeGuel. 
dre.  Cette  espèce  est  originäre  de  l'Amérique, 
ses  fleurs  blanches  paroissent  à  la  fin  de 
may ,  il  leur  succède  des  capsules  d'un  jaune 


e,  Sorèus  hib rida.  Die  Bastardeber- 
«sehe.  Diese  wird  nicht  so  grofs  als  die  vor' 
Iwgchende ,  hat  aber  ein  breiteres  von  aussen 
weijslichtes  Laub  ^  grössere  Blüthen,  und  grös- 
sere Beeren,  welche  letztere  jedoch  eine  weni- 
ger lebhafte  Farbe  haben, 

3.  Sorbus  silvestris  seu  Sorbus 
occup ar i a.  Die  gemeine  Eberesche.  Dieser 
B'ur?i  wird  sehr  grofs  ,  hat  einen  schO:cn 
Wuchs  ,  und  harmonirt  vorzüglich  mit  der 
Esche  i  seine  Blüthen  erscheinen  im  May  bü' 
schelweise,  und  verwandeln  sich  in  runde  Bee- 
ren von  OrangeFarbe;  er  disnt  daher  besonders 
zur  Verschönerung  der  Lustkaine  während  den 
drey  angenehmeren  Jahrszeiten, 

Spartium  juncaeum.  Die  Binsenar- 
tige Pfrieme.  Dieser  Strauch  wird  sieben  bis  8 
Fufs  hoch;  unter  allen  Sträuchen,  welche  zur 
Verzierung  dienen ,  ist  dieser  der  schönste,  so- 
wohl wegen  seiriem  schonen  Grün ,  als  auch 
wegen  seiner  mahlerisohen  Gestalt,  und  seinen 
goldgelben  lieblichen  Blühen,  womit  er  ge- 
schmückt ist  ;  seine  Vermehrung  geschieht  durch 
den  Kern;  dieser  Strauch  hat  eir.e  starke  Pfahl- 
wurzel, von  welcher  seine  Schönheit ,  und  bis- 
weilen auch  seine  Existenz  abhängt  ;  man  ver- 
fährt am  sichersten  ,  wenn  man  ihn  sogleich 
auf  seine  bleibende  Stelle  pflanzt;  ?nan  legt  zu 
diesen  Endzwecke  etwas  Samen  in  einen  Korb, 
tvelchen  man  in  der  Folge  in  die  Erde  grubt; 
sobald  die  pßanzen  aufgeschossen  sind;  seiner 
Pfahlwurzel  wegen  verlangt  er  ein  leichtes  Erd- 
reich. 

Spirea.  Die  Spierstaude,  Unter  dieserfi 
K ahmen  versteht  man  mehrere  Sträuche ,  wel- 
che in  den  Lustwäldchen  eine  sehr  angenehme 
Wirkung  hervor  bringen. 

Spiraea  s alicifolia.  Die  weiden- 
blättrige Spierstaude.  Dieser  Strauch  erreicht 
eine  Grösse  von  3  bis  5  Fufs ,  und  treibt  von 
seiner  Wurzel  aus  eine  Menge  Spindeln  ;  seitlâ 
lueifs-und  purpurfarbne  Blüthe  erscheint  im 
Monath  Juny.  Die  Spierstaude  hat  auch  eine 
Spielart  ^  von  rosenfarbner  Blüthe  ;  ihre  Ver- 
mehr ung geschieht  durch  Schöfslinge  und  durch 
den  Samen;  sie  liebt  einen  leichten  Boden. 

Spiraea  opulifo Ha.  Die  Schneeballe 
hlättriee  Spierstaude,  Dieser  Strauch  ist  ur- 
spr inglich  in  Amerika  zu  Hause,  seine  weisen 
Blüthen  erscheinen  gegen' Ende  dis  May,  auf 


rougeaire  qui  devàeniient  purputinnes,  elles 
forment  alors  une  clécoralion  ciiarmante: 
cetie  espèce  est  aussi  forte  que  la  précéden- 


te .et  se  multiplie  de  même. 


Spiraea  crenata,  Spiraea  crénelé, 
SCS  feuilles  sont  plus  larges  vers  la  pointe, 
que  celles  des  précédents,  la  lleuraison  e.^ç 
du  reste  la  même  et  aussi  brillant«.  On  le 
multiplie  de   même. 

Spiraea  tomentosn.  Spiraea  de 
Philadelphie,  il  s'élève  moins  que  la  précè- 
dent, son  écorce  purpurine  se  couvre  d'un 
duvet  farineux  et  gris,  ses  feuilles  sont  en 
forme  de  Tance,  d'un  vert  brillant  au  des. 
sus,  et  chargées  d'un  duvet  veiné  au  des- 
sous; ses  fleurs  présentent  des  épis  de  cou- 
Jeur  dé  rose  et  naissent  en  juillet,  il  se  mul- 
tiplie par  ses  graines,  'ses  marcottes,  ses  dra» 
ceoDs  en  racines,  tous  les  spiraes,  sont  recher- 
chés dans  les  bosquets,  particulièrement  ce 
dernier,    il  y  a  encore  entre- autre  variétés. 


Spiraea  trifoliata,  Spiraea  d'Ame- 
tique  à  trois  feuilles. 

Spiraea  sorbifolia,  Spiraea  de 
Sibérie,  il  ne  s'élève  qu'à  deux  pieds,  ses 
fleurs  sont  blanches  et  s'ouvrent  eu  juillet. 

Le  Spiraea  du  nord  de  l'Amérique,  dont 
la  hauteur  est  de  6  pieds,  et  dent  les  fleurs 
blanches  à  grappes  paroissent  à  la  fin  de 
juillet,  il  en  est  une  espèce  qui  ne  fleurit 
qu'en  août. 

Les  suivants  sont  p'us-tôt  des  plantes, 
mais  ils  peuvent  groupper  avec  les  précè- 
dent. 

Spiraea  filipendula. 

S]piraea  ul  maria. 

Spiraea  aruncus.  Ce  dernier  est 
d'une  forme  très  agréable,  tous  ces  arbustes 
préfèrent  l'ombre  et  les  terres  franches. 

Staphylea  ou  staphiiodendroD, 
faux  pistachier,  nez  soupe,. 


M3 

sic  folgen  riithlichoelbe  Kapseln,  welche  end- 
lieh  purpurfarbig  werden  ,  und  eine  herrlic/io 
Verzierung  bilden. 

Diese  Gattung  wird  auf  die  nühmliche 
yirt ,  wie  die  vorhergehende  vermehrt ,  und  ve- 
getirt  eben  so  stark. 

Sp ir  aea  crenata.  Die  gekorbte  Spiev' 
Staude.  Diese  hat  ein  gegen  die  Spitze  zu, 
breiteres  Laub  als  die  vorhergehenden  ,  übri- 
gens hat  sie  eine  gleiche  eben  so  prächtige  Elü' 
th'; ,  und  wird  auf  die  nähmliche  Art  fort gC' 
pflanzt, 

Spiraea  t  omentos a.  Die  filzige 
Spierstaude.  Diese  wird  nicht  so  grofs,  als  die 
vorher  genannte  ;  sie  hat  eine  purpurfarbne  Rin- 
de, welche  mit  einem  mehlartigen  grauen  Pflaum 
hsdekt  wird  ;  ihr  von  oben  glänzend  grünes 
Laub  ist  von  unten  mit  einem  aderigen  Sammet 
geschmückt;  ihr  Laub  hat  eine  ianzenartige 
Gestalt  ,  und  ihre  Blüthe  bildet  rosenfarbne 
Ähren ,  und  erscluiint  im  Monath  July ,  ihre 
Fortpflanzung  geschieht  durch  den  Samen,  durch 
Ableger  und  durch  Schöfslinge,  Veberhaupt 
tverden  alle  Spierstauden  zur  Verzierung  der 
Lusthaine  vorzüglich  aber  die  letztere  ^rt  ge- 
sucht. Nebst  diesen  sind  unter  andern  Spiel* 
arten  auch  noch  zu  bemerken. 

Sp iraea  tr ifo Hat a.  Die  drey blät- 
trige amerikanische  Spierstaude, 

Spiraea  sor  bifolia.  Die  ebereschen- 
blättrige Spierstaude.  Dinse  wird  nur  7  Fufs, 
hoch ,  hat  iveisse  Blüthen  ,  welche  gewöhnlich 
im  July  erscheinen. 

Die  j}\ordamerikanische  Spierstaude.  Die- 
se wird  6  Fufs  hoch;  ihre  weissen  traubenarti- 
gen Blfithen  erscheinen  gegen  das  Ende  des 
Monaths  July;  es  giebt  auch  eine  Gattung 
hievon ,  die  erst  im  Monath  August  blüht. 

Die  nachfolgenden  sind  mehr  Pflanzen  als 
Jiäume;  indessen  können  sie  mit  den  vorherge- 
henden gruppiren. 

Spiraea  filipendula.  Die  knollig» 
Spierstaude. 

Spiraea  ulmaria.  Die  Sumpf,  Spier- 
staude. 

Sp  i  r  a  en  aruncus. 

uilte  Spierstauden  lieben  den  Schatten 
und  eine  frfye  Lage. 

Staphylea  seu  staphilodendron 
Die  Pimper nufsstaude, 

Nn  2 


144 

Staphilea  pinnata,  celte  espèce 
présente  un  charment  arbrisseau  qui  s'élève 
à  quinze  pieds  de  hauteur,  ses  rameaux  for» 
ment  une  sorte  de  girandole,  son  écorce  est 
jaspée  de  brun  et  de  blanc,  ses  feuilles  lis« 
ses  d'un  verd  clair,  ses  fleurs  blanches  se 
montrent  au  mois  de  maj. 

Staphilea  trifoliata,  noix  à  ves. 
sie  d'Amérique,  cet  arbrisseau  est  aussi  éle» 
vé  que  le  précèdent,  ses  fleurs  se  montrent 
sur  les  cotés  des  branches  et  offrent  des- 
grappes plus  raprochées  que  celles  du  pre- 
mier. 

Ces  arbrisseau  se  multiplient  degraines, 
de  marcottes  et  de  plants  enracinés.  Quoi- 
qu'ils réussissent  en  toute  sorte  de  terrain, 
ils  préfèrent  un  sol  frais,  léger,  et  substan- 
tiel. 

Stirax  officinalis.  Alibousier,  cet 
arbrisseau  peut  figurer  parmi  les  arbres  de 
moyenne  grandeur,  sa  tige  est  unie  et  gri- 
sâtre, ses  feuilles  ovales,  vertes  en  dessus 
blanches  en  dessous,  ses  ramaux  terminés 
par  des  fleurs  blanches,  odorantes,  res^m- 
blantes  à  celles  de  l'oranger  ,  elles  parus- 
sent à  la  fin  du  printems. 

Stirax  americana.  Alibousier  d'A. 
merique.  Ses  fleurs  se  montrent  en  été,  sont 
moins  odorantes,  q»e  celles  du  précèdent, 
elles  re  paroissent,  pas  seulement  au  som- 
met des  branches,  mais  aussi  sur  leurs  cô- 
tés ce  qui  donne  a  l'arbrisseau  une  forme 
très  gracieuse;  on  multiplie  les  deux  espèces 
par  les  graines  et  par  les  marcottes,  les  sti« 
rax  préfèrent  une  terre  meublé,  plus  l'om- 
bre que  le  soleil ,  et  veuillent  être  abrités 
contré  les  friraats. 

Syringa  vulgaris.  Lilas  commun, 
c'est  un  charmant  arbrisseau  de  première  gran- 
deur, dont  la  feuille  en  forme  de  coeur  est  ter- 
minée en  pointe,  il  se  charge  dès  les  premiers 
jours  du  mois  de  may,  de  belles  grappes  de 
flfur,  qui  répandent  une  odeur  très  agréa- 
ble, il  y  en  a  trois  espèce,  l'une  qui  pro« 
duit  des  fleurs  bleuâtre,  leurs  variétés  ont 
les  feuilles  panachées  en  blanc  et  en  jaune, 
on   les    multiplie  de    marcottes  et   de   dra« 


Staphilea  pinnata.  Die  gemeitte 
Pimpernufs.  Dieses  ist  ein  vortrefflicher StrauEh, 
welcher  ij  Fufs  hoch  wird;  seine  Zweige  bil- 
den eine  Art  von  Guirlande ,  seine  Rinde  hat 
eine  braunweisse  Jaspisfarbe  ;  sein  Laub  ist 
glatt  und  hellgrün ,  und  seine  weisse  Blüthe  er- 
scheint im  Miij. 

Staphilea  trifoliata.  Die  Virgi- 
nische Pimpernufs.  Diese  wird  eben  so  grofs 
als  die  vorhergehende  ;  ihre  Bliithen  erscheinen 
an  den  Seiten  der  Zweige  in  gedrängteren  Bü- 
scheln als  jene  der  vorhergehenden;  ihre  Ver- 
mehrung geschieht  durch  den  Samen ,  durch 
Ableger  und  Schöfslinge.  Die  Pimpernüsse 
gedeihen  zwar  in  jedem  Erdreiche,  jedoch  lieben 
sie  vorzüglich  einen  frischen  leichten  und  nahr.- 
haften  Boden. 

Stirax'  officinalis. 

Dieser  Strauch  kann  unter  den  Bäumen 
von  mitterer  Grösse  figuriren  ;  seine  glatte 
Staude  hat  eine  graulichte  Farbe,  sein  Laub 
ist  eyrund ,  oben  grünn  und  unten  weifs ,  und 
seine  weissen  tvohlriechenden  Blüthen  zeigen 
sich  am  Ende  der  Zweige  und  gleichen  jenen 
der  Pomeranzen  ;  sie  kommen  gegen  Ende  des 
Frühlings  zum  Vorschein. 

Stirax  americana. 

Seine  Blüthen  erscheinen  im  Sommer,  und 
riechen  nicht  so  gut  wie  die  vorhergehenden; 
sie  zeigen  sich  nicht  nur  an  der  Spitze  der 
Zweige ,  sondern  auch  anf  ihren  Seiten  ,  wel- 
ches dem  Strauch  eine  ungemeine  Annehmlich- 
keit verschoß.  Beide  Gattungen  werden  durch 
den  Samen  und  auch  durch  jîbleger  fortge- 
pflanzt. Sie  lieben  ein  feuchtes  mehr  schattig- 
tes  als  den  Sonnenstrahlen  ausgesetztes  Erd- 
reich und  wollen  gegen  den  Reif  geschützt 
4eyn. 

Sirynga  vulgaris.  Der  gemeine  Flie» 
der.  Dieser  liebliche  Strauch  von  der  ersten 
Grösse  hat  ein  herzförmiges  am  Ende  zuge- 
spitztes Laub ,  und  wird  schon  im  Anfang  des 
May  mit  schönen  Blüthen  -  Büscheln  überdeckt^ 
welche  einen  angenehmen  Geruch  ausdüften; 
es  gibt  drey  Gattungen  von  Flieder,  wovon  die 
eine  purpurfarbne ,  die  andere  weisse,  und  die 
dritte  bldulichte  Blüthen  ;  Spielarten  dieses 
Strauches  sind  die  weifs  und  gelb  gestreiften 
Flieder.  Ihre  Vermehrung  geschieht  durch  .Ah 


geons  enracinés:  ces  arbrisseau^  s'éIeVe«<  à 
dix  huit  ou  vingt  pieds  de  hauteur. 

Le  petit  Lilas,  jasmin  de  PerscjSyrin- 
ga  persica ,  a  également  trois  variétés  con« 
hues,  l'une  à  fleur  blanche,  l'autre  à  fleur 
purpurines,  toutes  deux  à  feuille  de  Troène, 
Ligustri  folia,  la  troisième  à  fleurs  bleuâ- 
tres et  à  feuilles  laciniées. 

Ces  arbrisseaux  s'élèvent  à  cinq  ou  six 
pieds,  ils  aiment  de  former  un  buisson,  et 
étallent  alors  toutes  leurs  grâces,  ils  produi« 
»ent  beaucoup  de  drageons,  ils  préfèrent  les 
terrains  compactes,  SAns  être  trop  humides. 


MS 

léger  und  SchöfsHnge,   Diese  Sträuehe  werden 

18  bii  20  Fuß  hoch. 

S  y  ring  a  Persica.   Der  persische  Fli- 

der.  Dieser  hat  ebenfalls  drey  Spielarten ,  wo- 
von die  eine  weisse ,  die  andere  purpurfarbne  ^ 
und  die  dritte  bläulichte  Blülhen  treibt,  die 
xwey  ersten  Spielarten  haben  ein  den  Hartrie- 
gel ähnliches  Laub. 

Syringa  persica  foliis  lacinîa- 
tis.  Der  schlittblättrige  Persische  Flieder. 
Diese  Fliederarten  werden  höchstens  5  bis  6 
Fufs  hoch;  sie  bilden  dichte  Gesträuche ,  in 
welchem  Zustande  sie  sodann  ihre  grüJten  Heit- 
ze  entfalten;  sie  trei-ben  viele  SchöfsHnge ,  und 
lieben  ein  ttwas  fettes  jedoch  nicht  nasses  Erd- 
tvich. 


T. 


Tamariscus,  Tamarix.  Tamarisc, 
cet  arbrisseau  s'élève  à  douze  pieds  de  hau- 
teur,  ses  branches  sont  souples  et  pendan- 
tes, leur  direction  inégale  donne  à  tous  l'ar» 
brisseau  l'air  le  plus  agreste,  les  feuilles  sont 
petites,  d'un  vert  blanchâtre,  pointues  et 
semblables  à  celles  de  la  brujére,  les  fleurs 
très  petites,  blanches,  un  peu  nuancées  de 
rouge  naissent  en  épis  à  l'extrémité  des 
rameaux. 

Tamariscus  germanica. Tamarisc 
de  Pannonie,  il  s'élève  moins  que  le  précè- 
dent, ses  feuilles  sont  plus  courtes,  plus 
raprochées,  d'un  vert  plus  clair,  ses  fleurs 
plus  larges,  teintes  en  rose,  ou  violet,  for- 
mant des  épis,  on  les  multiplie  de  marcot- 
tes et  de  bout;jres,  ils  aiment  un  terrain  frais» 
le  voisinage  des  ruisseaux,  des  fontaines,  des 
cascades,  ils  figurent  bien  parmi  les  rochers, 
humectés  par  la  chute  des  eaux:  ils  remplis- 
sent le  but  désiré,  telle  destination  qu'où 
Veuille  leur  accorder. 


'Tax us.  If,  arbre  de  petite  grandeur, 
toujours  verd,  qui  forme  une  tête  toufi'ue 
ses  feuilles  d'un  vert  foncé,  obscur, étroites, 
longues,  ressemblent  à  celles  du  sapin;  le 
bois  d'If  est  très  dur  et  très  pliant,  sa  cou- 
leur  rouge  le  fait  ressembler  au  bois  des 
Indes. 
XlX.  Cabfer< 


Tamariscus.  Der  Tatnariàbaum.  Die- 
ser Strauch  wird  zwölf  Fufs  hoch  ;  er  hat  bieg- 
satne  herabhängende  Zweige,  deren  ungleiche 
Richtung  dem  ganzen  Strauch  ein  höchst  wil- 
des ansehen  geben  ;  sein  weifsticht  grünes 
Laub  ist  kl->in ,  spitzig ,  und  dem  Heidekraut 
ähnlich ,  seine  sehr  kleinen  weissen  etwas  rotlt 
schattirten  Blüthen  wachsen  Aehrenweis  an 
der  äussersten  Spitze  der  Zweige. 

Tärnärix  Germanica,  Der  Deut- 
sche Tamarixbaum.  Dieser  wird  nicht  so  grofs, 
als  der  vorgenannte  ;  auch  hat  er  ein  kürzeres^ 
gedrängteres  und  helleres  Laub,  und  größere 
Blüthen,  welche  entweder  in  rosenfarbn»i  oder 
violeten,  ährenartigen  Büscheln  erscheinen;  ihre 
Vermehrung  geschieht  durch  Ableger  und 
Schößlinge  ;  sie  lieben  ein  frisches  Erdreich 
und  die  Nachbarschaft  von  Quellen  und  Was- 
serfälle; sie ßguriren  vorzüglich  gut  zwischen 
den  Felsen ,  über  welche  eine  Quelle  hinab- 
stürzt ,  überhaupt  entsprechen  sie  allenthalben 
dem  genauesten  Endzwecke ,  man  mag  sie  ver* 
Wenden  ,  wozu  man  will. 

Taxus.  Der  Tax  bäum.  Dieser  ist  ein 
kleiner  immergrüner  Waldbaum,  der  eine  dich- 
te Krone  Und  lange  dunkelgrüne  Nadeln  hat; 
sein  Holz  ist  sehr  hirt  und  doch  zugleich  sehr 
biegsam;  seine  rothe  Farbe  gibt  ihm  das  an- 
sehen des  indischen  Baumes, 


XIX,  Heft 


Q  • 


14^ 

Pour  se  procurer  des  Ifs  bien  venants, 
il  faut  les  avoir  de  graine,  ceux  qui  vien- 
nent de  bouture,  sont  ordinairement  d'une 
forme  défigurée,  foibles  et  rabougris. 


Therebinthus  Terehinthe.  Voyei 
Staphylea,  Staphylodendron,  nez  coupé, 
faux  Pistachier. 

Thuva  occi  dentalis.  Thuya,  Ar- 
bre de  Vie  d'Occident  ,  ces  arbre  toujours 
vert  peut  s'élever  à  plus  de  vingt  ou  30  Pieds 
de  hauteur,  il  figure  une  pyramide  ap- 
platie,  ses  feuilles  ressemblent  à  celles  du 
Cyprès,  il  aime  les  terres  humides.  On  le 
multiplie  par  semences  et  par  marcottes. 

Thuya  orientalis.  Arbre  de  Vie 
oriental.  Il  t'éleve  également,  à  plus  de 
20  ou  30  pieds  de  hauteur,  il  figure  une  pi- 
ramide  plus  marquée  que  le  précèdent,  le 
vert  de  ses  feuilles  est  plus  gai,  ce  thuya 
se  semé  en  marâ,  son  éducation  est  pareille 
à  celle  du  Cyprès. 

Tili  a.  Tilleul  ordinaire  des  bois  a 
petites  feuilles.  Arbre  forestier  de  la  pre- 
mière grandeur,  qui  forme  une  très  belle 
tige,  l'ecorce  est  de  couleur  cendrée  au  de 
hors,  et  de  blanc  jaune  en  dedans,  on  en  trouve 
dans  les  forêts  qui  oot  presque  neuf  pieds 
de  tour  sur  quarante  pieds  de  hauteur,  les 
feuilles  sont  à  peu  près  rondes,  un  peu  ve- 
lues, d'entelées  sur  les  bords,  terminées  en 
pointes,  la  fleur  exhale  un  parfum  très 
agréable,  elle  paroit  au  mois  de  juin,  quel- 
que fois  plus  tard,  elle  embaume  alors  l'air 
des  environs,  le  bois  des  tilleuls  des  forets 
est  liant, doux  à  travailler,  leger,  il  est  re- 
chechc  par  les  tourneurs,  les  menuisiers,  les 
sculpteurs  sur  tout,  on  prétend  qu'  un  tilleul 
récepé  ou  écnondé  comme  les  aunes  sur  tronc, 
tous  les  neuf  ans,  produit  un  bois  aussi  dur 
que  celui  du  noyer  et  propre  aux  mêmes, 
usages,  si  ce  fait  etoit  constaté  par  plus 
d'une  expérience,  il  conviendroit  de  cultiver 
de  cette  manière,  une  arbre  aussi  utile,  et 
qui  est  d'une  croissance  active,  il  grossit 
d'un  pouce  chaque  année,  le  bois  du  tilleul 
h'est  d'ailleurs  pas  sujet  aux  vers. 


Um  sich  Taxhäume  zu  verschaffen  auf 
deren  Gedeihen  man  sich  verlasjen  kantig  muft 
man  sie  aus  dem  Samen  ziehen  ;  in  dem  diejg' 
nigen  ;  welche  aus  den  Schöfslingen  entstehen  ,. 
gewöhnlich  schlecht  gewachsen ,  schwach  und 
knorricht  sind. 

Therebiethus.  Der  Terpentinbaum  Siehe 
Stap h  ilca. 

Thuja  occident alis.  Der  occiduntat 
tische  Lebensbaum.  Dieser  immer  grüne  Baum 
kann  eine  Höhe  von  mehr  als  20  bis  30  Fufs 
erreichen;  er  bildet  eine  dünne  Kronç ,  und 
seine  Laub  gleicht  jenem  von  der  Cypresse  ;  er 
liebt  «in  feuchtes  Erdreich  ,  und  unrd  durch 
den  Samen  und  durch  Ableger  furtgepßanzt. 

Th  uj  a  or  ient  alis.  Der  morgenlän- 
dische Lebensbaum.  Dieser  wird  ebenfalLs  über 
20  bis  30  Fujs  hoch ,  und  macht  eine  dichtere 
Krone  als  der  vorhergehende;  das  Grün  seines 
Laubes  ist  heller;  er  wird  im  Jildrz  gesaet , 
und  auf  die  nühmliche  Art,  wie  die  Cypresse 
erzogen, 

Tilia.  Die  gemeine  Linde.  Dieses  ist 
ein  Waldbaum  von  der  ersten  Grösse,  der  ei- 
nen ungemein  schönen  Stamm  bildet  ;  seine 
Rinde  ist  von  Aussen  aschgrau ,  und  von  In- 
nen weifsgelb;  in  den  Wäldern  findet  man  von 
diesen  Baum  Stämme,  welcho  gegen  9  Fufs 
dick  und  40  Fufs  hoch  sind;  er  hat  fast  ein 
ganz  rundes ,  ein  wenig  behaartes  und  am 
Rande  gezahntes  Laub,  welches  sich  in  eins 
Spitze  endet  ;  seine  Blülhe  duftet  einen  sehr 
ungenehmen  Geruch  von  sich  ;  und  erscheint 
im  Monalh  Juny ,  manchmahl  aber  auch  et- 
ivas  später ,  und  erfüllt  sodann  ihre  Umgebun- 
gen mit  den  angenehmsten  Gerüchen.  Das 
Holz  von  der  Wald  linde  ist  biegsam,  leicht 
und  weich  zu  arbeiten  ;  es  wird  besonders  von 
den  Drechslern,  Tischlern  und  Bildhauern  ge- 
sucht,  vorzüglich  aber  sollen  jene  Linden, 
welche  alle  neun  Jahr,  wie  die  Kflen  abgestokt 
werden ,  ein  eben  so  hartes  Holz ,  wie  die  JVufs- 
bäume  liefern ,  welches  auch  zum  nJhmlichen 
Gebrauche,  wie  dieses  verwendet  werden  kann; 
7venn  dieser  Umstand  überzeigend  bestdttiget 
werden  könnte;  so  würde  wohl  nichts  vortheil- 
hafter  scyn,  als  einen  so  nützlichen  und  schnell- 
wachsenden  Baum  auf  diese  Jirt  anzubauen  ; 
denn   er    wächst  alle  Jahr  um  einen  Zoll  tfl 


L'ecorce  du  tilleul  sert  a  faire  des  cor» 
des  qui  sont  meilleures  que  celles  duchan« 
rre. 


Tilia  Jiollandica.  Tilleul  de  Hol< 
lande  ,  il  a  la  feuille  plus  ample  que  le  pre- 
mier, "il  crait  plus  vite,  mais  son  bois  n'est 
pas  d'une  aussi  bonne  qualité.  Il  a  des  va-> 
rietés  à  feuilles  panachées. 

Tilia  canadensis.  Tilleul  du  Ca« 
nada.  Ou  en  distingue  deux  variétés,  l'une 
à  feuille  d'un  vert  clair,  l'autre  d'une  vert 
foncé,  ou  peut  les  multiplier  par  marcottes 
ou  par  la  greffe.] 

Tilia  nigra  americana.  Tilleul 
noir  d'Amérique.  11  s'élève  à  soixante  et 
dix  pieds  de  hauteur,  sa  croissance  est  très 
active  dans  un  sol  leger  et  humide,  ses  feuil- 
les sont  grandes,  d'un  rerd  foncé  en  des- 
sus et  blanches  en  dessous,  on  peut  les  mul« 
liplier  comme  les  precedens. 

Tilia  Carolina.  Tilleul  de  la  Caro- 
line. Il  fut  apporté  en  Europe  par  Milord 
Catesby.  Ses  branches  sous  horisontales,  ses 
feuilles  plus  petites  que  celles  du  tillenl  des 
bois.  On  l'eleve  de  semence  et  de  bouture, 
mais  mieux  ancore  par  le  marcotage. 

Les  Tilleuls  qui  croissent  dans  un  sol 
argilleux  et  humide,  ont  leurs  végétations 
plus  prompte.  Mais  leur  bois  en  est  moins 
dur  que  celui  du  Tilleul  placé  dans  les  sa- 
bles, ou  dans  les  sols  francs,  les  bois  de  ce 
dernier  peut-être  récherché,  puisquil  sert 
aux  charpentiers,  aux  menuisiers,  et  l'on  peut 
prouver  quil  est- de  longue  durée. 


i47 

Umfange ,  auch  wird  das  Holz  von  der  Linde 
von  den  Würmern  nicht  angegriffen  ;  aus  der 
Rinde  der  Linde  können  Stricke  und  Saite  ge* 
macht  werden,  welche  jene  von  Hanfan  Stär- 
ke übertreffen, 

Tilia  hollandica.  Die  Holländische 
Linde.  Diese  hat  ein  gröfseres  Laub,  als  die 
vorhergehende,  auch  wächst  sie  geschwinde'' 
als  jene;  aliein  ihr  HoU  ist  von  keiner  so  gu- 
ten Beschaffenheit.  Von  dieser  Linde  gibt  es 
Spielarten  mit  gestreiftem  Laube. 

Tilia  canadensis.  Die  Canadiiche 
Linde;  man  unterscheidet  hievon  zwcy  Sp  el- 
arten,  wovon  die  eine  ein  hellgrünes ,  und  die 
andere  ein  dunkelgrün^^s  Laub  hat;  ihre  Ver- 
mehrung kann  sowohl  durch  Ableger  ais  auch 
durch  das  Pfropfen  erreicht  werden. 

Tilia  nigra  americana.  Die 
schwarze  ^amerikanische  Linde.  Diese  wird 
gegen  jo  Fufs;  ihr  Wachsthum  ist  besonders 
in  einem  leichten  etwas  feuchten  Boden  unge- 
mein thätig;  ihr  Laub  ist  grofs';  oben  dunkel 
und  unten  weifsgrünn  ;  ihre  Vermehrung  ge- 
schieht wie  bey  der  vorhergehenden, 

Tilia  Carolina,  Die  Carolinische 
Linde.  Diese  wurde  von  dem  Lord  Cat  esby 
nach  Europa  gebracht;  sie  trägt  ihre  ylest« 
wagrecht ,  und  hat  ein  kleineres  Laub  als  diese 
Waldlinden  ;  man  zieht  sie  aus  dem  Samen 
und  aus  Schöfslingen ,  am  leichtesten  aber  er- 
zieht  man  sie  mittelst  der  Ableger. 

Jene  Linden  ,  welche  in  einem  lehmigten 
feuchten  Erdboden  wachsert ,  zeigen  eine  ge- 
schwindere Vegetation,  als  die  übrigen  ,  allein 
ihr  Holz  ist  nicht  so  hart ,  als  dts  von  den  im 
Sande  oder  im  Freyen  wachsenden  Linden,  dus 
Holz  von  den  letzteren  miifs  vorzüglich  darum 
geschätzt  werden ,  weil  es  von  den  Zimmerleu. 
then  und  Tischlern  gebraucht  werden  kann  ; 
auch  hat  man  Ben/eise ,  d^fs  es  von  einer  lan- 
gen Dauer  ist. 


u. 


u. 


Ulexeuropaeus.  Jone  marin,  cet 
arbrisseau  s'élève  à  six  pieds  de  hauteur,  il 
pousse  en  desordre  uoe  multitude  de  ra- 
meaux serrés,  vsrdiilres,  couverts  dépines,  qui 
en  produisent  quantité  d'autres,  ses  feuilles 
ne    paroissent   qu'un   moment,     et  se  ckan- 


Vlex  Europaeus.  Das  Europäische 
Meerrohr.  Dieser  Strauch  wird  6  Fufs  hoch  ; 
und  treibt  eine  Menge  dicht  und  ohne  Ordnung 
durch  einander  geivachsener  grünlichter  Zwei- 
ge,  welche  ganz  mit  Dornen  bedeckt  sind; 
eben  diese  Zweige  treiben  wieder  einv  Menßa 
Oe  3 


&48 

gent  également  en  épines,  les  rameaux  se 
courronnent  au  sommet  de  bouquets  dorés 
qui  forment  le  plus  riant  aspect,  il  se  mul- 
tiplie de  graines  et  de  plan  enraciné. 


Ulmus.  Orme.  Arbre  forestier  de  la 
première  grandeur,  dont  Vecorce  cendrée 
est  raboteuse,  ses  feuilles  orales  sont  d'un 
vert  foncé.  On  distingue  particulièrement 
l'orme  gras  et  l'orme  maigre,  le  premier ,  Ul- 
mui  major,  est  celui  de  Hollande  à  gran- 
des feuilles,  qui  produit  un  superbe  om- 
brage,  son  bois  précieux  pour  le  charronage, 
n'équivant  cependant  pas  à  celui  de  l'orme 
maigre,  autrement  nommé  Orme  tortillard, 
dont  les  feuilles  son  plus  petites,  Ulmus  fo. 
lus  exiguis,  celui  ci  est  très  recherché,  sur 
tout  dans  la  Belgique  et  particulièrement  à 
Bruxelles,  où  le  charronage  est  porté  à  la 
dernière  perfection. 

L'orme  à  feuilles  lisses,  Ulmus  glabér 
est  plus  recherché  dans  les  plantations  d'or- 
Ticment,  il  est  commun  dans  les  provinces 
de  Hcrtfort  et  de  Essex  en  Angletlerre. 

L'orme  d'Amérique  ,  ulmus  americana; 
parvient  à  soixante  pieds  de  hauteur  dans 
un  sol  leger. 

L'orme  de  Syberie,  Ulmus  poligama,  se 
multiplie  à  l'infini  par  les  rejettons. 

L'Orme  montagnard,  Ulmus  Campestris, 
Orme  des  Gaules,  cet  arbre  porte  des  bran- 
ches très  écartées  et  peu  garnies,  il  est  très 
estimé  en  Angleterre,  on  en  voit  dans  les  fo- 
rêts des  Ardcnnes  et  dans  la  forêt  de  Soigne 
dans  la  Belgique. 

V. 

Vacciniura,  myrtile  ou  Airelle, 
la  tige  dé  cet  arbuste  ne  s'élève  qu'à  deux 
pied*  de  hauteur,  ses  branches  sont  verda- 
très  et  grêles,  ses  feuillet  ovales  et  petites, 
dentelées,  ses  fleurs  ressemblent  à  des  gré- 
ots,  il  leur  succède  des  bayes  noires,  agré- 
iablei  et  rafraichisseotes -,  cet  arbuste  s&uffrs 


vtn  anderk  hervor;  seihst  sein  Laub  verwan- 
ä»lt  sich  in  Dornen ,  wenn  es  kaum  zum  Foit^ 
schein  gekommen  ist,  seine  Zweige  krönen  sich 
auf  ihrem  Gipfel  mit  goldßirOncn  Büscheln  ^ 
die  einen  ungemein  lieblichen  Anblick  gewäh- 
ren; seine  Vermehrung  geschieht  durch  den 
Samen  und  durch  Schiifslingc, 

Ulm  u  s.  Der  Vlmenbaum  ,  die  Raster. 
Dieser  ist  ein  Waldbaum  der  ersten  Grötsä, 
er  hat  eine  aschgraue  holperichte  Rinde,  und 
ein  dunkelgrünes  eyrundcs  Laub  ;  man  unter- 
scheidet  vorzüglich  die  grofsbldltrige  und  die 
kleinblättrige  Ulme;  die  erstere  die  ulmus 
inajor  genannt ,  ist  die  grqfse  Holländisch« 
Ulme  mit  grojsem  Laub«,  welche  einen  Vor- 
trefflichen Schatten  gewährt  ;  ihr  Holz  ist  zwar 
vorzüglich  für  die  Wagner  schätzbar  ;  je- 
doch kommt  es  dem  Werthe  von  jenem  der 
kleinblättrigen  ulmus  foliisexiguis  nicht 
gleich  ;  diese  hat  ein  kleines  Laub ,  und  wird 
besonders  zu  Brüssel  in  den  Niederlanden,  ivo 
die  Wagnerejr  auf  den  höchsten  Gipfel  der 
Kunst  gebracht  ist,  ungemein  gaschätzt, 

Ulmus  gl'abec.  Die  glattbläitrige  Uh 
me.  Diese  wird  mehr  zur  Ziergärtnerejr ,  als 
zu  einem  andern  Gebrauche  gesucht;  sie  wird 
vorzüglich  in  den  Grafschaften  Herrnfort  und 
Essex  in  England  gefunden. 

Ulmus  americana.  Die  amerikani- 
sche Ulme.  Diese  gelangt  in  einem  leichten 
Erdreich  zu  einer  Grösse  von  60  Fufs. 

Ulmus  polygana.  Die  Siberische  Ul- 
me. Diese  vermehrt  sich  durch  ihre  Schöfslia- 
ge  ins  Unendliche. 

Ulmus  campestris.  Die  Feldulme. 
Dieser  Bäuth  treibt  sehr  abgesonderte  und  du' 
n*  belatibte  Zweige;  er  wird  vorzüglich  in 
England  geschätzt  ;  man  findet  ihn  aber  auch 
in  dem  Ardenner  und  Soigner-  Wald  in  den 
Niederlanden. 


V. 


Vaceinium  myrtile.  Die  Heidel- 
beerstaüde.  Dieser  Strauth  wird  höchstens 
iwey  Fufs  hoch  ;  hat  schmale  grünlichte  ZtuH^ 
ge,  ein  ey rundes  kleines  gezahntes  Laub,  und 
Schellen  ähnliche  Blüthen,  auf  welche  schwar- 
ze angenehm»  und  erfrischende  Beeren  folgen  ; 
diese  Staude  Iflfst  sich  nicht  gern  versetzen. 


peu  d'être  replanté,  s'il  est  possible  cie  réus- 
sir, il  faut  lui  donner  une  situation  ouverte, 
un  sol  piereux  ,  un  peu  ombragé,  il  est  plus 
sur  de  le  multiplier  par  ses  semences. 

Vaccinium,  vitis  itea.  Airelle  ponc 
taée  cet  arbuste  s'élève  moins  que  le  précè- 
dent, ses  feuilles  ressemblent  à  celles  du  buis, 
sa  culture  est  égale  à  la  précedenie,  cette 
espèce  préfère  le  voisignage  des  eaux. 


Vaccinium  occyoccos,  myrtile 
des  marais,  cet  arbuste  aquatique  est  toujours 
verd ,  ses  feuilles  sont  luisantes  au  dessus, 
blanchâtres  en  dessous,  ses  fleurs  rouges,  leurs 
bayes  également  rouges,  et  asseï  après,  on 
multiplie  cette  espèce  comme  la  précédente. 

Vibu  rnu  m.  Viorne  arbrisseau  commun 
dans  les  buissons  et  les  bois,  ou  il  s'élève  à 
la  hauteur  de  dix  huit  pieds,  ses  feuilles  sont 
ovales  et  cottoneuses,  ses  fleurs  paroissent 
en  ombelles  blanches  au  sommet,  un  peu  rou- 
geâtres,  cet  arbrisseau  fleurit  au  mois  de  juin, 
son  fruit  d'abord  vert,  puis  rouge  devient  en- 
fin  d'un  beau  noir,  il  se  propage  de  semance, 
de  boutures  et  de  marcottes,  il  en  est  une 
variété  à  feuille  panachée. 


Viburnum  prunifolium.  Viorne 
à  feuille  de  prunier.  Il  est  originaire  de  la 
Virginie,  et  s'eleve  à  12  pieds  de  hauteur,  la 
tige  est  brune,  ses  branches  sont  rougeâtres, 
ses  feuilles  ovales,  unies,  légèrement  dente- 
lées, ses  fleurs  se  montrent  également  au  mois 
de  juin,  elles  brillent  par  leur  blancheur. 

Viburnum  dentatum.  Viorne  den. 
télé,  cette  espèce  également  originaire  de  l'A- 
mérique s'élève  moias  que  la  précédente,  ses 
feuilles  ovales  sont  sciées  sur  les  bord,  ses 
fleurs  naissent  en  Corymbes  aux  extrémités 
des  rameaux  et  se  montrent  en  maj,  ou 
multiplie  cet  arbrisseaux  par  le  marcotage. 


149 

wenn  *s  jedoch  mit  ihr  gelingt;  so  miifs  man 
sie  in  einen  freyen  etwas  steinigten  und  schat- 
tigten Boden  verpflanzen;  indessen  geht  man 
doch  immer  sicherer  ihre  Vermehrung  durch 
den  Samen  zu  erzwecken. 

Vaccinium^  vitis  itea.  Die  punk- 
tirte  Heidelbeere.  Dieser  Strauch  wird  nicht 
so  grofs  als  der  vorhergehende  ;  sein  Laub 
gleicht  jenem  des  Buxbaums ,  und  seine  An. 
Pflanzung  geschieht  so  wie  bey  der  vorherge- 
henden .Art.  Diese  Gattung  wächst  gern  in 
der  Nachbarschaft  des  Wassers. 

Va ccinium  occyo  ccos.  Die  Sumpf- 
mirthe.  Dieser  Wasserstrauch  bleibt  immer 
grün  ,  er  hat  von  oben  ein  glänzend  grünes  von 
unten  aber  ein  weijslichtes  Laub.,  und  rothc 
Blüthen  mit  rothen  Beeren  welche  sehr  bitter 
sind;  ihre  Vermehrung  geschieht ,  wie  bey  der 
vorhergehenden  Art, 

Viburnum.  Die  Waldrebe.  Dieser 
Strauch  ist  in  den  Gebüschen  und  Gehölzen 
sehr  gewöhnlich ,  wo  er  eine  Höhe  von  ig  Fufs 
erreicht  ;  et  hat  ein  eyrundes  wolligtes  Laub , 
seine  Blüthe  erscheint  in  weissen  etwas  röthli. 
chen  Trauben  -  Büscheln  auf  dem  Gipfel  der 
Stauden  ;  dieser  Strauch  blähet  im  Monath 
Juny  ;  seine  anfangs  grüne  ,  hernach  rothe 
Frucht  wird  am  Ende  vollkommen  schwarz; 
smine  Fortpflanzung  geschieht  durch  den  Sa- 
men ,  durch  Schöfslinge  und  Ableger  ;  es  giebt 
auch  eine  Spielart  hievon  mit  gestreiftem 
Laube. 

Viburnum  prunifolium.  Die  Fßau- 
menblättrige  Waldrebe;  diese  ist  ursprünglich 
in  Virginien  zu  Hause ,  und  wird  1 9  Fufs  grofs: 
ihr  Saft  ist  braun,  ihre  Zweige  sind  röthlich, 
ihr  Laub  eyrund,  glatt  und  etwas  gezähnt  ; 
ihre  Blüthen  zeigen  sich  ebenfalls  im  Alanath 
Juny  und  glänzen  durch  ihre  Weisse  beson- 
ders hervor. 

Viburnum  dentatum.  Die  gezähnte 
Waldrebe.  Diese  Gattung  ist  ursprünglich 
ebenfalls  in  Amerika  zu  Hause ,  wird  aber 
nicht  so  grofs,  als  die  vorhergehende  ;  ihr  ey- 
rundes  Laub  ist  am  Rande  stark  gezähnt,  ihre 
Blüthen  erscheinen  in  traubenförmiger  Gestalt 
am  äussersten  Enden  der  Zweige  im  Monath 
May;  ihre  Vermehrung  geschieht  durch  Ab- 
leger. 


XIX.  Cahirr. 


XIX.  Hef: 


Pp 


1^0 

Vitis  dulcamara  ou  Solanum  Scan, 
dens,  vigoe  de  jiidée.  C'est  un  arbrisseau 
sarmanteux  qui  monte,  en  un  an  de  tems,  à 
plus  de  15  pieds  de  hauteur,  sa  feuille  tombe 
de  bonne  heure,  sa  fleur  à  grappes,  est 
blanche  et  son  péristyle  jaunâtre,  on  le  taille 
à  deux  pieds  au  printems;  il  se  muliiplie 
par  ces  racines. 


Vi  1 1  s  du  le  am  nr  a.  Der  kletternde 
Nachtschatten,  Dieses  ist  ein  rankender  Strauch., 
welcher  in  dem  Zeitraum  eines  Jahres  über  1^ 
Fufs  hoch  in  die  Höhe  steigt  ;  allein  sein  Laub 
fällt  zeitlich  ab  ;  sfiine  traubenartige  Blüthe 
ist  wei/s ,  mit  einem  gelblichten  BlumenJtelch; 
man  schneidet  ihn  mit  einer  Gröfse  von  2  Fuft 
im  Frühling  ab ,  und  vermehrt  ihn  durch  seine 
Wurzeln. 


X. 


Xantoxylon.  frêne  en  arbrisseau  qui 
s'élève  à  dix  ou  douze  pieds  de  hauteur,  son 
écorce  est  noirâtre,  et  l'intérieur  du  bois  est 
jaunâtre,  ses  feuilles  ressemblent  à  celles  du 
frêne,  ses  fleurs  n'ont  aucun  éclat  et  se  dé- 
veloppent un  peu  avant  les  feuilles.  Cet  ar- 
brisseau grouppe  avec  l'Andromède  de  Ma- 
ryland, le  spiraea  à  feuilles  de  sorbier,  le 
corrêtier,  le  frêne  etc.  il  se  multiplie  com. 
munement  par  les  drageons  enracinés. 


JC. 


Xa  nto  xy  lo  n.  Das  ^eschenblâttrige 
Steinholz.  Dieser  Strauch  wird  \o  bis  12  Fufs 
hoch  ;  er  hat  eine  schivär züchte  Rinde ,  und 
von  innen  ein  gelblichtes  Holz  ;  sein  Lnub 
gleicht  jenem  der  Eschen ,  seine  Blüthen  sind 
ohne  alle  Zierde,  und  kommen  etwas  früher 
als  das  Laub  zum  Vorschein.  Dieser  Strauch 
gruppirt  mit  der  maryländischen  Andromède , 
mit  der  ebereschenblättrigen  Spierstaude,  der 
Esche  etc.  Er  wird  gewöhnlich  durch  Schöjs- 
Unge  fortgepflanzt. 


151 


De  la  vitesse   des   croiosances 

da    quelques    arbres. 
Fond-'e     sur     l'Expérience, 


Ueber  das  schnelle  IVachithum 

einiger  Bäume 

nach  gemachten  Erfahrungen. 


c 


''est  à  la  V^itèsse  de  croissances  que  le 
jardioier  moderne  doit  prêter  la  première  at- 
tention, son  clioix  doit  guider  son  impatience, 
et  dans  le  grand  nombre  des  arbres  et  ar- 
biisseaux  qui  peuvent  lui  convenir,  il  ne  se- 
ra pas  gêné  pour  se  satisfaire. 

Des  Acacias  plantés  en  taillis,  dans  une 
terre  moyennement  humide,  ont  atteint  20 
pieds  de  hauteur  en  cinq  ans  de  tems. 

Des  A;:nes  plantés  également  en  massif, 
dans  une  terre  marécageuse  sont  parvenus  en 
Ji  ans,  à  2)5  pieds  de  hauteur  et  lö  pouces 
de  circonférence. 

Des  Ciiyses  en  qua're  ans  de  tems  ont 
atteint  13  pieds  de  hauteur,  dans  une  terre 
forte   et  5  pouces    de  circonférence. 

Des  Frênes  parvinrent  en  17  ans  de  tcais 
à  la  hauteur  de  25  pieds,  sur  24  pouces  do 
circonférence. 

Des  Peupliers  blancs  plantés  dans  un 
bon  terrain,  au  bord  d'un  marais,  s'élevè. 
rent  en  12  ans  à  la  hauteur  de  60  à  70  pieds 
sur  3  pieds  et  demi  de  tour. 

Des  Noyers  plantés  en  bonne  terre  as. 
sez  sèche  sont  parvenus  en  25  ans  de  tems, 
à  la  hauteur  de  25  pieds  sur  25  pouces  de 
circonférence. 

Des  Sapins  plantés  dans  une  terre  à  blé 
sont  parvenus  en  16  ans  à  la  hauteur  de  28 
à  30   pieds  sur  17    pouces  de   circonférence. 

Des  Meleses  en  12  ans  de  tems  ont  ob- 
tenu 22  pieds  de  hauteur,  surplus  d'un  pieJ 
de  circonférence. 

Des  Epicéas.  Pinus  Picea  vel  Epicéa, 
âbiestenuiori  folio.  Sapin  pesse,  plantés  dans 
une  terre  à  froment  sèche,  sont  parvenus 
en  1Ö  ans  de  tems  à  32  pieds  de  hauteur, 
sur  24  pouces   de  circonférence. 

Des  Cèdres  du  Liban  planté«  dans  une 
terre  de  froment  un  peu   s£che,   ont  obtenu 


Udnf  den  geschwinden  Wuchs  d^r  Bäume  miifs 
ein  Gärtner  sein  größtes  Augenmerk  richten , 
soine  Wahl  mufs  seine  Ungeduld  leiten ,  und 
in  der  grofsen  jinzahl  von  Bäumen  und  Ge- 
slrduchsn,  ivelohe  ihm  zu  Gebothe  stehen ,  mufs 
er  bey  der  Auncahl  nicht  verlegen  seyn. 

Die  Akazien  in  einem  mittelmässig  feuah' 
ten  Boden  in  Gehauen  geptanzi  gelangen  in 
einem  Zeitraum  von  5  Jahren  zu  einer  Höhe 
von  20  Fufs. 

Die  Erlen  ebenfalls  in  Gebüschen  versetzti 
und  die  einen  morastigen  Boden  haben,  werden 
in  1 1  Jahren  gegen  3^  Füfj  hoch ,  und  1 6  Zoll 
im  Umfang, 

Der  Bohnenbaum  erreichet  in  einen  festen 
Boden ,  1 2  Fufs  Höhe  und  j  Zoll  Umfang  in  4 
Jahren. 

Die  Esche  gelanget  in  1 7  Jahren  zu  einer 
Höhe  von  25  Fufs  und  24  Zoll  im  Umfange. 

Die  Silberpappel,  in  einem  guten  Bodtin  am 
Gestade  eines  Morastes,  erhebet  sich  in  1 2  Jah- 
ren 60  bis  ;»o  Fufs ,  und  wird  3  if2  Schuh  dick. 

Der  JSufsbaum  in  einem  guten  ziemlien 
troknen  Boden  versetzt ,  erlanget  in  25  Jahren 
25  Schuh  Höhe ,  mit  einen  Umfang  von  ^^  Zoll. 

Die  Tanne  in  einem  Getreideboden  erreicht 
in  i6  Jahren  28  bis  ^0  Schuh  Höhe  und  17  Zoll 
im    Umfange, 

Der  Lerchenbaum  kommt  in  12  Jahren  zu 
einer  Höhe  von  22  Fufs,  und  hat  mehr  als  einan 
Schuh  im  Umfange^ 

Pinus  epicea.  Die  rothe  Fichte,  in  einem 
trockenen  Aekergrund ,  hat  oft  in  i6  Jahren 
eine  Höhe  von  32  Schuh  und  eine  Dicke  von 
24  Zoll  erreicht. 

Die  Zeder  vom  Berge  Libanon  in  einem 
etwas  trockenen  Ackergrund ,    erreichet  in  16 

Pp  1 


»52 

35  pie'^'j  de  hauteur,  en   i6  ans   de   tems    et 
22  pouces  de  circonférence. 

M,  de  Wallberg  Conseiller  et  Econome 
renommé  du  Prince  régnant  de  Liechtenstein, 
a  fait  à  Feldsberg  les  observations  suivan- 
tes. 

Le  Platane  oriental  produit  en  35  années 
de  tems,  un  bois  aussi  fort  et  parfait,  que 
celui  du  hêtre  rouge,  dans  un  terrain  d'e« 
gale  bonté  en  120  ans,  à  l'âge  de  40  ans, 
il  offre  le  meilleur  bois  de  charpente,  315 
ans,  il  est  en  etat  d'être  recepé  pour  le  fa. 
gotage. 

Le  peuplier  piramidal  obtient  en  24 
ans  70  pieds  de  hauteur,  sur  près  de  3  pieds 
de  circonférence. 

Le  Peuplier  du  Canada  et  celui  de  Virgi- 
nie pourroient  suppléer  seuls  au  deffaut  de 
bois  en  15,  20  on  30  années  de  tems. 

L'acacia  d'amerique  produit  du  bois 
de  chauffage  en  6  années. 

Le  pin  de  Weymuth  prend  en  40  à  50 
ans,  60  à  70  pieds  de  hauteur  et  31/2  pieds 
de  circonférence. 

Le  Tulipier  de  Virginie  atteint  en  go 
ans  la  hauteur  de  40  pieds  et  fournit  du  bois 
de  raspe  en  12  années  de  tems. 


Jahren  e'.ne  Hohe  von  ß^  Schuh,    und  23  Zoll 
im  Linfang. 

Herr  von  Walberg,  Hof  rat  h  bey  dem 
Fürsten  von  Liechtenstein ,  ein  sehr  berühmter 
Oekonom  ^  hat  unter  andern  auch  folgende  Bc' 
ohachtungen  über  das  schnellere  Wachsen  der 
Bäume  gemacht. 

Die  orientalische  Platane  erzeuget  im  25 
Jahren  einen  so  starken  und  rollkorrmneit 
Wald ,  als  die  rothe  Buche  in  einem  gleichen 
Boden  in  120  Jahren.  In  einem  Zeitraum  von 
40  Jahren  ,  biethet  sie  das  beste  HolzfUr  Zim- 
merleule,  in  15  Jahren  erhält  ?nan  schon  von 
ihr  gutes  Bündelholz. 

Die  Piramidenpapel  erreichet  in  24  Jah- 
ren 70  Schuhe  Höhe,  und  beynahe  3  Fufs  im 
Umfang. 

Die  kanadensisch  und  vir  ginische  Pappeln  , 
könnten  allein  den  Mangel  des  Holzes  in  i^  — 
20  oder  30  Jahren  ersetzen. 

Die  amerikanische  Akazie  liefert  in  6 
Jahren  gutes  Brennholz, 

Die  Tanne  von  Weymuth  erreicht  in  40 
bis  50  Jahren  eine  Höhe  von  60  bis  70  Schuhe, 
und  3  1/2  Schuh  in  Umfang. 

Der  virginische  Tulpenbaum  wird  in  30 
Jahren  40  Schuh  hoch,  und  liefert  in  13  Jah- 
ren gut€s  Holz. 


Observations  sur  le  mélange 

des 

arbres  dans  les  plantations. 


J_je  Local  deslioé  à  une  plantaiion  quel- 
conque est  vaste,  de  mojenne  étendue  ou 
resseré;  s'il  est  vaste,  il  est  facile  de  com- 
poser les  plus  agréables  combinaisons,  en  op- 
posant des  masses  d'une  espèce  d'arbres, aux 
masses  d'une  autre  espèce,  l'arreublement 
d'un  grand  espace  exige  sans  contredit  un 
nombre  proportionné  de  jeunes  plants,  il 
arrive  presque  généralement,  que  croyant 
composer  un  bel  ensemble,  le  jardinier  s'e- 
tudie  à  mêler  ses  arbres  confusément ,  il  faut 
au  contraire  laisser  chaque  espèce  dans  sa 
famille,  tacher  de  lui  procurer  remplace, 
ment,  autant  que  faire  se  peut,  analogue 
à  celui  d'où  il  est  tiré,  les  arbres  y  retrou- 
vent leurs  habitudes,  si  l'on  peut  s'exprimer 
ainsi,  et  semblent  s'entraider,  pour  plaire 
avec  plus  de  promtitude  et  de  succès.  Ainsi 
à  un  massif  de  Frêne,  ou  peut  opposer  une 
plantation  de  Peupliers,  plus  loin  seront  des 
Acacias,  d'un  autre  côté  des  Erables,  le  Pla- 
tane se  fera  admirer  dans  un  massif  parti-, 
culier,  et  le  Saule  dans  le  massif  voisin.j  Au 
Ciiêne,  on  pourra  opposer  le  Hêtre.  Ici  seront 
des  Aunes,  là  des  Sapins,  toujours  group- 
pés  sans  mélange  et  sans  petitesse.  Celte 
belle  combinaison  peut  également  avoir  lieu, 
dans  un  parc  de  mojenne  étendue,  les  mas- 
sifs auront  des  moindres  dimensions,  et  dans 
les  terrain  de  peu  d'espace,  ou  ne  formera 
que  des  petits  grouppes  ,  s'est  là  que  pour 
jouir  de  chaque  espèce  il'arbre,  on  peut  en- 
core se  conduire  d'après  l'iurmonie  des  feuil- 
lages,  l'arbre  désiré  sera  placé  dans  le  mi- 
lieu du  grouppe,  ou  lui  associera  quelqu' 
espèce  qui  sympatise  evec  lui,  tous  les  group- 
pes seront  composés  de  même,  et  leur  en- 
semble formera  le  plus  beau  coup  d'oeil; 
Ainsi,  à  côté  du  Catalpa  on  placera  l'Aris» 
tolochia  sypho ,  qu'on  poura  guider  sur  un 
tuteur,  plus  bas  seront  des  Lilas,  ceux  ci 
produisant  grand  nombre  de  drageons,  en- 
racinés formeront  bientôt  un  groupe  superbe 
enrichi  de  fleurs  au  printems   et   en    Eté. 

yX.  Cahifr. 


Bemerkungen  über   die   verschiedenen 

Versetzungen  der   Bäume 
hey  Gärten  Einlagen. 

Uas  zu  einum  Anbau  bestimmte  Territin  ist 
intwedtr  grofs,  mittelmäfsig  oder  klein.  Ist  das 
Lohale  grojs  so  ist  es  leicht  die  angenehmst ea 
Anlagen  herauszubringen^wenn  man  Partien  von 
einer  Gattung  Räume,  mit  jttnen  von  andern 
entgegen  setzt.  Dir.-  Verzierung  in  einem  grojsen. 
Räume  verlangt  immer  eine  verhältnijsmässige 
Anzahl  junger  Pflanzen.  Gnwöhnlich  geschieht 
es  ,  dafs  um  ein  schönes  Ganzes  heraus- 
zubringen., der  Gärtner  zu  einer  unordentli- 
chen Vermischung  der  Bäume  seine  Zuflucht 
nimmt ,  da  im  Gegentheil  es  nöthig  ist ,  dafs 
man  jede  Baumgattung  bfysammen  läfst ,  und 
ihr  eine  solche  Stelle  anzuwuisen  trachtet.,  wel- 
che immer  dem  vorhergehenden  Erdboden  gleich 
ist,  die  Bäume  werden  sich  hier  eben  so  gut  be- 
finden, als  wo  sie  hergekommen  sind;  es  wird 
einer  dem  andern  au/helfen ,  und  so  wird  das 
Ganze  in  kurzer  Zeit  seine  Vollkommenheit  er- 
langen. Gegen  einen  Dikicht  von  Eschen  kann 
man  sehr  gut  Pappeln  anbringen,  weiter  Aka- 
zien ,  an  einen  andern  Ort  j4horn.  Die  Platane 
nimmt  sich  in  einem  abgesonderten  Gebüsche 
sehr  gut  aus ,  so  wie  die  Weide  in  einem  benach- 
barten. Der  E'che  kann  man  die  Buche  entge- 
gensetzen, hier  Erlen,  dort  Tannen,  doch  im- 
mer Gaitungsu'eisc,  und  so  dafs  es  natürlich 
aussieth.  Diese  schöne  Zusammenstellung ßn- 
det  ebenfalls  in  einen  mittelmäßigen  Parke  statt, 
nur  müssen  dort  die  Gebüsche  nach  dem  Raum 
eingetheilt  seyn,  und  in  ein  m  kleinen  Terrain 
muß  man  nur  die  Bäume  grouppiren;  dann 
durch  die  Harmonie  der  Blätter  kann  man  auch 
von  der  Schönheit  der  Bäume  genießen.  Der  ge- 
7vuhlte  Baum  mußs  immer  die  Alitte  krönen , 
und  ihn  mit  solchen  umgeben,  welche  sich  zu 
ihm  am  besten  schicken,  j^lle  auf  diese  ylrt 
angelegten  Parthien  werden  allezeit  einen 
schönen  Effekt  hervorbringen.  So  kann  man  zur 
Seite  des  Catalpa  eine  aristolvthia  Sipho  ver- 
setzen, die  man  um  einen  P/ ock  leiten  kann, 
weiter  unten ,  Holländer ,  dieser  treibet  eins 
große  Anzahl  Spröß'inge  aus,  und  daher  ei- 
ne angenehme  Gruppe  von  Blummen  im  tiüh- 
ling  und  Sommer  bilden. 

XX.  Heft  Q  q 


154 


I.  Liste. 
Arbres  qui  parviennent  à  une  grande  hauteur. 


Acer.  ^ 

Acer  platanoïdes. 

Acer  montanum  Candidum, 

Aesculus  hypocastanum. 

AIdus. 

Betula. 

Carpinus. 

Gastanea  sylvestris. 

Cupresus. 

Fagus. 

Fraxinus. 

Gingko  biloba. 

Larix. 

Larix  orientalis. 

Liquidambar. 

Liriodendron. 

Nissa,  vel  Tupelo  Nissa», 

Nux  juglans. 

Pinus  Abies. 

Pious  Sylvetris. 

Quercus. 

Robinia  vulgaris. 

Robinia  caragana. 

Salix. 

Salix  caprea. 

Sorbus  Sylvestris. 

Suber. 

Tilia. 

Ulmus. 


-Erable. 
Plane. 
Sycomore, 
Maronier  d'Inde, 
Aune. 
Bouleau. 
Charme. 
Châtaignier. 
Ciprès, 
Hêtre. 
'    Frêne. 
Itsio. 
Melese. 

Cèdre  du  Liban. 
Liquidembar. 
Laurier  Tulipier 
Tupelo  d'eau. 
Noyer. 
Sapin. 
Pin. 
Chêne. 

Acacia  blanc. 
Acacia  de  Syberie. 
Osier,  Saule. 
Marceau. 
Cormier. 
Liege. 
Tilleul. 
Oroîe. 


/.   Verzeichnifs. 

Von  Bäumen  welche  sehr  hoch 
wachsen. 

Der  Ahorn. 

Die  Lenne. 

Der  Berg  -  Ahorn. 

Gemeine  Rofskastanien. 

Die  Erle. 

Die  Birke. 

Die  harte  Buche. 

Der  Kastanienbaum» 

Die  Cypresse. 

Die  gemeine  Buche. 

Die  Esche. 

Die  zwejlappige  Salisburie. 

Der  Lerchenbaum. 

Der  Zederbaum. 

Dr:r  .Ankerbaum, 

Der  Tulipenbaum. 

Der  glanzblättrige  Tupelo. 

Der  Nufsbaurn. 

Die  weisse  Fichte. 

Die  forchten  Fichte, 

Die  Eiche. 

Der  gemeine  Aaazienbaum. 

Der  syberische  Acazienbaum. 

Der  Weidenbaum. 

Die  Saalweide. 

Die  gemeine  Eberesche. 

Die  Korkeiche. 

Der  Lindenbaum. 

Der  Rustenbaum. 


II.  Liste. 

Arbres  de  moyenne  hauteur. 


^55 

IL   Verzeîchntfs. 
Bäume  von  mitterer   Gröfse. 


Alesia.  Tel  Halesia. 
Amorpha. 

Armeniaca  Malus. 

Amygdalus. 
Andromeda  arborea. 

Annona. 

Catalpa. 

Cerasus. 

Cercis  Siliquastrum. 

Crataegus  oxiacanthii. 

Cylisus. 

Magnolia  glauca. 

Malus  silvestris. 

Mespilus. 

Morus. 

Padus  avium. 

Persica. 

Prunus  Mahaleb. 

Prunus  silvestris  major. 

Sorbus  aucuparia 

Taxus. 

III. 

Arbrisseaux  de 
Althea  frutex. 


Alesia. 

Amorpha,  ou  indigo  bâtard. 

Abricotien 

Amandier. 
Andromède  en  Arbre, 

Annona. 

Catalpa.  Bignoine. 

Cerisier. 

Cercis,  arbre  de  judée. 

Epines, 

Cytise. 

Glauca. 
Pommier. 
Nefflier. 
Mûrier. 

Cerisier  des  oiseaux. 
Pécher. 

Cerisier  de  sainte  Lucie. 
Prunier. 

Sorbier  des  oiseleurs. 
If. 
Liste, 
moyenne  grandeur. 
Guimauve  zoyale. 


Der  dreysittige  Alesia. 

Die    sraudige     Amorpha    oder 

falsche  indigo. 
Der  Marillenbaum  oder  Abri- 

hoseder. 
Der  Mandelbaum. 
Die  leuchtende  oder  Baumarti- 
ge Andromeda. 
Diadreylappige  oder  Strauchar- 

tige  Annona. 
Die  Glicinie  oder   Trompetlen- 

blume. 
Der  Kirschbaum. 
Der  Judasbaum. 
Der  gemeine  Weifsdorn. 
Der  Bohnenbaum. 
Die  graue  Magna  lie. 
Der  Apfelbaum. 
Der  Mispelbaum. 
Der  Maulbeerbaum 
Vogelpflaume. 
Der  Persingbaum. 
Mahaleb  Pflaume. 
Die  gemeine  Pflaume, 
Die  gemeine  Eberesche, 
Die  Eiben.  ' 

///.    Verzeichnifs. 
Gesträuche  von  mitterer  Gröfse. 

Der  Syrische  Eibischlaum. 
Q  1  2 


136 


Amorpha. 

Aralia. 

Azerolus. 

Eacharis. 

Berberis. 

Butneria.Calichandus  floridus. 

Ceanotus  americanus. 

Celastrus  bullatus. 

Cercis  canadensis. 

Chionaathus  virgioiana. 

Cletra. 

Colutea  arbores. 

Cornus. 

Corylus. 

Cytisus  laburnum. 

Eleagnus. 

EvoDymus, 

Frangula. 

Genista. 

Hibiscus  siriacus. 

Hippophae  Ramnoïdes. 

Jasmiaum  officinale. 

Jasminoïdes. 

Ilex  aquifolium. 

Itea. 

Jujuba  silvestris. 

Juniperus. 

Kalmia. 

Ligustrum. 

Lonicera  simphoricarpos. 

Opulus,  viburnum  opulus. 

Phyladelphus  coronarius. 


Amorpha. 

Angélique  épineuse. 

Azerolier, 

Bâchante  de  Virginie. 

Epine  viuette. 

Pompadoura. 

Ceanote  d'Amérique. 

Fusain  bâtard  de  Virgioie. 

Gainier  du  canada. 

Arbre  de  neige  de  Virginie. 

Cletra. 

Colutea. 

Coroouillier. 

Coudrier. 

Le  grand  C/ttse. 

Olivier  sauvage. 

Fusain. 

Bourdaine. 

Génet. 

Althea. 

Argousier  d'Europe. 

Jasmin  blanc  ordinaire. 

Jasminoïde. 

Houx. 

Itea. 

Jujubier. 

Genévrier. 

Kalmia. 

Troène. 

Chèvre  feuille  en  buisson. 

Obier. 

Sy  ringa,  Orengeade. 


ï)er  Unform, 

Die  Stachlichte  ytralie. 

Der  ylzerol. 

Die  Meldenblättrige   Bachari*, 

Der  Sauerdorn. 

Der  Karolinisch*  Gewürzbaum. 

Der  Jimerikanische  Ceanothus. 

Der  F'irginische  Celajter. 

Der  Canadische  Judasbautn, 

Die  t^irginischt  Schneeblume, 

Die  Clethra. 

Der  Blasenstrauch. 

Der  Hartriegel. 

Die  Haselnufsstaude. 

Der  gemeine  Bohnenbaum, 

Der  Oleaster. 

Der  Spindelbaum. 

Die  schwarze  Erle, 

Der  Günster. 

Der  Eibisch. 

Der  Sanddorn. 

Der  gemeine  Jasmin, 

Der  Buksdorn. 

Di«  Hülsen. 

Die  Itea. 

Der  Brustbeerbaum. 

Der  Wachholderbaum. 

Kalmia. 

Die  Reinweide. 

Die  Staudartige  Lonicere. 

Der  Schneeball. 

Der     wohlriechend*     Pfeifen- 
strauch, 


Ptelea  trifolial«. 

Ptelea  a  trois  feuilles 

P_yracaDtha.    ' 

Buisson  ardent. 

Rhamnus  aUternus« 

Alaterne, 

Rhamaoïdes. 

Rhamnoide. 

Rhododendron, 

Rhododendron. 

Rosa. 

Rosier. 

Rubus  idaeus. 

Framboisier, 

Staphylea. 

Pistachier« 

Spiraea. 

Spiraea. 

Sumac. 

Sumacs. 

Syripga  vulgaris. 

Le  gros  Silas, 

Tairarisk. 

Tamarise. 

Xantoxilon. 

Xantoxilon, 

IV. 

Liste. 

Arbustes  de 

petite  eleva(ioD< 

Amygdalus  nana. 

Amandier  naio. 

Azalea. 

Azalea. 

Ruxus  rana. 

Buis  nain« 

Capparis. 

Captier. 

Chamaecerasiis. 

Cerisier  nain. 

Daphne  laureola. 

Laureole. 

Hydrangea. 

Millepertuis  en  Arbuste. 

Hipericum  frutescens. 

Hydrangea. 

Kalmia. 

Kalmia. 

Mespilus  camaemespilus. 

Nefflier  nain. 

Phlomis  fruticosa. 

Phlomis. 

Pottentiïla  fruticosa. 

Quinte  feuille. 

Prinos  verticelle. 

Prinos  verticelle. 

Ribes  grossularia.  ' 

Groselier. 

XX.  Cahier, 


XX.   H.ft 


IJ7 

Die  Lederblume. 

Die  immergrüne  Mispel, 

Der  immergrüne  Wegdorn, 

Der  gemeine  Sanddorn. 

Die  virginisclUe  rothe  Bergrose 

oder  großer  ^Ipbalsam. 
Die  Rose. 

Die  gemeine  Himbeere. 
Die  Pimpernujs. 
Die  Spierstaude. 
Sumae. 

Der  gemeine  Flieder. 
Die  Tamarisken. 
Das  Steinholz. 

VI.    Vtrzeichnifs, 
Von  den  Zwergelstauden, 

Der  Ztiergelmandelbaum. 

Die  Azalea. 

Der  Zwergelbuxbaum, 

Der  gemeine  Kupper. 

Der  Zwergetkerschbaum. 

Der  gemeine  Seidelbast. 

Das  englische  Hartheu, 

Die  Baumartige  Hydrangea. 

Die  Kalmie. 

Ber  niedrige  Mispelbaum. 

Die  Phlomis. 

Das  Krautartige  Fingerkraut. 

Die  Virginische  Winterbeer. 

Die  stachlichte    Johannisbeer» 

Staude. 

Rr 


^5S 

Rosa  nana. 
Spiraea. 


Rose  basset  de  Hollande. 
Les  Spiraeas  â  basse  tige. 


Liste. 


D'Arbres  et^rbustes  pour  composer  les  bosquets  de 
différente  saison. 


Pour  le  printems. 

Aux  arbres  d'une  verdure  permanante,  on  peut  mêler  sur  les 

bordures,    les  arbres  suivants,   d'après   leurs  grandeurs,   et 

d'après  l'harmonie  des  feuillages. 


Aesculus  hipocaslanum. 

Castanea  Sylvestris. 
Pirus  Sylvestris. 
Robinia  caragana. 
Robinia  vulgaris. 

Amorpha. 

Armeniaca  malus. 

Cerasus. 

Crategus  oxiacantha. 

Malus  Sylvestris. 

Fadus  avium. 

Persica. 

Prunus  Mahaleb. 

Prunus  Sylvestris. 

Sorbus  aucuparia. 

Amygdalus. 

Azerolus. 

Cercis. 


Maronier  d'jude. 

Châtaignier. 

Poirier. 

Acacia  de  Syberie« 

Acacia. 

Indigo  bâtard. 

Abricotier. 

Cerisier. 

Epine. 

Pomier. 

Cerisier  des  Oiseaux. 

Pécher. 

C'erisier  de  sainte  Lucie. 

Prunier. 

Sorbier. 

Amandier. 

Azerolier. 

Arbre  de  judée. 


Die  holländische  Zwergeirose. 
Die  mindere  Spierstaude. 

Verzeichnifs. 

Der  Bäume  und  Stauden,  wel- 
che zur  Zusammensetzung  klei- 
ner  Lusthayne  in  verschiedenen 
Jahrszeiten  dienen. 

Im  Frühjahr. 

Unter  diejenigenBäumen,welche 

beständig  grün  b leib en^kann  man 

füglich  folgende  Räume ,    nach 

ihrer   Gföjse  und  Übereinstini' 

mung  der  Blätter ,  unter- 

mischen. 

Der  gemeine  Rofskastanien- 
bäum. 

Der  Kastanienbaum. 

Der  Birnbaum. 

Die  Siberische  Robinie. 

Der  .Acazienbaum  oder  der  Si- 
berische yicazienhaum. 

Der  falsche  Indigo 

Der  Aprihosenbaum. 

Der  Kirschbaum, 

Der  Sanddorn, 

Der  .Apfelbaum. 

Die  Vogelpflaume. 

Der  Pfirsichbaum. 

Die  Mahaleb  Pflaume, 

Die  gemeine  Pflaume. 

Die  gemeine  Eberesche. 

Der  Mandelbaum, 

Der  Azarolenbaum, 

Der  Judasbaum. 


Colutea. 

COTBUS. 

Emerus. 

Cjtissus  laburnum. 

Hippophae  ramnoïdes. 

Ligustrum  vulgare. 

Mezereon. 

Opulus,  viburnum  opulua. 

Phyladelphus. 

Pyracantha. 

Rhamnus  alaternus. 

Rösa. 

Rubus  idaeus. 

Spiraea. 

Sjringa  vulgaris. 

Syringa  persica. 


Colutea. 

Cornoulier. 

CoroDille. 

Le  grand  Citise, 

Ramnoïde. 

Troène. 

Daphne. 

Obier. 

Orengeaile. 

Buisson  ardent. 

Alaterne. 

Rosier. 

Framboisier. 

Spiraea. 

Les  gros  Lilas. 

Lilas  de  Perse. 


On  a  en  juin,  juillet,  et  pour  con-poser  des  bosquets  d'Eté. 


Amorpha. 
Anonis  fructicosa. 

Azalia. 

Berberis. 

Bacbaris  halimifolia. 

Caprifolium  lonicera. 

Chionanthus. 

Cletra. 

Eleagnus  angustifolia. 

Genista. 

Hidrangea. 

l^ipericum  androsemum. 


Amorpha. 
AHonis. 

Azalia. 

Epine  vinette. 

Bâchante  de  Virginie. 

Caprifoliuna  chèvrefeuille. 

Clemantile. 

Cletre. 

Olivier  de  Bohème. 

Genêts. 

Hidrangea. 

Grand  millepertius. 


Der  Blasenstrauch. 

Der  Corndbaum. 

Die  Feilschen . 

Der  gemeine  Bohnenbaum, 

Der  Sanddorn. 

Der  Hartriegel. 

Der  gemeine  Seidelbast. 

Der  Schneeball. 

Der     wohlriechende      Pfoiffen- 

Strauch, 

Die   immergrüne  Mispel. 

Der  immergrüne  Wegdorn. 

Der  Kosenstock. 

Die  gemeine  Himbeere, 

Die  Spierstaude. 

Die  gemeine  Flieder. 

Der  Persische  Flieder, 

Vor  denen,  welche  in  July  blü- 
hen,  kann  man  die  Lusthayne 
jür  den  Sommer  machen. 

Der  Unform. 

Der    Strauchartige    Flaschen- 

bäum. 

Die  ./Azalie. 

Der  Sauerdorn. 

Die  Meldenblättrige  Bacharit. 

Das  Geijsblatt. 

Die  fValdrebe. 

Die   Klettenstaude. 

Der  Oleaster. 

Der  Günster. 

Die  Hidrangea, 

Der  Hartheu. 
R  r  i 


i6o 

Jasminutn. 

Jugula  Sylvestris. 

Rosa. 

Rododendron  maximum. 


Jasmin. 
Jujubier. 
Rosier. 
Rododendron, 

Ajonc. 


Ulex  europaeus. 

Pour  les  rtiois  de  Juillet,  Août  et  Septembre  fleurissent 
les  suivants. 


Acer. 
Aralia. 

Althea  fruter. 
BigDonia  catalpa, 
Calicanthus  floridus. 
Loriodendrum  tulipiferum. 
Lotus  diospiros. 
Rhamnus  paliurus« 

Rhus  roriaria. 
Tilia. 

Différents  Rosiers,  principalement 
celui  de  tous  les  mois  fleurissent 
encore. 

On  possède  en  Octobre  quelques  fleu» 
raisons  antérieurement  defigneés,  aux  quel- 
les il  faut  ajouter  les  Bayes  de  differens  arbres 
et  arbustes,  et  parmi  ces  derniers,  ceux  qui 
après  avoir  fleuri  au  printems  reparoissent 
quelquefois  de  nouveau  en  Octobre,  tels  que 
les  Mezereons  ,  les  Thimeleés.  C'est  dans  ce 
tems  ,  que  les  Sous- Arbrisseaux  ouplantes 
vivaces  sont  les  plus  utiles  pour  les  décora- 
tions, et  c'est  enfin  à  la  chute  des  feuilles, 
qu'on  commence  â  jouir  des  jardins  d'hy ver, 
on   les  ferme  de  Sapins  ,   Cèdres,  Tljuyas, 


Der  J atmin. 

Der  wilde  Brustbeerbaum, 

Der  Rosenstock. 

Die   grojse   virginische    Btfrg- 

rose. 

Die  Heksame. 

Für  die  Monate  July ,  August 

und  September  blühen 

folgende. 


Erable. 

Der  ^hornhaum. 

Angélique  épineuse. 

Die  Stachlichte  Aralie, 

Althea. 

Der  Eibischbaum. 

Catalpa. 

Die  Glicinie. 

Butneria. 

Calicanthus  floridus. 

Laurier  tulipier. 

Der  TnUpenbaum. 

Plaqueminier. 

Die  gemeine  Persimons, 

Porte  chapeau. 

Der    brustbeerhlnttrige    Vflaa 

menbaum. 

Sumac. 

Der  Gerber  Sumac. 

Tilleul. 

Der  Lindenbaum. 

Es  blühen  noch  verschiedene  Roscnstocle  be- 
sonders die  Monathrosen. 

Von  den  vorher  beschriebenen  giebt  es  einige 
die  im  October  noch  ganz  blühen ,  diesen  mujs 
man  aber  die  Beeren  von  verschiedenen  Bäumen 
und  Stauden  zu  geben,  und  obschon  diese  lezte- 
ren  im  Frühfahr  schon  geblüht  haben,  so  er- 
scheinen  sie  doch  manchmahl  im  October  wie- 
der auf  das  neue  ,  wie  der  gemeine  oder  weib^ 
liehe  Seidelbast,  der  .Alpen  oder  Bergseiden- 
bast. In  dieser  Zeit  tragen  die  hochwachsen- 
den  und  lebhaften  Pflanzen  sehr  viel  zur  Zier- 
de bey ,  und  darum  pflegt  man  erst  die  Win- 
tergärten zu  benützen,  wenn  die  Blätter  abzu- 
fallen anfangen.  Diese  Gärten  sind  gemacht 
von  Tannen  oder  Fichten  ,  von  Zederbäumen, 
von  Lebensbäumen ,    C/pressen  ,    Virginischen 


.6i 


Cyprès,  Cliene  rerd.  Erable  de  Ciete,  Lau- 
rier, Cerise,  Alaterne,  Buis,  Buplevre, 
Cenevrier,  Houx,  If,  Laurier  alexandrin, 
Liere  etc. 

Un  superbe  bosquet  de  ce  genre  se 
trouve  à  THermitage,  près  de  Condé,  ea 
France. 


Elchen,  Cretisshen  Ahorii^  Loilcerblulterigen. 
Pflaumenbäumen,  immergrünen  Wegdornen, 
Staudigen  Ilaseniihrlein ,  Wacfilioldcrbäurtien 
Stechpalmen  ,  Ei^en  ,  Alexandrinischen  Pflau- 
menbäumen ,  Epheu    etc. 

Von  diesen  IVinterlusthaynen  befindet  sich 
ein  sehr  prächtiger  zu  Heremitage  nächst  Con- 
de  in  Frankreich. 


Liste 

de    quelques  feuillages  d'un  verd  clair. 


Acer  monspesulanum. 

Amygdalus. 

Armeoiaca  Malus. 

Azetolus. 

Berberis. 

Cercis. 

Cornus. 

Co  rouilla. 

Magnolia  Tulipifera. 

Morus  alba. 

Persica. 

Philadelphus  Coronarius. 

Platanus. 

Populus  tremula. 

Quercus. 

Rhamnus  Palïurus. 

Robinia  pseudo  Acacia^ 

Salix  am3'gdalina. 

Spiraea  salicifolia. 


Syringa  vulgaris  Alba. 


Erable  de  Montpellier. 

Amandier. 

Abricotier. 

Azerolier. 

Epine  vinette. 

Arbre  de  judée» 

Cononiller. 

Coronille. 

Tulipier.' 

Mûrier  blanc. 

Pêcher. 

Seringa,  Orangeade. 

Platane. 

Peuplier  tremble. 

Chêne. 

Porte  chapeau. 

Faux  acacia. 

Saule  à  feuille  d'Amandier. 

Spiraea  à  feuille  de   Saule. 

Lilas  blanc. 


Acer  campestre, 
Arbustus. 
Carpinus. 
:CXI  Cahiet, 


Feuillages  ternes. 
Erable. 
Arbousier, 
Charme. 


P'enzeichnifs 
der  Lichtgrünen  Blätter^ 


XXI,  Htft. 


Der  französische  jihom. 

Der  Mandelhaum. 

Der   Aprikosenbaum, 

Der  Azerol. 

Der  Sauerdorn, 

Der  Judasbaum, 

Der  Hartriegel. 

Die  Schorpionssrnne. 

Der  Tulipenbaum, 

Der  weisse  Maulbeerbaum. 

Der  Pßrschen  Baum. 

Der  Pfeiffenstrauch. 

Der  Platanus. 

Die  Espen  Pappel. 

Die  Eiche. 

Der  gefiûgelte  Judendorn, 

Der  Acacienhaum. 

Die  Mandelblättrige  Weide. 

Die      Weidenblättrige      Spier- 
staude. 

Der  weisse  gemeine  Flieder- 
Mittelgrüne  Blätter. 

Der  Ahorn. 

Die  Andrachne, 

Die  Heinbuche. 
S  s 


l62 

Cedrus. 

Cerasus. 

Corylus. 

Crataegus, 

Cupressus. 

Daphne  mezereon, 

Evonymus. 

Fraxinus. 

Genista. 

Juniperus. 

Juglans. 

Lonicera   Caprifolium 

Mespilus  Amelanchier. 

Pious  Larix. 

Pinus  Maritima. 

Fopulus  Italica. 

Prunus  lauro  cerasus, 

Ribes  grossularia. 

Salix  montana. 

Sorbus  aucuparia, 

Spiraea. 

Syringa  Persicat 

Tilia  communis. 


Cèdre. 

Cerisier. 

Noisetier. 

Epine  commune. 

Ciprès. 

Bois  gentil. 

Fusain. 

Frêne. 

Genêt. 

Genévrier, 

Noyer. 

Chèvrefeuille,     ■ 

Amelanchier. 

Melese. 

Pin  maritime. 

Peuplier  d'Italie. 

Laurier  Cerise. 

Grosselier. 

Obier. 

Sorbier. 

Spiraea. 

Lillas  de  Perse. 

Tilleuil  des  bois. 


Feuillage  d'un  verd   foncé. 


Aescules  hippocastanura. 

Alnus. 

Calicaothus  floridus. 

Colutaea  arborescens. 

Fagus  Castanea. 

Fraxinus  nana. 


Maronier. 

Aune. 

Pampadoura. 

Bagnaudier. 

Châtaignier. 

Frêne  de  MontpeliieCb 


Der  CtderbauiH» 

Dsr  Kirschbaum. 

Die   Haselnujs  -  Staude. 

Der  gemeine    Weijsdorn. 

Die  Cy presse. 

Der  gemeine  Seidelbast, 

Der  Spindelbaum, 

Die  Esche. 

Der  Günster. 

Der    Wachholder. 

Die    Wallnujs. 

Das  Gerjsblat. 

Mispilus  amelanchier. 

Der  Lerchenbaum. 

Die  Meerkiefer. 

Die  Italiänische  Pappel. 

Der  Kirschenlçrbeerbaum. 

Die  Johannisbeere. 

Die  Bergweide, 

Die  Eberesche, 

Die  Spierstaude, 

Der  persische  Flieder. 

Die  gemeine  Lind«. 

Verzeichmfs 


der  dunkelgrünen  Blätter. 


Der  Rojskastanien  Baum, 

Die  Erle, 

Die  Kelchblume, 

Der  Blasenstrauch. 

Der  Kastanienbaum. 

Di*  französische  Esche. 


163 


ilex; 

Houx. 

Gemeine  Hülsen. 

Ligustrum    vulgare. 

Troène. 

Die  Rainweide. 

Malus. 

Pommier, 

Der  Apfelbaum. 

Morus  nigra. 

Mûrier  à  fruit 

noir. 

Der    schwarze  Alaulbeerbaum. 

Pinus  picea. 

Sapin  Pece. 

Die  Tothe  Fichte. 

Prunus. 

Prunier. 

Der  gemeine  Pflaumenbaum. 

Rosa. 

Rosiers, 

Der  Rosenstrauch. 

Spirea  sorbifolia. 

Spirea  à  feuille 

d'obier. 

Die  Ebereschenhlättrige  Spier- 
staude. 

Sumac. 

Sumac. 

Der    Gerber    Sumac. 

Taxus. 

If. 

Die  gemeine  Eiben. 

Liste. 

D'Arbres  et  Arbustes  servant  à  composer  des  Scènes  de 
différente  contrée. 


Verzeichnifs. 


Af  rica. 

Amygdalus  pumilia. 
Aeleagnus  Spinosa. 
Juniperus  Phaeniciaca. 
Rhamnus  buxifolia. 

Malva  Mauritanica. 

America. 
Acer    Siriatum. 
Acer  Sacharinum. 
Acer  rubrum. 
Acer  oegundo. 
Aesculus  pavia  flore  rubro. 
—        pavia  flore  flavo. 
Amorpha  fructicosa. 


Afrique. 

Amandier  nain. 
Olivier  sauvage. 
Céder  de  Phenicie. 
Alaterne  à  feuille  de  buis. 

Mauve  de  Mauritaine. 

Amérique. 
Erable  jaspé. 
Erable  à  Sucre. 
Erable  à  fleur  rouge. 
Erable  à  feuille  de  frêne. 
Maronier  à  fleurs  rouges. 
—    —   à  fleurs  jaunas. 


Indigo  Bâtard, 


Der  Bäume     und     GeslräucJie 

mit    welchen    man   Scenen  aus 

verschiedenen   Ländern  machen 
kann. 


In   Afrika. 
Der  Zwergmandeibaum, 
Der  Stachlichte  wilde  Öhlbaum, 
Die  phoenicische  Ceder. 
Die  buxbaumblättrige  Rham- 
nus, 
Die  maurltanische  Maive. 

In   Amerika. 
Der  gestreifte    yihorn. 
Der  Zucker-  yihorn. 
Der  rothblühende  j^horn. 
Der  eschenblättrige  j^horn. 
Die  rothbliihende  Kastanie. 
Die  gelhblühende     — 
Die  staudige    Amorphe, 
S  s  1 


i64 

Andromeda  rosmarini  folia 

Andromeda  paniculata. 

—    —     Arborea. 

_     —    marina. 

_-     —    lucida. 
Annona  triloba. 


Andromède  à    feuille   de  ro= 

marin, 
Andromède  paniculée. 

_    _     en  Arbre. 

_    —    de  Maryland, 

_     —     luisante. 
Assiminier. 


Apocinum  Androsemifolium.    Apocin  du  Canada. 
Aralia  Spinosa.  Angélique   épineuse. 


Aristolochia  Macrophilla, 
Azalea. 

Baccharis  alimifolia. 
Betula  lenta. 

__    —    nigra. 

_    _    excelsa  Canadensis, 

_-    _-    cana. 
Bignonia  Catalpa. 
Bignooia  radicans. 
Calicanthus  floridu». 
Carpinus  Virginiensis. 
Ceanotus  Americanus. 

Celastrus  Scandens. 
Cephalanlhus  occidentalis. 
Cercis  Siliquastrum. 
Chionanthus  virginiacus. 

Clcmatis  Viticella. 
—    =    vioraao 


Aristoloche  en  Arbre- 
Chevre  feuille  d'Amérique, 

Bâchante  de  Virginie. 
Bouleau  de  Virginie. 

—  du  Canada. 

—  très  clcvé  du  Canada. 
— .      naio. 

La  Catalpa. 

Jasmin  de  Virginie. 

Calicanthus. 

Charme  de  la  Virginie, 

Ceanothe  d'Amérique. 

Celastre  grempant. 

Cephalante. 

Arbre  de  judas  du  Canada. 

Arbre  de  neige. 

Clematile  bleue  et  rouge. 
—        de  la  Caroline. 


Die  rosmarinbläUrige  ^ndro- 

mede. 
Die  gerispete  yindromede. 
Die  Baumartige.  — 
Die  Marytändische.  — 
Die  leuchtende.  — 
Die  dreylappige  Annont. 
Die  Canadische  Hundswnlle. 
Der     Stachlichte      Angeliken- 

bäum. 
Die  Virginische  Osterluzey. 
Der  Mayenbusch   oder  die  r   - 

senfarbige  uizalie. 
Der  Kreuzwurzbaum. 
Die  Virginische  Birke. 
Die  Schwarze.     — 
Die  hohe  Canadische  Birhit. 
Die  Zwer gel  •'Birke. 
Die  Glicinie. 
Der  Trompetter  Baum. 
Der  Carolinische  Gewürzbaum-, 
Die  Virginische  Haynbuche. 
Der  nordamerikanische  SekeU 

bäum. 
Der  kletternde  Ceiastre. 
Die  Amerikanische  Kopfblume. 
Der  Canadische  Judasbaum. 
Der  Virginische   Schneeßoken- 

bäum. 
Die  blaue  Waldrebe. 
Die  violette  Waldrebe. 


Clematis  virginlensis. 

Clethra. 
Cornus. 
Cornus  virginiensis, 

—  foemina  foUis  caadi- 

dissimis. 

—  Caaadensis. 

Coronilla  Emerus. 
Crataegus  tomentosà. 

Crataegus  lucida. 

Crataegus  aculeata, 

Cupressus  thuyoides. 

Cupressus  disticha. 
Diospyros  virginiana. 
Dirca  palustris. 
E\'onynius  verrucosus. 

—  —    purpureus. 
Fagus  latifolia. 

—  Castanea   atnericàna. 
Fraxinus  americana  alba, 

Fraxinus  Carolinîana. 
Gleditsia  triacanthos. 

—  —    aquatica. 
XXI.  Cahier. 


Clematlle  blanche  odorante. 

Clethre. 

Cornouiller   à  fruit  bleu. 

—    —    de  Virginie. 
Cornouiller  à  fleurs  très  blan- 
ches. 
Cornouiller  nain  du  Canada. 

La  Coronille, 

Epine    de    Pinchau  i   à    fruit 

jaune. 
Epine  luisante. 

Epine  à  chroets. 

Cèdre  de  l'Amérique  Septen- 
trionale. 

Cyprès  de  la  Virginie. 

Prunier  d'atier  de  Virginie. 

Bois  de  Cuir. 

Fusain  de   l'Aiheriqe  Septen- 
trionale. 

Fusain  de  la  Caroline. 

Hêtre  de  l'Amérique    septen« 
trionale. 

Chatagnier  d'amerique. 

Frêne  de   l'amerique  septen- 
trionale. 

Frêne  de  la  Caroline. 

Gkditsie  à  trois  épines, 
-~      d'eau. 

XXÎ  Heft 


165 

Die  Virginische  weisse  Wald- 
rebe. 

Die  Clethra. 

Der  blaubterige Hartriegel. 

Der  virginische  Hartriegel. 

Der  Schneeweifse  amerikunischt 
Hartriegel. 

Die  Canadische  Zwergcornel- 
kirsche. 

Die  Skorpions  Senne, 

Der  virginische  Weißdorn  mit 
gelber  Frucht. 

Der  langdornigte  nordamerikù' 
nische  Weifsdorn. 

Der  grofs  Stachlichte  Weifs» 
dorn. 

Die  weisse  nordumerikanische 
Ce  dir. 

Die  virginische  Cypresse. 

Die  virginische  Dattelflaume, 

Bas  Sumpf-  Lederholz. 

Der  nordamerikanische  Spin- 
delbaum. 

Der  carolinische  Spindelbaum. 

Die  nordamexikanisehe  breit- 
blättrige Buche. 

Die  amerikanische  Castanie, 

Die  amerikanische  weisse  Esche 

Die  amerikanische  rothe  Esche, 
Die  drey st  achlichte  Gleditsie, 
Die  weisse  Gleditsie. 
Tt 


i66 

GHcyae  apios^^ 
Halesia    tetraptera. 
Hamamelis   virginiaca. 
Hippophae  Canadensis, 
Hidrangea    Arborescens. 
Hypericum. 

Iléx  echinata. 

Itea    Virginiaca. 

Jiiglans  oblonga  nigra  et  alba« 


Jogîans  ovata. 
Juglans  glabra. 
Jsniperus   Virginiaca. 

JwBiperus  Berinudiana. 
Kalaiia  latifolia, 

"^      Augustifolia. 
Ligustrum     latifolium    Caro- 

linum. 
Li-iuidambar. 
Liriodendron  tulipifera. 
Lonicera    sempervireas. 

Lonicera   Carolinensis. 


Lonicera  glauca. 


Lonicera    Syrophoricarpo«. 
—      Marylandica. 


Gljcyne  de  la  Virginie, 
Halesia   à  fleurs   grappées. 
Hamelis  jaunâtre, 
Kamnoides  du   Canada, 
Hidrangea   de  Virginie. 
Millepertuis      de     l'Amérique 

Septentrionale, 
Ilobx   de   Canada. 
Itea  de  Virginie. 
Koyer   uoir   et  noyer  blanc  à 

fruits  obloDgs. 

î^oyer    à  fruit  oral. 

Noix    unie. 

Genévrier  de    Virginie,  cèdre. 

rouge. 
Gsnevrier  de  Bermude. 
Kalraia  à  i'arge  feuille. 

-^      à  feuille   étroite. 
Froene  de  la  Caroline. 


Die  hnollige  Glycine. 

Die  vierßttige  Halesie. 

Die  virginische  Zaubernufs, 

Der  canadische   Sanddorn., 

Der    Kehlknopfbaum. 

Dds  nordamerikanische  Jöhaa- 
nis  Kraul. 

Die  canadische  Jgelpaime. 

Der  virginische  Dornstrauch, 

Die  schwarze  und  die  iveißc 
läigUchte  nordamerikani- 
sche Wallnufs. 

Die  schuppichle  WaUnufs. 

Die  runde  glatte  Wallnujs. 

Der  virginische  Wachholder. 

Der  Bermudische  Wachholder. 
Der   breitblättrige   Lüffelbaum 

oder  Seidelbast, 
Der  schmalblättrigeLöJfdbaum, 
Die  Caroliniscks  Rainweids. 


Liquidambar  ou  Copalme.         De  Storaxbaum. 

Laurier  Tulipier.  Der  virginische  Tulpenbaum. 

Chèvrefeuille  de  Virginie,  Das  immergrünende  virginische 

Geifsblatt. 
Chèvrefeuille  rouge  de  la  Ca-    Daf  rothe  Karolinische  Geijs- 

roline,  hlatt. 

Chèvrefeuille  à  fleur  glauque.    Die  wciJsblauUchtblûhendc  Hc' 

ckenkirtche. 
Le  Simphoricarpos.  Der  St.  Peterstauch, 

Chèvrefeuille  de  Maryland.        Die  Maryländische  Heckcnkir' 

sehe. 


167 


Looicera  diervilla. 
Magnolia,  vide   Liod'-ndron. 
MespilusCanadensis  innerrais 

JMorps  rubra, 
Myrica  gale. 

Nyssa  integrifolia. 
aquatica  Carolincnsis. 

Phüadelphus  inodorus, 

Piqus  echinata. 

—  rigida. 

—  laricina. 
1—  strobus. 

—  balsamea. 

abies  americaDà 

•—    mariana. 

—  rubra. 
Fiatanus  occidentalis. 
Populus      ttemula     ampiiori 

folio. 
Populus  Carolinensis. 
.—    Canadensis. 

—  balsamea. 

—  heterophylla. 
Potentilla  fructicosa. 

Prinos  verticillatus. 


Chèvrefeuille  en  Buisson, 

Î^Jeîlier  amelanchier  du  Canada 
sans  épines. 

Mûrier  de  Virginie. 

Girier  ou  Mirthe  der  Corro- 
yéurs. 

Le  Tupelo   de  Montagne. 

Le  Tupelo  d'eau  de  la  Ca- 
roline, 

Le  Syringa  inodore. 

Pic  de  l'amerique  Seplcndrio- 
nale. 

—  à  trois  feuilles,  à  trochets. 

—  Larix  noir. 
Pin  de  Weymuthi 

—  baumier. 
Sapin   d'Amérique, 

—  noir. 

—  rouge. 

Platane  occidentale. 
Peuplier    tremble   à    grandes 

feuilles. 
Peuplier  noir  de  la  Caroline* 
Peuplier  à  larges  feuilles  du 
Canada. 
.—    baumier. 
—    Heterophile. 
Potentille. 

PrJnos  verticelle. 


Die   Stcudife  Eierville^ 


Der      canadische     Stachellose 

Mispelhaum. 
Der  virginischù  Maulbeerbaum 
Die   Gerber  •  Myrthe. 

Der  Glanzblâttrige  Tupelo. 
Der  morastige  Tupelo. 

Der     carolinischc     geruchlose 

Pfeiffenstrauch, 
Die  nordamerikanische  Kiefer, 

Die   dreiblättrige   Kiefer, 

Der  schwarze  Lerchenbaum. 

Die    Weymuthskiefer, 

Die  Balsam    Tanne, 

Die  Schirlingstanne. 

Die   schwarze    nordamtrikani' 

sehe   Fichte. 
Die   rot  he,      — 
Der  abenläidische  Platanui, 
Die  nordamerikanische  Zitier' 

pappel. 
Die  carolinischeSchwarzpappel, 
Die   grofsblättrige    canadische 

Pappel. 
Die  Balsampappel, 
Die  heterophillische  Pappel. 
Das  Strauchartige  tünffinger- 

kraut. 
Die virginische  Wiaterteerstau*.- 

de.  \ 

ti  2 


1^8 

Prunus  paJus. 
Ptelea  trifoliata. 


)uercus  Virginiana  rubra. 


—  alba  Canadensis. 

—  salici  -  folia  semper  vu 

Ten  s. 
~.    AtnericaDa  nigra. 

—  Virginiana    semper  vi« 

rens. 

—  fcrrea. 

—  Ma^ylandica. 
Rbus  glabrum. 

—  Typhinum« 

—  C.nafiense. 
Bibes  pen-ylvauicum. 
Robinia  pseudo  accacia« 
Rosa  lutea. 

_    Feasilvanica. 

—  Virginiana. 
Rubus  odoratus. 

Sambuccus  Canadensis. 

Spiraea  tomentosa. 
Spiraea  trifoliata. 
Siaphilaea  trifoliata. 
Storax  americana. 

Tilia  Canadensis^ 


Prunus   padus  Caroline. 

Ftelea  à  trois  feuilles. 

Cheoe  rouge  à  grande  feuille 

de  la  Virginie. 
Chêne  blanc  du  Canada. 
_    à  feuille  de  Saule  tou. 
jours  verd. 

—  noir  de  l'Amérique. 

—  de  la  Virginie  toujours 

verd. 

—  de  fer, 

—  de   Maryland. 
Sumac  à  panicules  épars. 

—  de    Virginie. 

—  de  Maryland. 
Rosier  noir  d'Amérique 
L'acacia. 

Rose  jaune. 

—  de  Pensilvanie. 

—  de  Virginie. 
Framboisier  d'Amérique, 

Sureau  du  Canada  à  grosses 

grappes. 
Spiraea  de  Philadelphie. 
Sp  raea  à  trois  feuilles. 
Noix  à  vessie  d'Amérique. 
Alibousier  d'Amérique. 

Tileul  de  Canada. 


Die    earoliniiche   immergrüne 

Traubenkirsche. 
Der   nordamerikanische   Stau- 

denklce. 
Die  virginische  Scharlach  Eiche 

Die  weiße  cànadische  Eiche. 
Die  weidenblättrige  immergrü- 
ne Eiche. 
Die    schwarze     amerikanische 

Eiche. 
Die     immergrüne    virginische 

Eicht. 
Die  Eiseneiche, 
Die  maryläidische  Eiche. 
Der  glatte  Sumuc, 
Der  virginische  grojse  Sumae. 
Der  maryländische  Sumic. 
Die  pentilvanischeSiachelölum» 
Der  ^ccazlenbaum. 
Die  gelbe  Rose. 
Die  pensilvanische  Rose. 
Die  virginische  Rose. 
Die  wohlriechende  amerikani- 

sehe    Brombeer, 
Der  nordamerikanische  niedri- 

ge  Holluncc. 
Die  wollblältri^e   Spierstaude. 
Die  dreiblättrige  Spierstaude. 
Die  Kleeblättrige  Pimpernufs. 
Der     amerikanische      Storax- 

bäum. 
Die  canadische  Linde. 


Tilia  nigra  Americana. 

—    Carolina. 
Thuya.  Americana. 


Tileul  noir  de  l'Amérique. 

—  ,    de  la  Caroline. 
Thuya  de  l'Amérique. 


169 

Die     amerikanische    schwarze 

Linde. 
Die  caroUnische  Linde. 
Der  amerikanische  Lebensbaum, 


Ulmus  americana. 
Viburnum  prunifolium. 


Aesculus   hypocastanum 

Amygdalus. 

Arbutus    andrachnae. 

Berberis. 

Carpinus  Orientalis, 

Celtis  Orientalis. 

Clematis. 

Eleagnus. 

Gingo-  Biloba. 

Gleditsia  horida. 


Orme  d'Amérique. 
Viorne  de  Virginie. 

Asie. 

Maronier  d'Inde. 

Amandier. 

Arbousier. 

Epine   Vinette. 

Charme  d'OrienL 

Celtis. 

Clématite  d'orient. 

Olivier  Sauvage. 

Gingo  ou  Ginko. 

Gleditsle  de  la  Chine, 


Hibiscus  Syryacus  vel    Rosa    Rose  de  la  Chine, 

Chinensis. 
Hipericum   ascyron.  Milpertuis  d'orient. 


Jasminum. 

Juglans. 

Juniperus  Sabina. 

Larix  Orientalis. 

Laurus. 

Lyc.um  Barbarum» 

Morus   alba. 

Persica. 

Pinus    cedrus, 
XXII.  Cahier. 


Jasmin. 

Noyer. 

Sabine. 

Melese  d'orient. 

Laurier. 

Epine  de  Loup  d'asie. 

•  Mûrier  blanc. 

Pécher. 

Cèdre  du  Liban. 

XXn.  Heft 


Der  amerikanische  Ulmenbaum, 
Der  Pßaumenblättrige    Vibur' 

nus. 

In  Asien. 
Die  Rofskastanie. 
JDie  Mandel. 
Die  morgenländische  Andrach' 

ne. 
Der  Sauerdorn, 
Die  orientalische    Heinbuche, 
Der  orientalische  Zürgelbaum^ 
Die      —        —      Waldrebe. 
Der    Oleaster. 
Der   Gingobaum. 
Die  chinesische  Gleditsie, 
Der  Syrische  Hibiscus. 

Das  morgenländlsche  Johannis- 
kraut. 
Der  Jasmin. 

Der  orientalische  Nufsbaum. 
Der  Seidbaum. 

Der  orientalische  Lerchenbaum. 
Der  Lorbeerbaum, 
Der  orientalische  Bordorn. 
Der  weifse  Maulbeerbaum, 
Der  Pfirschenbaum. 
Der  Cedir  von  Libanon, 

V  K 


IJO 

Platanus  Orientalis. 
Prunus  armeniaca. 
Kosa  semper  ft&rens. 
Bosa  Damascena. 
Rhus  Cotinus. 
Rhus  Vernix. 
Salix  Babilonica. 
Syringa   Persica. 
Vitis. 

Europe 

Corylus. 

Crataegus. 

Fraxinus. 

Fraxinus  ormus. 

Genista  Tinctoria. 

Hedera. 

Hippophae  Rhamnoides. 

Jasminum. 

Juniperus. 

Ligustrura  vulgare. 

Lonicera  periclimenum. 

Lycium  Europaeum. 

Mespilus 

Pinus  et  Abies. 

Prunus  Communis. 

Pyrus  Silvestris, 

Pyrus   Malus  silvestris. 
y      Pyrus  Cydonia. 

Quercus. 

Ribes  grossularia. 

Rosa  CanLaa. 


Platane  d'orient. 
Abricotier. 
Rose  Perpétuelle. 
Rose  de  Damas. 
Arbre  à  Peruques. 
Summac  Venimeux. 
Saule   plereur. 
Lilas  de  Perse. 
La  Vigne. 

en  Général. 
Noisetier. 
Aube  épine. 
Frêne. 

Frêne  à    fleur. 
Genêt  des  teintutiers. 
Liere. 
-     Rhamnoide. 
Jasmin. 
Genévrier. 
Troène. 
Chèvrefeuille. 

Epine  de  Loup  d'Europe 

Nefflier. 

Pin  Sapin. 

Prunier  Commun. 

Poirier  des  bois. 

Pommier  Sauvage. 

Coignassier. 

Chêne. 

Groselier. 

Ronse  ou  Rose  des  bois. 


Ihr  orientalische  Platanus. 
Der  Abrikosenbaum. 
Die  stets  blühende  Rose, 
Die   Damascener  Rose, 
Der  Perukenbaum. 
Der  Gift  Sumac. 
Die  Eabilonische   TVeitie, 
Der  Persische  Flieder, 
Der    Weinstock. 

.Allgemein  in  Europa, 
Die  Hasel. 
Der    Weijsdorh. 
Die  Esche 
Die  blühende  Esche. 
Der  Färber  Genister, 
Der  Epheu. 
Der   Silbtrdorn, 
Der  Jasmin, 
Der   Wachho^der,. 

Die  Reinweide. 

Das   Geisblat. 

Der   Bocksdorn. 

Der  Mispelbaum. 

Die  Kiefern,  Fichten,  Tannen» 

Die  Schlehe. 

Die  Holzbirne, 

Der  wilde   Apfel 

Die  Quitte. 

Die  gemeine  'Eiche, 

Die  Johannisbeerstaude, 

Die  wilde  Rose. 


171 


Rubus. 
Salix. 
SambucuS; 
Sorbus   aucuparia. 
Tilia  Europaea, 
Viburnuoi  opalus. 

Pour 
Acer  morispesulanum. 
Caprifolium. 
Colutea  arborescens, 
Daphné. 

Fjgus  Castanea. 
Juniperus. 
Olea  Europaeai 
Pinus  maritima. 
Prunus  Lauro  Cerasuj, 
PyrUs  azerolus, 
Pyrus  atnelanchier,   • 
Quercus    Cerris. 
Quercus    Coccifera. 

—       Subef 
Khamnus  Paliuruïs 
Tamarix  Gallica. 
Ulmus. 


Framboisier. 

Saule. 

Sureau. 

Corielhier. 

TilIeuiL  commiiu; 

Obier, 

la  France. 

Erable  de  MoDtpeliér. 

Chèvre  feuille. 

Séné  à  Vessies.  Bagnandier, 

Bois  gentil. 

Châtaignier. 

Genévrier. 

Olivier. 

Fin  maristime. 

Laurier  Cerise. 

Azerolier. 

Amelanchier. 

Chêne  de  Bourgogne. 

Chêne  à   Cochenilleé 

Chêne  verd. 

Porte  chapeau. 

Tamarix  de  France. 

Ortne. 


Pour  l'Espagne  et  Portugal. 
Acer  crispum.  Erable  crépu. 


Buxus  arborescens. 

Buis  en  arbre. 

Eleagnus. 

Olivier  sauvage 

Geaista  ilorida. 

Genêt. 

Juniperus  oxycedrus. 

Genévrier. 

*—    —    Sabina, 

Sabine. 

Die  Himmbeerstaude. 

Die   Weide. 

Der  Holländer. 

Die  Eberesche. 

Die  Steinlinde. 

Der  gemeine  Schneeball. 

Für  Frankreich. 
Der  französische  jihorn. 
Die  Lonicere. 
Die  Biasensenne. 
Der  Keller  h  als. 
Der  Kastanienbaum. 
Der   Wachholder. 
Der  Europäische  öhibaum. 
Der   Meerkiefer. 
Der  Kirschlorbeer, 
Die   Azerolbirne. 
Die   Quittenbeer. 
Die  Burgundische  Eiche. 
Die  Kermeseiche. 
Die  Korckeiche. 
Der  Kreuzdorn. 
Die  französische  Tamariske. 
Der  Rüster  oder  die  Ulme. 

Für  Spanien  and  PortugalU 
Der  Krause  Ahorn. 
Der  Buxbaum. 
Der   Oleaster. 

Die  geniste.  ^ 

Der  Oxicedet. 
Der  Sedebaumi 


172 

Pyrus  Cydonia. 
Phlomis  purpurea. 
Qiiercus  Cerris. 

—  Suber, 

Rhus    Corriaria. 
Rhus  Catinus. 
Spiraea  crenata. 
Syringa  flore  albo. 

__        —     rubro. 
—     Laciniata. 


Coignassier. 

Phlomis   pourprée. 

Chêne  de   Bourgogne. 

Chêne  Verd. 

Sumac  des  Tanneurs. 

Arbre  à  peruques. 

Spirea  crénelé. 

Jasmin   ou  Lilas  blanc  com- 
mun. 

—  —        —     rouge. 

—    à  feuilles  découpées. 


Acer. 
Colutea  arborescens. 
Crataegus. 
Cytisus  alpinus. 
Djphne  Laureola. 
Lonicera  alpigena. 
Meîpilus   Cotonaster. 
Philadelphus  Coronarius- 
Pinus   Larix. 
Prunus  avium. 
Rhamnus  alpinus. 
Ribes  alpinum. 
Rosa  pimpinelli  folia. 
Rosa  alp'gena. 
Salix  triandra. 
Sorbus  aucuparia. 


Pour  la  Suisse. 
Erable. 


Séné  à  Vessies. 

Epine  blanche. 

Cytise  des  Alpes. 

Daphné  des  Alpes. 

Chèvrefeuille  des  Alpes. 

Ame'anchier. 

Orengeade. 

Melese. 

Cerisier  des   oseaux. 

Alaternc  des  Alpes. 

Groselier  des  Alpes. 

Rosier  à  feuille  de  Pimpenelle. 

Rosier  des  Alpes. 

Saule  â  écoroe  grise. 

Sorbier  des  oiseleurs. 


Pour  l'Italie  et  la  Grèce. 
Acer  Creticum.  Erable  de  Crète» 

Azerolus.  Azerolier. 


Die   Quitte. 

Die  Portugiesische  Phlomis, 
Die  Burgundische  Eicht, 
Di-e  Korkeiche. 
Der   Gerber   Sumac. 
Der  Perücken  Sumac. 
Die  gekerbte  Spierstaude. 
Der  weifs blühende  Flieder. 

Der  rothblühende.  — 

Der  Fetersilblättrige    — 

Für  die  Schtveitz. 
.Ahorn. 

Die  Blasen  •  Senne. 
Der   Weijsdorn. 
Der  Bohnenbaum, 
Der  immergrüne  Kellerhals. 
Das  Alpen-  Geisjsblatt, 

Der  Quittenmispel. 

Der  wilde   Jasmin. 

Der  Leichenbaum. 

Die   Vogelkirsche. 

Der  Schweizeralpen  Kreuzdarn, 

Die    Straufsbeere. 

Die  Pimpernellblättrige  Rost, 

Die  Alpen  Rose. 

Die  Erdweide. 

Die  Eberesche, 

Für  Italien  und  Griechenland. 
Der  cretische  Ahorn, 
Der  Azerol. 


Buxus, 

Colutea. 

Crataegus, 

Cupressus. 

Cytisus, 

Daphne  Laureola. 

niospirus  Lotus, 

Eleagnus. 

Fraxiüus  rotundifolio. 

Genista. 

Jasm  Dum  Humile. 

LiguPtrum. 

LoDi'cera  Caprifolium, 

^espilus  piracbaoth. 

Olea  Europaea. 

Philadelphus  CoronariU5. 

Fious  maritima. 

Pinus  Larix. 

Populus  Italica. 

Prunus  Laurocerasus. 

Quercus  aesculus. 

Raus  Cotious. 


Bujs. 

Bagnaudier. 

Epioe. 

Ci  près. 

Cytyse. 

Laureole. 

Prunier  Datier. 

Olivier  Sauvage. 

Frene  à  feuille  ronde. 

Genêt. 

Jasmin  naio. 

Frene 

Chèvrefeuille, 

Buisson  ardent. 

Olivier  d'Europe. 

Orengeade. 

Pin  maritime. 

Me  lese. 

Peuplier  d'Italie, 

Laurier  Cerisr. 

Chêne  à  feuille  de  châtaignier 

Arbre  à  Peruques. 


Pour  ralIemagDC,  les   Pays-Bas  et  la 
Hollande 


Acer  Campestre. 

Acer  Plantanoides. 

Acer  Pseudoplatanus. 

Eerberis  Belula. 

Betula  Ainus. 

Carpinus. 
XXII.  Cabi«r. 


Erable  des  Bois, 

Flanc, 

Erable  Commun, 

Epine  vinelte. 

Bouleau. 

Aune, 


XXli.  Htft 


^73 

Der  Buxhaum. 

Die  Blattensenne, 

Der  Weisdrorn. 

Die  Cypretse, 

Der  Bohnenbaum, 

Der  Kellerlials. 

Die  Dattelpflaume, 

Der   Oieatter, 

Die  Rundblättrige  Eschie. 

Die   Geniste. 

Der  nied'ige  Jasmin, 

Die  Rainweide, 

Das  Geisbiat, 

Der   Feyeidorn, 

Der  Europäi  che  Oehlbaum, 

Der  wilde  Jasmin, 

Die   Mterkiefer,  * 

Der  l  erchcnbaum. 

Die  ital  enische  Pnpel, 

Der  Kusch'orbeer. 

Die   Castanienbläitrige  Eiche, 

Der  Peruken  Sumac, 

Für  Deutschland  ^    Hfiederland 
una  Holland. 

Der  Massholder  ^horn. 

Der   spitz   jlhorn. 

Der  weisse  Ahorn, 

Der  Sauerdorn, 

Die  Birke, 

Die  Erle, 
Xm 


174 

Garpinus. 
Coraui. 
Cor_ylus. 
Crataegus. 
Dapbne  mezereon. 

Evonymus, 
Fagus. 

Fagus  Castanea. 
Jlex  aquifolium. 
'Populus. 
Prunus   Mabalep, 
:Quercus. 
Rosa  Canina« 
Ribes. 
Salix. 

Sorbus  aucuparia. 
Taxus. 

Tilia  bollandica. 
Ulmus. 


Charme,' 
Cornouiller. 
Coudrier. 
Aubépine. 
Bois  gentil. 

Fusain. 

Hêtre. 

ChataigDi«:r. 

Houx. 

Peuplier. 

Cerisier  mahaleb. 

Chêne. 

Rosier  des  bois] 

Groselier, 

Saule. 

Sorbier   des  oisilcurs. 

Jf. 

Tilleul  de  Hollande. 

Orme, 


Pour  l'Angleterre. 


Andromeda. 
Genista  Tinctoria.  ■ 
Iviispilus  amelaochier, 
Finus  Scotica. 
Potentilla  fructicosa. 
Rosa  alba  anglica, 
Ulmus  angustifolia. 
—    Ccmbra. 


Andromède. 

Genêt  des  Teinturiers, 

Amelanchier. 

Sapin  d'Ecosse. 

Quintfeuille. 

Rose  d'Yorck. 

Orme  à  feuille  étroite. 

Orme  tortillard. 


Die  Hainbuche, 

Der  Hartriegel. 

Die  Haselstaude,  ,. 

Der  Weisdorn. 

Der  Seidelbast ,  ed«r  der  Kel' 

lerhals. 
Der  Spindelbaurn. 
Die  Buche. 
Der  Kastanienbaum. 
Die  Steckpalme. 
Die  Papel. 

Der  Mahalebfiaurhenhàum; 
Die  Eichr. 
Die  Wilde  Rose. 
Die  Johannisbeer. 
Die   JVeide. 

Die  Eberesche.  '  *.' 

Die  Eiben. 
Die  Holländer  Linde. 
Die   Ulme. 

Für  England.  '. 

Die  Andromède. 

Der  lärber genister. 

Die  Amelancheier  Mispel. 

Die  Schottische  Kiefer. 

Das  StrauchigeFiXnffîngerkrauti 

Die  Engliehe  TVeisse  Rese. 

Die  Schmalblättrige   Ulme, 

Die  rauche  Engliehe  Ulme, 


Pour  le  pays    dti  Nord  de  l'Europe. 


Acer  Tartaricum. 
Androiiieda  Russica. 
Cornus   Alba. 

—  Siberica. 
Juniperus  iSiberica^ 
Lonicera.        — 

—  —    Tartarica, 
Mispilus  Russica. 
Plnus  Cembra. 


Erable  de  Tartarie. 
Andromède  de  Russie. 
Cournouiliêr   blaoc. 

—  —    de  Syberie. 
Gcbevrier  de  Syberie. 
Chèvrefeuille   de     — 

—  —        de  Tartarie. 
HefFlier  de    Russie. 
Sapin  de  Tartarie. 


Picus   Malus   glaliato  fructu.    Pommier  a  fruit  transparant. 


Robinia  Caragana. 

—  frutescens. 

—  pygmea. 
Spir'aea  salicifoüa. 
Spiraea  alba. 

—  Chamadrifülia, 

UIrhus  pumila. 


Acacia  de  Syberie. 

—  en  buisson. 

—  nain. 

Spiraea    à  feuille  de    Saule. 
Spirea  blanc. 

—  de   Syberie. 

Auo6  à  basse  tige. 


Fur  die    nordische    Gegend  in 
Europa. 

Der  Tàrîarïsche  Ahorn. 

Die  russische  Andromède. 

Der   Weissbeertgehartrttgel. 

Der  Siberische  Hartriegel. 

Der  —    —     Wachholder, 

Die  —    —    Lonicere. 

Die    Tartarische  —  — 
Der  russische  Mispelbaum. 

Die  russische  Zürbelnusskicfer. 
Der    siberische     durchsichtige 

Apfelbaum, 
Der  siberische  Acacienbaum. 
Die   Staudige  Robinie 
Die    Zwerg  —    — 
Die  Weidenblâttrige  Spirecea, 
Die   Weisse  Spiracea, 
Die    Chamender blättrige    Spi. 

racea. 
Die  niedrige  Ulme. 


Xa  e 


lyö 


Explication  des  Estampes  du 
Second  Volume. 


Erklärung  der  Kupfer  des  zweiten 
Bandes. 


1.  Le  première  Estampe  représente  la 
Vue  de  Château  de  W'örlitz  en  Saxe  du  Côté 
du  jardin,  cette  habitation  appartient  au 
Prince  de  Dessau. 

2.  La  Seconde  représente  «ne  Scène  du 
même  jardin  près  de  l'étang  des  Cygnes. 

3.  La  troisième,  le  Jardin  de  Blenheim 
en  Angleterre. 


1.  Das  erste  Kupjer  stellt  die  Ansicht 
des  Schlosses  von  WOrlitz  von  Seiten  des  Gar- 
tens dar  ,  dieses  Schlafs  gehört  dem  Fürsten 
von  Dessau, 

2.  Das  Ziveite  ist  eine  Szene  aus  dem 
nähmlichen  Garten  bey  dem  Schwanen   Teich. 

3.  Das  Dritte  enthält  den  Garten  von 
Blenheini  in  England. 


Note   historique. 

Cette  magnifique  Résidence  est' situé« 
à  quelque  dFstance  de  Woodstock  ,  à  7.  ifz 
milles  d'Oxford,  c'est  un  amas  de  differens 
corps  d'architecture,  du  dessin  de  l'architec- 
te Vanburgh  bâti  en  1705.  la  vue  est  prise 
obliquement,  presqu'en  face  du  pont  qui 
fait  un  des  plus  beaux  ornemens  de  ce  vaste 
local;  il  a  onze  milles  anglois  de  circonféren- 
ce, et  doit  son  existence  au  Roi  Henry  premier 
Henry  deuxy  fit  sa  principale  résidence,  et  y 
fit  construire  un  labirinthe,  pour  servir  d'ha- 
bitation à  la  favorite  Rosamonde:  cette 
habitation  étoit  placée  à  quelque  distance 
d'une  source  qui  porte  encore  le  nom  de  puits 
de  Rosamonde,  Charles  premier  avoit  com- 
mencé à  faire  démolir  Blenheim,  cette  su- 
perbe habitation  fut  donnée  à  Mylord  Mal- 
bourough  et  garantie  par  le  Parlement  en 
1705,  en  récompense  des  Services  rendus 
par  le  duc,  dont  on  voit  la  Statue  placée 
dans  la  grande  avenue  du  Parc,  sur  une  Co« 
lonne  de  130  pieds  de  hauteur. 


Les  batimens  furent  érigés  aux  fraix  du 
Public  ,  mais  le  pont ,  la  Colonne  et  le  por- 
tail furent  construits  aux  fraix  de  Sara  Du- 
chesse   de  Malborough. 

L'intérieur  de  ce  bâtiment  est  de  toute 
magnificence,  la  bibliothèque  a  cent  quatre- 
vingt  trois  pieds  de  long  et  continent  vingt 
quatre  mille  volumes,  la  Chambre  chinoise 


Anmerku  ug. 

Dieser  prächtige  Aufenthaltsort  ist  in, 
einiger  Entfernung  von  IVoodstok  ungefähr  7.  ifi 
Meile  von  Oxford  eelegen,  er  ist  gleichsam 
eine  Anhäufung  verschiedener  Gebäude  nach 
der  Zeichnung  des  Architekten  Fanburgh  im 
Jahr  1705  erbauet ,  der  Gesichtspunkt  zu  dem- 
selben ist  von  der  Ouerseite ,  bey  na  lie  im  An- 
gesicht der  Brücke ,  welche  eine  der  schöns\en 
Zierrathen  dieser  weitläufigen  Umgebungen 
macht ,  genommen  ;  er  hat  1 1  englische  Alei- 
lefi  im  Umfang,  und  verdankt  seine  Entste- 
hung dem  König  Heinrich  dem  ersten;  Hein- 
rich der  zweyte  schlug  dort  seinen  Hauptwohn- 
sitz auf  y  und  linjs  ein  Lalirinth  erbauen,, 
welches  seiner  Favoritin  Rosamunde  zur  Woh^. 
nung  diente  :  diese  Wohnung  stand  in  einiger 
Entfernung  von  einer  Quelle ,  welche  noch  den 
JSahmen,  der  Brunnen  Rosamundens,  führt' 
Karl  der  erste  hatte  angefangen  Blenheim  ab- 
tragen, zu,  lassen,,,  endlich  wurde  es  dem  Herrn 
von  Malbourough  geschenkt ,  und  demselben 
im  Jahr  1705  zur  Belohnung  der  von  dem  Her- 
zog  geleisteten  Diensten,  dessen  Statut  auf  ei- 
ner 130  Fufs  hohen  Säule  in  der  grofsen  Allee 
des  Parks  aufgestellt  ist,  von  dem  Parlament 
garantirt. 

Die  Gebäude  wurden  auf  öffentliche  Ko- 
sten errichtet  ;  die  Brücke ,  die  Säule  und  das 
Portal  hingegen  lieft  die  Herzogin  Sara  von 
JSIalbouTOUgh  erbauen. 

Das  Innere  des  Gebäudes  ist  mit  grdfster 
Pracht  hergestellt ,  die  Bibliothek  ist  ig!?  Fufs 
lang,  und  enthält  Soooo  Bände,  das  Chine- 
sische Zimmer  ist  höchst  merkwürdig ,  so  wie 


fst  très  reniarqiiable  ,  de  même  que  les  iapis 
qui  ornent  différens  appartemees,  et, repré- 
sentent !es  victoires  du  Duc  de  Malbourough  ; 
il  y  a  dans  la  Chapelle  un  monument  superbe 
errig»îà  la  memoire  du  Duc  et  de  la  Duchesse» 

4.  La  quatrième  Estampe  représente  le- 
chateau  de  Schonau  situé  dans  la  basse  Au. 
triche,  sur  la  route  d'Italie, au  village  deGin- 
zelsdcrf,  ee  local  charment  appartient  à  M. 
le  Baron  de  Braun. 

5.  LaCinquieme  réprésente  la  grotte 
principale  de  ce  superbe  jardin. 

6.  La  Sixième  offre  la  vue  principale 
du  jardin  de  Clints,  situé  en  Angleterre,  ap« 
partenant  à  Mylord  Stapleton,  cette  habita- 
tion siipeibe  est  placée  35  milles  de  la  Ville 
de  Fichemoud,  à  48  d'York  et  236  de  Lon- 
dres, dans  la  contre  septentrionale  du  Du- 
che  d'York.  La  maison  placée  sur  une  émi- 
nence ,  joint  d'une  vue -très  étendue,  celte 
situation  ressemble  en  quelque  chose  à  celle 
des  environs  de  Spa ,  petite  ville  renoinée 
dans  la  Belgiqie  par  ses  eaux  si  fréquentées: 
la  rivière  la  Swaie  ne  contribue  pas  peu  à 
i'ernbelissem'ent  de  ce    local. 


7.  La  septième  représente  îa  vue  géné- 
rale du  parc  de  Cobtnzl  situé  près  devienne 
en  Autriche,  appartenant  à  Monsieur  le 
Comte  Philippe  de  Cobenzi  ci  devant  ambas- 
sadeur à    la  cour   de  France. 

8.  La  huitième  Estampe  présente  i'iate, 
lieur  de  la  grotte  si  renommée  de  ce  jardin. 

9.  La  neuvième  offre  la  superbe  vue  du 
pavillon  de  Marino  situé  à  deux  millfs  de 
Dublin  en  Irlande  appartenant  au  Général 
Charlemont;  ce  pavillon  fut  bâti  sur  le  des- 
sin de  l'architecte  Chambers  renommé  par  dif- 
ferens  tableaux  du  fameaux  parc  de  Stowe^ 
le  pourtour  du  bâtiment  est  orné  de  Statues 
d'Apollon,  Venus,  Bachus  et  Ceres.  La  di- 
stribution  intérieure  du  pavillon  contient 
un  Vestibule,  un  Salon,  un  Boudoir,  une 
Bibliothèque,  l'attique  renferme  plusieurs 
chambres  à  Coucher  les  cuisines  et  offices 
sont  placées  sous  les  bâtiment. 


177 

die  Tapeten,  weiche  verscfiiedtncZimmer  schntü- 
chen ,  und  die  Siege  des  Herzogs  von  Malbou- 
rough vorstellen  ;  in  der  Kapelle  ist  zum  An- 
denken des  Herzogs  undder  Herzogin  einpräch- 
tiges Denkmahl  aufgestellt. 

4.  Das  vierte  Kupfer  stellt  das  Scklojs 
Schönau  bey  dem  Dorfe  Ginseisdorf  an  der 
Strasse  nach  Steyermark  in  Süederösterreich 
dar ,  diese  reitzende  Gegend  gehurt  dem  Hr. 
Baron  von  Braun, 

5.  Das  fünfte  representirt  die  Hauptgrotte 
dieses  prächtigen    Garten. 

6.  Das  sechste  enthält  die  Hauptansich- 
ten  des  Garten  von  Clints  ;  dieser  herrliche 
Wohnort  liegt  in  England  ungefähr  5  Mei' 
len  von  der  Stadt  Richemond ,  48  Meilen  von 
York  und  236  von  London  in  dem  nördlichen 
Theil  des  Herzogthums  York,  und  gehört  dem 
Herrn  Stapelton  ,  das  Haus ,  welches  auf  einer 
u^nhöhe  steht ,  geniejst  eine  sehr  weit  gedehn- 
te Aussicht;  diese  Lage  gleicht  einiger  Mas- 
sen  jener  von  den  Umgehungen  von  Spaa  ei- 
ner kleinen  Stadt  in  den  ehemahliger.  Nieder- 
landen ,  welche  turgpn  ihren  so  zahlreich  be- 
suchten Bädern  so  berühmt  ist  :  der  kleine 
Flujs  Schwale  trägt  nicht  wenig  zur  Verschö- 
nerung dieser   Gegend  bey, 

7.  Das  siebente  stellt  die  gante  Ansicht 
des  Kobenzlberges  bey  Wien  in  I^iederöster- 
reich  vor,  und  gehört  dem  vormahligen  Grojs' 
bothschafter  an  dem.  Französischen  Hof  Herrn 
Grafen    Philipp  von  Kobenzl. 

8.  Das  achte  enthält  das  Innere  der  bcm 
rühmten   Grotte  dieses   Gartens, 

9.  Das    neunte  stellt  die   prächtige  An-, 
sieht  des  Pavillon  von  Marino ,  zwey  Meilen 
von  Dublin  in  Irrland  dar  ,  welcher  dem    Ge- 
neral Charlemont  gehört,  dieser  Pavillon  wur 
de  nach  der  Zeichnung  des  Architekten  Cham- 
bers, welcher  wegen  verschiedenen  Gemählden 
von   dem    berühmten    Park    zu    Stowe   so  be- 
kannt ist ,  erbauet.     Der  Anfang  dfs  Gebäu- 
des ist  mit   der  Statue  des  Apollo,  der  Venus, 
des  Bachus,    und  der   Ceres  geschmück.     Das 
Innere  des  Pavillons  enthält  einen   Vorsaal  ei- 
nen   Saal,    ein  Budoir  und  eine    Bibliothek .^ 
die   /Ittika  umschliejst  mehrere  Schlafzimmur.^ 
die  Küchen  und  Gesindestuben  sind  unter  dem 
Gebäude  angebracht. 


XXIII.  CibipT. 


XXIII.  ff»fl. 


ry 


*78 

10.  La  dixième  planche  reprisente  îe 
château  de  Comb-bank  appartenant  à  Lord 
Campbell,  l'architecture  de  cette  belle  mai- 
son de  campagne  sutuée  dans  le  Comté  de 
Kent,  est  tout  à  fait  remarquable,  les  jar- 
dins sont  ornés  d'un  grand  nombre  de  Vases 
antiques  modelés  d'après  ceux  qu'on  a  trou- 
vés dans  les  environs,  où  il  y  avoit  un  camp 
romain,  cette  habitation  est  à  vingt  milUs 
de  Londres,  près  du  Village  de  Sundridge, 
un  bras  de  la  Servent  arrose  ce  beau  local. 

II.  La  onzième  planche  donne  la  Vue 
de  Coghil  Hall  appartenant  à  Sir  Coghill. 
Earonei,cet  e  maison  est  située  à  200  m. Iles 
anglois  de  la  Capitale,  elle  lut  bâtie  il  y  à 
50  ans,  par  sir  OlivierCoghill  esquier,  la  ri- 
vière la  Nid  embellit  le  local  par  des  chu- 
tes et  des  roi. lis  d'eau  t-rès  remarquables 
on  y  trouve  un  hermitage  placé  sur  un  ro- 
cher, dont  les  environs  sont  des  plus  ro- 
mantiques, 

12.  La  douzième  petampe  représente  la 
thaison  de  Campagne  de  Armston,  elle,  appar- 
tient à  Sir  Woodhouse  Esquier,  sa  position 
dans  le  Herefordshire  à  140  milles  de  Lon- 
dres,  est  celle  d'une  grande  plaine,  mais 
on  y  joint  d'une  vaste  vue,  procurée  par  la 
Wje  qui   traverse  cette  charmante  propriété. 

13.  La  treizième  donne  la  Vue  d'Oxen- 
ford  dans  le  royaume  d'Ecosse,  ce  château 
appartient  à  Sir  Dalrymple,  c'etoit  jadis  la 
résidence  des  vicomtes  d'Oxenford ,  sa  posi- 
tion élevée  fait  dominer  cette  Campagne 
sur  une  vaste  étendue  de  terrain  parsemé  de 
bois  et  de  bocages;  c'est  une  des  situations 
les  moins  ornées,  les  moins  éiudiîes,  ce  qui 
la  rend    d'autant  plus  interessante. 


La  quatorzième  estampe  représente  la 
Vue  de  Hollandshouse,  située  dans  le  Comté 
de  Middlessex  à  quelque  distance  de  Ken- 
sington,  elle  appartient  à  Lord  Holland,  cet 
édifice  est  d'une  construction  très  ancienne, 
il  est  placé  au  milieu  d'Ombrages  touffus.  . 


10.  Der  ZehrUe  Kupfer  presentirt  dat 
Schlafs  Combbank ,  ivdches  d-.m  Lord  Cam- 
pliell  zugc/iù'rt ,  die  Architektur  dieses  schönen 
in  der  Grafschaft  Kent  in.  Engetland  gehgenen. 
Landhauses  ist  vorzüglich  merkwiX-d.g;  die 
Gärten  sind  mit  einer  g-oßeri  Aniahl  antiker 
Vasen  geschmiikt ,  welche  nach  jenen  geformt 
wurden,  die  in  den  Gfgenden,  wo  ein  römi' 
sches  Fetdlas^er  ww^,  gejur,aen  wurd-:n  ;  dieser 
JVoImsitz  ist  gegen  20  Meil  von  Londei  bey 
dem,  Dorf  Sundridge  gelegen  ;  ein  Ai  m  der 
Dérivent  brwüssert   d  eie  schöne  Gegend. 

il.  Der  e  IJte  stellt  die  Ansicht  voi  Cog- 
kill- Hall  dar,  welches  dem  Baronet  Coghill 
zugehöret  ;  dieses  Haus  ist  bf.y  200  englische 
Meilen  von  der  Hauptstadt  entfernt,,  es  wwde 
vor  ungefähr  50  Jahren  von  dem  Ritter  Oli- 
vier Coghill  erbauet ,  der  kleine  Plufs  die  jSid^ 
verschönert  diese  Gegend  durch  höchst  merk, 
würdige  Wasserfälle ,  und  Wasserspiegel  un- 
gemein ,  man  findet  hier  eine  Eremitage  auf 
einem  Felsen  dessen  Umgebungen  zu  den  ro- 
mantischen gehören  ,  dis  es  gibt, 

12.  Der  zwölfte  Kupfer  gibt  die  Ansicht 
des  Landhauses  von  Armston ,  welches  dem 
Ritter  Woodhous  zugehört  ;  es  ligt  in  einer 
grossen  Ebene  in  der  Grafschaft  Herrfordschire 
gegen  \ô.o  JShilen  von  London,  man  geniefst 
hier  eine  weitgedehnte  Aussicht,  welche  durch 
die  Wye  verschoß  ivird  ivelche  diese  reitzen- 
den  Landsitz  durchschlängelt. 

1,9.  Der  dreyzehnte  stellt  die  Ansicht  'iion 
Oxenford  in  dem  Köni^/eich  Schottland  vor,, 
dieses  Schlafs  gehört  dem  Hr.  Dalrymple ,  und 
war  ehemahls  der  Wohnsitz  der  Vicomtes 
von  Oxenford  ;  seine  erhabene  Lage  macht 
dafs  es  die  umliegende  Gebend,  welche  mit 
Wä'dern  und  Gebüschen  besäht  ist,  weit  und 
breit  beherrschet.  Dieses  ist-  eine  ran  jener 
Lagen,  die  je  weniger  sie  künstlich  geschmückt, 
je  weniger  sie  studirt  sind,  nur  um  so  mehr 
Interefse ,  erregen, 

14-  I^^''  vierzehnte  Kupfer  presentirt  die 
Ansicht  von  Hollandshaus  in  der  Grafschaft 
Middelsex  in  einiger  Entfernung  van  Kensing- 
ton ,  welches  dem  Lord  Holland  zugehört, 
dieses  Gecäude  ist  von  einer  sehr  n/ten  Bauart, 
und  liegt  mitten  im  dichtesten  Schatten, 


îj-  La  quinzième  estampe  offre  la  vi?s 
de  Saltrair.,  dans  la  Province  de  Devonsliire, 
appartenant  à  Lord  Boringdon  ;  C-otie  Cam- 
pagne est  -située  à  sept  mille  de  Plymoulh, 
on  y  joint  de  la  vue  du  Port  et  de  cette  Vil- 
le même,  de  l'enclos  de  jardins,  la  tnason 
contient  des  appartemens  magnifiques  ornés 
de  peintures  de  Rubens,  Vandjke,  Angelica 
Ka  ifmann  leurs  JVlajestés  y  resident  quel- 
que lems,  lorsqu'  elles  font  des  Courses  dans 
contrée. 

i6.  Cette  estampe  représente  le  chî- 
tcau,  nommé  K«by  Castle,  situé  dans  la 
centrée  de  Durham,  il  appatient  à  Myiord 
Dailin^ toD,cet  imposant  édifice  date  de  1583, 
et  fut  conservé  par  le  tems,  da  manière  qu'à 
Tepoque  actuelle  où  tous  les  anciens  monu- 
mens  sont  si  recherclés,  il  offre  en  entier 
le  goût  de  l'architecture  de  cet  âge,  il  est 
peu  d'édifice  ancien  aussi  interressant,  les 
environs  sont  couverts  de  forets,  et  le  château 
est  entourré  de  fossés  dont  plusieurs  sont 
remplis  d'eau,  à  une  grande  profondeur. 


17.  La  dixseptieme  estampe  donne  la 
vue  de  Barskimming  situé  en  Ecosse,  appaf. 
tenantà  Sir  MilIerBaronet ,  Barskimmingest 
placé  sur  les  bords  d'un  rocher,  don^  on  a  tiré 
le  plus  grand  parti,  la  rivière  qui  parcoure  les 
environs  a  été  introduite  dans  le  parc  pour  vi- 
vifier les- rochers  élevés  couronnés  de  forets, 
dont  ce  ber.u  local  est  revêtu,  le  pont  princi- 
pal qui  unit  les  rochers  a  ço  pieds  de  longueur, 
on  a  ménagé  des  sentiers  taillés  dans  ces  ro- 
chers,  de  manière  qu'on  peut  les  parcourer 
dans  toute  leur  hauieur. 


13.  La  dishuitieme  estampe  représente 
le  cha'eau  de  Melville  situé  en  Ecose,  il  ap- 
partient à  Mylord  Dundas,  tet'e  Campagne 
placée  à  six  milles  d'Edimbourg,  est  renom- 
mée pour  avoir  servi  de  résidence  ordinaire 
à  la  malheureuse  Reine  Marie  Stuart,  ou  y 
voit  encore  des  srbres  qui  furent  plantés  de 
la  main  de  cette  Princesse  :  La  nature  seule 
semble  avoirconduit  la  distribution  du  Parc, 
qui  est  immense,  boisé  de  sombres  forets, la 


15.  Lei-  fânfzehnte  Kupßr  gibt  d'e  An- 
sicht von  S<it/irain  in  der  P'ovinz  JJe- 
vonjchire  welches  d::in  Lord  Borir.gdon  ge- 
hört ;  dieses  Landhaus  liegt  j  Meilen  von  Py 
moutfi ,  movon  man  dort  die  Zusieht  uiijdcn 
Hafen  auf  die  Stadt  und  auf  die  geschlosseneu 
Gärten  geniej'st  ;  das  haus  enthält  prächtige 
Zimmer,  welche  mit  de^.  lVe> k'-n  Rubens, 
Vundyhs ,  Angelika  Kaufmann  undar.de: n  aus • 
geschmückt  sind.  Hier  wohnen  liire  Alajf^siä- 
ien  einige  Zeit,  wenn  sie  nach  dieser  Gebend 
hin  einen  ^lusf'ug  machen. 

16.  Der  sechzehnte  Kupfer  stellt  da) 
Schlafs ,  genannt  Ra(>y  Castel  in  der  Lnnd- 
schiift  Durham,  dar,  welches  dein  Lord  Dar- 
lington gehört  ;  dieses  imposante  Ge.idude 
schreiet  seine  Entstehung  noch  von  dem  Jahre 
Ig83  her  und  ward  so  gut  erlijlten ,  dufs  es 
ilzt ,  wo  ail;  alten  Denkmähler  so  sorgfältig; 
aufgesucht  werden,  für  sich  allein  ein  Gdn.es 
von  dem  Geschmack  der  Baukunst  d^s  damah- 
ligen  Zeitalters  darbietet  ;  es  wird  wenig  alte 
Gebäude  geben, die  sovi-^l  Interesse  gewähren, 
seine  Umçebungcn  sind  mit  IVäldern  bedeckt  j 
und  das  Svhlofs  ijt  mit  Gräben  umgehen  ,  vori 
denen  mehrere  tief  mit    IVasser  angefüllt  sind. 

\j  Der  siebemehnte  Kipfnr  prts  ntirt  die 
.Ansicht  von  Barskimming  in  Schottland ,  wel- 
ches dem  Baronnet  Miller  gehört  ;  Barskim- 
ming liegt  auf  dem  Bande  ein'-s  Felsen ,  wo 
von  man  den  gröfst möglichsten  Nutzen  gezogen 
hat,  auch  der  Hufs,  welche-  in  der  Nacht ar- 
Schaft  vorbey  fließt ,  wurde  in  den  Park  gcljitet 
um  dis  hohen  mit  IVüldern  gekrö- ntei  Fc.'set 
zu  beleben,  womit  diese  schöne  G  egnd  ausge- 
schmückt ist  ;  die  Hauptbrucke,  welch':  die  Fel- 
sen mit  einander  verbildet ,  ist  90  Fufs  lang  ^ 
in  den  Felsen  selbst  sind  Fufssteige  ausgrhauen, 
so  dafs  man  sie  in  ihrer  ganzen  Höhe  durch- 
streichen kann. 

iS  Der  achzeh-'te  Kup''e-  stellt  dasSch'ofs 
von  Me/ville  in  Schottland  vor ,  welches  dem 
Lord  üundas  gehört  ;  dieses  Landhaus  Ute'  ge- 
gen 6  Älilen  von  Efiinburg  entfernt,  und  ist 
in  der  Geschichte  darum  h, rühmt,  weil  es  der 
unglücklichen  Königin  Maria  Stuait  zum  ge- 
wöhnlichen Aufenthalt  s,'-d'ent  hat;  noch  h/^ut- 
zutag  sieht  man  dort  Häwne  ,  welche  von  der 
Hnnd  dieser  Füntin  gepflanzt  wu/df-n;  ley  dem 
Parke  scheint  die  Natur  allein  aie  Eintheilung 
yjr  2 


180 


rivière  la  Este ,  le  traverse,  et  passe  souvent 
entre  des  rochers  arides  et  escarpés,  ce  châ- 
teau a  conservé  le  nom  de  Mel ville,  secré- 
taire de  Marie  Stuart,  immortel  par  son  at- 
tachement è  celte  Reine  infortunée. 


19.  Vue  de  l'entre  du  Ponl  de  Puîteney 
a  Bath,  en  Angleterre. 

Cette  Vue  été  dessinée,  pour  servir,  d.ins 
la  Cellection  actuelle  de  modeic  d'entrée,  pour 
un  vaste   parc. 

20.  La  vingtième  estampe  représente  le 
château  de  Mallahide  situé  en  Irlande,  dans  le 
comté  dcDMblm,  à  sept  milles  de  la  Capitale, 
ce  position  est  inifmiment  imposante,  elle 
domine  la  Baye  de  Mallahîde. 

21.  Vue  de  Shanes  Castle  en  Mande 
dans  la  Contrée  d'Antrim,  appartenant  à  Sir 
O  Neil,  cette  Maison  cet  placée  sur  les  bords 
d'un  lac,  d'où  part  une  rivière  qui  parcoure 
l'enclos  des  vastes    jardins. 


22.  Vue  de  Duffreyn-alied  située  dans 
la  Province  de  Denbigh ,  appartenant  à  Sir 
Philippe  York  ésquier,  placée  à  tni  cot»  d'une 
vallée,  dans  laquelle  coule  la  rivière  Alled , 
la  situation  de  cette  maison  est  des  pius 
champêtres,  on  y  plane  sur  le  village  d» 
Lansaman,  qui  est  eu  milieu  de  cette  vallée 
charmante,  la  maison  est  vaste  et  d'une  di- 
gtribution  très  élégante. 


25.  Cette  gravure  représente  le  Château 
deLodje  situé  dans  la  province  d'Essex  ap- 
partenant a  Mylord  Dudiey.  Cette  charman- 
te habitaion  est  située  à  51  milles  de  Lon* 
dres,elle  fut  donnée  jadis  par  Henry  g,  pour 
douiire,  à  la  reioe  Anne  Duchesse  de  Cleves, 
1.1  maison,  renouvellée  en  1786,  est  munie 
d'un  ample  observatoire, d'où  l'on  découvre 
la  mer,  qui  n'est  pas  éloignée;  l'inteiieur 
du  château  est  richement  décoré  de  tableaux 
des  plus  grands   maîtres. 

24.  La    vingtquatrieme  estampe  repré- 
sente le  château  de  Deanery ,  dans   la  pro- 


desselben  geleitet  zu  haben  ;  dieser  Park  ist 
aufserord-entlich  grojs  ,  und  mit  düstern  Wäl- 
dern umkränzt  ;  er  toird  von  dem  Flûfschen  Esk 
durchschlängelt ,  loeicher  öfter  zivischen  öder, 
und  spitzigen  Felsenichr offen  sich  durchwindet . 
Dieses  Schlofs  hat  seinun  JSahmen  von  Melville 
dem  Sekretär  von  Maria  Stuart,  trhalten^ 
welcher  lucgen  snner  Anhänglichkeit  an  diese 

unglückliche  Königin  unsterblich  geworden  ist. 

19,  Présent irt  den  Eingang  aber  die  Erü- 
ke  von  Pulleney  zu  Bath  in  England.  D  ese 
Ansicht  ward-!  in  der  Absicht  gezeichnet,  um 
in  der  gegenwärtigen  Sammlung  von  Eingangs 
Modellen   zu  einem  grofsen  zu  dienen. 

20,  Der  zwanzigste  Kupfer  stellt  das 
Schlofs  von  Mallahide  in  der  Grafschaft  Dub' 
lin ,  7  Meilen  von  der  Hauptstadt  in  Irrland 
vor  ;  seins  Lage  ist  ungemein  reitzend  ;  indem 
es  die  ganze  Baye  von  Mallahide  beherrscht. 

21,  Ist  die  Ansicht  von  dem  Schlofs  Sha- 
nes in  Irrland  in  der  Landschaft  Antrim  wei- 
ches dem  Herrn  O  Neill  zugehört  :  dieses  Haus 
liegt  an  den  Ufern  eines  Sees,  aus  welchem 
ein  kleiner  Flufs  entspringt,  welcher  den  gan- 
zen Umfang  dieser  weitläufigen  Gürten  durch- 

fliofst. 

•j.'i.  Gibt  die  Ansicht  von  Duffreyn  Al- 
led in  der  Provinz  Denbigh ,  welches  dein 
Herrn  Ritter  Philipp  •  York  gehurt  ^dieses  liegt 
auf  der  Anhöhe  eines  Thaies  ,  welches  der 
Alledflufs  durchsträhmt ,  die  Lage  dieses  Hau- 
ses gehört  unter  die  ländlichsten,  die  man  sehen 
kann ,  man  schwebt  hier  gleichsam  über  dem 
Dorf  Lansaman ,  welches  mitten  in  diesem 
reitzenden  Thale  liegt,  das  Landhaus  selbst 
ist  sehr  grofs  und  in  einem  ungemein  elegan- 
ten Styl  erbauet, 

23.  Dieser  Kupferstich  zeigt  das  Schlofs 
von  Bradwell  Lodge  in  der  Provinz  Essex  wel- 
ches dem  Mylord  Dudiey  zugehört  ;  diese  rei- 
zende Wohnung  liegt  gegen  51  Meilen  von 
London;  und  luurde  ehemahls  von  Heinrich 
dem  8  der  KOniginn  Anna,  Herzogin  von  Kleve 
als  Witthum  geschenkt;  im  Jahr  17^6  wurde 
das  Haus  erneuert  ,  und  mit  einem  grofsen 
Observatorium  versehen  ,  von  wo  aus  man  d  is 
naheliegende  Meer  enideket;  das  Innere  des 
Schlosses  ist  mit  Gemählden  von  den  grasten 
Meistern  reichlich  ausgeschmückt. 

24.  Der  Vier  und  zwanzigste  Kupfer  end- 
lich stellt  da*  Schlofs  Deanery  in  der  Provinz 


vînce  de  Somrtierset  appartenant  à  Lord 
Seymur,  cette  maison  vraiment  gotique, est 
placée  à  15  milles  de  Bristol,  entourée  de 
forêts  :  elle  servit  souvent  de  lieu  d'assem- 
blée au  quinzième  siècle. 


181 

Sommerset  vor,  dieses  Schlafs  gehört,  dem 
Lord  Seymour ,  und  ist  in  einem  acht  gothi. 
sehen  Style  erbauet;  es  liegt  13  Meilen  von 
Bristol,  ist  ganz  mit  Waldung  umgeben,  und 
dient t  im  Fünfiehnttn  Joht  hundert  oft  zum 
Versammluni^splatze  bey  Zusammenkünften, 


XXIII  Caliier. 


XXIII.  Heft, 


z  z 


182 

Table    des    Malieies    contenues  dans        Veneichnifs  der  in  dem  itcn  Bande  ent- 

le   second  Volume.  haltenen  Gegenstände. 


Pag.  Seite. 

Description    du    jardin  de  Wörlitz  près  Beschreibung  des  Gartens  von  Wörlitz  bey 

de  Dessau,  en  Saxe.  —  —       i  Dessau  in  Saiten.      —         —  — •       i 

Description    du    Parc    de   Bleinheim,  eu  Beschreibung  des  Gartens  von  Bleinheim 

Angleterre.    —         —  —  —     18  in  England.     —       —  —  —     Jg 

Description  du  Parc  deSchönau,  en  Au.  Beschreibung  des  Parks  von   Schönau    in 

Oesierreich.      —       —  —  —     28 

Bemerkung  über  dem  Garten  von  Clints , 


triclie. 


—  22 


Observation  sur  le    jardin  de   Clints,  en 

Angleterre.     — •        —  —  —     34 

Description  du  Fax  de  Cobenzl ,  en  Au 

triche.  —  —  —  —    — 


in  England.     — 


-  -     34 


Beschreibung  des  Parks  von   Cobenzl,  in 

Oesterreieh.     —       —  —  —     34 


Fortsetzung  des  2.  Hauptstückes. 

Von  den    verschiedenen  Holzarten ,    unter 

ihrer    Hauptbenennung         —  —     41 

Von  den  Lustwäldchen     —  —  —  41$. 

Entwurf  von  einem  Tetnpel  der  Flora.  —  48 

Vvn  den    Gebüschen.         —  —  —  49 

Von  Dickichten  und  Gruppen     —  —  4g 

Von  den  einzeln  stehenden  Bäumen  —  50 

jilphabeiisches    Verzeichnifs    der   Bäume 

und  Sträucher         ~-  —  —     jt 

Beobachtung   über    die  Schnelligkeit  des 

IVachsthums     —     —  —  —  151 

Bemerkungen  über  die  verschiedenen  Ver- 
setzungen der  Bäume  bey  Gärten- 
.Anlagen    —  —  —  —     J55 

Verzeichnifs  der  Bäume  welche  eine  grofse 

Höhe  erreichen.         —  —  —  154 

Verzeichnifs    der    Bäumen    von    mitterer 

Gröfse.  —  —  —  —   155 

Arbrisseaux  de  moyenne  grandeur.       —  155        Verzeichnifs  der   Gesträuche  von  mitterer 

Gröfse.  —  —  —  —   155 

Arbustes  de  petite  Elévation.  —  —  ij^        Verzeichnifs  der  Zwergel  Stauden.         —  137 


Suite  de  Chapitre  Second. 

Des  bois  sous   leur   dénomination    prin- 

cipale.            —          —          —          —  41 

Des  Bosquets,      —          —          —          —  4Ö 

Projet   d'un  Temp'e  de  Flore.    —          —  48 

DiS    Bocages.        —         —         —         ~  49 

Des  massifs  et  des  Grouppes.          —  id. 

Des  arbres  isolés            —          —          —  50 

Désignation    alphabétique   des  arbres  et 

arbustes.       —          —          —          —  5I 

Observation  sur  la  vitesse  de  croissance  151 

Observation  sur  le  mélange  des    arbres  dans 

les  plantations.       —          —          —  153 

Arbres    qui   parviennent   à  une   grande 

hauteur.        —          —          —          —  ij4 


Arbres  de   moyenne  hauteur. 


^OJ 


Liste  d'arbres  et  arbustes  pour  composer 

les  bosquets  de  difTerente  saison       158 


Verzeichnifs  der  Bäume  und  Stauden,  zur 
Zusammensetzung  kleiner  Lusthaync 
in  den  verschiedenen  Jahrszeiten.         153 


Pag. 
Liste  de  quelques  feuillages  d'un  verd  clair.  161 

,ila.2;es  ternes  —  —  —    —r 

d'un  verd  foncé    —  _     162 


F 


eui 


Liste  d'arbres  et  arbustes  servant  à 
composer  des  scènes  de  différente 
cODtrée.         —  —  —  —  1Ö3 

Pour  l'AÉFr'que.    —          —  —  —     — 

Pour  l'Amérique.             —  —  —     — 

Pour  l'As'e.         —          —  —  —169 

Pour   l'Europe   en  général  —  —  170 

Peur  la  France.  —          —  —  —  171 

Pour  l'Espagne    et  le  PortugaL  —    — 

Pour  la  .Suisse.  —          —  —  —  172 

Pour  l'Italie   et   la  Grèce,  —  —    — 

Pour  l'Allemagne,  les  Pays-  Bas,  la  Hol- 
lande. —  —  —  —  173 

Pour  l'Angleterre    particulièrement,     —  174 

Pour  le  Nord  de  l'Europe,        —  —  175 

Explication  des  estampes  du  second  Vo- 
lume —  —  —  —  176 

Fautes   à  corriger  dans  la  traduction,     184 


183 

Pag. 
Verzeichnifs  der  Licktgrünen  Blätter.         161 

Mitteigrune  Blätter.       —  —  —    — 

Dunkelgrüne  Blätter      — "  —  —     162 

JJer  Bäume  und  Gesträuche  mit  welchen 
man  Scencn  aus  xerschitdenen  Ldn- 
dern  machen  kann.  —  —  —  163 

In  Afrika.              —          —          —  —     — 

In  Amerika.          —          —          —  —     — 

In  Asien.              —          —          —  —  i6y 

Allgemein   in   Europa     —          —  —  170 

Für   Frankreich.     —          —          —  —   '7^ 

Für   Spanien  und  Portugal.          —  —     — 

Für  die  Schwelt z.            —          —  —   17a 

Für  Italien  und  Griechenland.  —  —     — 

Für  Deutschland,  Niederland  und  Holland.   173 

Für  England.         —  —  —  —  174 

Für   die  nördliche  Gegend  in  Europa.  —  175 
Erklärung  der  Kupfer  des  zweyten  Bandes.  ij6 

Fehler  welche  sich  in  der  Uebersetung  ein- 
geschlichen haben.  —  —  iS4 


Z»  2 


184 


Hauptfehler  in  der   Vebersetzung- 


Seit*.     2.     Zeile.     4'«     ttott   —   die    Geschäftszimmer,  etc.  Lese:  die  Schreib' 

kästen ,  die  Verzierungen  und  so  gar  die 
grojsen  Glässer ,  beweisen  von  der  Frey- 
heit  unserer  Väter ,  jedes  Ding  ist  hier 
an  seinem  Platze. 

Seite.     2.     Zeile.     15.     statt   —   eine  Farbe  Lese:  seine  Farbe. 

Seil«.    4.     Zeile.       1.    statt  —   Fahrzauge  Lese:  Gebäude. 

Zeile.     31.     statt   —   wovon    die  eine  dem  Neptun,  die  andere  der 

Amphitrite  und  die  dritte  der  Thetis  ge- 
widmet ist.  Lese:  wovon  die  eine  Keptur% 
die  andere  Amphitrite  und  die  dritte  The- 
tis anerkennen   könnte. 

Seite.  5.  Zeile.  8.  statt  —  »»'"'  bewundert  hier  noch  ferner  einem  Zau- 
berer. Lese  \  man  bewundert  den  ZaU' 
berer. 

Seite     6,     Zeile.     16.      statt    —    und  dieses  Gebäude  scheint   eben  so  richtig  in 

die  Erde  gesunken  zu  seyn  ,  wie  jenes  Rit' 
terschlos.  Lese:  und  dieses  Gebäude 
scheint  eben  so  richtig  seiner  Zeit  regele 
massig  zu  seyn,  wie  jenes  Ritterschlo/i, 


Seite.     S-     Z^iie.     13.     statt  —   Hirsch.     Lese:  faune. 


Ende  des  zweylen  Bandes, 


Faulet  à  corriger   dans  le   second  volume. 


iS5 


Page. 

Ligne 

. 

1 

22 

a  resideae 

3 

26 

le  quadre 

4 

18 

aies  Escaliers 

5 

21 

jtrater 

6 

16 

Iblangëatre 

8 

3 

/portrait 

— 

23 

/lucernes 

10 

7 

1  mêdr 

14 

35 

1  annes 

17 

I 

/  noveau 

22 

5 

/    sont 

23 

12 

/    pro  duire 

43 

13 

/     symatisent 

— 

24 

1     suffissante 

43 

3 

1      sinusites 

44 

18 

/      la  mois 

45 

29 

/       l-eceutnent 

55 

27 

1        receument 

64 

8 

'        Liade 

67 

2 

casse 

70 

29 

pou  voit 

84 

15 

xplosion 

91 

ultima^          au  fruits 

94 

15 

en  d'une  verdure 

96 

13 

le  plur 

— 

20 

e 

98 

15 

ises 

101 

7 

tout 

— 

— 

arbrisseau 

103 

3» 

mars 

104 

'S 

repocdans 

106 

5 

le 

— 

— 

pritems 

— 

33    J 

cueilles 

m 

14/ 

calture 

112 

N 

serte 

— 

8 

resig.-ieux 

113 

27 

attein 

114 

12 

rmaturelleinent 

— 

43 

encore 

i'5 

37 

lorsqui 

~- 

38 

à  douze 

— 

4^ 

è 

116 

1 

rembrnni 

J20 

'! 

tailles 

VU 

4] 
11.  Bd. 

parors  sent 

Lisez. 

sa  résidence 

le  cadre 

des   escaliers 

cratère 

blanchâtre 

portant 

lucarnes 

nriêler 

aunes 

nouveau 

sous 

produit 

sympathisent 

suffissamment. 

sinuosités 

la  moins 

nouvellement 

à  omettre 

l'aide 

classe 

pouvoir 

explosion 

ce    fruits 

et  d'une  verdure 

le  plus 

et 

les 

tous 

arbrisseaux 

mais 

repondant, 

de 

printems 

cueilles 

culture 

sorte 

résineux 

atteint 

naturellement 

ce  mot  est  de  trop 

lorsqu'il 

ajoutez   ans 

à 

rembruni 

taillis 

paroissent 

A  * 


^  IH 

Pa^e.    Ligne. 

127  ,  C4 


£."1 

Cl 

rjcnt  rocîef 
l  1 

'24 

9 

les  fleurs 

— 

s» 

resiar  fiuille 

13.5 

•20 

qui  sont 

ij8 

4 

usage 

140 

4 

pèches        - 

— 

14 

humid 

141 

14 

sophora 

143 

13 

spiraes 

144 

35 

meublé 

^~" 

44 

espèce 

146 

43 

une 

147 

23 

sous 

14S 

39 

gréots 

164 

— 

clcmatile 

165 

12 

chioets 

166 

13 

noix  unie 

— 

19 

Froè'ue 

167 

5 
10 

der 
septendrional« 

. — . 

»9 

occidentale 

ï7* 

7 

plereur 

»73 

ÜÖ 

Plane 

179 

5 

joint 

lao 

6 

entre 

»81 

^ 

seymur 

Lise;. 

ajoutez;  le  Groseiller  à  feuil- 
le   paachée 

toutes  ses  variétés  sont  peu 
déhcaes  sur  le  terrain,  ilf.iut 
seulenent  leur  oter  les  bois 
mort  TUS  les  ans,  cet  arbris- 
seau Simultiplie  par  bouture 
et  paréclat  de  ses  pieiis  en- 
racinés 
dont  Ic'osier 
il 

ses  fleui  rouges 
rosier  àfeuille 
qui  sontblanclies 
usages 
pêchers 
humide 

cela  doi  être  àla  ligne 
sprae?s 
meuble 

espèces  aoutez,  l'une  à 
fleurs  purptine  l'autre  àfltur 
blanche,  e 

IIQ 

sont 

glelots 

clématite 

crochets 

noyet  à  noi:uQie 

Troène 

des 

septentrional 

occidental 

pleureur 

Plane 

jouit 

entrée 

seymour 


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